Célèbre comme chroniqueuse de la Cour, elle est devenue le modèle de l’écriture à la française.
Son style naturel et alerte, son sens de l’observation ont fait de sa correspondance l’un des premiers témoignages sur le Grand Siècle.
Derrière cette image, une autre femme mérite d’être découverte : l’orpheline heureuse, la jeune veuve qui affronte l’adversité dans une France belliqueuse, où règne la violence des duels et de la Fronde, la femme séduisante à la conversation espiègle, qui s’entoure des meilleurs écrivains, la tendre mère et la voyageuse intrépide, qui sillonne les routes entre Paris, la Bretagne et la Provence.
Dans cette biographie attachante, Geneviève Haroche-Bouzinac dépeint madame de Sévigné et son monde, nous plonge dans son univers, au plus près de son entourage et de ses habitudes de vie. C’est dans ce mouvement du quotidien que se dessine la liberté de ses choix. « Précieuse » au sens où elle se donne du prix, elle participe au mouvement d’émancipation des femmes par la culture.
De lettre en lettre, jouant avec les conventions, elle découvre à ses destinataires un moi en devenir, à un moment où l’identité féminine est en voie d’élaboration ».
« Madame de Sévigné« , Geneviève Haroche-Bouzinac, Flammarion, 2023, 608 p.
Framboiz 07
11 février 2024 @ 01:40
Entre ses lettres,l œuvre de St-Simon,ça donne une belle base pour le livre !
Alix du A
11 février 2024 @ 03:05
Ah si elle avait connu internet….et les mails.
Aristocrate
11 février 2024 @ 09:52
😄
Robespierre
11 février 2024 @ 11:09
Et le TGV
Pascale
12 février 2024 @ 15:15
😂😂😂
Carole 007
13 février 2024 @ 00:18
Très belle invention qui permet d’arriver plus vite en retard. 😉
kalistéa
13 février 2024 @ 09:30
ET « noblesse et royauté » !
Antoine 1
12 février 2024 @ 11:14
Si elle avait connu internet et les mails, il ne resterait rien de sa correspondance. De nos jours, c’est un drame pour la mémoire familiale que la correspondance-papier n’existe plus. Les historiens de demain auront beaucoup moins de sources !
Brigitte Anne
12 février 2024 @ 12:04
Ah oui c est une catastrophe ! Personnellement, je continue à prendre ma plume et du papier voire des cartes pour échanger avec les personnes qui me sont chères.
kalistéa
13 février 2024 @ 09:31
c’est ce que je pense aussi Antoine1
Aristocrate
11 février 2024 @ 08:13
Il y a un film du même nom qui va sortir aussi à la fin du mois avec Karin Viard dans le rôle de la marquise :
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=288971.html
Robespierre
11 février 2024 @ 09:25
L’amitié a dû être primordiale pour elle. Elle n’a jamais voulu se remarier et préféra l’indépendance du veuvage avec un tas d’amis fidèles.. Son jeune mari mourut dans un duel, causé par une histoire de femme. Et je crois que son fils mourut aussi en duel,( si je me trompe qu’on me corrige). Sa fille partit vivre loin de Paris à une époque où il n’y avait pas le TGV. La raison de sa célèbre correspondance c’est sa fille. Qu’elle adorait.
Il y a des historiens qui ne comprennent pas pourquoi elle ne choisit pas un meilleur parti que le comte de Grignan pour sa fille. Il était veuf et il dut rendre la dot de sa femme aux enfants du premier lit. Le ménage était gêné aux entournures, et je crois me rappeler (mais j’ai lu une bio il y a très longtemps) qu’en l’absence d’argent pour une dot, on envoya une fille au couvent. Et la sémillante marquise conseillait la limitation des naissances à sa fille, avec comme recette les chambres séparées. Ce qui à mon avis n’était tellement efficace.
Je trouve que madame de Sévigné avait le don du bonheur, car elle aurait eu des raisons de se lamenter. Et je l’admire pour son caractère. Elle avait aussi le don de l’amitié et ses amis ne la déçurent pas.
