En voici le descriptif : « Les Mémoires d’une figure militaire exceptionnelle, de la Résistance au putsch d’Alger en passant par la Gestapo, le camp de Buchenwald, la Légion étrangère, l’Indochine, Suez..
Un destin : de Buchenwald au putsch d’Alger en passant par la grande passion indochinoise, Hélie de Saint Marc (1922-2013) a vécu la plupart des tumultes et des contradictions de notre histoire contemporaine.
Un homme : on a dit de lui qu’il portait sa vie dans son regard. Courageux et méditatif, tolérant et révolté, il déroute les analyses d’une seule pièce.
Une volonté : à soixante-quatorze ans, Hélie de Saint-Marc a décidé de raconter ce qu’il a appris de l’existence. A la lumière de son aventure, il s’explique sur le courage, l’engagement, la fidélité, l’honneur, l’amour, la prison, la mort, le sens d’une trace humaine…
Une mémoire : les Champs de braises parlent de ces camps de déportés rendus à la rouille et au vent, du Vietnam palpitant et meurtri qu’Hélie de Saint Marc a tant aimé, ainsi que de ces années algériennes qui ont laissé, de chaque côté de la Méditerranée, un goût de cendres et d’inachevé. »
« Mémoires. Les champs de braises« , Hélie de Saint-Marc, Perrin, 2022, 480 p.
Fanfan
13 février 2022 @ 07:06
Magnifique temoignage admirable exemple
berton
13 février 2022 @ 08:34
Voilà un cadeau pour mon époux. Il va être ravi.
Trianon
13 février 2022 @ 11:08
Il ne sera pas déçu , mes deux fils ont adoré le lire !
Aldona
13 février 2022 @ 09:09
Un livre que je achèterais sûrement, sur l’histoire d’une vie, d’un destin
Izabo92
13 février 2022 @ 09:22
Un homme d’honneur et de courage. Un vrai.
Je pense que ce livre doit être une réédition car les mémoires de ce grand monsieur ont été déjà publiées il y a quelques années, mais si vous ne l’avez pas lu, n’hésitez pas.
En souvenir de l’histoire de mon père, ancien du 1er RCP Croix de Guerre TOE, reçue en Indochine, j’ai offert à mes petits-enfants une BD des Editions du Triomphe, Collection Le Vent de l’Histoire, de Guilaume Berteloot : Avec Helie de Saint Marc : l’Honneur d’un soldat.
Une des façons simples de partager avec eux des valeurs et l’histoire d’un pays.
Albane
13 février 2022 @ 19:39
Izabo92, c’est tout à votre honneur de partager l’histoire à vos petits-enfants.
Les éditions du Triomphe publient beaucoup de bandes-dessinées sur des militaires français. Une autre manière d’en apprendre plus sur l’histoire de son pays.
Charlotte (de Brie)
13 février 2022 @ 20:52
C’est émouvant ce que vous écrivez Izabo, mon grand-père paternel après son engagement dans la Résistance et la 1ere Armée du Général de Lattre de Tassigny ( Rhin et Danube ) est parti pour l’Indochine le 18 novembre 1949 sur le SS PASTEUR, arrivé à Haiphong (Tonkin ) le 8 décembre 1949. Il avait également la Croix de Guerre des TOE ( 3 citations )
Je ne connaissais pas la BD dont vous parlez et vais l’acquérir pour nos fils. Merci
MartineR
13 février 2022 @ 09:44
Cette nouvelle parution est une réédition de cet essai paru dans les années 80/90 ,il a eu le Medicis-essai .
carmina burana
13 février 2022 @ 11:43
Ce livre a été édité en 95,je l avais lu à l époque.
H.Denois de Saint Marc avait fait partie des putschistes d Ager,il était commandant des paras d Alger.
Quand ces hommes ont été arrêtés,ils se sont mis en rang pour aller en prison,en chantant à pleine voix,non je ne regrette rien.
Ça avait de l allure…
Lors de son procès et sa condamnation,tous les anciens résistants se sont élevés contre le verdict voulu par de Gaulle,il avait été condamné à 10 ans de prison.
Ses anciens résistants ont fait fléchir de Gaulle,il avait été gracié.
Selon l Express,son parcours s explique,il venait d une famille maurassienne.
carmina burana
13 février 2022 @ 11:45
Non pas le prix Medicis,mais le prix Féminina de l essai.
