Le prince Charles-Philipp d’Orléans, duc d’Anjou vient de publier un nouveau livre. Il s’agit d’un roman historique, fait de passions, d’intrigues et de luttes pour la restauration de l’indépendance du Portugal en 1640. Parution au Portugal (où le prince vit avec sa famille) sous le titre « Os conjurados de 1640« .
Sigismond
4 mai 2016 @ 10:54
Il n’est pas plus duc d’Anjou que de Cornouailles, mais c’est tout à son honneur de s’intéresser à l’histoire du Portugal, en particulier à cette période si importante de la restauration des Capétiens en 1640. Un roman certainement intéressant, espérons qu’y seront évoqués les droits de la branche aînée, les Farnèse : en 1640, l’héritier légitime était le duc de Parme, Édouard Farnèse, petit-fils de l’infante Marie, la fille aînée de l’infant Édouard de Portugal (fils du roi Emmanuel de Portugal).
Le duc de Bragance, qui deviendra le roi Jean IV, était capétien mais il était petit-fils de l’infante Catherine, la fille cadette de l’infant Édouard de Portugal. Le Portugal n’était pas régi par la loi salique, l’aîné Farnèse aurait dû passer avant le cadet capétien Bragance.
Rappelons qu’en 2016, l’ayant droit le plus direct d’Édouard Farnèse n’est autre que Monseigneur le prince Louis de Bourbon, duc d’Anjou, chef de la Maison de France, aîné des Capétiens.
Lusitano
5 mai 2016 @ 10:46
Bonjour Sigismond,
vos propos me laissent coi! Alors comme ça les Farnèse sont la branche aînée mais de quelle maison? Des capétiens portugais?
Sachez cher monsieur que le Portugal est régi par des règles de succession établies à Lamego par le Roi Afonso I et les Cortes (« Etats Généraux » ou « Parlement ») vers 1139/1143 (fondation du Royaume) et qu’il a été institué, entre autre, que les femmes étaient aptes à la succession mais qu’elles ne devaient pas épouser un étranger, dans ce cas celui ci ne serait pas Roi: le Portugal ne serait gouverné que par des portugais.
L’Infante Maria de Portugal en épousant un Farnèse italien a perdu ses droits et son fils n’étant pas né Infant de Portugal, mais Prince de Parme, avait les mêmes droits que son usurpateur de cousin Philippe II d’Espagne… La seule qui avait des droits légitimes était l’Infante Catarina, Duchesse de Bragance par mariage. De plus l’époux de l’Infante Catarina, par son arrière grand mère l’Infante Isabel de Portugal (sœur du Roi Manuel I) était le second dans l’ordre de succession en termes de nationalité.
Conclusion: João IV était donc le candidat doublement légitime le 01/12/1640 à la Restauration de l’Indépendance.
Votre Luis de Borbón y Martínez-Bordiu ne peut donc pas prétendre à toutes les couronnes indisponibles…
Sigismond
6 mai 2016 @ 06:49
Bonjour Lusitano,
J’étais sûr que vous alliez intervenir et faire cette réponse -:)
Bien entendu, je savais qu’il y a chez vous cette exclusion des infantes mariées avec un étranger. Merci d’avoir apporté ces précisions. Mais j’avais lu il y a quelque temps sur le « Franco-Iberian Royals Message Board », une intervention de M. Guy Stair Sainty qui défendait les droits de Ranuccio Farnèse comme étant l’héritier le plus légitime en 1580, si on ne tient pas compte bien sûr de cette exclusion des étrangers.
Et tant mieux car votre grande nation a réussi le miracle de rester toujours capétienne (en tout cas jusqu’en 1853) sans avoir la loi salique !
Lusitano
6 mai 2016 @ 18:38
Vous savez beaucoup de journalistes disent des âneries donc il ne faut pas tout prendre pour argent comptant.
Lorsqu’on connaît les lois fondamentales du Royaume de Portugal la question ne se pose même pas: Ranuccio Farnese n’avait aucune légitimité car il était prince étranger et en tant que tel ne pouvait prétendre au Trône portugais sauf si les Cortes l’avait élu.
