Parution du livre « Madame Royale, l’énigme résolue » qui revient sur la destinée de Marie Thérèse de Bourbon, Madame Royale, fille du roi Louis XVI et de la reine Marie Antoinette. Emprisonnée avec ses parents, son frère et sa tante, elle sera la seule survivante de la famille.
Cet ouvrage écrit par Michel Bernard Cartron, ancien publicitaire, spécialisé dans l’histoire du XIXème siècle, est déjà l’auteur d’une biographie consacrée à Louis XIX.
Voici la note e l’éditeur : « Madame Royale, fille de Louis XVI et de Marie-Antoinette, soeur de Louis XVII, a profondément marqué son époque au point que Chateaubriand a pu écrire : Ses souffrances sont montées si haut qu’elles sont devenues une des gloires de la France. Et pourtant, certains historiens et chroniqueurs s’interrogent. Cette femme qui, de par son mariage avec le fils aîné de Charles X, porte le titre de duchesse d’Angoulême, est-elle réellement la fille du dernier couple royal ?
Plusieurs pensent que la femme de 36 ans qui accompagnait Louis XVIII à son retour en 1814, n’était pas la jeune fille qui, en 1795, à l’âge de 17 ans, quittait la prison du Temple pour la cour de Vienne. Il y aurait eu substitution ! L’auteur s’est posé la question. Il s’est intéressé au comportement d’un couple étrange qui débarqua un soir de février 1802 dans une auberge d’une petite ville de Thuringe, un homme d’allure aristocratique accompagné d’une jeune femme au visage étrangement voilé. Qui sont-ils ? D’où viennent-ils ? Quel drame terrible les a conduits dans ce lieu ? Une enquête minutieuse à la recherche du plus petit détail, du moindre indice, du plus infime témoignage, l’a conduit à travers l’Europe du XIXe siècle vers cette femme au regard triste, à la voix rude, au ton brusque qui vit retirée dans ce lieu isolé qui a nom Frohsdorf près de Vienne. Et si c’était bien la vraie Madame Royale ? »
« Madame Royale, l’énigme résolue », Michel Bernard Cartron, Editions Via Romana, 2014, 200 p.
Vincent
12 juillet 2014 @ 08:19
Pour ma part je ne comprends qu’il puisse y avoir une polémique sur là-dessus. La Duchesse d’Angoulême ressemblait trop à Marie-Amélie, Duchesse d’Orléans. Quand on regarde leurs portraits, la ressemblance saute aux yeux.
DEB
12 juillet 2014 @ 08:52
Je ne vois pas l’intérêt qu’il y aurait eu à effectuer une substitution.
On va encore nous sortir les illuminati ?
Philippe gain d'enquin
13 juillet 2014 @ 21:50
oui mais pour nous éclairer…
Maho André
3 décembre 2016 @ 09:29
Je viens de terminer l’ ouvrage de Monique de Huertas, « Madame Royale ».
Selon elle, « Madame Royale, la fille de Louis XVI et de Marie Antoinette dort très probablement sous un tertre fleuri, bercée par le chant des oiseaux, à Eishausen. »
Dans ce cas, c’ est le 28 nov 1837 qu’ elle est décédée.
La Duchesse d’ Angoulême, elle, est décédée, comme chacun sait, le 19 oct 1851……
Qui était la substituée? Marie Philippine Lambriquet?
Après avoir été opéré de son phimosis, Louis XVI avait effectué un essai qui s’ était avéré positif…
Ceci étant dit, Louis XVI a-t-il été vraiment opéré? Simone Bertière précise le contraire dans « Marie Antoinette l’ insoumise »… Alors?
Monique de Huertas ne néglige aucune hypothèse, suit le parcours de l’ une et de l’ autre, souligne sans cesse la grande différence qui existe entre les deux personnes…
Il faut relire son chapitre intitulé « Le doute ».
Selon elle la substitution était possible.
» Qu’ est devenue dans cette hypothèse Madame Royale? Il semble bien qu’ empruntant le passeport laissé en blanc par Bénézech, elle soit partie le lendemain et ait franchi la frontière suisse sans difficulté…. »
Qui connaît un ouvrage qui va peut-être plus loin encore dans la recherche de la vérité ?
