Parution du livre « Marie-Antoinette. Dans les pas d’une reine« , sous la direction de Jean-Christian Petitfils.
En voici le descriptif : « Comment s’approcher au plus près d’un personnage disparu depuis plusieurs siècles ? Par les mots qu’il a laissés, par les témoignages qui l’ont concerné, par les images qui l’ont représenté et, aussi, par les lieux qu’il a « habité ». C’est cette dernière voie que se propose d’explorer cet ouvrage qui, dans les pas de Marie-Antoinette, ancre les temps forts de la vie de la Reine dans des lieux-mémoires : Vienne, le château de Versailles, le Hameau, les Tuileries, la berline qui l’emmène loin de Paris ou encore le Temple et la Conciergerie qui furent ses dernières prisons.
Cette approche inédite dévoile les habitudes de Marie-Antoinette, la façon dont elle façonné et aménagé son environnement et ce qu’elle y a vécu – entre lieux intimes et d’apparat.
Sous la direction de Jean-Christian Petitfils, les meilleurs historiens font revivre la Reine en ses lieux :
1. Vienne, Jean-Paul Bled.
2. Le Versailles officiel, Yves Carlier.
3. Le Versailles privé, Hélène Delalex.
4. Le petit Trianon, Jémérie Benoît.
5. Le hameau de la reine, Jean des Cars.
6. Les jardins, Alexandre Maral.
7. Châteaux de villégiature, Patrick Daguenet.
8. Le palais des Tuileries, Cécile Berly.
9. Varennes, Jean-Christian Petitfils.
10. Le Temple, Charles-Eloi Vial.
11. La Conciergerie, Antoine Boulant.
12. La chapelle expiatoire, Hélène Becquet.
« Marie-Antoinette. Dans les pas d’une reine », Collectif sous la direction de Jean-Chritophe Petitfils, Perrin, 2020, 304 p.
Régine ⋅ Actualité 2020, Autriche, Bourbon, Châteaux, France, Livres 17 Comments
Auberi
18 mars 2020 @ 08:50
Je suppose que le verbe avoir a été oublié avant ’façonné’ 😊
septentrion
18 mars 2020 @ 09:22
« Comment s’approcher au plus près de…. » que nenni ce n’est plus possible… 😊😉
De toute façon, ma librairie préférée m’a fait savoir par courriel que ses portes étaient closes jusqu’à nouvel ordre !
Reste que ce sera un livre que je lirai avec plaisir.
Robespierre
18 mars 2020 @ 09:34
Ca a l’air intéressant. Mais pour le Temple et la Conciergerie, rien de tel que le livre de G. Lenôtre. Un peu difficile à trouver peut-être.
Ghislaine-Perrynn
18 mars 2020 @ 12:47
L’histoire permet des rapprochements insupportables .
Robespierre
19 mars 2020 @ 14:26
je ne sais ce que voulez dire, mais le livre de G. Lenôtre montre la Reine sous un jour émouvant, jour après jour. D’ailleurs les romanciers et historiens ont pillé Lenôtre qui travailla comme une fourmi à recopier des témoignages de gens parfois sans grade et ayant vécu la Révolution. Là aussi on voit que tous ceux qui approchèrent M.Antoinette, même certains municipaux qui la gardaient, l’ont appréciée.
Léonor
18 mars 2020 @ 11:08
Il est vrai que, du palais impérial et royal de Vienne à la Conciergerie et à l’échafaud, Marie-Antoinette eut un parcours de vie incroyable.
Mais que peut-on encore en dire que ne l’ait déjà été ?
Guy Coquille
19 mars 2020 @ 13:23
Les historiens aiment évoquer notre dernière petite reine, qui laisse aujourd’hui encore une image incomparable de grâce et de majesté. Ils trouvent toujours quelque chose de nouveau à dire pour la mettre en valeur. Sauf Mme Lever, évidemment.
Lutèce
18 mars 2020 @ 12:55
J’ai appris très récemment que Marie-Antoinette était atteinte d’un cancer de l’utérus, déjà assez avancé lors de son exécution. Probablement déclenché par les traitements qu’elle avait subi…J’imagine que son exécution lui aura finalement permis de moins souffrir que si elle était morte de son cancer.
aubepine
18 mars 2020 @ 15:19
Tout a été dit sur Marie-Antoinette , depuis le temps il n’y a plus grand’chose à découvrir !
