Parution le 14 octobre 2021 de la biographie « Marie-Amélie. La dernière reine » par Raphaël Dargent.
En voici le résumé : »Qui fut Marie-Amélie, la dernière reine de l’histoire de France, épouse du « roi des Français » Louis-Philippe ? Derrière l’image d’une femme discrète se cache en réalité celle d’une souveraine intelligente, ambitieuse, courageuse et pragmatique qui, malgré ses doutes, fit le pari de l’orléanisme afin de sauver la monarchie et refaire l’unité du pays.
Née en 1782 à Palerme, fille de Ferdinand Ier, roi des Deux-Siciles, nièce de Marie-Antoinette et tante de l’impératrice Marie-Louise, la reine Marie-Amélie reste assez largement méconnue des Français.
Or, celle que Talleyrand considérait comme « la dernière grande dame d’Europe » montra aux heures décisives de sa vie – en 1809 lorsqu’elle épousa le duc d’Orléans, en 1830 lorsqu’elle monta sur le trône, en 1848 lorsqu’elle fut contrainte à l’exil – combien elle était davantage qu’une épouse aimante et soumise, qu’une mère attentive et soucieuse, qu’une chrétienne fervente.
Sacrifiant sa tranquillité et certaines de ses convictions au projet de son mari – celui d’une monarchie constitutionnelle, désormais la seule possible après l’échec de la Restauration –, Marie-Amélie, mère de dix princes et princesses, fut le centre de cette nouvelle dynastie qui prétendit refermer le cycle des révolutions.
L’échec du régime de Juillet ne doit pas faire oublier l’ambition de son pari. Avec sa mort en 1866, c’est une certaine idée de la France et de la royauté qui disparut, ouvrant la voie à la République.
Se fondant sur de nombreuses sources inédites et sur une immense correspondance privée, Raphaël Dargent dresse le portrait renouvelé de la dernière reine, lui donnant enfin sa véritable dimension politique. »
« Marie-Amélie. La dernière reine », Raphaël Dargent, Tallandier, 2021, 494 p.
Régine ⋅ Actualité 2021, Bourbon-Deux-Siciles, France, Livres 19 Comments
Alice
21 septembre 2021 @ 03:08
Un personnage de l’Histoire très intéressant et dont, il est vrai, on parle peu.
Bambou
21 septembre 2021 @ 05:45
J’aime bien la photo de couverture de ce livre. Qui est l’auteur de ce tableau ?
Comme beaucoup de femmes de la bourgeoisie de cette époque, Marie-Amelie aura eu une vie plus enviable que beaucoup de femmes du peuple, quoique….avoir 10 enfants, mon Dieu…constamment enceinte pendant une quinzaine d’années. Aucun époux ne semblait s’en émouvoir !!!!!!
DEB
21 septembre 2021 @ 12:01
Gérard.
Pacific
21 septembre 2021 @ 17:31
Le portrait a été réalisé par Gérard en 1817 et se trouve au château de Versailles.
Jérôme
21 septembre 2021 @ 17:53
Bien qu’épouse du futur « roi bourgeois » Marie-Amélie n’était pas issue de la bourgeoisie comme vous l’écrivez mais d’une maison royale. Née altesse royale, fille de souverain, elle descendait de tous les souverains catholiques …
Charles
21 septembre 2021 @ 17:58
L’auteur de ce portrait est le baron Gérard
Leonor
22 septembre 2021 @ 09:59
La loi Neuwirth a été signée le 28 décembre 1967.
1967 …..
Guy Coquille
21 septembre 2021 @ 06:51
Pardonnez-moi mais la Restauration était déjà une monarchie constitutionnelle. Sur le plan de la politologie, on peut même dire que la monarchie de Luis XVIII et de Charles X (l’épisode Polignac mis à part) était plus conforme au parlementarisme que celle de Louis-Philippe. Non la différence tient au fondement du pouvoir et à la place de la tradition, qui est totalement évacuée dans le système tenté en 1830. Amélie était très chagrinée de cet état de choses, à la différence de sa belle-soeur Adélaïde. L’abandon des armes royales en 1832 (armes qu’elle portait en abyme en tant que princesse de Bourbon Sicile) et l’adoption des tables de la loi lui arrachèrent des larmes.
Laurent F
21 septembre 2021 @ 09:18
Elle était aussi la tante de la duchesse de Berry
Lionel
21 septembre 2021 @ 16:24
Et de Marie-Louise.
Beque
21 septembre 2021 @ 10:31
Il me semble que tout a été écrit sur Marie-Amélie sur ce site. Au cas où… signalons que Marie-Amélie était la fille d’un roi de la maison de Bourbon et de Marie-Caroline d’Autriche-Lorraine. Par le mariage de ses soeurs, elle faisait de Louis-Philippe le beau-frère de l’empereur d’Autriche, du prince des Asturies héritier d’Espagne, du grand-duc de Toscane et du duc de Genevois héritier de la Sardaigne. Ce même beau-frère de Savoie était le frère de la « reine de France » (femme de Louis XVIII) et de la comtesse d’Artois.
Leonor
22 septembre 2021 @ 09:55
Je regrette souvent que, sur le site, on ne puisse pas publier de croquis. On s’y retrouverait mieux dans ces généalogies.
NB : Ce n’est pas un reproche. Un souhait, si on veut, mais j’en conçois bien la difficulté de réalisation . Sans compter le risque … de caricatures !
Karabakh
21 septembre 2021 @ 11:15
Énième ouvrage lénifiant sur Marie-Amélie.
Elle a naturellement le droit à l’entretien de sa mémoire, cela à plus d’un titre, mais si ces livres n’apportent rien de nouveau, hormis un nouveau toilettage dans le sens du poil, autant s’abstenir et se consacrer plus longuement au sujet, pour y déceler des inconnues, ou s’intéresser à un autre personnage si vraiment il n’y a plus rien à dire sur celui-ci.
Abricote
21 septembre 2021 @ 13:17
Je connais peu Marie Amélie, quel ouvrage pourriez vous me conseiller autre que celui là, afin que je me forge une idée de sa personnalité ? Merci d’avance
Ma demande est des plus sérieuse.
Lionel
21 septembre 2021 @ 16:25
Vous ne l’avez même pas lu ni eu en main, je suppose. Et vous le critiquez déjà. C’est un monde, tout de même….
Cosmo
21 septembre 2021 @ 21:27
Comme pour sa cousine, Mousseline, sa tante Marie-Antoinette, ou sa nièce la duchesse de Berry…que dire de plus ? Pas de cadavre dans un placard pour réveiller notre intérêt.
Ciboulette
22 septembre 2021 @ 17:00
Je trouve que la mode et surtout la coiffure telles que les porte ici la reine Marie-Amélie étaient très seyantes . Je pense à un autre portrait d’elle à la fin de sa vie , elle porte une sorte de chapeau d’intérieur ‘( comme la comtesse de Ségur à la fin de sa vie ) qui n’est pas beau du tout . . .Sic transit gloria mundi .
Karabakh
25 septembre 2021 @ 21:35
Beaucoup de platitude, en effet.
trsitan
21 septembre 2021 @ 11:59
De Marie-Amélie, j’aime à retenir que âgée de 75 ans, en exil en Angleterre au château de Claremont, elle prit en main l’éducation des 4 enfants de son fils le duc de Nemours, lorsque l’épouse de celui-ci mourut en couches. C’était une vieille dame mais elle s’occupa de ses petits-enfants avec une intense affection qui leur laissa un souvenir très précieux.