Ets-ce encore bien possible après tant d’ années?
ellen
12 juillet 2014 @ 09:49
Encore une conspiration! ça nous change…
Solange
12 juillet 2014 @ 09:54
Elles étaient cousines,elles pouvaient se resembler !
Vincent
12 juillet 2014 @ 11:08
Justement cette ressemblance dû à ce lien de parenté est pour moi nettement suffisant comme preuve. Quant au changement de comportement, le fait d’avoir été privé de sa famille, enfermée dans une pièce sombre avec pour seule compagnie le chapelet et la Bible de sa mère (ajoutée à cela le geôlier qui lui faisait comprendre qu’elle était à son goût même si d’après elle, elle n’a jamais été violenté), il y a de quoi traumatiser n’importe quel enfant.
Palatine
12 juillet 2014 @ 10:32
Madame Royale ressemblait à son père, de profil. Je ne crois pas à une substitution, parce que si cela avait été vrai elle n’aurait pu renouer le dialogue avec des gens qu’elle avait connus à Versailles et qui la reconnaissaient, même si elle avait bcp enlaidi. « Mousseline », comme sa mère l’appelait, avait bien changé. Madame de Boigne, Madame Campan et tant d’autres l’ont bien reconnue. Quand elle revit cette dernière, la duchesse d’Angoulème l’appela par son prénom et lui fit comprendre qu’elle lui reprochait la façon dont elle avait « survécu », grâce à son école, sous le Directoire et l’Empire. Madame de Boigne n’est pas tendre pour elle. Napoléon en disant d’elle « c’est le seul homme de la famille » pensait lui faire un compliment…
Vincent
12 juillet 2014 @ 11:24
Si Napoléon a pu dire quelque chose dans ce style , je ne crois pas qu’il comparait cette pauvre Charlotte à un homme… Voyant le roi fuir à Gand , quelques mois après être rentré aux Tuileries , son mépris pour les Bourbon est tel qu’il leur fait honte en vantant le courage de la fille de Marie-Antoinette qui reste en France pendant les Cent-Jours .
Elle au moins à le caractère qui sied à son sang .
En soldat qu’il est, il sait respecter la trempe de l’adversaire .
Que risquait Louis XVIII à rester à Paris ? Un petit tour dans les fossés de Vincennes ? Difficile à imaginer. Au contraire sa fuite comme celle de Varennes pour son frère ainé , va embellir le retour de l’Aigle .
La foule devant tant d’orgueil dans la nullité, de faiblesse dans la prétention va tourner la tête vers l’Ogre , l’Usurpateur le Monstre, elle va l’admirer et le respecter…
Union et Oubli , voilà des mots pour le souverain de 1814 que Louis XVIII n’a pas eu , lui qui dans la vingt-troisième année de son règne n’a au contraire rien oublié et rien appris !
Palatine
12 juillet 2014 @ 12:50
Je sais que Napoleon ne parlait pas du physique mais du courage, après l’attitude de la duchesse d’Angoulême à Bordeaux.
Palatine
12 juillet 2014 @ 12:56
Vous avez cent fois raison, Vincent, ils n’avaient rien oublié ni rien appris. Et leur attitude était lamentable. Madame de Boigne le souligne bien dans ses mémoires.
bernadette
12 juillet 2014 @ 10:58
Marie Amélie d’Orléans ? Je m’y perds un peu… S’agit il de l’épouse de Louis Philippe ?
Vincent
12 juillet 2014 @ 11:15
Oui Marie-Amélie de Bourbon-Siciles, qui est devenue duchesse d’Orléans puis reine des Français. Elle était la cousine germaine de la Duchesse d’Angoulême et la tante de la Duchesse de Berry.
Cosmo
12 juillet 2014 @ 12:16
Bernadette,
Marie-Amélie de Bourbon-Siciles était la fille de Marie-Caroline de Habsbourg-Lorraine, reine de Naples, soeur préférée de Marie-Antoinette.
Votre étonnement n’a rien de surprenant car s’il est de bon ton d’opposer Bourbons et Orléans, c’est oublier bien vite les liens de famille si proches entre eux tous.
Cosmo
Francine
12 juillet 2014 @ 18:24
Merci Cosmo, j’ai comparé les photos disponibles sur le web et s’il est vrai qu’elles se ressemblent, techniquement parlant, il y a des différences marquées. Quant aux tests d’ADN pratiqués sur les restes de la comtesse des Ténèbres et ceux de la duchesse d’Angoulême, je ne vois pas l’utilité si cette dernière n’était pas réellement la duchesse d’Angoulême? Pour que ce soit concluant il faudrait, à mon avis, comparer avec l’ADN de Louis XVI ou celui de Marie-Antoinette.