Vous pourrez lire dans tous les manuels d’histoire portugais que la seule héritière légitime du Roi Cardinal D.Henrique était D.Catarina. Avant Ranuccio Farnese il y avait un autre candidat possible, D.Antonio, Prieur de Crato mais il avait l’inconvénient d’être né bâtard quoique la bâtardise a été un recours par 2 fois: en 1385 avec D.João I et 1640 avec le descendant du bâtard de ce même D.João I.
Lorsqu’on a autant bataillé pour gagner son indépendance il est normal que les étrangers soient exclus de la succession. La domination espagnole de 1580 à 1640 fût une époque néfaste pour le Portugal qui a perdu une grande partie de son empire.
Les 2 mariages de la Reine D.Maria II ont été validés par les Cortes. Son second époux a été titré consort après avoir « donné » un héritier au Portugal en 1837.
Vous pourrez remarquer que de nombreuses Infantes de la première dynastie portugaise (1139-1383) sont demeurées célibataires pour ces raisons.
Gérard
6 mai 2016 @ 11:36
Lusitano, n’y aurait-il pas une ouverture du côté des Incas pour Louis ? Est-on sûr de la filiation des prétendants actuels au Pérou ?
Lusitano
6 mai 2016 @ 18:39
Je ne saurais vous répondre Gérard…
Mary
8 mai 2016 @ 07:56
Louis serait un excellent prétendant des Inca…pables !
(Un peu facile,mais je ne sais pas ré´sister le dimanche matin…)
Mary
8 mai 2016 @ 07:56
Résister
Gérard
9 mai 2016 @ 21:16
Mary vous faites de l’antilégitimisme primaire qui vous vaudra des inimitiés. Mais aussi des sourires.
Mary
10 mai 2016 @ 11:58
Je sais Gérard,je sais…je suis une faible femme : j’ai cédé à la tentation…:-)))
Zeugma
5 mai 2016 @ 11:57
Vous voulez dire que Louis 20 est aussi roi de Portugal ?
et que la reine mère Carmen est donc reine mère de Portugal ?
Lusitano
6 mai 2016 @ 18:41
Impossible car le Portugal est une république depuis le 05/10/1910… De plus nous n’avons pas besoin d’une famille royale étrangère, la nôtre nous suffit!
Gérard
9 mai 2016 @ 21:17
C’est comme nous en France Cher Lusitano. Et vive Dom Duarte.
Sigismond
5 mai 2016 @ 12:52
En signe de protestation et de Légitimité, les Farnèse avait placé l’écu de Portugal au centre de leur armes à partir du duc Ranuccio de Parme, fils de l’infante Marie et héritier le plus légitime du roi Henri de Portugal en 1580. L’écu portugais sera remplacé en 1731 par les armes de France entourées de la bordure d’Anjou (qu’on aurait pu mettre « sur le tout du tout »), quand le duché de Parme passa à l’infant Charles « de Bourbon et Farnèse » (ainsi qu’il voulut s’appeler), petit-fils de France. Cette décision héraldique fut une des grandes bêtises de ce prince que certains admirent, et qui fera pire en 1759 en évinçant son fils aîné de toutes les successions royales, et en 1776 en inventant les mariages soi-disant « desiguais » :
http://www.heraldique-europeenne.org/Regions/Italie/Parme.htm
Lusitano
6 mai 2016 @ 18:52
Comme je vous l’ai expliqué les Farnèse n’avaient aucune légitimité, pas plus que les Habsbourgs d’Espagne issus de l’Infante D.Isabel ou des Duc de Savoie issus de l’Infante D.Beatriz.
Les Farnèse pouvaient protester mais au nom de quoi? Les lois de succession portugaises, les seules qui prévalent, ne leur accordait aucun droit! Cette décision de placer l’écu portugais est, comme vous le dites, une bêtise car elle représentait une usurpation.
