Parution le 6 octobre 2021 du livre « Mon roi déchu » par Laurence Debray déjà auteure d’une très remarquée biographie du roi Juan Carlos d’Espagne. Laurence Debray a rencontré l’ancien souverain dans son exil aux Emirats Arabes Unis.
Parution le 6 octobre 2021 du livre « Mon roi déchu » par Laurence Debray déjà auteure d’une très remarquée biographie du roi Juan Carlos d’Espagne. Laurence Debray a rencontré l’ancien souverain dans son exil aux Emirats Arabes Unis.
carmina burana
29 septembre 2021 @ 05:38
Merci madame pour ce livre.Et merci au roi d avoir lutte pour une transition democratique,en refusant le retour aux annees noires.
Juan Carlos a rendu justice aussi aux republicains,quelques annees plus tard en donnant la possibilite a ces derniers de recuperer les biens spolies par les franquistes.
Le roi a reussi a apaiser le pays et a le mener vers la modernite.Car que ce soit une dictature communiste ou fasciste,le resultat est le meme,cela donne un pays sclerose,arriere.
par curiosite en 83 j etais allee en Bulgarie ,alors sous la botte du dictateur Jivkov.
le parallele avec l Espagne post franquiste etait evident,un pays vivant loin de la modernite,hors du temps,endormi.
Et je vais lire ce livre pour savoir ce que dit le roi sur ses fautes,les pots de vin ,les amities particulieres avec les pays arabes.
Mais rien n effacera le fait qu il s est comporte dignement lors du putsch du colonel Tejero.Le roi avait oblige son fils de rester toute la nuit pres de lui pour lui montrer comment on gere les moments cruciaux dans un pays democratique.
Alors quel gachis ces dernieres annees qui ont entache sa reputation.
Leonor
29 septembre 2021 @ 12:28
Oui. Le putsch de Tejero, c’était en 1981, il y a quarante ans, donc. Felipe avait 13 ans. Cela a dû être une formidable leçon .
carmina burana
30 septembre 2021 @ 14:00
Leonor,
Exactement les mots du roi qui avait dit avoir voulu donner une lecon au jeune prince.
Et ce prince est parfait,discret,faisant son boss de roi tout simplement.
Au niveau historique,le roi Felipe descend 18 fois de la reine Alienor d Aquitaine,par le jeu des alliances.
Gérard
29 septembre 2021 @ 14:36
Merci Carmina.
berton
29 septembre 2021 @ 15:18
Personne n’est parfait même un roi, on ne peut pas oublier cette transition à la démocratie sans violence. Pour cela je lui suis très reconnaissante.
Alix-Emérente
30 septembre 2021 @ 09:40
Merci pour votre commentaire et celui de Leonor que je partage totalement !
ABER
29 septembre 2021 @ 06:11
Je suis dubitative. J’espère que l’auteur n’est pas tombé dans le voyeurisme. Je lis en bas à droite qu’il s’agit d’un roman.
Leonor
29 septembre 2021 @ 07:22
» Mon roi déchu » . Je n’apprécie pas ce titre. Qui , surtout, est faux.
On peut penser ce qu’on veut des années dernières de la vie de Juan Carlos, on peut ne pas apprécier, et ce avec quelque raison.
Mais il est faux de dire que le roi Juan Carlos serait déchu . Il a, en son temps, abdiqué en bonne et due forme, avec honneur, pour laisser le trône à son fils l’Infant Felipe. Felipe avait été parfaitement éduqué, formé, préparé à cela: de la belle ouvrage .
En cela, il n’y eut aucune déchéance : le roi a confié le trône et les rênes à son fils, en tout bien tout honneur.
Si Juan-Carlos a fait ensuite plusieurs faux pas, plus ou moins importants, ceux-ci sont, pour autant que je sache, d’ordre essentiellement privé.
Ces erreurs ne sauraient pas non plus faire oublier le grand roi que fut Juan Carlos, à qui l’Espagne doit le rétablissement de la démocratie et le maintien de la paix civile. Entre autres. Ce n’est pas rien.
Louis XIV, toujours roi, lui, une fois devenu devenu dévot après une vie ornementée de moult maîtresses, avait bien révoqué l’Edit de Nantes, faute lourde et difficilement pardonnable. Est-ce pour autant qu’on écrirait » roi déchu » ?
Abricote
29 septembre 2021 @ 12:15
Tout à fait Léonor. Cette femme avait écrit un livre qui m’avait plu sur le roi, lui témoignant grande tendresse et là, elle va le voir, continue par son « mon » d’être affective et boom le mot déchu, vraiment pas approprié.
