Parution chez Flammarion du livre « Madame de Pompadour, l’amie nécessaire » par Hortense Dufour. Biographie romancée de la marquise de Pompadour, favorite du roi Louis XV pendant vingt ans mais aussi conseillère politique et culturelle à la Cour.
« Madame de Pompadour, l’amie nécessaire », Hortense Dufour, Flammarion, 2015
Denis
23 novembre 2015 @ 04:29
La biographie, » romancée » plaie de la véritable recherche historique !
Robespierre
23 novembre 2015 @ 07:37
Je suis d’accord. La vie de la dame est assez romanesque par elle-même. Une maîtresse platonique c’est peu courant. Elle n’a été la maitresse du roi qu’environ 5 ans et le reste elle était bien une amie nécessaire, mais ayant toujours peur de se laisser évincer par une autre grande dame de la Cour. La maison du Parc au Cerfs rue saint-Mederic l’arrangeait très bien. On n’y hébergeait que de petites bourgeoises qui n’allaient pas à la Cour.
Damien B.
23 novembre 2015 @ 12:46
Oui Denis et en plus il s’agit souvent de sujets tellement usés répondant à des segments ciblés d’un lectorat peu exigeant qui espère rêver en lisant des fables, alors que beaucoup de personnages historiques moins connus sont passionnants, inattendus et drôles.
Jean Pierre
23 novembre 2015 @ 12:47
Vous avez sûrement raison sauf que Michelet était un grand admirateur de Dumas.
Mais n’est pas Dumas qui veut et encore moins Michelet.
La plaie des historiens c’est souvent leur manque de style.
Francine du Canada
23 novembre 2015 @ 15:46
Question de goûts et de but recherché, je pense Denis; lorsque l’on souhaite un moment de détente par la lecture, un roman historique ou une biographie romancée pourrait très bien faire l’affaire. Dans le même ordre d’idée, lorsqu’on veut éduquer ses enfants pré-adolescents et les amener à lire plus et/ou les éloigner des jouets électroniques, un livre d’histoire pure risque de rater la cible. Lorsque l’enfant parle avec passion du « thriller » qu’il vient de lire, c’est le moment de faire valoir que c’est romancé et de sortir le livre d’histoire. Petit à petit, l’oiseau fait son nid. FdC
framboiz07
23 novembre 2015 @ 11:11
Superbe couverture, robe, tissu, fleurs, nœuds …
Francine du Canada
23 novembre 2015 @ 15:52
Et les bijoux (des manchettes ou des bracelets?). FdC
chicarde
23 novembre 2015 @ 18:00
Oui, elle était une femme de grand luxe !
clement
23 novembre 2015 @ 11:29
je suis d’accord avec vous Denis !
JAusten
23 novembre 2015 @ 19:25
quelle belle robe !
Cosmo
26 novembre 2015 @ 18:55
La marquise de Pompadour, née Jeanne Antoinette Poisson, a dû être haïe de son temps par toute l’aristocratie car elle fut la première bourgeoise – grande bourgeoise plutôt – à devenir maîtresse royale, depuis fort longtemps. Et elle doit être haïe des légitimistes car amie des Encyclopédistes, elle plaida en leur faveur. Elle peut être considérée à juste titre comme responsable de la Révolution Française, que ses origines bourgeoises appelaient de tous leurs voeux…Bon, je plaisante, car à voir ce magnifique tableau et le luxe que l’on peut percevoir, la marquise n’avait pas de telles idées dans la tête et la Monarchie absolue lui convenait parfaitement.
Leonor
28 novembre 2015 @ 14:56
La machine à coudre n’existait pas encore. On imagine les heures qu’il a fallu aux cousettes pour réaliser tous ces froufrous !
Bon. Au moins cela leur donnait-il du travail.
Cosmo
28 novembre 2015 @ 22:24
Leonor,
Un des reproches qui fut fait à Marie-Antoinette lorsqu’elle se décida à la simplicité de la mousseline fut de ruiner le commerce parisien, car les dames de la Cour et de la Ville, en l’imitant, avaient réduit leurs commandes. Adieu soieries, ruchés et coûteuses babioles !
Comme quoi, il est difficile de contenter tout le monde et la meilleure intention du monde peut se retourner contre vous.
Cela dit, il n’est pas sûr que les factures envoyées à la reine aient diminué. Rose Bertin connaissait bien ses intérêts et sa cliente.
Amicalement
Cosmo
Leonor
29 novembre 2015 @ 00:53
Oui, Cosmo, et puis….. on le sait bien : pour certains atours, moins il y a de tissu, plus c’est cher ;-). Amitiés itou.