Je pense qu’elle était bien plus attachée à sa fille que sa fille à elle. Mais celle-ci dans sa province était très fière de lire à ses ami(e)s les lettres de sa mère qui racontaient Paris.
On a raconté, mais est-ce vrai, que Louis XIV aurait fait des avances, repoussées, à la future Madame de Grignan, encore célibataire, et, par rancune, envoya son mari très loin de Paris, en Provence.
Passiflore
11 février 2024 @ 09:38
L’hôtel de La Vergne, où vivait Mme de La Fayette, se trouvait au 50, rue de Vaugirard. Sa chère amie, Mme de Sévigné, écrivait : « Le jardin de Mme de La Fayette est la plus jolie chose au monde, tout est fleuri, tout est parfumé ; nous y passions bien des soirées car la pauvre femme n’ose aller en carrosse ». Elle recevait aussi en sa propriété de Parangon à Joinville le Pont où elle écrivit, en partie, la princesse de Clèves (1678). A Mme de Sévigné, elle écrivait, le 8 octobre 1669 : « Il est question, ma belle, qu’il ne faut point que vous passiez l’hiver en Bretagne, à quelque prix que ce soit. Vous êtes vieille [elle avait 63 ans – cette phrase choqua sa fille, Mme de Grignan]. Les Rochers sont pleins de bois. Les catarrhes et les fluxions vous accableront. Vous vous ennuierez, votre esprit deviendra triste et baissera. Tout cela est sûr, et les choses du monde ne sont rien en comparaison de tout ce que je vous dis ».
Mme de Sévigné était aussi très liée à Fouquet.
Aristocrate
11 février 2024 @ 09:52
Très intéressant. Voilà qui donne encore plus envie de lire le bouquin.
Catherine
11 février 2024 @ 09:55
Mère et fille n’étaient pas bien vues en cour, la première pour proximité avec la Fronde (je crois) la deuxième pour avoir choisi son mari au lieu du roi. La position du couple Grignan s’en trouva endommagé et pour tenir leur rang en Provence ils finirent par s’endetter. Sévigné s’essayant sans y parvenir auprès du roi et de Maintenon de les faire revenir à Paris sinon à Versailles où elle-même aurait bien voulu rester. Son mari n’était pas amoureux d’elle et leur relation était mauvaise il ne fait pas merveille qu’elle n’ait pas voulu se remarier. Elle fut possessive envers sa fille et jalouse de son gendre. Sa correspondance est une source précieuse mais elle devait être quelqu’un de pas facile à vivre.
Elisabeth-Louise
11 février 2024 @ 09:55
Non, son fils ne mourut pas dans un duel, mais retiré du monde, pieusement avec sa femme; cette confusion vient sans doute de ce qu’il eut comme son père avant lui Ninon de Lenclos comme maîtresse, ce qui désespéra Marie de Sévigné;
En effet, Marie de Sévigné se « cramponna » à ce mariage et fit tout pour qu’il se conclue; il faut dire que Françoise-Marguerite, remarquée et courtisée par Louis XIV alors qu’elle dansait dans un ballet, fit mine de ne pas s’en rendre compte au milieu des mots rimés et poèmes qui la suppliaient d’accepter, et se trouvait en fâcheuse posture du fait de cette célébrité, regrettable pour une fille vertueuse; de plus, la demoiselle était difficile et avait déjà refusé plusieurs partis : sa mère disait de « la plus jolie fille de France » comme on l’appelait, qu’ « elle était lasse d’en faire les honneurs » ; du temps gaspillé et Françoise-Marguerite avait 24 ans, âge avancé pour un mariage à l’époque…..Grignan ne s’était pas présenté avec ses dettes ! il n’était plus si jeune, et avait déjà « tué » deux femmes à force de souhaiter un héritier; le cousin de Marie de Sévigné, le célèbre Bussi Rabutin, mit sa cousine en garde, il appelait Grignan « le matou », mais Marie de Sévigné ne prit guère de renseignements ni de garanties et ce fut un mariage heureux, quoique vite appauvri par des dépenses excessives, et qui ne parvint jamais à attirer la faveur royale;