Pour rappel l’Infante Maria Ana de Bourbon-Espagne a épousé le Roi D.José I de Portugal: il aurait été fâcheux que son beau frère Duc de Parme arbore ses armoiries illégalement…
Sigismond
8 mai 2016 @ 11:26
Je disais le contraire. Vous qualifiez de bêtise le fait que les Farnèse aient pris l’écu de Portugal en 1580 (pour Ranuccio, alors âgé de dix ans, fils orphelin de l’infante de Portugal et petit-fils du duc régnant Octave de Parme) et l’aient conservé jusqu’en 1731. Ce que je qualifiais de bêtise au contraire de vous, c’est le fait que – croyais-je – l’infant des Espagnes (Hispaniarum infans) Charles « de Bourbon et Farnèse » n’ait pas conservé l’écu de Portugal en devenant duc de Parme en 1731. Mais honte à moi, j’avais sans le savoir calomnié ce prince, car en fait il avait bel et bien gardé l’écu portugais :
http://www.eleaml.org/immagini/stemma/Stemma_composito_di_Carlo_di_Borbone.jpg
Comme quoi il vaut toujours mieux vérifier à plusieurs sources…
Il le conserva même en devenant roi de la Sicile en deçà du Phare [de Messine] (royaume « de Naples ») :
http://www.eleaml.org/immagini/stemma/Lo_Stemma_di_Carlo_di_Borbone.jpg
« La pretensione sul Regno del Portogallo derivò inizialmente dal matrimonio contratto dal duca di Parma e Piacenza Alessandro con Maria del Portogallo nel 1565 e dalle controversie apertesi sulla successione a quel trono » :
http://www.eleaml.org/sud/borbone/alfiere2004_stemma.html
Comme quoi, en 1729 le futur roi Joseph épousa la fille de la concurrente (Élisabeth Farnèse) de son père (Jean V) pour le trône portugais ;-)
Lusitano
9 mai 2016 @ 18:11
Elle n’était pas concurrente car elle n’avait aucune légitimité: comme pour la loi salique en France on ne peut pas transmettre un droit dont on ne dispose pas soi même!
Gérard
5 mai 2016 @ 14:17
Vous voulez envoyer Louis règner au Portugal ou à Parme ?
Sigismond
6 mai 2016 @ 09:47
Louis règnera à Versailles et nulle part ailleurs, sur la France et sur la Navarre (Felipe et Leonor devraient d’ailleurs nous rétrocéder Pampelune et toute la Haute-Navarre ;-)
Nul n’a jamais remis en doute la légitimité et le droit absolu de Charles-Xavier de régner à Parme et Plaisance et États annexés.
Quant au Portugal, Lusitano a précisé les règles multiséculaires excluant les infantes mariées à des étrangers (d’ailleurs dans ma petite uchronie l’autre jour, j’avais mis Anita Stewart (que l’empereur François-Joseph lui-même avait titrée princesse de Bragance) comme reine de Portugal :-)
Jamais les Bourbons n’ont émis la moindre revendication sur le pays d’Henri le Navigateur. Je ne faisais que rappeler, d’un point de vue généalogico-héraldique, l’aînesse non-salique des Farnèse par rapport aux Bragance, à partir du roi Emmanuel et de son fils l’infant Édouard, duc de Guimarães et frère puîné du roi Henri.
Gérard
6 mai 2016 @ 11:33
Mais comment ferait-il Louis pour régner à Versailles ? Il serait autant ennuyé que la duchesse de Montpensier à Dreux.
Versailles et aux touristes, il ne pourrait pas
Dire à ces braves gens
Poussez-vous donc un peu
Place aux jeunes en quelque sorte.
Zeugma
6 mai 2016 @ 11:48
« uchronie » :
on en apprend tous les jours sur « Noblesse & royautés »
Lusitano
6 mai 2016 @ 19:09
Décidément vous ne cesserez de me faire rire! Les Farnèse italiens aînés de la Maison Royale du Portugal en 1580! S’ils s’étaient naturalisés peut être… Et encore! Tant qu’il y avait des héritiers portugais descendants de D.Afonso I la question ne se posait même pas! Et puis nous avions de nombreux descendants en ligne illégitime…
Mary
8 mai 2016 @ 08:01
Louis peut avoir un joli domaine à la campagne et le baptiser « Versailles »,là au moins,il pourra « régner »dessus…
Lusitano
8 mai 2016 @ 10:24
Excellent Mary!!!