Gatienne
29 septembre 2021 @ 12:22
« Roi déchu » qu’il faut prendre au sens figuré, bien sûr !
Roi qui n’a évidement pas été destitué, mais qui a fait le choix (personnel et certainement vivement encouragé) de quitter volontairement le trône.
Les raisons qui l’on amené à prendre cette décision sont en lien direct avec la rectitude morale qui, elle, n’était pas/plus au rendez-vous.
Ce qui, de nos jours où tout se sait et se divulgue, ne pouvait être toléré de la part d’un souverain de relativement fraîche date.
On peut aussi « déchoir » moralement , surtout par rapport aux attentes d’un peuple qui a accepté le retour de la monarchie comme une porte ouverte sur un monde meilleur où démocratie sous-entend transparence et droiture dans les comportements privés.
Gatienne
29 septembre 2021 @ 14:02
J’ajouterais probité.
Gatienne
29 septembre 2021 @ 14:07
Et j’ôterai le « s » 😅
Gérard
29 septembre 2021 @ 14:38
Remarques fort justes Leonor.
Arielle
29 septembre 2021 @ 15:27
Merci pour ce très intéressant débar, Leonor.
Claudia
29 septembre 2021 @ 16:28
Moi non plus je n’aime pas ce titre. D’abord Laurence Debray n’est pas Espagnole, ce n’est pas « son » roi. Et surtout mettre « déchu » comme si la fin de son règne résumait tout son règne, c’est choquant. Juan Carlos a commis bien des erreurs, mais ce fut un grand roi. Et en plus il est indiqué « roman », alors biographie ou essai romanesque à titre racoleur ?
j21
29 septembre 2021 @ 07:58
J’ai lu son premier livre, ce second m’intéresse.
DEB
29 septembre 2021 @ 08:08
Laurence Debray est la fille de Régis Debray
Il me semble qu’elle avait publié une thèse sur la transition démocratique en Espagne.
Gérard
29 septembre 2021 @ 14:44
Régis un révolutionnaire fils de monarchistes, proches des Orléans.
Cosmo
30 septembre 2021 @ 21:20
On sait faire le grand écart chez les Debray.
Gérard
30 septembre 2021 @ 10:10
L’auteur est également la petite-fille d’un couple éminent d’universitaires monarchistes d’Action française.
Aldona
29 septembre 2021 @ 08:14
Qu’est-ce qu’il peut dire ? sa vérité à lui
Pascal
29 septembre 2021 @ 11:12
Comme chacun de nous …
D’ailleurs est-ce que ça existe la vérité absolue ? parfaite et non faussée en quelque sorte…
Aldona
29 septembre 2021 @ 15:20
Bien sûr Pascal, vous avez raison, en lisant ce livre chacun, chacune se fera son opinion
particule
29 septembre 2021 @ 08:41
Le travail des historiens sera , à mon avis, l’éclairage le plus juste sur Juan Carlos.
Claudia
29 septembre 2021 @ 16:29
Oui, il faut laisser passer du temps et juger l’ensemble de son règne avec du recul.
HRC
29 septembre 2021 @ 09:04
Ce qu’il a fait reste.
Il a vieilli, il a abdiqué.
Sa génération, à sa mort, lui manifestera ses regrets ou critiques selon leur opinion sur cette œuvre politique. Donc une écrasante majorité des Espagnols sera en deuil très ému.
Il manquera Vox et les catalanistes, c’est tout.
HRC
29 septembre 2021 @ 10:13
C’est peu être le sens de ce « mon roi », d’ailleurs.
Sa vie privée, il n’y a que des épouses possessives pour qui cela est important.
cerodo
29 septembre 2021 @ 09:18
et dire qu’il n’a tué ni père ni mère !
Abricote
30 septembre 2021 @ 20:06
« Juste » son frère…cerodo…Bon, je sors…! c’était un accident !
Mary
1 octobre 2021 @ 01:37
Encore heureux !!!
Kalistéa
29 septembre 2021 @ 09:23
Réfugié chez ceux qui lui doivent d’avoir gagné beaucoup d’argent , mais était-ce au détriment de l’Espagne? Cela reste à prouver. Lui n’a eu que des « commissions » comme tout « courtier »qui s’entremet tout royal qu’il était.