Une chose m’intrigue cependant, l’auteur (Michel Bernard Cartron) titre son livre « Madame Royale – L’énigme résolue » oulala, qu’a t-il bien pu découvrir comme preuve absolue? Amicalement, FdC
Vincent
13 juillet 2014 @ 12:04
Ou tout simplement comparé l’ADN du couple Angoulême puisqu’ils étaient cousins.
Gérard
13 juillet 2014 @ 17:06
On a ouvert leurs cercueils ???
Et le roi aurait permis que son neveu épouse une inconnue qui pouvait avoir le futur roi de France et il se serait désintéressé du sort de sa nièce ?
Mayg
12 juillet 2014 @ 11:35
Parce qu’il avait un doute sur son identité ?
Shandila
12 juillet 2014 @ 11:41
Je partage le doute de certains internautes quant à une substitution de personne : quel était l’intérêt ? Et dans la mesure où plusieurs personnes ont été formels quant à son identité, pourquoi cette interrogation ? Quant au comportement de l’intéressée, je partage l’avis de Vincent. Elle a connu l’enfer, comment son caractère aurait-il pu être celui d’une femme enjouée, rieuse, positive…
SEPTENTRION
12 juillet 2014 @ 12:19
Bonjour,
J’avoue que je ne comprends pas à quoi aurait servi une substitution, à part de mettre à l’abri Marie-Thérèse de France.
Des tests ADN ont été entrepris à Hildburghausen à partir de 2012 pour comparer les restes des dépouilles de la Comtesse des Ténébres et de la Duchesse d’Angoulême, est-ce que l’on sait s’il y a eu des résultats qui ont été publiés?
Cdt,
COLETTE C.
12 juillet 2014 @ 12:28
Je ne crois pas non plus à une substitution, cependant, comme SEPTENTRION, j’aimerais connaître les résultats des tests !
Gibbs
12 juillet 2014 @ 12:30
Venez tous en Belgique nous dire si Madame Delphine Boël est bien la fille du roi Albert II …
Palatine
12 juillet 2014 @ 12:53
A propos de ressemblance, j’ai toujours été frappée par la ressemblance de la duchesse de Berry avec Marie-Louise, la seconde femme de Napoleon. Je sais qu’elles étaient etroitement apparentées, mais…
Lionel
13 juillet 2014 @ 09:45
Elles étaient cousines doublement germaines, partageant les même quatre grand-parents, cela n’a donc rien d’étonnant.
Palatine
12 juillet 2014 @ 13:22
Les contemporains de Marie-Thérèse, duchesse d’Angoulême, ont toujours été frappés par son indifférence à l’égard de sa défunte mère Marie-Antoinette. Elle révérait le souvenir de son père mais pas celui de sa mère. Pourquoi ?
Mélusine
14 juillet 2014 @ 19:17
Le peuple haïssait Marie-Antoinette et l’accusait de tous les maux. Peut-être que, dans le secret de son coeur, la duchesse d’Angoulême rendait aussi sa mère grandement responsable, par sa légèreté et son inconscience, du désastre et de la décapitation du roi ?
bernadette
12 juillet 2014 @ 15:02
Merci à Vincent et Cosmo pour ces précisions. Je me souviens avoir lu, il y a très longtemps, un livre sur la « Comtesse des Ténèbres »….je vais le relire pour me remettre tout ça en tête. Mais à l’époque je me passionnais surtout pour le petit Louis XVII et son éventuelle survie… Il y a des « mystères » qui ne seront sans doute jamais élucidés.
Philibert
12 juillet 2014 @ 15:16
Faire une « enquête minutieuse à la recherche du plus petit détail » sur des faits vieux de deux siècles relève, au mieux, d’une vue de l’esprit.