Passiflore
11 février 2024 @ 10:29
A Bussy-Rabutin, Mme de Sévigné écrit, le 4 décembre 1668 : « Il faut que vous appreniez une nouvelle qui, sans doute, vous donnera de la joie. C’est qu’enfin la plus jolie fille France épouse, non pas le plus joli garçon, mais un des plus honnêtes hommes du royaume ; c’est M. de Grignan, que vous connaissiez il y a longtemps. Toutes ses femmes sont mortes [il avait épousé, en 1658, Angélique-Claire d’Angennes, fille du marquis de Rambouillet – avec qui il eut deux filles – morte en 1664 et, en secondes noces, Marie-Angélique du Puy-du-Fou, décédée à la suite de l’accouchement de leur fils mort, peu après, d’une maladie infantile] pour faire place à votre cousine, et même son père et son fils par une bonté extraordinaire, de sorte qu’étant plus riche qu’il n’a jamais été, et se trouvant d’ailleurs, et par sa naissance, et par ses établissements, et par ses bonnes qualités, tel que nous le pouvons souhaiter, nous ne le marchandons point comme on a accoutumé de faire : nous nous en fions bien aux deux familles qui ont passé devant nous ».
Le comte de Grignan avait été nommé lieutenant-général du Roi en Provence. En 1673, il avait assiégé la cité d’Orange, réclamant l’entrée de celle-ci dans le territoire de France. Sur la colline on peut voir les ruines du château des princes d’Orange. La reine Beatrix y avait planté un chêne.
Antoine 1
12 février 2024 @ 11:32
Le mariage Grignan-Sévigné fut un mariage de dupe pour les deux parties. Chacune croyait l’autre beaucoup plus nantie qu’elle ne l’était. Madame de Sévigné peinait à joindre les deux bouts. Le comte de Grignan menait grand train. Sa fortune familiale était considérablement émoussée. Mais il appartenait à l’illustre et antique famille des Adhémar-Castellane et la marquise, dont la noblesse était beaucoup moins relevée, tenait fermement à cette alliance de haute volée.
Passiflore
11 février 2024 @ 12:10
Pardon, c’est la reine Juliana, en 1952.
Gerald
11 février 2024 @ 17:45
@Robespierre
Henri de Sévigné est mort le 4 février 1651, des suites d’un duel, 7 ans après son mariage avec Marie de Rabutin, fille du baron de Chantal :
« Le chevalier d’Albret, frère de Miossens, aujourd’hui le maréchal d’Albret, alloit aussi chez la belle [Mme de Gondran, « la belle Lolo », maîtresse de Sévigné], et lui en contoit ; mais il n’avoit point garde d’être si bien traité que Sévigny. Sévigny en fit des railleries, dont le chevalier lui envoya faire éclaircissement par Saucour. Ils se battirent, et le chevalier le tua, aussi franc que Miossens avoit tué Villandry.
La pauvre amante disoit : « M. de Gondran et moi perdons notre meilleur ami » Madame de Sévigny lui renvoya toutes ses lettres : on dit qu’elles parloient aussi bon françois que celles de La Roche Giffard. Pour faire le conte bon, on dit que madame de Sévigny n’ayant ni portrait, ni cheveux de son mari, car il étoit enterré quand elle arriva de Bretagne, envoya incontinent en demander à madame de Gondran. »
(Tallemant des réaux, Historiettes, VII, 214)
Leur fils, Charles, est mort de mort naturelle le 26 mars 1713 à 65 ans.