Seule une promenade dans les lieux qui lui ont été familiers peut encore nous imprégner de son souvenir !
Cosmo
18 mars 2020 @ 15:24
Curieux de lire quoique ce soit de nouveau mais pourquoi pas ?
Robespierre
18 mars 2020 @ 15:47
Quand je lis les mémoires de l’époque, tous ceux qui l’ont approchée sont restés séduits. Et je ne me souviens pas de sons de cloche dissonants, ou alors les mémoires du marquis de Saint-Priest, sorte de scrogneugneu qui insinue qu’Axel de Fersen était l’amant de la Reine parce qu’il l’a rencontre sortant des appartements de M.Antoinette au petit matin à Rambouillet. Il n’avait pas l’air d’aimer la femme de Louis XVI et n’en dit pas de bien. Ni de mal d’ailleurs, si mes souvenirs sont exacts. Evidemment on ne peut pas être aimé de tout le monde, mais la majorité des témoignages est plus que favorable. Elle fut surtout la cible des commérages et calomnies, un peu de sa faute. Elle s’isolait avec ses ami(e)s et ne voyait pas que le protocole l’aurait protégée des rumeurs, en se montrant au public tous les jours. Le havre délicieux du Petit Trianon lui couta très cher. En racontars ridicules.
Les poissardes qui entrèrent au Hameau de la Reine, furent sidérées de ne pas voir les murs incrustés de diamants. L’infortunée reine fut surtout très maladroite. Ceux qui l’ont approchée ont aussi remarqué que c’était une très bonne mère, et sans doute la première reine de France qui montrât pour ses enfants des sentiments maternels.
Laurent
19 mars 2020 @ 16:23
Votre commentaire est à l’encontre de votre pseudo
👍👍👍👍👍👍👍👍👍👍👍👍👍👍👍👍
Robespierre
20 mars 2020 @ 12:49
Si vous écrivez ça, c’est que vous ne savez pas pourquoi j’ai choisi ce pseudo. Je voulais couper la tête à la bêtise, au ridicule, aux faux semblants, et à l’arrogance. Je commence à me lasser de le répéter.
Laurent
22 mars 2020 @ 21:39
Désolé je ne le savais pas
chicarde
18 mars 2020 @ 16:39
Très beau portrait de la Reine sur la couverture, révélant tout son luxe si raffiné !
Elisabeth-Louise
20 mars 2020 @ 11:12
Je ne crois pas, non, que tout ait été dit sur cette gracieuse Reine; légère, longtemps enfantine, et puis se révélant aux jours sombres;
Son ombre gracile n’en finit pas d’être interrogée, elle fascine encore, au fond pourquoi ? sans doute, parce qu’elle révèle en nous un besoin de la comprendre ainsi que ces années sombres…..Jean-Christian Petit-fils est un excellent historien; il a écrit un livre magistral ( et relativement peu connu) dans lequel, en confrontant de façon rigoureuse archives et faits indéniables il perce à jour l’identité bien vraisemblable du célèbre « masque de fer »; le titre m’échappe, mais je conseille sa lecture; ( oui, je sais sans le titre….! pardon !) donc, si disponible en ebook, je le lirai;
Le meilleur ouvrage à mon avis sur Marie-Antoinette, est celui de Simone Bertière = fine, empathique, mais réaliste et lucide; elle suit pas à pas celle qu’elle nomme longtemps « la petite » témoignant ainsi de son extrême jeunesse; or, cette jeunesse est souvent méconnue, déniée lorsque les historiens la critiquent…..Une pré-adolescente de 14 ans…. et le fait qu’à cette époque, on bascule de l’enfance à l’âge adulte sans préavis, ne change rien; Simone Bertière se fonde aussi sur le volumineux corpus de la correspondance de Marie-Antoinette avec sa mère; ingénue, menteuse, esquivant les reproches et les questions, se défendant des compte-rendus critiques, c’est passionnant, révélateur de son évolution psychologique et de son caractère;
Pour ce qui concerne cette période, mes deux historiens préférés sont Mona Ozouf, et François Furet;
Elisabeth-Louise
23 mars 2020 @ 08:33
J’ai pu télécharger ce livre; je vais le lire et venir dire si oui, ou non, il apporte des éléments nouveaux à ce que nous connaissons de notre dernière Reine;