L’article ne nous dit pas si « la femme de 36 ans qui accompagnait Louis XVIII » était, oui ou non, Madame Royale. Mais, s’il y a eu substitution, il faut que l’auteur nous dise, preuves à l’appui, qui était vraiment la substituée, qu’est vraiment devenu la vraie Madame Royale et pourquoi on a changé l’une pour l’autre. S’il n’y a que des hypothèses ou des suppositions, le livre n’est pas d’un grand intérêt.
cabri
12 juillet 2014 @ 16:14
Actuellement il y a un projet de solver L’énigme de la « cotesse des Ténèbres . En effet, la radio Mitteldeutscher Rundfunk (MDR) de Thuringe (la MDR de Thuringe (de)), station d’émission du pays de Thuringe prépare actuellement un travail autour du cercle d’intérêts à « Madame Royale », Marie-Thérèse de France.
Le projet scientifique interdisciplinaire a été initié à Hildburghausen dans le cadre de la résolution définitive de l’énigme autour de la « comtesse des Ténèbres » avec le même noyau d’auteurs et de scientifiques ayant travaillé sur le projet MDR « Le code de Schiller de Friedrich » afin de mettre un terme aux spéculations affirmant que la comtesse des Ténèbres serait en réalité la princesse française « Madame Royale », Marie-Thérèse de France, fille de Louis XVI et de Marie Antoinette.
À cet effet, les comparaisons de portrait anthropologiques ainsi que les analyses génétiques sont prévues par l’équipe scientifique sur les dépouilles de la duchesse d’Angoulême dans le cloître Kostanjevica à Nova Gorica (Slovénie) et de la comtesse des Ténèbres à Hildburghausen. Bien que le tombeau eût déjà été ouvert en 1887, la ville d’Hildburghausen avait exprimé jusqu’ici des scrupules à l’égard de tels examens. Elle a cependant été intégrée dans ce projet et après avoir levé une décision de 2004, s’est montrée disposée à coopérer le 27 juin 2012, et être d’accord avec l’exhumation des restes mortels pour un examen.
Les résultats des tests ADN sont en attente.
Palatine
13 juillet 2014 @ 09:20
j’ai lu cela aussi sur internet, et me suis demandé pourquoi depuis 2012 on n’a rien entendu.
Gérard
13 juillet 2014 @ 17:08
La famille a-t-elle autorisé ces tests ?
Palatine
13 juillet 2014 @ 10:43
A ceux et celles qui s’intéressent à Madame Royale, je conseille la lecture de « Madame Royale » d’André Castelot. Il parle du cynisme de Louis XVIII qui poussa sa nièce à épouser le fils du comte d’Artois, futur Charles X, tout en sachant que ce jeune comte d’Angoulême était impuissant. Le mariage, selon l’historien, resta … blanc par la force des choses. Le futur Louis XVIII avait besoin de cette alliance pour asseoir son pouvoir. Quand il rentra à Paris, sous la 1ère Restauration, il voulait profiter de la compassion et de l’amour du peuple pour « l’orpheline du Temple » et la mettait en avant.
Toutefois, Marie-Antoinette, avait elle-même souhaité cette alliance parce qu’elle estimait que sa fille serait mieux comme princesse en France, que partout ailleurs en Europe. Castelot dit que quand Marie-Thérèse vit pour la première fois son futur époux, elle sembla déçue car il était vraiment peu séduisant. Mais il était gentil et elle fut, somme toute, heureuse avec lui. Il l’aimait et le dit au capitaine du bateau qui en 1830 les emmenait vers l’exil en Angleterre.
A mon avis, avec sa pudibonderie, ses bondieuseries, elle contribua grandement à installer aux Tuileries un climat compassé et bien pensant quand Charles X était au pouvoir et qu’elle était « Madame la Dauphine ». Un climat qu’on retrouve bien dans le Rouge et le Noir de Stendhal.
Vincent
13 juillet 2014 @ 12:22
J`ai lu récemment le livre de Madame Royale et son mystère de Noëlle Destremau.
