Parution du livre « Marie Ier le dernier roi français : la conquête d’un aventurier en Indochine » par Antoine Michelland, journaliste au magazine « Point de Vue ». Voici la présentation de l’ouvrage : » Fantôme de gloire », selon l’expression d’André Malraux, il n’a cessé d’inspirer les écrivains par son destin hautement romanesque. Né en 1842 dans une famille bourgeoise et bonapartiste, Marie-Charles David de Mayréna fuira toute sa vie les conventions de son époque. C’est cet aventurier que le gouverneur général de l’Indochine envoie secrètement, en 1888, fédérer sous son autorité les ethnies montagnardes et indépendantes de l’hinterland central convoité par l’Angleterre, l’Allemagne et surtout le Siam. Mayréna y réussit au-delà de toute espérance. Elu roi des Sédangs sous le nom de Marie Ier, il établit une constitution, légifère, fait la guerre aux insoumis et quitte sa nouvelle patrie pour aller demander le protectorat de la France. Mais celle-ci choisit de l’évincer du royaume qu’il a créé. A l’issue d’une lutte acharnée, il mourra dans une île malaise en novembre 1890, après avoir échoué à reconquérir son trône de bambou. Faisant la part entre légende et vérité, cette biographie au souffle épique rend enfin justice au dernier roi français.
« Marie Ier, le dernier roi français : la conquête d’un aventurier en Indochine », Antoine Michelland, Librairie académique Perrin, 2012, 376 p.
Thibaut le Chartrain
23 août 2012 @ 10:37
Sur ce sujet , il faut lire l’excellent roman de Michel Aurillac (ancien ministre qui a passé toute son enfance en Indochine) « Le royaume oublié » (éd Olivier Orban 1986) .
Tonton Soupic
23 août 2012 @ 19:07
J’ai lu ce magnifique livre et je souris à l’idée que s’il s’était appelé « Michel Indochine » et avait passé son enfance à Aurillac, nous aurions été privé du récit d’une belle aventure !
Nemausus
23 août 2012 @ 11:00
cela me rappelle un autre aventurier Orélie Antoine de Tounens proclamé Roi d’Araucanie et de Patagonie en 1860 et qui n’eut pas plus de chance de garder son royaume.
La seule différence est que le souvenir de cet éphémère royaume du bout du monde des Amériques est encore vivant de nos jours avec son représentant Philippe I Boiry Prince d’Araucanie et de Patagonie, 6ème roi titulaire, né en 1927, reconnu par la république française.
Thibaut le Chartrain
23 août 2012 @ 13:27
Il est vrai que la seconde moitié du XIXème siècle a été propice à ce genre d’aventures (cf le roman de Rudyard Kipling « L’homme qui voulut être roi ») .
Cependant Marie Ier appartint plutôt à la catégorie des aventuriers tandis qu’Orélie Antoine doit plutôt être rangé dans celle des réveurs . Il faut lire la superbe biographie romancée que lui a consacrée Jean Raspail « Moi Antoine de Tounens roi de Patagonie » .
Par contre Nemausus , nonobstant l’admiration que je vous porte pour votre défense forcenée du légitimisme , le « prince » Philippe n’est bien entendu pas « reconnu » par la France , ni aucun autre pays . Son activisme , s’il a un côté très sympathique , l’amène aussi à cotoyer de vrais escrocs . Je préfère le royaume de Patagonie dont Jean Raspail s’est autoproclamé consul général et dont j’ai l’honneur d’être un modeste sujet …
hubert
23 août 2012 @ 11:56
bonjour chère régine je me sui s absenté pour quel ques jours de vacances alors que votre site était à l’arr êt.quel bonheur de vous retrouve r et de vous remercierde nous distraire.cet article est très intéressant etme donne envie de lire ce livre.
Actarus
23 août 2012 @ 14:13
Ce roi Marie 1er, c’est la femme à barbe ? ^^
Tonton Soupic
23 août 2012 @ 14:16
Quel beau portrait de Henri V ! :D
Actarus
23 août 2012 @ 19:10
Je lui trouve un air de famille avec le « duc de Mardi », moi jeudi. ;-)
Actarus
23 août 2012 @ 14:20
En lisant ceci au saut du lit, j’ai cru lire « le dernier roi des Français »… et cela m’a troublé, car si Marie-Tulipe 1er était barbant, il n’était point barbu. En tout cas il ne manquait pas de toupet. ;-)
Mais pourquoi Marie-Charles s’est fait appeler Marie et non CHARLES ? C’est beaucoup plus royal ! :D
Philippe Delorme
2 septembre 2012 @ 13:14
Marie Tudor ou Marie Stuart n’étaient-elles pas aussi royales de Charles IX de France ou Charles II d’Angleterre ?
Philippe Delorme
1 septembre 2012 @ 11:17
Cet excellent livre est l’oeuvre de mon confrère et ami Antoine Michelland, grand reporter à Point de Vue, qui connaît bien cette région pour y être souvent allé.