Robespierre
12 février 2024 @ 10:36
Merci Gérald, je ne savais plus avec le fils de la marquise. Votre extrait est très intéressant, le détail avec les cheveux et le portrait du jeune mari est très… spécial. Je n’ose dise savoureux vu les circonstances. Mais quelle mort consternante. Ce jeune mari et jeune père qui meurt en duel par susceptibilité. C’est ainsi que Madame de la Tour du Pin a perdu un de ses fils pendant la Restauration. Pour une raillerie sur un détail d’habillement militaire. Cela m’est revenu à l’esprit en vous lisant.
Val
11 février 2024 @ 11:22
Cher Marquise j’aurais tellement aimé la rencontrer et partager ses moments … lorsqu’elle partait à Grignan elle s’arrêtait et dormait chez son ami le Comte de Saint Herem. Quand à sa fidélité à Nicolas Fouquet ou elle a été
Jusqu’à se traîner aux pieds du roi pour lui demander indulgence .
Elle était courageuse et n’avait peur de rien ..
Perlaine
11 février 2024 @ 11:32
En Bretagne elle était très proche du Duc de Chaulnes , gouverneur de Bretagne .Elle était très courtisée Valentin Conrart, le premier secrétaire de l’Académie française écrit : «La véritable cause du malentendu du duc de Rohan et du chevalier de Tonquédec est qu’ils étaient tous deux amoureux de la marquise de Sévigné ».
Le marquis de Sévigné était riche il possédait plusieurs propriétés en Bretagne dont le château des Roches à Cesson(Sévigné) près de Rennes . Mais comme on l’a écrit ici il fut tué à la suite d’un duel à cause de l’une de ses maîtresses laissant sa jeune veuve avec deux enfants en bas-âge .
Antoine 1
12 février 2024 @ 11:21
Le marquis de Sévigné n’était pas si riche que cela. De plus, il était joueur et très dépensier. Une bonne partie de son patrimoine était hypothéquée. La marquise était plus riche que son mari de par les Fustel de Coulanges, sa famille maternelle, de noblesse récente voire contestée mais qui avait accumulé dans les charges une fortune très considérable.
Perlaine
12 février 2024 @ 14:02
Antoine 1 – Pour la Bretagne il était riche compte tenu de la misère qui y régnait mais évidemment par rapport à ceux qui fréquentaient la cour c’est forcément incomparable et vraisemblablement de nos jours cela doit être à l’identique .
aubepine
11 février 2024 @ 12:18
Ses lettres sont un peu le journal de son temps , si internet avait existé la saveur et le talent de l’écriture n’auraient pas existé ,rien ne vaut le livre dans la grande littérature !
Christ
11 février 2024 @ 13:38
Et ce fut grace aux lettres de madame Sevigne que la Cour de France connut la Provence,ses paysages, son climat et la vie de ses habitants ( langue, coutume…)
De la naquit le mythe de la Provence « eternelle » et du caractere des Provencaux…
Alphonse Daudet ne a Nimes ancra ensuite le mythe au 19 siecle avec ses ouvrages litteraires ecrit par une inspiration provencale comme sa nouvelle l’Arlesienne et Lettres de mon Moulin
Lapiequichante
11 février 2024 @ 19:36
J’ai adoré lire ses lettres , dans l’édition intégrale de la Pléiade. Pour autant , je le dois de corriger le » mère aimante ». Elle a été aimante pour sa dernière fille , elle aima un peu son fils, car elle avait fait son devoir d’aristocrate en mettant un garçon au monde. Par contre elle n’a vraiment pas ete une mère pour sa première fille , Blanche, qu’elle a condamné au couvent très jeune , et dont elle n’avait cure ! Les lettres qui mentionnent cette pauvre Blanche soulèvent le coeur. Elle n’avait pas non plus une haute estime des hommes, c’est pour cette raison qu’elle ne s’est pas remariée.
Robespierre
12 février 2024 @ 10:48
Dans la biographie que j’ai lue il y a longtemps, je ne me souvient pas avoir lu quelque chose sur une autre fille appelée Blanche.
