Résumé : « Secrétaire, secrétariat : une figure aujourd’hui omniprésente, une présence qui va de soi. Il fut un temps où le secrétaire était un domestique, un intime, gardien des secrets et des affaires privées de son maître.
L’enquête de Nicolas Schapira met en lumière l’apparition de ce couple, où l’un décide tandis que l’autre conseille, écrit, et tient mémoire. C’est entre Renaissance et âge des Lumières, au moment où le papier devient le support de toute décision, que paraît ce personnage nouveau, pouvant être simple scribe comme conseiller des princes, reconnu pour son expertise.
Quelle que soit sa condition, le secrétaire est une silhouette de l’ombre : des traités sont écrits pour louer son action et ses compétences, mais les contemporains dénoncent son influence excessive et son ubiquité.
Associant les méthodes de l’histoire et des sciences sociales, ce livre raconte l’ascension d’un groupe qui ne s’identifiait ni à un métier ni à un statut, mais dont le pouvoir s’accrut à mesure que l’État se construisait sous l’Ancien Régime et qu’il pénétrait progressivement toutes les strates de l’administration, jusqu’à nos jours. »
« Maîtres et secrétaires XVIème-XVIIIème siècles. L’exercice du pouvoir dans la France de l’Ancien Régime », Nicolas Schapira, Albin Michel, 2020, 336 p
DEB
23 février 2021 @ 06:41
Intéressant.
Caroline
23 février 2021 @ 09:25
Intéressant ! Un nouveau thème à lire ! 👍
Mais, les risques du métier de secrétaire ! Hop au cachot si on ose être en désaccord avec son maître !
Leonor
23 février 2021 @ 12:04
Ah, voilà qui peut être réellement intéressant. Sujet à l’évidence plus ardu que des écrits-bluettes ramasse-public , mais tellement plus important.
Naucratis
24 février 2021 @ 14:14
Comme vous avez raison, Leonor !