Charlotte (de Brie)
13 février 2022 @ 17:55
Oui Martine, vous avez raison, cet essai est ré-édité aujourd’hui, notamment je pense parce que nous sommes à quelques semaines de l’anniversaire des accords d’Evian.
J’ai lu la première édition c’est la raison pour laquelle je parle aujourd’hui.
Hélie Dunoix de Saint Mars est un homme pour lequel j’ai le plus profond respect.
Il a connu l’humiliation, l’engagement, la proscription pour être finalement réhabilité.
1940 : l’humiliation de la défaite qui le pousse à entrer en Résistance, réseau Jade-Amicol, arrêté dans les Pyrénées, il est transféré au camp de Buchenwald avant d’intégrer le redoutable camp de travail de Langestein ( proche de Buchenwald )
1945 : l’engagement, il est mal à l’aise dans son statut de résistant déporté, endosse l’uniforme de la Légion Etrangère et est plongé dans la guerre d’Indochine.
Avril 1961 : Commandant en second du 1er REP, il choisit la sédition contre la politique algérienne du Général De Gaulle. Le putsch échoue, il connait la prison.
Novembre 2011 : il est fait Grand Croix de la Légion d’Honneur, par Nicolas Sarkozy. Agé de 89 ans, malade, il reçoit cette décoration, debout. Peu après il dit » La Légion d’Honneur on me l’a donnée, on me l’a reprise, on me l’a rendue »
Note personnelle pour dire ce que je pense du devoir de mémoire et des leçons de vie que l’on doit en tirer.
Hélie Dunoix de Saint Mars avait fait du Letton qui lui avait sauvé la vie à Langestein, de son frère d’armes l’adjudant Bonin, mort en Indochine, du lieutenant Yves Schoen, son beau-frère, chef de SAS à l’Alma au sud est d’Alger, massacré, de Jacques Morin, son camarade de la Légion , « père fondateur des parachutistes de la Légion Etrangère » en Algérie : des Seigneurs et des héros à l’image d’un Lyautey, d’un Bournazel, d’un Brazza ( extrait de son livre )
Presque à la fin de sa vie il avait noué des liens avec l’écrivain et journaliste allemand August Von Kageneck, ancien officier de la Wermacht. Ce dernier ayant demandé à s’entretenir avec lui. Leurs conversations ont été émaillées d’aveux, de miséricorde. Hélie Denoix de Saint Mars avait la photo de cet officier allemand en uniforme dans son bureau, près de la photo de sa mère adorée.
Lors de son procès, lui témoignèrent son estime : Jean Daniel, Jean d’Ormesson, Régine Deforges, Gilles Pérault, Francois Nourricier.
Enfin comme vous le soulignez « Les champs de braises » furent couronnés en 1996 par le prix Femina Essai, des romancières peu sensibles « au charme noir des traîneurs de sabres »
Charlotte (de Brie)
13 février 2022 @ 23:15
Bon, quelle sottise que d’envoyer trop vite et de ne pas regarder le clavier…
Il faut lire, bien évidemment « Saint MarC » et non Saint Mars, rien à voir avec le gouverneur de la Bastille, gardien du masque de fer.
Idem pour « lui témoignèrent LEUR estime » et non son estime.
Mille excuses et tout d’abord à l’intéressé.
Ciboulette
14 février 2022 @ 22:21
Merci , Charlotte , pour ce récit des principaux épisodes de la vie de Hélie de Saint Marc . Cet homme est pour moi une énigme , vous connaissez mes opinions , vous comprenez sans doute pourquoi .
carmina burana
14 février 2022 @ 13:43
Avec les entretiens de Von Kageneck,le neveu de Saint Marc a tout retranscrit et en a fait un livre,ou ces deux hommes s expriment chacun de leur cote,francais et allemand.
Von Kageneck etait alors un officier de la Wermatch.
Mais une chose que Saint Marc a faite,qui temoigne d une grande rectitude morale,il l a explique lors d un entretien televise.
Qd il est entre Buchenwald,des nazis ont demande a son convoi qui parle allemand.
Il a compris que si il se designait,il aurait un travail protege,donc il n a rien dit pour ne pas collaborer avec eux,et rester proche de ceux qui feraient le sale travail,a savoir casser les pierres.
et Semprun qui s etait designe a eu droit a un travail a la bibliotheque et repas ameliores.
je ne critique pas le choix de ce dernier qui etait un republicain espagnol,savoir ce que j aurai fait en de telles circonstances…en tout cas le choix de Saint Marc avait du panache.
