Son mariage a été le dernier célébré à Versailles en 1775, juste après le sacre de Louis XVI. Elle épouse alors le prince de Piémont-Sardaigne et part vivre à Turin. Avec son mari, elle va recevoir à sa cour toute l’émigration française, dont ses frères, les futurs rois Louis XVIII et Charles X.
Mais devenue reine de Piémont-Sardaigne en 1796, elle doit s’exiler avec sa famille à travers l’Italie, de crainte d’être enlevée par les Français. Elle témoigne en dépit de ces événements d’une foi profonde, faite de piété et d’austérité.
Elle instaure ainsi le culte de Notre-Dame de Pitié dans ses États, avant de mourir, à Naples, à l’âge de 42 ans. »
« Marie-Clotilde de France, la soeur oubliée de Louis XVI », Dominique Sabourdin-Perrin, Salvator, 2020, 348 p.
jul
20 juillet 2020 @ 08:49
Je ne comprends pas l’erreur du titre. Cela commence mal.
Ses noms de baptêmes étaient dans l’ordre Marie Adélaïde Clotilde Xavière et pas Marie- Clotilde. Même le tiret est anachronique.
Son nom d’usage était Clotilde : personne ne disait pas « Madame Marie Clotilde » mais « Madame Clotilde »
Ce sont ces noms, dans cet ordre, qu’elle donna à une fille du duc d’Aoste son beau-frère en la tenant sur les fonts.
Zulma
21 juillet 2020 @ 14:52
On l’appelait surtout « Gros Madame ». La pauvre! Comme quoi les méchancetés de cour d’école n’ont rien à envier aux méchantes piques de la Cour…
Robespierre
25 juillet 2020 @ 10:10
Les enfants de Louis XV appelaient la Pompadour « Maman Putain ».
PATRICIA
20 juillet 2020 @ 09:24
En effet, on oublie pourquoi les frères de Louis XVI ont pu survivre à cette révolution et on oublie par la même occasion le rôle de cette princesse courageuse. A-t-elle aussi aidé et recueilli la jeune Marie-Thérèse ensuite ?
particule
20 juillet 2020 @ 09:35
Une poupée, ce couple d’enfants est ravissant.
Annmaule
20 juillet 2020 @ 10:20
Qui a peint ce tableau?
C est un enchantement…
Laure2
20 juillet 2020 @ 11:39
François Hubert Drouais .
Il est effectivement délicieux .
Denis
20 juillet 2020 @ 12:56
Peinture de François-Hubert Drouais ( 1727-1772 )
Denis
20 juillet 2020 @ 12:57
lapsus calami : 1775, pas 1772 !
Artistocrate
20 juillet 2020 @ 10:26
La vie des grands est parfois bien difficile. Cela relativise nos petits problèmes et nous réjouirait presque d’appartenir au commun des mortels.
framboiz07
20 juillet 2020 @ 13:58
A l’époque , être petit était terrible , vu la mortalité , les maisons -baraques , les impôts … L’Histoire est oublieuse des femmes , l’auteur doit être…une femme !
Superbe tableau , un petit côté Nattier !
JAY
20 juillet 2020 @ 11:14
sans enfant ?
Luise
26 juillet 2020 @ 04:21
Oui
Jean Pierre
20 juillet 2020 @ 11:45
Peut-on dire qu’elle a accueilli son frère le futur Louis XVIII ?
En fait quand le comte de Provence se réfugie à Turin c’est l’hospitalité de son beau-père qu’il demande, le roi de Sardaigne Vittorio Amadéo III.
A la mort de celui-ci, quand sa sœur devient reine, Louis n’est plus à Turin mais à Véronne.
Simonphilippe
20 juillet 2020 @ 13:23
Elle était surnommée , pas très gentiment , « Gros Madame » …..
Robespierre
20 juillet 2020 @ 17:55
Exact ! Faut dire que chez Louis XV, les mots charmants étaient à l’honneur. Il appelait ses filles « Coche », » Graille » et « Chiffe » Les autres je ne sais pas quel était leur sobriquet. Si vous pouvez éclairer ma lanterne…
Charlotte (de Brie)
21 juillet 2020 @ 10:58
Je crois qu’il y avait « Babette » ça c’est plutôt sympa, et « Torche » beaucoup moins….
