Parution de cet ouvrage consacré à la princesse Marie Thérèse, fille du roi Louis XVI et de la reine marie Antoinette. Voici un résumé : « Venise, 1850. La duchesse d’Angoulême, fille de Louis XVI et de Marie-Antoinette, entreprend, au couchant de sa vie, de raconter la singulière histoire qui est la sienne. Née en 1778, la jeune princesse mène une enfance heureuse au château de Versailles.
Mais le 14 juillet 1789, son univers bascule dans les ténèbres de la nuit révolutionnaire. Commence alors pour Marie-Thérèse Charlotte de France un parcours tragique. Son père, sa mère, sa tante sont décapités ; son dernier frère, Louis XVII, meurt peu après. Unique survivante du Temple, son avenir sera ponctué de deuils, d’exils et de trop éphémères bonheurs.
D’une plume délicate et poignante, Sylvie Yvert se glisse dans les pas de Madame Royale et donne voix à cette femme au destin hors du commun qui traversa les événements avec fierté et détermination. Une plongée dans cette histoire de France que nous croyons connaître. » (merci à Anne p.)
« Mousseline la Sérieuse. Ainsi l’appelait Marie-Antoinette », Sylvie Yvert, Editions Heloïse d’Ormesson, 2016, 336 p.
Pauline
8 février 2016 @ 07:26
Destin inouï que celui-ci ; merci pour l’info.
Patricia
8 février 2016 @ 09:47
Ce livre semble très intéressant. J’ai envie de le lire.
bernadette
8 février 2016 @ 10:04
Une bien tragique destinée que celle de la princesse Marie Thérèse ! Comme quoi être fille ou fils de roi n’est pas toujours une garantie de bonheur !
Robespierre
8 février 2016 @ 11:10
Il y a eu d’excellentes biographies sur Madame Royale, donc je ne vais certes pas lire un roman à ce sujet. Et si c’était une biographie, je ne la lirais que si on avait retrouvé de nouveaux documents.
Philippe Gain d'Enquin
8 février 2016 @ 22:50
Peur que la « mousseline « deçoit », sans doute…
Trianon
9 février 2016 @ 10:40
ahh!! vous voila!!:):)
Philippe Gain d'Enquin
9 février 2016 @ 20:12
Toujours!
Trianon
10 février 2016 @ 13:02
et en plus, personne n’a osé l’abominable: « oh purée.. »!
enfin, je viens de plonger…
Philippe Gain d'Enquin
11 février 2016 @ 12:13
Dans le « petit volcan » où l’on « mêt » du jus dedans ?
Trianon
11 février 2016 @ 22:18
là même!!:)
Philippe Gain d'Enquin
12 février 2016 @ 13:42
A lire notre échange, nos amis, chère Trianon, finiront par se dire que nous voguons sur des « flots d’or »…
Haut-Landaise
10 février 2016 @ 11:10
Or gan za ?
Damien B.
10 février 2016 @ 07:50
Parfaitement Robespierre.
La fin de la présentation rédigée par la maison d’édition est stupéfiante de prétention et suppose que le niveau du lectorat potentiel est faible : » Cette Histoire de France que nous croyons connaître » !
Alain Golliot
8 février 2016 @ 13:59
Trahie par son propre oncle oaternel, par la Cour de Vienne, Mousseline, imbue des l’enfance par son rang (n’osa -t-on la mesurer a la future Recamier), elle deviendra acariatre et gatera l’avenir du pauvre Henri V (de jure) qui n’endemandait pas tant : un drapeau blanc….
bianca
8 février 2016 @ 14:07
J’ai lu certains ouvrages relatant la destinée de cette femme qui a gardé toute sa vie durant le souvenir de la tragédie qu’elle a vécue !
Cosmo
8 février 2016 @ 14:41
Personnage qui ne doit son aura qu’à la tristesse de sa destinée.
Jean Pierre
9 février 2016 @ 10:35
Analyse brève mais qui me paraît fort juste.
Il y a des gens qui sont doués pour le malheur, cela leur confère une telle dignité que ça force obligatoirement le respect.
Haut-Landaise
10 février 2016 @ 11:21
Cosmo et Jean Pierre comment auriez vous vécu la situation à sa place ?
Pas de cellule psychologique à l’époque…
Si certaines personnes touchées par les attentats du 13 novembre ont un parcours de vie gâché allez leur dire « qu’ils sont doués pour le malheur » …ils vont apprécier je pense.
ciboulette
8 février 2016 @ 16:46
La question est toujours : comment peut-on traverser de tels drames ?
Moonbeam
8 février 2016 @ 22:37
On ne sait toujours pas si c’est la même personne du début à la fin de « sa » vie. Des infos ?
Caroline
8 février 2016 @ 23:16
Quel drole de surnom!
Ce livre est bien triste à lire!
Gérard
9 février 2016 @ 22:01
Il est peu vraisemblable que l’on ait fait épouser le futur Dauphin à une aventurière. Le roi et Monsieur avaient conscience de leur rang.
moult
10 février 2016 @ 17:59
On dit qu ‘ elle a été violée au temple ( cela est possible car elle est demeurée seule, aprés les décès de ses parents et de sa tante , à la merci de ces monstres révolutionnaires )Certains ont même prétendu qu ‘ elle est tombée enceinte
La Duchesse d ‘ Agloulême officielle n ‘ avait rien de la délicatesse , de la beauté, du tempérament de « »mousseline »
D ‘ ailleurs, après de telles atrocités j ‘ imagine mal que l ‘ on puisse tenir le rang de Duchesse à la cour mondaine.
Je suis plus portée à croire en la légende de la Comtesse des ténèbres , inconsolable et restée dans l ‘ ombre, à jamais prostrée dans sa douleur.
Cela colle plus à la réalité
Patricia
14 août 2016 @ 18:47
Je viens de finir ce livre qui m’a enfin donné la réponse à une question à laquelle je n’avais encore eu le temps de me consacrer. Qu’est devenue cette femme, cette jeune fille, cette enfant après ces (ses) malheurs ? J’ai en plus découvert la profondeur de l’horreur qu’elle avait vécu au temple : les départs un à un sans nouvelle aucune, la solitude, l’isolement, la cruauté morale et physique… le destin de son petit frère fait encore plus horreur. Comment peut-on se relever d’une telle « expérience ? Comment un peuple peut accepter une telle ignominie ?
Et finalement, cette dignité sans cesse, cette sérénité extrême, cette empathie pour les autres, cette reconnaissance pour ceux qui lui ont été fidèles, …
La princesse Marie-Thérèse était une grande dame, qui, dont la vie, à mon avis, n’a pas été assez contée.
J’ai adoré ce livre. j’ai eu juste une petite gène en pensant qu’il s’agit d’un roman historique puisque la narratrice est la princesse ce qui a peut-être permis à l’auteur de changer la réalité dans un sens ou dans l’autre, l’enjoliver parfois ou souvent la noircir. J’ose espérer que les détails ont été documentés historiquement et que le terme de roman n’est dû qu’à la forme choisie racontée par le héros même de cette « biographie » décédé il y a plus d’un siècle.
Troublant, exaltant, …