Parution du livre « Marie-Antoinette et le comte Fersen, la correspondance secrète » par Evelyn Farr. En voici le descriptif : « Je ne vis et n’existe que pour vous aimer – vous adorer est ma seule consolation, écrit Axel de Fersen à Marie-Antoinette, après la fuite à Varennes. Mon Dieu, qu’il est cruel d’être si près et ne pouvoir se voir ! »
« La Révolution les a séparés. Il risque d’être assassiné s’il pose le pied sur le sol français. Jamais il n’a été heureux sans la femme qui l’appelait « le plus aimé et le plus aimant des hommes ». Pour la sauver, il a tout tenté. Et maintenant, la voici prisonnière aux Tuileries, négociant sa vie et son trône avec ses ennemis jurés… Se reverront-ils un jour ? Fersen déploie tous ses efforts pour la voir. « Je vous aime et vous aimerai toute ma vie à la folie, lui dit-il. Sans vous il n’est point de bonheur pour moi. »
Axel de Fersen fut bien plus, à la cour de Versailles, que le stratège qui donnait des conseils politiques à Louis XVI et l’ami dévoué qui organisa l’évasion de la famille royale en 1791. Ce comte suédois, d’une parfaite éducation, fut surtout l’amant de la reine de France. Et l’amour de sa vie.
Ses carnets, publiés au XIXe siècle, avaient été censurés. Quant à la correspondance des deux amants, il n’en existait que des éditions incomplètes. Pour la première fois, voici rassemblée l’intégrale de leurs lettres qui sont parvenues jusqu’à nous – dont six missives inédites. Enfin décryptés par Evelyn Farr, certains passages raturés révèlent l’intensité de leurs sentiments.
Chiffres, encres invisibles, intermédiaires, sceaux secrets, doubles enveloppes, noms de codes… Autant de témoignages d’une passion inavouable. Ils donnent à voir une reine frondeuse et indépendante, qui osa braver les dangers et aimer sans retenue l’homme qui avait gagné son cœur. Avec cette correspondance, étayée d’autres documents inédits, Evelyn Farr dévoile, dans toute sa vérité, l’une des plus extraordinaires idylles du XVIII siècle. »
« Marie-Antoinette et le comte Fersen, la correspondance secrète », Evelyne Farr, Editions L’Archipel, 2016, 400 p.
framboiz 07
11 avril 2016 @ 04:22
Très récemment , Europe 1 ,avec Franck Ferrand ,a évoqué Marie-Antoinette & bien sur Fersen , il est possible de réécouter ces émissions par ordinateur .
Encore maintenant, il y a des enfants baptisés Axel , du fait de cet homme, qui reste un personnage noble – par le cœur – dans la Révolution, qui est un période dure où les bons sentiments n’étaient guère de mise, après un joli début. (je pense aux Droits de l’Homme )
Laus'Anne
11 avril 2016 @ 11:15
Voilà qui devrait être intéressant, j’apprécie beaucoup de lire certaines correspondances.
Auberi
11 avril 2016 @ 09:15
’il fut surtout l’amant de la reine’, cela n’a jamais été prouvé non ? Mais l’amour platonique peut être souvent encore plus fort
Ah… désirs inassouvis
bianca
11 avril 2016 @ 16:27
C’est ce que j’ai lu bien des fois les concernant, un amour platonique !
Antoine
11 avril 2016 @ 09:49
Tant mieux si la reine a connu l’extase dans les bras de Fersen. Une jeune femme si longtemps délaissée ne pouvait vivre en vestale ! A part leur mort (ce qui est après tout l’essentiel) Louis XVI et sa femme n’ont pas réussi grand chose.
Anne-Cécile
11 avril 2016 @ 14:57
J’aime beaucoup votre intervention. En effet leur mort tragique et glauque ont assuré à ce couple une « gloire » posthume que leur règne médiocre et désespéré n’augurait en rien.
Quoique beaucoup de chercheurs ont mis en évidence l’intelligence et l’ouverture politique d’un roi qui a surtout joué de malchance et fut fort mal conseillé sur des points qu’il eut été à même d’appréhender de manière positive si on ne lui avait pas savonné la planche et ne l’avait pas abusé en lui racontant des mensonges.
Malheureusement la Cour agissante était réactionnaire.
En revanche la Cour de Vienne et son homologue versaillaise n’ont point caché le manque d’instruction de la Reine, dont l’éducation fut négligée ( production en chaîne chez les parents bien sûr passer le dizième le marmot passionne moins on est blasé et fatigué) au point qu’elle parlait fort mal français à son arrivée en France, fait très inhabituel à l’époque.
Envoyée pour représenter les intérêts de sa famille, la pauvre Reine ne suivit aucun des judicieux conseils de prudence de ses mère et frère mais s’appliqua à respecter tous ceux qui la déservir.
Jacqueline
12 avril 2016 @ 16:40
Oui le roi avait des qualités mais pas celles qu’il fallait pendant la Revolution. Hésitant, peu imaginatif, faiblement habile politiquement, il n’était pas l’homme de la situation. Je reste convaincue que si son éducation avait été moins partagée entre bondieuseries féneloniennes et admiration béate de Louis XIV, il aurait compris l’intérêt et le bien fondé d’une monarchie constitutionnelle qui épousait paradoxalement très bien les contours de son caractère.
