Marie-Antoinette n’est pas une reine comme les autres et l’on tend à la redécouvrir aujourd’hui sous des aspects moins connus.
Le présent ouvrage se penche pour la première fois sur les liens forts qu’elle a entretenus avec la musique : ses études à Vienne, sa découverte du monde musical français, sa passion pour la harpe, le pianoforte et le chant, mais aussi pour l’opéra et l’opéra-comique.
Par son soutien sans faille aux spectacles de la cour ou de Paris, elle a marqué sa volonté d’internationaliser un répertoire jusque-là très franco-centré.
Au fil des pages, depuis son arrivée à l’âge de 14 ans jusqu’aux jours sombres des Tuileries, on découvre le rôle important qu’elle a joué dans la société culturelle de la fin du XVIIIe siècle, ses liens avec le public des théâtres et avec les artistes, ainsi que l’influence qu’elle a exercée sur l’évolution du répertoire et les progrès techniques des instruments.
Tout au long d’une étude transversale qui unit la musique et les arts, mais aussi la politique, la société et des anecdotes de la vie quotidienne, Patrick Barbier propose un regard nouveau sur celle qui a été la reine mécène la plus mélomane et musicienne de l’histoire de France. »
« Marie-Antoinette et la musique« , Patrick Barbier, Grasset, 2022, 448 p.
Charlotte 78
15 février 2022 @ 00:44
Enfin un livre loin des ombres de cette célébrissime reine qui nous fera oublier ses travers et ses faux pas.
Florence Bouchy-Picon
15 février 2022 @ 01:01
Elle composait aussi.
Alice
15 février 2022 @ 01:05
Une approche très intéressante de la vie de la Reine Marie-Antoinette.
Ciboulette
15 février 2022 @ 07:47
Musicienne et mélomane , je n’en doute pas .Il en était ainsi à la cour des Habsbourg , et n’a -t- elle pas rencontré Mozart enfant ?
Beque
15 février 2022 @ 10:53
Marie-Antoinette a reçu une éducation d’agrément, riche de musique et de danse. Dans ses bagages pour venir en France, elle emporte une harpe, son instrument favori. Le soir de son arrivée à Versailles, le 16 mai 1770 qui est aussi le jour même de son mariage avec le futur Louis XVI, elle assiste à son premier spectacle, donné en l’honneur de leurs noces. Il s’agit de « Persée » de Jean-Baptiste Lully et Philippe Quinault. En 1773, est arrivé à Paris son professeur de chant à Vienne, le chevalier Gluck. Il donne avec grand succès « Iphigénie en Aulide », en avril 1774. Le salon de musique privé de la reine au Petit Trianon est prisé du milieu musical. Elle fait notamment donner des romances à la mode. Et soutient les auteurs français modernes (Grétry, Gossec, Philidor), mais plus encore les maîtres étrangers (Gluck, Piccinni, Sacchini, Salieri, Cherubini).
A du A
15 février 2022 @ 11:35
Si Marie Antoinette avait du jouer sur toutes les harpes qui se réclament lui appartenir,elle y serait restée 24h sur 24,moi j rigole
Leonor
15 février 2022 @ 12:32
On ne peut pas être viennoise et ne pas avoir d’éducation musicale !
Marie-Antoinette, n’avait pas reçu une éducation aussi poussée que ses aînés , et pour cause : elle était la quinzième, donc avant-dernière des seize enfants de l’impératrice Marie-Thérèse . De plus, elle n’en fichait pas une rame : sa mère, dans ses lettres, le lui reproche assez, et s’en préoccupe vivement.
Par contre, en effet, comme le dit Beque, pour les arts dits d’agrément, là, ça allait.
A la cour de France, la dauphine puis reine eut un maître de harpe : Philipp Joseph HINNER, harpiste et compositeur allemand . Il avait été doté du titre de „officier de la chambre de la reine“, avec émoluments.
Source : https://de.wikipedia.org/wiki/Philipp_Joseph_Hinner ( Wkpd allemand).
Je ne connais quasiment pas sa musique, et on n’en trouve pas grand-chose sur le Net .
Cependant ceci, qui me paraît quelque peu gentillet :
https://www.youtube.com/watch?v=NoD6gGXzxIQ
https://www.youtube.com/watch?v=IAgiUcFjh2M&ab_channel=parkerharps
Duo pour harpes , Opus 10, No 1, 1er et 2nd mouvements
aubert
15 février 2022 @ 14:12
Un art lui a moins bien réussi, la joaillerie.