Beque
29 septembre 2021 @ 09:38
Ce livre est sans doute un témoignage exceptionnel. Laurence Debray avait une admiration sans borne pour le roi Juan Carlos et elle a probablement été une des rares journalistes à pouvoir le rencontrer. Son premier livre, « Fille de révolutionnaire », qui narrait la vie politique et familiale de ses parents, était d’un humour décapant. Je ne sais pas s’il avait été apprécié par son Régis de père ? Il avait reçu, entre autres le prix du Livre Politique.
Cosmo
29 septembre 2021 @ 10:33
Certes, après avoir été un chef d’état de grande envergure, Juan Carlos a commis des erreurs dans sa vie privée. Mais ne peut-on pas laisser à l’histoire le soin de juger ? Ne devons-nous pas tout simplement, aujourd’hui, l’oublier dans son exil volontaire ?
Naucratis
29 septembre 2021 @ 15:10
Il s’agit sans doute d’un homme plein de défauts mais également d’un grand roi.
Les deux ne sont visiblement pas incompatibles.
Gatienne
29 septembre 2021 @ 10:54
L’appropriation « Mon » n’est peut-être pas le moyen le plus engageant pour encourager les lecteurs qui attendraient un peu d’impartialité de la part d’un auteur maîtrisant toutes les facettes d’une personnalité controversée.
Pascal
29 septembre 2021 @ 11:10
Peut-être Laurence Debray souhaite-t’elle justement exprimer combien elle l’admirait et combien elle est triste de sa situation actuelle .
Dans ce cas le titre est très bien choisi .
Et puis l’impartialité , même affichée , y croyez-vous ?
Gatienne
29 septembre 2021 @ 11:33
Personnellement, je suis une fidèle de thèse/antithèse, même si cela paraît dépassé de nos jours et qu’il faut afficher des idées bien arrêtées, y compris (et surtout) lorsqu’elles sont polémiques.
Pascal
29 septembre 2021 @ 15:01
J’avoue que je ne suis pas comme vous…
A force de vouloir ménager la chèvre et le chou , de fantasmer sur le compromis on se perd.
Pascal
29 septembre 2021 @ 15:02
Mais je vous remercie de ce témoignage , il m’aidera à vous comprendre .
Le » cercle de la raison » en quelque sorte…
Gatienne
30 septembre 2021 @ 11:32
Non, on ne se perd pas, on prend du recul par rapport aux événements.
Abricote
30 septembre 2021 @ 12:39
Un peu comme « notre » Président…en même temps ! oui ménager la chèvre et le chou, n’est pas simple et la chèvre comme le chou…par moments peuvent s’agacer…!
Marie DM
29 septembre 2021 @ 11:18
Je me moque des » erreurs » du roi. Il a fait passer l’Espagne de la dictature à la démocratie dans faire verser une goutte de sang. Il est aussi le roi de février quand il a évité du putsch. DONC C’EST UN GRAND ROI. Je souhaite que les espagnols ne perdent pas la mémoire et reconnaissent les qualités d’un grand roi. Les magouilles, les dirigeants en font tous et les histoires de coeur ne concernent que la reine Sofia.
Gatienne
29 septembre 2021 @ 12:51
Les dirigeants inconstants dans leurs amours suscitent commentaires et quolibets ce qui n’assoit guère leur réputation de sérieux. Ceux qui ont des faiblesses et des errances du côté des profits personnels sont encore davantage montrés du doigt:
quel que soit leur comportement par ailleurs.
berton
29 septembre 2021 @ 16:16
Parfait, rien à rajouter .
HRC
30 septembre 2021 @ 05:54
Bien résumé !
COLETTE C.
29 septembre 2021 @ 11:54
Le titre promet !
Bambou
29 septembre 2021 @ 12:28
Quelle tristesse de terminer sa vie ainsi en exil……
Comment se passeront ses funérailles le moment venu ???
Silvia 2
29 septembre 2021 @ 12:35
Il a effectivement très bien géré la transition s est entouré d’ hommes politiques de qualité. J ai connu la fin de vie Franco et sa mort en Espagne.
J’étais jeune. Ce n était pas gagné. Ils l ont fait. Alors bien sûr les questions de retrocommissions… fraude au fisc …sport national en Espagne. Il l a fait et doit le regretter. Mais il aimait l argent dont il avait tant manqué jeune et avec Sofia aussi. Franco était pingre. Il fut un roi rayonnant pour l Espagne. Sa vie privée …c est un Bourbon…mais il n est pas parti de son libre arbitre. Il lui a été demandé de partir. La vice présente du gouvernement en a fait la demande au roi Felipe . Qui l a acceptée. Alors oui je vais acheter ce livre.