Il a ete trouve mourant par les allies,seulement 30 survivants sur les 1000 de son convoi.
Beque
14 février 2022 @ 20:10
Carmina Burana,
je me demandais pourquoi Jorge Semprun avait subi un régime moins rude à Buchenwald. Je ne sais pas si c’est encore le cas mais, quand j’étais arrivée à Weimar, j’avais été très étonnée de voir dans la gare des publicités pour « visiter le camp de Buchenwald ». J’ai cru comprendre le pourquoi de cette « fierté » : le chef du parti communiste d’Allemagne, Tallman, y est mort en déportation et considéré comme un martyr. J’ai visité ce camp en souvenir d’un de mes oncles et j’étais accompagnée d’une jeune amie brésilienne qui ne comprenait rien aux mouvements de Résistance et rien aux camps de concentration. Trop difficile de lui expliquer.
carmina burana
15 février 2022 @ 13:34
Beque
c est de Saint Marc qui le disait,qd on acceptait de travailler ds les ecritures,on etait un peu mieux traite.
Je pense qu il devait y avoir toute la comptabilite des entrees et le nombre d executions et tout ce qui suit que les nazis recuperaient.
D ailleurs de Saint Marc reprochait a Semprun de toujours parler de Buchenwald,et a la fin il n allait plus aux commemorations,il disait que les communistes avait fait main basse sur toute l organisation du souvenir,il ne le supportait plus.
Charlotte (de Brie)
14 février 2022 @ 21:18
Tout à fait en accord avec vous.
Florence-Marie
13 février 2022 @ 10:02
Monsieur de Saint-Marc est inhumé dans le cimetière de la Garde-Adhémar (Drôme). C’est dans ce charmant village qu’il a vécu ses dernières années.
Ciboulette
13 février 2022 @ 17:51
Je lirai ce livre avec intérêt , car je me pose beaucoup de questions sur Hélie de Saint-Marc .
tristan
14 février 2022 @ 13:30
Et vous aurez toutes les réponses, Ciboulette, un homme remarquable et tellement authentique, sincère, un homme de fidélité, d’honneur, bref toutes ces valeurs considérées trop souvent comme désuètes. Pour moi, admirable.
Ciboulette
14 février 2022 @ 18:36
Je trouve , moi aussi , ces valeurs admirables , mais je n’ai jamais adhéré aux idées des putschistes d’Alger .
Pour moi , on ne conteste pas le Général de Gaulle .
HRC
15 février 2022 @ 12:07
Je vais faire le coup du « en même temps »….
De Gaulle était obligé de céder, à cause de l’opinion publique en France ou aucune famille ne voulait plus perdre un fils. Le référendum spécifique a eu un %de oui de 90% dans mon souvenir. De Gaulle a précisé je crois à quelle date il a compris cette obligation.
Mais je comprends que Hélie de Saint Marc soit resté solidaire des légionnaires dont beaucoup avaient combattu en Indochine.
Je me permets de signaler que j’ai écrit plus bas sur ses combats, et dans la Légion même les nouveaux sont solidaires des Anciens.
Charlotte (de Brie)
15 février 2022 @ 14:32
Si vous le permettez je vais vous suivre sur le coup « du en même temps »
Sur le fond De Gaulle avait raison, il fallait mettre un terme à cette guerre qui ne disait pas son nom. Inévitablement, il était fini le temps des colonies.
Sur la forme, il aurait pu, du s’y prendre autrement. Les Harkis lâchement abandonnés, les rapatriés « accueillis » comme des parias.
Je parle ici de ceux de juillet 1962 pas de ceux qui ayant anticipé étaient rentrés bien avant.
La confusion étant de considérer que tout rapatrié était « plein aux as » avait été un profiteur et méritait bien ce qui lui arrivait. Les vrais profiteurs eux n’ont pas été dirigés vers des baraquements « provisoires » ou des HLM construits dans l’urgence
Ciboulette
15 février 2022 @ 18:35
J’étais très jeune lors du putsch d’Alger , mais en Lorraine et dans ma famille , tout le mode était d’accord avec le Général de Gaulle .Il fallait mettre fin à cette guerre que nous ne comprenions pas .
