Il est l’un des plus grands mécènes de l’histoire européenne : Racine, Lully, Le Brun, Le Nôtre œuvrent pour lui ; Versailles et ses satellites sont jalousés ; l’Europe apprend à parler le français.
Partout Louis encourage la danse, la chasse, la conversation, en particulier avec les femmes, dont le pouvoir politique est l’un des thèmes les plus originaux de ce livre ; tout comme la dimension internationale de son règne, le fonctionnement de la monarchie et de la cour ou encore la tension constante entre politique dynastique et politique « nationale », entre famille royale et État.
C’est donc l’histoire d’un roi de France replacée dans son cadre mondial, dans une logique de décloisonnement des histoires nationales, qui est ici racontée : ses politiques, sa famille, ses entreprises militaires, ses choix économiques, ses passions artistiques, ses courtisans, ses goûts, ses ambitions, ses errements et ses échecs aussi.
Tout ce qui a fait ce règne de plus de soixante-douze ans prend ainsi place dans un récit passionnant et incroyablement maîtrisé. En s’appuyant sur les toutes dernières recherches tant françaises qu’étrangères, en réintroduisant dans l’histoire mondiale cette figure magnétique bien qu’imparfaite, Philip Mansel offre un portrait aussi novateur que singulier du Roi-Soleil. »
« Louis XIV. Roi du monde », Philip Mansel, Editions Passés composés, 2020, 840 p.
Francois
27 novembre 2020 @ 08:48
On a trop souvent tendance à résumer Louis XIV au château
de Versailles Et à ses guerres épuisantes .
Il est le Roi du XVIIeme siècle.
Leonor
27 novembre 2020 @ 10:05
Un livre sur Louis XIV écrit par un Anglais, donc. Le titre est-il sérieux, ou ironique ?
Parce que, franchement, si c »est pour chanter la gloire encore et encore de l’un des nombreux monarques, empereurs, khans, présidents etc qui se sont pris un temps pour le roi du monde, et que l’histoire a retenus , Hitler excepté, comme étant des héros, de grands hommes, c’est non.
» Il étend les frontières du royaume » ? Ah oui. C’est oublier que, ce faisant, c’est au détriment des pays voisins.
» Une logique de décloisonnement des histoires nationales »… Qu’est-ce que c’est que ce charabia ? Traduction en clair : mettre la main, par tous les moyens, sur d’autres pays que le sien.
C’est certes, vieux comme le monde, et ça n’est pas près de s’arrêter.
Est-ce une raison suffisante pour faire l’apologie de ce genre de personnage ? On est en plein nationalisme.
Les guerres d’extension territoriale ont fait par le passé des millions de morts.
De nos jours, les nationalismes exacerbés sont de plus en plus nombreux et sont en train de constituer des départs de feu multiples sur la planète. La dernière tentative en date vient juste d’être , officiellement, contenue. J’ai nommé la tentative Trump.
Alors, valoriser ce genre de chose ?
Donc, j’y reviens : quel est l’esprit de ce bouquin ?
Lionel
27 novembre 2020 @ 12:38
La « logique de décloisonnement des histoires nationales », c’est celle de l’historien ici à l’œuvre, pas celle de Louis XIV pour qui ça ne voudrait effectivement rien dire. C’est une tendance actuelle de l’écriture de l’Histoire, qui nous a valu, par exemple, une « Histoire mondiale de la France », dirigée par Patrick Boucheron chez Points en 2018. On peut être d’accord ou non avec certains points de vue mais il est assez stimulant de remuer des certitudes historiques.
Par ailleurs, Philip Mansel est un historien anglais réputé et sérieux, peu susceptible de tomber dans l’un des travers que vous évoquez par ignorance de son travail, par incapacité à aller vous renseigner avant d’écrire et par projection de votre vision contemporaine du monde, légitime mais anachronique quand elle s’applique à des périodes ou des personnalités historiques (Louis XIV ici, donc).
Pour résumer, il serait peut-être mieux que vous vous contentiez de commenter les problèmes de COVID des uns ou des autres ou la dépression de la princesse de Monaco.
Jean Pierre
27 novembre 2020 @ 14:15
Tiens un aficionado de Boucheron !
HRC
28 novembre 2020 @ 11:39
Il est utile et souvent drôle.
Denis C
27 novembre 2020 @ 18:22
Voilà une belle réponse du berger à la bergère !
Leonor
27 novembre 2020 @ 21:51
On ne vous lit pas souvent, sieur Lionel.
Et vous ne devez pas me lire souvent.
Vous devriez, cela vous éviterait de raconter des bêtises. ;-)
Vous m’avez déjà lue commentant » le (…) Covid ou la dépression de la princesse de Monaco » ?
Allez, so long, Baby, et attendez-vous au pire . ;-)
Pierre-Yves
27 novembre 2020 @ 10:43
Ca ne préjuge sans doute pas du livre, mais la couverture est très laide.
Muscate-Valeska de Lisabé
27 novembre 2020 @ 15:07
Je déteste Louis XIV.
Denis
29 novembre 2020 @ 19:16
Si ça se trouve , il vous l’aurait bien rendu…
Muscate-Valeska de Lisabé
30 novembre 2020 @ 15:57
Être détestée par des gens que je n’aime pas me laisse indifférente… C’était un monstre d’orgueil….et même tout court.
MARIA EDITE DOMINGUES FILIPE
27 novembre 2020 @ 19:25
Que vous avez raison!!!!!!!!!!!!
Clara
28 novembre 2020 @ 00:33
ROI DU MONDE c’est ridicule territorialement, spirituellement, culturellement, politiquement,,, à moins de limiter le monde grosso modo à la France !
Clara
28 novembre 2020 @ 00:34
,,, et encore !