A la page 114 il est écrit : « Plus tard au cours du XIXe siècle, différentes personnes ont prétendu être filles de Madame Royale; une naissance au Temple en 1794 ou 1795 aurait cependant été difficile à cacher à tous. En 1882, une dame habitant l’Ardèche mourut; elle passait pour être la fille de la princesse et d`un seigneur anglais; Elle serait née en 1796, en Autriche. La seule preuve apportée à ces hypothèses, ce sont les plaintes de la jeune princesse dans la lettre écrite à Madame de Chaterenne, le 25 décembre 1795: «Priez Dieu pour moi ! je suis dans une situation bien désavantageuse et bien embarrassante !» et aussi: «La paix, la paix ! c`est ce que je désire pour plus d’une raison.» Preuve bien fragile ! Certains historiens font aussi état du désir de Marie-Thérèse d`aller à Rome, de voir le pape, peut-être pour obtenir une absolution… »
Dans le romain de Renault-Warin, l`auteur dit : « L`auteur imagine qu’une Anglaise s`est juré de faire évader Marie-Antoinette; elle n`y parvient pas mais essaie alors de délivrer le petit roi Louis XVII. Son fils Édouard l`aide et réussit à entrer au Temple. Édouard voit Madame Royale, s`éprend d`elle et «L`orpheline, écrit l`auteur, porte dans son sein le témoignage de leur amour». »
L`histoire sait en effet, qu`en 1795, une Anglaise héroïque, Mme Atkins. essaya de délivrer le petit roi : toute dévoué à la famille royale, elle avait essayé, sans succès, de faire sortir la Reine et celle-ci lui avait confié son fils, Édouard Atkins fit les mêmes efforts que sa mère pour faire sortir les enfants Royaux de leur prison; il entra au Temple, il vit peut être Marie-Thérèse. Une histoire véridique celle-là, mais qui ne fut découverte qu`en 1903, par les recherches d`un érudit, Frédèric Barbey; ces documents ignorés, trouvés par hasard chez un notaire et qui disent la vérité sur Madame Atkins et son fils. étaient inconnus en 1801, date de la parution du roman de Regnault Warin; celui-ci était-il entré de quelque manière en contact avec Madame Atkins et son fils ?
À la fin du livre l`auteur parle d`une Madame P de V qui serait morte en 1880 Elle ne révéla à personne le secret de sa naissance et ses enfants la croyaient fille de la personne de la famille Royale».
Je pense que ce sont des rumeurs.
mousseline
14 juillet 2014 @ 19:35
oh que ce livre m’ interpelle. là c’ est sûr, je vais l’ acheter. Je m’ interesse énormément à ces deux pauvres enfants (particulièrement au petit louis XVII) qui ont vécu la sauvagerie d’ un peuple révolutionnaire qui aurai pu les épargner. Ce n’ étaient que de pauvres innocents…Souvenons nous de toutes les theories de complots, substitutions, reconnaissances même qui ont eu lieu (notamment Naundorff qui a trompé énormément de gens) pour le petit roi. Alors qu’ il est établi de source sûre à présent que c’ est bien lui qui est mort au temple…j’ ai entendu parler de la comtesse des ténebres, mais il est vrai que Marie Thérese ressemble beaucoup au Habsbourg. ..Ce sera mon livre de l’ été. merci de nous l’ avoir présenté
brigitte et christian
14 juillet 2014 @ 21:27
bonsoir à tous
une énigme de plus !!. Nous connaissons l’histoire de la comtesse des ténèbres que Alain Decaux et André Castelot avaient étudié, hier, dans notre jeunesse. Sans conclure si nous nous souvenons bien.
Qui a lu cet ouvrage et quel est la conclusion de son auteur ? Nous achetons de nombreux ouvrages mais ici, nous sommes méfiants et seul des preuves vérifiables allant vers une identification de la comtesse des ténèbres comme le fille de Louis XVI nous pousserez à investir, mais nous ne voyons pas de raisons qui auraient poussé à une substitution.
Dans un autre registre, un lecteur du site pourrait-il nous dire si à part Patrick Germain, Philippe Delorme et Sophie Manno de Noto, il existe d’autres lecteurs du site qui ont publié un ouvrage ?
Nous sommes en train de lire le livre de Sophie sur Sissi et nous nous régalons, de nombreuses sources , des illustrations magnifiques et des détails que nous ignorions.
amitiés du sud ouest avec le soleil revenu aujourd’hui
Palatine
15 juillet 2014 @ 08:24
eh bien oui, Brigitte et Christian, j’ai publié un livre chez L’Harmattan fin juin sur « L’Affaire Praslin » et si vous regardez les rubriques du 30 juin de Noblesse et Royautés, vous verrez les coordonnées de mon livre. J’y explique les vraies raisons, après mes recherches, de l’assassinat de la duchesse de Praslin par son mari le duc en 1847. A la fin du règne de Louis-Philippe. L’ouvrage peut être commandé à la Fnac, Amazon, Chapitre.com s’il ne se trouve pas chez votre libraire.
brigitte et christian
15 juillet 2014 @ 21:50
bonsoir Palatine
merci de votre réponse, nous avions bien vu la couverture du livre mais elle nous a fait souvenir de Monsieur Valynseele avec qui nous avions découvert cette triste affaire pour son livre sur la descendance des maréchaux de la restauration et de la monarchie de Juillet. Le destin de la fille du maréchal Sébastiani Porta avait fait l’objet d’une note comme Monsieur Valynseele savait si bien les faire.