Tout à fait d’accord avec Charlotte pour la manière dont l’opinion considérait les » rapatriés » d’Algérie » .
HRC
16 février 2022 @ 10:54
😀
En même temps..
Albane
13 février 2022 @ 19:40
Merci pour cette précision, Florence-Marie.
Marie-Saintonge
13 février 2022 @ 10:22
Un homme extraordinaire.
Jean Pierre
13 février 2022 @ 10:46
Un héros.
Mais assez peu connu avant que ne soient publiés les récits de sa vie dont cette réédition de son autobiographie.
Leonor
13 février 2022 @ 10:47
« Les Champs de braises » avaient paru en 1995.
Il s’agit ici de la réédition en collection Tempus, donc à prix » Poche » .
Leonor
13 février 2022 @ 11:00
Je ne comptais pas vous mettre une musique funèbre aujourd’hui dimanche.
Néanmoins, ces musiques sont parmi les plus belles, les plus poignantes .
Or donc, sous cet article, voilà qui s’impose :
https://www.youtube.com/watch?v=8TPIazZiU3M
La Marche funèbre de Chopin (*), jouée par la Musique de la Légion étrangère, lors des obsèques d’Hélie de Saint-Marc.
(*) Bien sûr, la version originale a été écrite pour piano , cf. lien ci-dessous. Mais sa version orchestrale ou pour fanfares est interprétée lors de la plupart des funérailles militaires , entre autres.
https://www.youtube.com/watch?v=8ow7HQvlQzw
(Sonate pour piano numéro 2 en si bémol mineur, op. 35, 3e mouvement)
.
JAusten
13 février 2022 @ 11:04
La première parution est déjà dans la bibliothèque familiale.
Mes parents connaissaient son neveu décédé dans l’attentat d’UTA.
Benoite
13 février 2022 @ 11:45
Adhémar, …. presqu’un nom de guerrier des temps anciens. Je connais de nom ce village, parce qu’il se trouvait sur la route de ma maison à la campagne.
De plus devant ce prénom « très viril, guerrier » on a LA Garde… avec un nom composé de cette nature, et le très beau coin où ce village est situé, tout était là pour le temps du repos de ce guerrier là.
J’ai été enfant, la « plume » des mémoires de guerre de mon père, guerrier 1939-1945, tous les dimanches matin ! tête à tête dans la salle à manger, sur la table bien dégagée pour nous deux.
C’était une histoire de 1 heure à 1 heure et demi de récits de mon père sur ses campagnes, ses marches (BMNA) les attaques à Monte-Cassino, l’entrée dans Rome, le débarquement en Provence sous les armes du Général de Lattre de Tassigny… (général à cette époque) tout était relaté.. avec rigueur et patience.
La petite secrétaire que j’étais (et si fière de cette confiance paternelle) notait scrupuleusement les récits sans m’interrompre… de temps en temps ma mère passait voir son époux (transporté dans un autre temps de mémoire) et sa fille qui écrivait, faisait des paragraphes. et faisait repêter quand elle ne comprenait pas bien, une ville étrangère, un endroit particulier tjrs à l’étranger, et les villages d’Afrique du Nord, où Papa et ses compagnons passaient avec les bataillons et régiments. Campagnes d’Afrique du Nord, Tripolie, Lybie.
Papa m’interrompait parfois, me demandait de relire un paragraphe de la page, ou de celle qui précédait (histoire de voir si je transcrivais correctement…;) c’était un temps que j’attendais impatiemment, de lui servir de secrétaire particulière ces dimanches matins.. De ce temps là, maman m’avait dit avoir dut ranger les cahiers d’école ( au moins une dizaine) avec les titres de références des lieux et des dates sur la couverture… et elle les avait envoyé à un frère de mon père, qui lui avait demandé ces cahiers pour en faire un livre ( il était directeur de chez Hachette) envoi fait… mais aucun remerciement de transmis, ni de publications littéraires, (papa décédé depuis moins d’un an) c’est souvent le cas pareil comportement entre frères.. ma tante en était désolée pour sa belle soeur, elle ne savait rien de ce que faisait son mari (directeur d’Hachette)
donc, il ne nous reste rien à nous, moi qui ne me rappelle plus .. j’avais 10 ans. et ma mère nous a quitté depuis longtemps. Reste internet, et les récits sérieux des émissions télévisées.. et les livres sur les militaires Français et étrangers , ce dont je ne me prive pas.. apparté très personnel qui m’est cher, et que je partage ici..
