Parution de ce livre consacré à Metternich. Le comte puis prince Klemens de Metternich (1773-1859) a marqué le XIXème siècle de son empreinte. Admirateur du siècle des Lumières, mais fermement opposé aux idéaux révolutionnaires, l’homme d’État autrichien impose sa vision des relations internationales après la chute de Napoléon.
Son chef-d’oeuvre est le Congrès de Vienne (1814-1815), qui assurera un long siècle de paix en Europe. Metternich fut également un modernisateur et le gage d’une stabilité qui permit à l’Autriche de consolider sa puissance.
« Metternich », Luigi Mascilli Migiorini, CNRS, 2018, 432 p.
Arnold63
3 avril 2018 @ 08:05
vision bien optimiste du rôle de Metternich !
Un long siècle de paix ? mais alors la France et l’Allemagne ne faisaient pas partie de l’Europe en 1870 ?!… Et on oublie les révolutions de 1830 en France, en Italie, en Belgique, en Pologne… puis surtout celles de 1848 avec le printemps des peuples dans toute l’Europe !
En résumé, l’attitude de Metternich a consisté à vouloir figer l’ordre ancien, maintenir coûte que coûte l’empire austro-hongrois dans une attitude d’absolutisme, empire qui, faut des réformes nécessaires, a fini par éclater comme un fruit trop mûr en 1918/1919… Finalement, la plus belle réussite de Metternich, c’est l’embrasement de 1914 qui a fait exploser toute l’Europe ancienne et aussi permis, on l’oublie un peu facilement, en fragilisant le tsarisme empêtré sur le front, la révolution bolchevique et l’émergence du bloc soviétique : bravo !
Bref, ce n’est visiblement pas un livre d’histoire mais une hagiographie si on en croit ce 4ème de couverture : autant lire une vie de Saint, ça ne sera pas plus instructif historiquement mais plus édifiant spirituellement !
Laurent
4 avril 2018 @ 22:58
L’empire Austro Hongrois n’était pas absolutiste
Et si il a mal finit dites merci à Clemenceau et autres cretins de politiciens qui grâce à leur incommensurable bêtise ont détruit cet empire pour créer des états croupions Yougoslavie Tchécoslovaquie
Nous avons pu en voir le magnifique résultat d’abord en 1939 45
Ensuite avec les guerres de l’ex Yougoslavie et l’éclatement de la Tchécoslovaquie
Je ne suis pas certain que les ex peuples de l’empire Austro Hongrois aient gagné au change
Cosmo
3 avril 2018 @ 08:40
Congrès de Vienne, un long siècle de Paix à l’Europe ? Disons tout au plus 40 ans, ce qui somme toute n’est pas si mal après le XVIIIe, la tourmente révolutionnaire et l’épopée napoléonienne.
Mary
3 avril 2018 @ 09:09
Une bien vilaine bobine !
Leonor
3 avril 2018 @ 12:23
Je vous l’accorde : sur ce portrait-là, pas le plus à son avantage. Mais, plus jeune … A lire sa biographie grosso modo, on voit que les dames ne lui refusaient rien.
Muscate-Valeska de Lisabé
3 avril 2018 @ 18:37
Il a fait beaucoup souffrir notre bel Aiglon,le fils de Napoléon. Il a mille fois tenté de salir l’Empereur dans l’esprit de son fils,sans succès. Un sale bonhomme.
Leonor
3 avril 2018 @ 09:56
En plus d’être une tête, le gaillard était beau gosse . Et gaillard, justement !
Muscate-Valeska de Lisabé
3 avril 2018 @ 18:39
On va pas se battre sur sa dépouille, ma Léo.
Leonor
4 avril 2018 @ 12:44
Bien sûr que non, Muscate ! ;-) On serait plutôt du genre, vous et moi, à se » faire une terrasse » ensemble à zyeuter les beaux mecs … ! ;-)
Muscate-Valeska de Lisabé
5 avril 2018 @ 16:46
M’enfin…Léo…je ne suis pas celle que vous croyez…^^
Je suis bien pire! ;’)))♡
COLETTE C.
3 avril 2018 @ 10:23
A se procurer ! j’adore les biographies.
Caroline
3 avril 2018 @ 22:26
Colette C. ,
Bonne lecture ! ?
Esquiline
3 avril 2018 @ 12:29
A la fin de mes études secondaires une jeune professeur d’histoire fut engagée, les soeurs autodidactes pour la plupart, commençant déjà à se faire rares.
Une révélation, elle nous fit un parallèle, point communs et différences, des faits qui aboutirent à l’unité Allemande et Italienne au 19ème siècle, Metternich et Cavour en étant évidemment des personnages clés.
Grâce à elle j’ai appris que l’histoire ne se limitait pas à une succession de batailles dont il fallait connaître les dates et les vainqueurs quand ils étaient du bon côté. Je rabâchais pour l’examen puis j’oubliais, n’ayant pas la moindre conscience que la situation actuelle est le fruit de millénaires de bouleversements et que rien n’est définitif.
Je lui doit ma passion (d’amateur) pour tout ce que depuis l’antiquité a forgé l’Europe.
Esquiline
3 avril 2018 @ 14:03
Parallèle entre Cavour et Bismarck évidemment pour les unités de l’Italie et de l’Allemagne!
Bismarck et Metternich, la Prusse et l’Autriche.
De Cavour le vieux chancelier disait « En Europe en état actuel il n’existe qu’un seul vrai homme politique qui est malheureusement contre nous, le comte de Cavour »
clement
3 avril 2018 @ 13:29
Remarquable serviteur de l’empereur François et de l’Autriche !
FRAMBOISE
3 avril 2018 @ 16:38
Cet ouvrage est probablement très intéressant, car écrit par un spécialiste mondialement reconnu de l’Epoque Napoléonienne. Luigi Mascilli Migliorini est professeur à l’université de Naples.