Nous possédons donc de nombreux ouvrages de Philippe Delorme qu’il nous a gentiment dédicacés, ainsi que les deux livres de Sophie aussi dédicacés.
Nous sommes heureux que des participants au site écrivent des livres et nous pensons qu’il est normal de les encourager en achetant ces livres. Nous n’avons d’ailleurs jamais été déçus par leur lecture.
Comment acheter votre livre dédicacé ? merci de votre réponse. Nous sommes prêt à assurer les frais que cette démarche peut engendrer.
amitiés du sud ouest ou le soleil a brillé toute la journée
Palatine
16 juillet 2014 @ 09:52
Si vous m’envoyez le livre avant mon retour en Italie, avant le 20 aout, à une adresse grenobloise que je vais donner pour vous à Regine, je vous renverrai sans frais, le livre dédicacé, avec plaisir.
merci. Palatine
brigitte et christian
21 juillet 2014 @ 10:06
bonjour à tous
bonjour Palatine
livre commandé à la fnac, réception fin de semaine puis envoi vers votre adresse reçu par l’intermédiaire de Régine, merci beaucoup de votre gentillesse pour que nous recevions le livre dédicacé.
bonne vacances
amitiés du sud ouest ou le soleil est revenu
Francine du Canada
15 juillet 2014 @ 12:52
Bonjour Brigitte et Christian, heureuse de vous lire à nouveau. Pour répondre à votre dernière question, oui, il y a Damien B. qui vient de publier un livre sur le comte de Flandre et aussi Palatine; je vous reviens avec les titres complets et leurs noms. Bonne journée du Canada sous un ciel incertain, FdC
Francine du Canada
15 juillet 2014 @ 13:13
Et bien Palatine vous répond elle-même ci-dessus. Son livre s’intitule « L’affaire Praslin, un crime conjugal sous la monarchie de Juillet » Éd. l’Harmattan.
Pour Damien B., c’est Damien Bilteryst et son livre s’intitule « Philippe Comte de Flandre Frère de Léopold II » Éd. Racine. N&R lui a accordé une entrevue mardi le 8 juillet.
Bonnes lectures, FdC
brigitte et christian
16 juillet 2014 @ 09:46
bonjour à tous
bonjour Francine du Canada
merci de vos réponses, nous avons pu allé voir dans la rubrique livre les descriptifs de ces ouvrages et nous allons les acheter en espérant trouver un moyen de les avoir dédicacés.
Nous sommes contents de trouver des lecteurs du site auteurs et trouvons qu’il est normal de les encourager en achetant leur livre, surtout que nous n’avons jamais été déçu par la lecture
amitiés du sud ouest sous le soleil
Marie de Bourgogne
16 juillet 2014 @ 11:38
Je suis ravie de vous lire de nouveau Brigitte et Christian.
Très amicalement
brigitte et christian
17 juillet 2014 @ 17:04
bonjour à tous
bonjour Marie de Bourgogne
Nous sommes toujours présents sur le site mais parfois nous préférons nous taire !!!
Nous allons sur la rubrique livre car nous voulons aider les auteurs du site en achetant leurs ouvrages, on les connait par le site et on les rencontre aussi lors de nos voyage et c’est bien agréable
amitiés du sud ouest sous le soleil
Joëlle Art
1 novembre 2015 @ 21:41
En 1947 une romancière, Jo van Ammers-Küller, de nationalité néerlandaise a écrit « Le Dauphin perdu » . Elle est née dans la petite ville de Delft où son grand-père, le docteur Küller était médecin au moment où Karl Naundorff (mais d’après son passeport « Charles-Louis de Bourbon ») soit le Duc de Normandie, soit le dauphin fils de Louis XVII, y résidait.