Benoite
13 février 2022 @ 11:48
ps : à la mémoire de mon père : il me disait toujours « Ma chérie, prends ta belle écriture du dimanche », j’en ai les larmes aux yeux..
Beque
14 février 2022 @ 19:30
Benoite, très, très émouvant votre récit. J’ai connu des officiers qui s’étaient battus, entre autres, au Mont Cassin. Dans un genre plus prosaïque, l’abbaye, « pulvérisée », a été reconstruite à l’identique. Ses trésors (70.000 volumes, 1.200 documents et de nombreux objets d’art) furent transportés à l’abbaye Saint Anselme de Rome dès le 8 décembre 1943, en 120 camions payés par l’Allemagne, grâce à un colonel autrichien catholique passionné d’art qui insista auprès du père abbé pour mettre en lieu sûr ce patrimoine exceptionnel.
HRC
15 février 2022 @ 11:50
Moi aussi, localisation à l’appui, sur carte routière et carte du relief d’un atlas.
Ceci dit, les paras allemands ont pu se retirer sur la ligne de défense suivante. Les combats ont repris.
HRC
16 février 2022 @ 11:24
Vous parlez du Mont-Cassin.
Celui qui m’a montré son parcours est mort. Il a insisté sur l’ensemble des combats en Italie et les qualités de Kesselring et son état major car à chaque étape leur ligne de défense était reconstituée.
Sur un ferry vers Capri, j’ai remarqué des touristes allemands de 20 ans environ plus âgés que moi. J’ai écouté (j’ avoue..), et c’étaient bien des vétérans allemands à qui je n’ai pas demandé la couleur de leur uniforme.. Mais j’ai cité Kesselring. Un a ri, et dit que tout leur commandement était meilleur que Rommel.
…..
Beque
16 février 2022 @ 19:05
HRC, c’est à moi que vous répondez ? Les pertes du Corps Expéditionnaire Français du général Juin se chiffrèrent à 6.500 morts, 4.200 disparus et 23.000 blessés.
Tout autour du Mont Cassin se trouvent des cimetières : polonais (1.000 d’entre eux sont inhumés), anglais, allemand. Les Polonais s’étaient battus, durant toute la campagne d’Italie, contre les Allemands, perdant 70% de leurs hommes. Le chant patriotique polonais, « Les coquelicots du Mont Cassin » (« Tcherwone maki na Monte Cassino ») est chanté par les écoliers, le 18 mai, date anniversaire de la victoire du Mont Cassin.
HRC
18 février 2022 @ 11:43
Je ne réponds pas, j’évoque l’ensemble des combats et les qualités de l’ennemi qu’ils ont affronté, soldats et état-major.
Les Alliés avaient affaire à forte partie dans cette campagne… Honneur à tous les Alliés bien sûr !
Pour mettre les points sur les i, avoir noté la valeur des troupes en face est un élément constaté, c’est tout.
HRC
18 février 2022 @ 12:10
Nb: parler de la valeur des troupes allemandes, c’est parler de leur valeur militaire, bien sûr.
Militaire. 🦉…
Remonter l’Italie a pris un an et demi presque 2.
Ciboulette
14 février 2022 @ 22:24
Merci , Benoite , pour ce récit personnel , très émouvant .
Ghislaine
13 février 2022 @ 12:00
J’ai vécu cette période dramatique de ce côté-ci de la Méditerranée et j’ai souvent été révoltée par cette guerre qui ne disait pas son nom et où sont tombés tant de jeunes de ma région.
Mais Hélie Denoix de Saint-Marc m’a toujours paru comme un homme pour qui la France était sa priorité . Il en a payé le prix fort et je n’ai jamais compris que l’on puisse emprisonner un homme qui avait été déporté et que l’on a retrouvé dans un tel état à la Libération, qu’il a eu une chance inouïe de revenir dans le monde des vivants.
Là ce fut plus qu’une erreur , une faute .
Nivolet🦝🐈🐕
13 février 2022 @ 12:01
Un grand ami de papa. Je me souviens parfaitement de lui. Maman avait le privilège de l’avoir à sa table quand il venait (rarement) à Sidi Bel Abbés.