Hervé J. VOLTO
20 juillet 2020 @ 13:49
Qui se souvient de la vénérable Clotilde de Savoie, née Marie-Coltide de France (1759-1802), la sœur oubliée de Louis XVI, de Louis XVIII, de Charles X et de Madame Élisabeth, dont pourtant le pape Jean-Paul II a reconnu en 1982 l’héroïcité des vertus ?
Elle épousa le Roi de Piémont-Sardeigne Charles Emmanuel IV, dont Jospeh de Maître fut l’Ambassadeur en France puis en Russie et dont les deux soeur Marie-Jospehine de Savoie et Marie-Thérèse de Savoie épousèrnt respectivement le Comte de Provence, futur Louis XVIII, et le Comte d’Artois, futur Charles X.
Si Marie-Thérèsede Savoie fut la mère du duc de Berry et la grand-mère du Comte de Chambord, sa belle-soeur Marie-.Clotilde de France ouvrira untradition de Princesses de la Maison de Savoie prénommée Clotilde, jusuq’à l’épouse du Prince de Venise, nèe Clotilde Coureau…
luigi
20 juillet 2020 @ 15:24
être un Volto et ne même pas savoir écrire correctement SARDAIGNE, la pizza m’en tombe des doigts…
L'Européen
21 juillet 2020 @ 09:04
Il a tout simplement mal recopié un article .
Gatienne
21 juillet 2020 @ 08:41
Si l’on vous suit, Emmanuel Fillberto aurait en partie choisi son épouse en fonction de son prénom afin de respecter le lignage familial ?
Je n’ai aucun doute sur le fait que vous en avez d’autres de la même veine en réserve ! 😎
Danielle
20 juillet 2020 @ 14:10
Mourir à 42 ans, quel destin !
Ce tableau est beau.
Zulma
21 juillet 2020 @ 14:54
C’est joli ! Je n’avais pas fait le lien avec le prénom de Clotilde Courau!
Hervé J. VOLTO
21 juillet 2020 @ 18:04
Mon cher Luigi, vous avez raison : je suis en train d’acquérir un programme de correction des fautes d’orthographes en Français. Ma soeur aussi, à Nice, me remplit de collibets…
Robespierre
22 juillet 2020 @ 11:48
je crois que vous n’êtes pas très loin dans votre programme. On fait des fautes de français avec une minuscule à « français » et pas une majuscule. Quant aux quolibets, l’achat d’un simple Larousse pourrait être utile. Demandez à votre soeur d’aller chez Gibert Nice et de vous en envoyer un. Et un Bescherelle aussi.
Zulma
23 juillet 2020 @ 12:57
Bon courage dans votre apprentissage de notre langue qui n’est pas facile ! Et les petites inexactitudes comme « remplir de quolibets », comme disait un de mes amis allemands, « c’est très charmant » !
Robespierre
24 juillet 2020 @ 12:57
C’est dommage d’apprendre dans la cinquantaine, Zulma, des choses mal apprises à l’école. Monsieur Volto, selon se dires, a vécu en France entre l’âge de 4 mois, venant d’Algérie, et celui de 35 ans pour partir en Italie avec son épouse. Il a donc eu comme vous et moi une éducation française.
J’ai de l’indulgence pour les étrangers qui doivent apprendre notre langue, mais ce n’est pas le cas du sieur Volto qui a (mal) fréquenté les écoles de la République. Il mérite donc les quolibets de sa soeur restée en France.
Gérard
21 juillet 2020 @ 20:11
La vénérable n’est pas encore
bienheureuse mais ce n’est pas une brimade de l’Église c’est sans doute qu’il n’y a pas de miracle qui ait été accompli par son intercession.
Lionel
22 juillet 2020 @ 12:13
Il n’y en a jamais eu nulle part, de miracle, et ça n’a pas arrêté l’Eglise dans sa fabrication de saints….
Robespierre
23 juillet 2020 @ 12:11
Oui, mai souvent chez les têtes couronnées. Le Vatican semble très snob à cet égard.
Hervé J. VOLTO
24 juillet 2020 @ 22:27
Vous avez raison, cher L’Européen : je suis un peu distrait, j’aurai du faire un copié-collé d’articles que j’écrit ailleurs
https://chartedefontevraultprovidentialisme.wordpress.com/2020/04/20/herve-volto-histoire-des-etats-italiques-pre-unitaires/
May Plas
28 juillet 2020 @ 07:15
Pauvre biquette, servant de monture et affligée d’une faveur rose….