Marie-Saintonge
29 septembre 2021 @ 12:36
Juan Carlos a sauvé l’Espagne d’une possible guerre civile, l’a arrachée aux griffes du franquisme- avec quel sens politique ! – a réconcilié le pays, c’est un grand roi , le reste … vie privée, et alors , cela ne nous concerne pas.
JAY
29 septembre 2021 @ 12:47
Beaucoup de personne doivent tellement au roi !
En premier lieu son épouse qu’il a fit reine, son fils qu’il a fait roi
La Monarchie des Bourbon qu’il a réinstallée
et puis la démocratie qu’il est allée chercher pour les espagnoles
Cela n excuse pas son comportement de ces dernières années mais le vrai roi d Espagne c est bien lui !
Mayg
29 septembre 2021 @ 13:39
Au fait, qu’est ce qu’il devient Juan Carlos ?
Abricote
30 septembre 2021 @ 12:43
Il est au bord de la plage sirotant son café helado, regardant le ciel bleu des Emirats auprès de …déjeunant au bord de la piscine avec…recevant quelques autres visites…ses filles et…
Et…attendant la fin…!
Je ne le vois pas revenir en Espagne, à moins que Felipe aille le chercher et là…j’en doute.
Pascal
30 septembre 2021 @ 17:05
Je pense depuis longtemps (cette opération avant ou après laquelle il avait beaucoup maigri) qu’il est très malade . Sans doute bien soigné mais malade quand même .
Alice
29 septembre 2021 @ 15:10
Le Roi Juan Carlos reste un grand roi et cet exil imposé par le gouvernement Sanchez est scandaleux. Il a fait des erreurs comme de nombreux gouvernants en république comme en monarchie mais il aura été un homme d’Etat remarquable et une personnalité chaleureuse appréciée des Espagnols et de personnalités aussi diverses que Santiago Carillo, Felipe Gonzalez ou Adolfo Suarez
Laurent
29 septembre 2021 @ 15:14
Ce fut un grand roi
Grâce à lui l’Espagne est une vraie démocratie
Le reste je m’en moque
Enrique
30 septembre 2021 @ 11:28
Aprés avoir lu tous les commentaires faits sur le roi Juan Carlos, je constate qu´il y a surtout une connaissance trés superficielle de sa vie politique et de l´Espagne. C´est peut-être parce que la vérité ne peut pas être dite malheureusement……………..
Cosmo
30 septembre 2021 @ 11:57
Pourquoi ne pas nous la dire…ou du moins ce que vous en savez ?
Leonor
30 septembre 2021 @ 17:27
Enrique, rien n’est tout rose nulle part; nulle part au monde.
Mais ce qu’on ne peut effacer, c’est a minima ce que beaucoup ici ont souligné, à savoir c’est le rétablissement de la démocratie, de la paix civile , et son mantien lors du putsch Tejero.
Je ne suis pas espagnole, mais je ne vois pas comment on peut nier ou minimiser cela.
Si vous avez des choses à dire, que vous appelez » vérité », faites-le, je vous prie. Les allusions en la matière sont malvenues.
Une fois dites, chacun pourra juger de quelle importance relative elles sont , ces choses, par rapport au grand oeuvre du roi.
Kalistéa
30 septembre 2021 @ 18:54
Bravo Enrique ! En fait on dit aussi que c’est pour le « sauver » et que les révélations s’arrêtent là qu’on lui a demandé de partir. On dit couramment que « les absents ont toujours tort »: peut être pas . Se faire oublier c’est peut-être préférable parfois.
Silvia 2
30 septembre 2021 @ 20:40
Ah Enrique, vous voulez parlez du 23F? Dites nous ce que vous en pensez .
Olivier Kell
30 septembre 2021 @ 12:15
Quelle fin de vie pitoyable pour un homme qui fût tellement prometteur
Jean Pierre
30 septembre 2021 @ 16:05
C’est mieux que d’être dans un EPHAD à Yuste….comme l’autre.
Kalistéa
1 octobre 2021 @ 09:23
Il se croyait intouchable Olivier Kell et son gendre aussi pour être ce qu’il était : Le gendre du roi intouchable .Beaucoup de monarques ou de gouvernants ont fait cette erreur au cours de l’histoire.
Pascal
30 septembre 2021 @ 13:13
C’était SON roi parcequ’elle l’aimait ou l’admirait ,c’est son droit , ”déchu” dans l’admiration de certains ,d’elle aussi peut-être.
