En cette année de Jubilé de diamant, les biographies consacrées à la reine Elizabeth II se multiplient. Je vous recommande toutefois particulièrement cet ouvrage de Bertrand Meyer-Stabley. Arrière-arrière-petit-fils d’Elizabeth Sarah Stabley, dame d’honneur de la reine Victoria, l’auteur a longtemps vécu à Londres et connaît bien l’histoire de la famille royale britannique. Il a publié plusieurs biographies notamment consacrées à la princesse de Galles, la princesse Margaret (qu’il a bien connue), la duchesse de Windsor mais aussi de l’incontournable « Buckingham Story » au milieu des années 80. Il fut aussi commissaire de l’exposition consacrée au duc et la duchesse de Windsor au château de Candé.
C’est dire si Bertrand Meyer-Stabley qui fournit très régulièrement des informations relatives aux expositions et la vie à la Cour au site « Noblesse et Royautés« , connaît son sujet ! 447 pages qui reviennent sur la vie de la femme la plus célèbre du monde, reine depuis 60 ans. Son enfance, le bouleversement de son destin avec l’abdication de son oncle, son implication dans la vie militaire lors de la guerre, son amour pour le duc d’Edimbourg, sa vie de famille parfois bien mouvementée, son emploi du temps, ses hobbies, ses habitudes très casanières et moments de détente en Ecosse ou à Windsor sont narrés avec soin et détails. On y retrouve aussi plus d’une trentaine de photos (parfois méconnues) de la reine et de sa famille. Une vie de reine côté Cour et côté jardin.
« Majesté ! », Bertrand Meyer-Stabley, Editions Pygmalion, 2012, 447 p.
Caroline
2 avril 2012 @ 06:13
Nous sommes tres honorés[es] de ce que Monsieur Bertrand Meyer-Stabley nous ait fourni beaucoup d’informations toutes intéressantes sur la royauté d’Angleterre dans le site de notre ‘grande’ Régine!Ce livre avec une très belle photo de notre Lilibeth doit etre captif à lire!Je remercie bien sincèrement l’auteur du livre ‘Majesté’ pour sa belle participation au site royal ‘Noblesse et Royautés’!
Anais
2 avril 2012 @ 10:22
J’ai déjà acheté des biographies écrites par Bertrand Meyer-Stabley (la comtesse Tolstoi ou encore sur Soraya), j’aime bien son style. Je vais donc me laissé tenter par cette biographie d’Elizabeth II.
J’en profite pour le remercier pour toutes ses contributions au site Noblesse et Royautés.
Jean I
2 avril 2012 @ 11:26
Merci Régine pour cette annonce de parution. J’avoue que je suis un peu saturé avec les différents ouvrages qui sortent en librairie à l’occasion du Jubilé de diamant mais j’ai déjà lu par le passé des biographies de Bertrand Meyer, très bien documentées. La couverture est aussi très bien choisie. La reine y est en toute majesté et lumineuse.
Mélusine
2 avril 2012 @ 11:34
L’ouvrage se présente d’emblée avec une très jolie couverture aux couleurs pimpantes, comme la reine au chaleureux sourire.
J’ai hâte de connaître ce « côté jardin » de la vie de la souveraine…et la trentaine de photographies illustrant l’ensemble !
Jean Pierre
2 avril 2012 @ 11:39
Voilà un ouvrage qui semble bien interessant.
Je crois toutefois qu’à la difference de son aieule Victoria qui a incarné une « ère », Elisabeth II a eu plutôt une attitude suiviste par rapport à l’évolution des choses. Autant Victoria a marqué son siècle par son mode de vie et ses goûts et ses idées très en réaction face à la dérive des derniers Hanovre, autant le règne d’Elisabeth recouvre des périodes bien dufférentes sur lesquelles elle n’a eu aucune prise : la chute de l’empire et la fin de la grandeur victorienne, le swinging London (Margaret s’est bien amusée…), la cool britannia qui commença avec le déces de Diana et on ne peut pas dire que la reine fût à cette époque vraiment cool.
Pour que rien ne change, il faut que tout change….a t’elle changé ?
aubert
2 avril 2012 @ 14:38
Disons qu’elle reçoit les royalties de sa longue présence.
Stella
3 avril 2012 @ 18:10
Vous devriez, trés cher AUBERT, savoir que sa Majesté ne saurait recevoir aucune rétribution que ce fut!
Que l’on puisse avancer qu’elle reçoit le légitime éloge dû à son irréprochable règne serait plus opportun!
aubert
5 avril 2012 @ 14:00
Je vous serais très reconnaissant madame de vous montrer un peu moins péremptoire avec moi. Vos remarques finissent par me lasser et je ne vois pas à quel titre vous vous les permettez. Mais à la fin qui êtes-vous donc pour montrez tant de morgue ?
aubert
5 avril 2012 @ 14:16
Ecrire règne irréprochable en évoquant les prestations d’un des souverains européens est courtisan.