Francois
11 avril 2016 @ 10:24
Quelle revanche pour la Reine Marie Antoinette que
son histoire personnelle continue plis de deux siècles
apres à faire couler autant d’encre et à émouvoir
A passionner
C’est dire si d’avoir tue la Reine et le Roi reste un choc
Qu’il est doux de penser que Marie Antoinette dans l’horreur
absolue que fut sa fin eut la certitude qu’elle etait aimée
Elle est partie en laissant ses enfants et Axel
Elle avait trente huit ans
Avait connu les plus grandes gloires les plus grands chagrins
Les plus grandes humiliations
Axel de Fersen ne se remit jamais de cette tragédie
Cette histoire est digne d’une tragédie antique
Et si le mot Amour a un sens …………
Cela au moins on n’a pas pu le lui enlever
Les grandes amours sont souvent contrariées par la
médiocrité
L’émotion est toujours grande quand le sujet Marie Antoinette et Fersen revient
Et ce d’autant que Marie Antoinette dernière Reine de France
Reste la seule dont l’amour poir un autre homme suscite autant de controverses
Car si les amours des rois furent connues il en est bien autrement des amours
de nos reines
En dehors d’Anne d’Autriche et Buckingham dont on ne sait pas grand chose
Et là il semble bien que le roman l’emporte sur la vérité
Mais avec Marie Antoîette nous sommes en présence de la reine
dont le Roi soit le seul à n’avoir eu aucune favorite aucune histoire
Me^me Louis XIII si digne si dur si pieux eut des favorites et un favoris Cinq Mars
ciboulette
11 avril 2016 @ 17:06
Une histoire d’amour très émouvante . Chacun a eu une mort terrible qui les a grandis .
Alain Golliot
11 avril 2016 @ 13:12
Encore une arnaque qd on sait que la soeur de Fersen a tout rature de facon a rendre illisible son journal rt d’ou proviennent ces lettres ?
COLETTE C.
11 avril 2016 @ 14:14
Qui détient ces lettres ?
Robespierre
11 avril 2016 @ 14:53
Le roi Louis XVI était un homme bon et plein de délicatesse de coeur. Il a dû se poser les questions que nous nous posons tous sur la nature platonique ou non des amours de sa femme et Fersen Dans la dernière lettre qu’il écrit avant de partir pour l’échafaud il dit qu’il pardonne de bon coeur à sa femme « si elle croit avoir quelque chose à se faire pardonner ». Cette phrase m’a plongé dans des abîmes de réflexions. Libre à chacun de l’interpréter comme il veut. Moi je lis « si tu m’as trompé, eh bien je te pardonne de tout mon coeur ». Cette phrase lui ressemble tellement.
Mais je ne crois pas que la pauvre femme eut l’occasion de lire cette lettre-testament où il dit qu’il n’en veut pas à ceux qui l’ont envoyé à l’échafaud.
*Gustave de Montréal
11 avril 2016 @ 15:37
La dernière reine de France était Marie-Amélie ( 1782-1866 ) pas Marie-Antoinette.
Francois
12 avril 2016 @ 07:23
Marie Amélie etait reine des Francais
La nuance est de taille
Vincent
12 avril 2016 @ 09:29
Marie-Amélie était reine des Français.
Muscate
11 avril 2016 @ 17:38
Encore une apologie de l’infidélité. Ça ne connaît ni époque ni caste.
Cosmo
11 avril 2016 @ 21:35
Que Fersen ait aimé la reine est une chose, qu’elle lui ait retourné ses sentiments en est une autre ! Nul ne le juge aujourd’hui.
Mais Fersen, conseiller des monarques, eut certainement le pire des rôles. La fuite fut une erreur, l’impréparation fur un crime.
Encouragea-t-il Marie-Antoinette dans son double jeu ?
Il n’est pas certain que Fersen ait été le meilleur des amis dans ces moments terribles.
Anne-Cécile
12 avril 2016 @ 08:58
Que la Reine ait été fidèle ou non, quelle véritable importance?.
Il s’agissait d’un mariage dynastique, l’époux bienveillant mais indifférent à la vie conjugale malgré la naissance d’enfants que le couple chérissait, une jeune femme en pleine force de l’âge et marginalisée, est-il surprenant que ces partenaires cherchent un peu à se sentir vivant et à être aimé pour soi-même?
Le Roi avait ses centres d’intérêt, la Reine un amoureux.
Si cela n’a pas crée de drame (bon les activités de l’amant ont fragilisées les choses et précipitées la chute du couple royal) au sein du couple, je ne vois guère pourquoi prendre à cœur cette polémique.
On ne peut pas vouloir le beurre et l’argent du beurre (type mariage Wales, avec un époux qui avait trouvé une femme à son goût et le public qui souhaitait une jolie comtesse blondinette, jeune et romantique sans se soucier de ce que voulaient les principaux intéressés, et après on s’étonne que « le conte de fées » ne marche pas).
Si on avait été fort sérieux à l’époque, on aurait cherché à faire mûrir le fiancé avant ce mariage désastreux, et une fiancée un peu moins gamine, sérieuse et lettrée.