Voici ce qu’elle écrit dans ses notices bibliographiques à la fin du livre:
« Le Roi Guillaume II était porté pour « Mijnheer de Bourbon » à cause, dit-on de son aversion marquée pour Louis-Philippe et son gouvernement. Il nous semble plus probable que le roi et son épouse russe Anna Pavlovna, sœur d’Alexandre I, savaient qui était Naundorff, ainsi que le savaient toutes les familles royales d’Europe.
Johanna Gimberg, ma grand-mère maternelle, naquit le 8 décembre 1814. Elle avait donc 31 ans lorsqu’elle fit la connaissance de Monsieur de Bourbon. Depuis 5 ans elle était l’épouse du Dr Küller de Delft, dont elle avait une fillette de 4 ans et un petit garçon de 18 mois. Elle avait 70 ans à ma naissance et mourut à 87 ans. Bien souvent elle me parlait de Louis XVII et je me souviens d’avoir visité en sa compagnie la tombe, alors négligée, du Dauphin perdu. Le cimetière avait désaffecté après la démolition des bastions en 1870, mais le tombeau était demeuré intact. Restauré plus tard, il a conservé un aspect très digne, au milieu d’un petit square bien entretenu. Ma grand-mère m’a montré la maison où Charles-Louis est décédé et l’autre demeure où il comptait s’installer avec les siens. Grand-mère lui avait prodigué des conseils en vue des transformations à effectuer, ce dont elle se montrait très fière.
L’idylle ébauchée entre l’étranger mystérieux, sexagénaire encore bel homme séduisait et la jeune femme du médecin de Delft, dernière amourette dans l’existence mouvementée de Naundorff, ne repose pas sur des faits précis. Mais en regardant le beau portrait de ma grand-mère qui, 50 ans plus tard, gardait un souvenir si vif du duc de Normandie, la chose parait possible. Idylle, vraisemblablement demeurée endéans les limites du cadre conventionnel et rigoureux de la petite ville de province.
La famille, qui reçut officiellement le droit de s’appeler « de Bourbon » a vécu de longues années dans la maison de la Voorstraat, avant de déménager à Breda. Johanna, « la vieille duchesse », comme on disait à Delft, survécut longtemps à son mari et mourut en 1888. Amélie (leur fille aînée), considérée, à la mort de son père, comme chef de famille, épousa à l’âge de 50 ans, Abel Appert, un frère de l’avocat et de l’abbé. Elle finit ses jours en France, où elle mourut en 1891, aimée et estimée de son entourage.
Des 5 fils de Naundorff, seul Adalberth (né en 1840) eut trois descendants mâles. Des trois filles, Marie-Thérèse, épouse van der Horst, fut la seule à avoir des enfants. Adalberth obtint en 1863 la nationalité néerlandaise et fit partie des cadres de l’armée, où il atteignit les grades supérieurs, ainsi qu’un de ses fils.
En 1891, les Bourbons intentèrent un procès contre l’état français pour la reconnaissance de leur grand-père en qualité d’héritier légitime au trône de France. Bien que défendu avec ardeur par le célèbre avocat et homme d’Etat Jules Fabre, le procès fut perdu, de même qu’un autre devant le Sénat en 1910.
D’après son passeport allemand, Naundorff serait né en 1775, soit 10 ans plus tôt que le Dauphin. Or tous les portraits datés représentent un homme de l’âge qu’aurait eu le Dauphin. Nous citons entre autres le portrait à l’huile de Lecourt, peint aux environs de 1844, à Londres, et reproduit dans l’ouvrage de Foulon de Vaux, sans mention du nom de l’artiste. Sans oublier le dessin représentant Louis XVII sur son lit de mort (août 1845), reproduit par Otto Friedrichs et Madol). Il va sans dire qu’il n’était pas question de « flatter » le modèle. Ce portrait n’est certainement pas celui d’un mort de 70 ans. Après l’ouverture du tombeau, en 1950, le Dr Hulst a constaté que le squelette était celui d’un homme âgé d’environ 60 ans. »
A la lecture de ce livre, « Le Dauphin perdu » on est troublé car on est convaincu que Karl Naundorff et le Dauphin ne font qu’un. Malheureusement on ne peut plus trouver ce livre qu’en seconde main. Il a été publié en Belgique dans la collection Marabout des Editions GERARD & Cie à Verviers.