Un manque d’estime pour les hommes. Possible. Mais comme l’ont dit pudiquement certains historiens elle « n’avait pas de tempérament » . Il est impossible que dans son milieu un bel homme n’ait pas fait la cour à la jolie veuve et demandé sa main. Elle a préféré l’indépendance, et ne rendre de comptes à personne.
Et c’est peut-être ce « manque de tempérament » qui incita son jeune mari à aller voir d’autres dames.
Elisabeth-Louise
12 février 2024 @ 12:01
Blanche n’est pas la fille de Marie de Sévigné mais de Francoise-Margueite de Grignan, sa petite fille donc.
A son départ pour Grignan sa mère la laisse à Marie de Sévigné a Paris, une fille, encore !
C’est un garçon qu’il faut !
Pastelin
12 février 2024 @ 14:59
Il y avait Blanche, la fille ainée de Mme de Grignan destinée couvent par sa mère,(pas de PB de dot ainsi) et aussi Pauline qui elle y échappa grâce à sa grand mère…
Calliopé
12 février 2024 @ 13:58
Mme de Sévigné n’a eu que deux enfants, Françoise-Marguerite, future comtesse de Grignan, et Charles. C’est Mme de Grignan qui a donné naissance à une petite Marie-Blanche en 1670. Mme de Sévigné la garda auprès d’elle à Paris et s’en occupa pendant 3 ans. Elle la surnommait ses « petites entrailles ». Celle-ci fut placée à 6 ans au couvent de la Visitation à Aix, n’en sortit plus jamais, et ne reçut, semble-t-il, pour seules visites que celles de sa grand-mère… Son frère Louis-Provence se retrouva très jeune dans l’armée, et n’échangeait également de nouvelles qu’avec Mme de Sévigné. La plus jeune sœur, Pauline, connut tout comme Marie-Blanche le couvent dans son enfance. Sa mère envisagea d’en faire également une religieuse, et c’est sur l’intervention de Mme de Sévigné que ce projet fut abandonné. Pauline épousa quelques années plus tard le marquis de Simiane.
Robespierre
13 février 2024 @ 13:26
Oui, le couvent parce que la famille est gênée aux entournures c’est quand même violent. Mais c’est vrai que le couvent fut envisagé par manque de dot.
Carole 007
13 février 2024 @ 00:25
Commentaires intéressants, merci.
kalistéa
13 février 2024 @ 09:44
La peur d’une grossesse Roby , paralysait non seulement les femmes du 17e siècles mais même nos grands mères et …nos mères. La délivrance de cette crainte n’est venue que récemment avec la pilule …
Robespierre
13 février 2024 @ 13:28
Vous avez raison, mais il y a une lettre où visant une limitation des naissances, la mère de madame de Grignan se conduit comme un agent de la circulation.
Kalistéa
13 février 2024 @ 23:43
Calliopé , je n’aime pas beaucoup Pauline de Simiane , car elle nous a privés d’une grande partie des lettres de sa délicieuse grand mère. En effet elle a détruit celles qui lui paraissaient très choquantes . C’est une partie de notre patrimoine littéraire français que la prude dame , élevée « chez les soeurs » a fait disparaitre arbitrairement .Dommage.
Passiflore
14 février 2024 @ 09:36
Chère Kalistea, je connais des Simiane mais j’ignore leur parenté avec Pauline car celle-ci a eu trois filles : Anne sans descendance, Sophie mariée à Gaspard de Villeneuve-Vence dont 8 enfants, Julie-Françoise, mariée à Joseph Jean-Baptiste de Castellane-Esparron sans descendance.
Kalistéa
13 février 2024 @ 23:49
J’ajoute que la fille de la reine Victoria , celle qui resta auprès d’elle dans son grand âge , procéda de même . La princesse Béatrice, réécrivit littéralement le journal de sa mère pour en ôter les passages qu’elle jugeait choquants.cela procède du même sens de la respectabilité .
Robespierre
14 février 2024 @ 13:16
Je savais pour la fille de Victoria, mais pas pour Madame de Simiane. La pudibonderie fait vraiment faire des catastrophes.