Voilà comment je comprends ce titre et il n’y a pas selon moi de quoi en faire un fromage.
D’autres sont ils allé recueillir la version ou les explications de Juan-Carlos ?
Pour l’objectivité il semble qu’elle avait déjà écrit une biographie.
Il y a quelques années je cherchais à m’informer sur la fortune du roi d’Espagne car je le pensais plus mal loti que ses homologues européens (ce qui était quand même le cas d’une certaine façon et le demeure pour ses enfants), or on trouvait déjà des allusions à un capital constitué pour lui par certains de ses amis via des commissions et liées au monde des pétrodollars. Je ne me suis jamais penché sur les détails . D’ailleurs au fond de moi il y a l’idée que la norme pour de tels personnages ne peut être la même que pour un individu lambda comme moi ; cela ne tient pas à leur sang bleu mais à leurs origines familiales, à leur éducation, peut-être à un certain atavisme et surtout aux milieux qu’ils fréquentent et aux besoins de leur image dans leurs devoirs de représentation au sein de ces milieux .
Sinon ils seraient très avancés sur les voies de la sainteté.
Adessias .
Pascal
30 septembre 2021 @ 17:02
PS : Sous le nom de l’éditeur il est écrit « Roman » .
Abricote
2 octobre 2021 @ 23:47
Alors là…c’est très curieux qu’il soit écrit : roman ????
Nicolas Le Clerre
30 septembre 2021 @ 21:39
Je suis médusé de voir avec quelle facilité beaucoup d’entre nous sont enclins à passer l’éponge sur les compromissions, les frasques amoureuses, les scandales financiers, les amitiés douteuses, les chasses africaines… du roi Don Juan Carlos. Certes, il fut l’artisan de la transition démocratique et le barrage contre la tentation du retour au franquisme mais un destin se mesure à la trajectoire d’une vie. Comparaison n’est pas raison mais le laxisme de bien des commentaires me fait penser à ceux qui trouvent des excuses au régime de Vichy au prétexte que Philippe Pétain avait sauvé Verdun en 1916. Evidemment Juan Carlos n’a tué personne, mais sa fin de vie est un naufrage et un furoncle au visage de la monarchie espagnole. C’est l’honneur du roi Don Felipe d’avoir eu le courage de couper les branches pourries et d’avoir réduit la famille royale espagnole au noyau dur de ceux qui servent honnêtement leur pays.
val
1 octobre 2021 @ 13:28
Nicolas Le Clerre,
Je vous approuve entièrement !
HRC
3 octobre 2021 @ 10:14
Je vous approuve aussi entièrement.
Fabrice Brangeon-Bonnard
10 octobre 2021 @ 09:03
Don Juan Carlos fut et reste l’un des plus grands rois que l’Espagne ait connu, quelques soient ses « erreurs » privées, qui sont et restent privées. Que je sache, l’argent détourné et non déclaré (ce qui n’était pas très malin de sa part, à une époque où rien ne peut être caché très longtemps, surtout avec les moyens techniques qui sont les nôtres) n’est pas sorti de la poche des espagnols et je serais curieux d’entendre celles et ceux qui, grâce au roi, ont conservé, ou trouvé, un emploi (je pense au tgv saoudien fait en Espagne : combien d’emplois maintenus et/ou créés à l’époque) ? Certes, cela est choquant, mais qui parle, en France, des entreprises de Pelat, plus ou moins en faillite, que Mitterand a fait racheter par l’Etat, au prix fort (argent de nos impôts), et qui n’avaient aucun intérêt (stratégique ou autre) pour la France, entre autres ? Quant aux histoires « sentimentales » du roi, elles ne concernent que lui et la reine Sophie (combien de patrons couchent avec leur secrétaire, et on laisse faire). Je comprends ce que le roi a dit concernant son épouse, dans le livre d’entretiens de José Luis de Villalonga « la reine est une professionnelle de la monarchie, une très grande professionnelle ». Dans mon Panthéon personnel des « grands hommes » de notre époque » (outre de Gaulle, Adenauer et Churchill) : Juan Carlos, l’archiduc Otto, Jean Paul II (pour son rôle dans la chute du communisme), Simone Weil, l’impératrice Zita, Haakon de Norvège, Wilhelmine des Pays Bas, Charlotte de Luxembourg, Baudoin de Belgique (qui n’ont pas à ses soucier de réélection, et sont plus libres que les « politiques ») et tous les anonymes qui oeuvrent dans l’ombre. Vive le Roi, Viva el Rey.