En effet ces personnages se contentent de jouirent de privilèges exorbitants sans jouer aucun rôle décisif dans la vie politique et sociale de leur pays.
Ce sont des marionnettes dont les gouvernements tiennent les ficelles.
Je ne doute pas Stella que vous estimerez inopportun mon commentaire et que vous ne manquerez pas de me donner une prompte leçon.Vous y excellez.
roselyne
2 avril 2012 @ 11:45
Toutes les biographies écrites par Bertrand Meyer sont trés bien,je lesd ai quasi toutes.Elles sont la réalité.Bravo
Sophie
2 avril 2012 @ 13:35
Comme Jean I, je trouve que la couverture est très réussie. Il y aura plétore d’ouvrages sur la reine cette année mais Bertrand Meyer-Stabley comme l’indique Régine est un connaisseur de la famille royale d’Angleterre. J’ai vu sur Amazon que le livre sera en vente dès le 16 avril.
Damien
2 avril 2012 @ 14:48
L’ère « victorienne » n’a véritablement commencé qu’au début de l’année 1872, lorsque la Reine a daigné se rendre à un Te Deum à la cathédrale Saint Paul pour rendre grâce de la guérison de son fils aîné Albert Édouard, « Bertie », le Prince de Galles, qui manqua mourir en décembre 1871 dans des conditions alors jugées semblables à celles qui emportèrent son père dix ans plus tôt, le 14 décembre 1861.
Après une première période, comme un prologue dans sa vie de monarque (1837-1839), s’ouvrit la première ère qui peut être appelée « albertienne » (1840-1861). Le Prince Albert acquit au fil des années de plus en plus d’influence et était véritablement un roi sans couronne. S’il avait vécu, Victoria aurait probablement fini par s’effacer définitivement et lui remettre le sceptre. Sa mort prématurée changea tout.
Dix années de réclusion volontaire de la Reine inconsolable ouvrirent une crise. La grave maladie qui faillit emporter le Prince de Galles à l’âge de 30 ans sauva alors la monarchie. Les pendules furent, non pas remises à l’heure d’autrefois, mais ajustées de sorte que s’ouvrit l’ère à proprement parler victorienne. Pendant dix ans, la souveraine avait empêché son monde de vivre, pour respirer à l’unisson de ses soupirs de veuve éplorée (et dans son attitude il y avait une large part de théâtralisation morbide de son deuil). Après 1872, les choses se « normalisèrent », si l’on peut dire, autour de deux phénomènes : premièrement, l’art de porter le deuil, pour lequel se développa une véritable étiquette dictée par Victoria ; deuxièmement, la mise en scène de la monarchie avec toute la pompe et l’apparat nécessaires, qui n’existait pas du temps d’Albert. Le couple royal vivait comme des bourgeois et sans ostentation, le mari s’abîmant dans le travail jusqu’au burn-out, et la femme s’occupant du ménage (pas au sens de nettoyant la maison) composé d’une ribambelle d’enfants. Victoria était LA « Desperate Housewife » par excellence du XIXe siècle. Puis vinrent les années noires, les dix années qui suivirent la mort du Prince Consort. En 1862, Victoria refusa toute célébration de son jubilé d’argent, en dix ans elle ne daigna ouvrir la session parlementaire qu’à deux reprises (pour négocier avec le Cabinet des dots et listes civiles pour ses filles à marier – Helena avec le prince Christian de Schleswig-Holstein et Louise avec le marquis de Lorne) – et ses fils Alfred et Arthur lorsqu’ils atteignirent leur majorité), la Grande-Bretagne n’avait plus qu’un monarque virtuel. Tout changea après 1872 et le règne put être marqué avec l’éclat des trois pierres blanches que constituèrent la couronne impériale des Indes (1876), le jubilé d’or (1887) et le jubilé de diamant (1897).
mimi
2 avril 2012 @ 16:12
oui la Reine a bien changé.toujours souriante, comme allégée d un gros fardeau (Charles Diana et leurs turpitudes devant tous), elle a en parfaite main son métier, bien habillée, trés rajeunie.
Avec son mari, au job presque tous les jours, ils plaisantent beaucoup plus ensemble, et devant tout le monde…Elle a compris qu’elle devait s’adapter…
élève de 2nde
4 novembre 2013 @ 12:22
Bonjour à tous et à toutes. J’aimerai savoir si l’un de vous connaît un livre parlant de la famille royale actuelle ? C’est pour l’étudier par rapport à mon TPE. Je vous en serai très reconnaissante.