Ghislaine
13 février 2022 @ 12:06
« Un homme doit garder la capacité de résister, de s’opposer, de dire non. Ensuite, il n’a pas à s’excuser. Trop d’hommes agissent selon la direction du vent. Leurs actes disjoints, morcelés, n’ont plus aucun sens. » (une femme aussi)
Athena
13 février 2022 @ 18:12
Un grand Monsieur …
Caroline
14 février 2022 @ 00:27
Ce livre d’ un nouveau genre et ‘ masculin ‘ plairait sûrement à nos messieurs !
limaya
14 février 2022 @ 08:01
C’était , disons ds une autre vie -il y a plus de 50 ans- la chance et l’honneur de lui être présentée. Souvenir plein d’émotion et reconnaissance pour ces hommes là qui faisaient don de leur vie afin que ns puissions continuer la nôtre.
HRC
14 février 2022 @ 10:26
Son engagement de 61 se comprend mieux quand on se souvient qu’en Indochine du nord il avait vu les légionnaires parachutistes être sacrifiés pour permettre le retrait des autres troupes en 50.
Nommé à la tête du 1er Rep, il n’était pas homme à se désolidariser d’eux, même si il a invoqué les harkis au procès en priorité.
HRC
14 février 2022 @ 10:30
Nb les combats de la RC6 au nord.
HRC
14 février 2022 @ 10:33
Grrr
RC4 et finis en 51
Nour
14 février 2022 @ 15:56
Grand ami de Jean Marie Le Pen non?
HRC
15 février 2022 @ 11:45
Je ne l’ai jamais entendu ni lu.
Charlotte (de Brie)
15 février 2022 @ 14:41
Non, non, non ! Vous confondez avec Jean Louis Tixier Vignancourt ou Roger Holeindre !
Le lieutenant Le Pen a combattu sous les ordres du Commandant Denoix de Saint Marc, c’est à dire qu’il appartenait à son unité, cela n’en fait pas un ami.
Denoix de Saint Marc n’est jamais apparu aux côtés de Le Pen ni de ses proches, n’a jamais soutenu le Front National.
En revanche le Front National le citait régulièrement dans ses envolées électoralistes, plus volontiers après sa mort qu’avant d’ailleurs…
Vous savez le Rassemblement National le cite également, juste avant de déposer une gerbe sur la tombe de De Gaulle le jour anniversaire de sa mort…
limaya
16 février 2022 @ 09:52
Exact , je vs suis HCR et Charlotte (de Brie )
HRC
16 février 2022 @ 10:55
Très bien, si vous permettez.
carmina burana
15 février 2022 @ 13:53
Beque
c est de Saint Marc qui le disait,qd on acceptait de travailler ds les ecritures,on etait un peu mieux traite.
Je pense qu il devait y avoir toute la comptabilite des entrees et le nombre d executions et tout ce qui suit que les nazis recuperaient.
D ailleurs de Saint Marc reprochait a Semprun de toujours parler de Buchenwald,et a la fin il n allait plus aux commemorations,il disait que les communistes avait fait main basse sur toute l organisation du souvenir,il ne le supportait plus.
JAusten
16 février 2022 @ 09:42
ils avaient déjà fait mains basse sur « la résistance ». Je ne suis pas étonnée qu’ils aient fait mais basse sur l’organisation du souvenir pour coller à leur récit.
carmina burana
16 février 2022 @ 17:05
Oui, le mythe des communistes,majoritaires ds la resistance…ils etaient nombreux,pas plus que les autres resistants courageux.
HRC
16 février 2022 @ 11:01
Semprun reconnaît dans « l’écriture ou la vie. » que le réseau communiste l’a aidé à Buchenwald.
Mais j’ai souvent trouvé que Semprun était un as du surf politique….
carmina burana
16 février 2022 @ 17:10
Les communistes ont sauve aussi l industriel Dassault ,qui tous les ans payait sa cotisation au parti…
de Saint Marc reprochait a Semprun de souvent mettre en avant sa condition de prisonnier a Buchenwald,alors qu il avait ete traite mieux que les autres,il ne supportait plus le cote victimaire de Semprun.
Ghislaine
15 février 2022 @ 14:24
Ceux qui auront eu l’opportunité de lire la déclaration d’Hélie DENOIX DE SAINT MARC devant le haut tribunal militaire, chargé de le condamner, le 5 juin 1961.
comprendront la hauteur de l’Homme –
Carole 007 - Carolus
15 février 2022 @ 19:13
Sujet et commentaires très intéressants.