Mary
9 mai 2016 @ 17:04
Ravie de vous avoir fait sourire Lusitano !
Gérard
9 mai 2016 @ 21:20
Comment a-t-il appelé sa villa madrilène : le Petit Versailles ?
aubert
5 mai 2016 @ 16:38
Louis de Bourbon, est de droit Roi de Portugal et des Algarves, de Ceuta, en deçà et au-delà des mers en Afrique, seigneur de Guinée, de la conquête, de la navigation et du commerce de l’Ethiopie, de l’Arabie, de la Perse et des Indes.
A-t-il droit aux titres des Bragance ? Sigismond nous le dira en nous le blasonnant : duc de Bragance, de Guimaraès et de Barcelos, marquis de Vila Viçosa, comte d’Arrayolos, d’Ourem, de Barcelos, de Faria et de Neiva, comte de Guimaraès.
De quoi faire pâlir le Prince Monaco !!
Quelques uns sur ce site prient tous les jours le Dieu Tout Puissant pour qu’il soit seulement Louis XX Roi de France et de Navarre, d’autres le souhaitent Roi de France, d’Espagne et du Portugal, Grand Maître des Ordres du Saint-Esprit, de la Toison d’Or et du Christ.
Voilà pourquoi un riche sud-américain l’a pris pour gendre !! (Grimaldi lui, n’a trouvé qu’un banal sud-africain).
Après Bourgogne et Berry un troisième fils sera le bienvenu et titré duc de Bragance.
Nota: l’autre duc d’Anjou, celui que Némausus qualifierait d’ersatz écrit des romans, j’ai donc bien le droit, comme Sigismond de délirer sur N&R.
Lusitano
6 mai 2016 @ 19:13
Si l’on suit la « logique » de Sigismond Luis de Borbon y Martinez-Bordiu ne pourrait prétendre au titre de Duc de Bragance car cette branche était la cadette de la Maison Royale du Portugal, ils étaient en quelque sorte les Premiers Princes du Sang.
Cosmo
5 mai 2016 @ 17:38
Sigismond,
Ayant droit des Farnèse, certes, mais pas plus duc d’Anjou que son cousin Charles-Philippe d’Orléans. Aîné des Capétiens, encore que…si l’on exclut les Bourbons-Busset qui sont eux les véritables aînés, mais chef de la Maison de France dans vos rêves !
Cosmo
Actarus
4 mai 2016 @ 12:08
Les O. sont experts en conjuration. Mais si vous parlez de mes os, je crois plutôt que je me suis froissé un muscle. Ne me demandez pas ce que j’ai fait pour cela… ;-)
Tonton Soupic
4 mai 2016 @ 12:13
Chela donne envie de me remettr au portouguèche. J’avais dû arrêtr au lycée, car ch’avais l’acchent auvergnache. Quelle belle iniciatiche du prince Charles-Philip d’Orléans-Bernadotte.
*Gustave de Montréal
4 mai 2016 @ 13:01
le prince est lusophone ?
Gérard
5 mai 2016 @ 14:18
On peut l’espérer après toutes ces années au Portugal.
Leonor
6 mai 2016 @ 13:00
Apprentissage sur l’oreiller : la meilleure des méthodes pour apprendre les langues. Si j’ose dire, évidemment. Mais faut que me sauve, là.
Gérard
9 mai 2016 @ 21:24
Oui mais sa douce épouse parle admirablement le français comme tous les Cadaval qui se sont longtemps exilés en France.
Sébastien
4 mai 2016 @ 13:29
Quelle idée de se conformer bêtement à son état civil ! Ne peut-il comme le reste de sa famille signer Charles-Philippe « de France » ou « d’Anjou » ?
Jean Pierre
5 mai 2016 @ 10:49
En règle générale, c’est l’éditeur qui conseille de prendre un pseudo. Essayez de prononcer Anjou en portugais vous verrez ! Donc sage décision, on s’en tient à l’inscription sur le passeport et on n’en rajoute pas pour la gloriole.
Lusitano
6 mai 2016 @ 19:15
Anjou en portugais s’écrit Anjú… Tout simplement!
Actarus
5 mai 2016 @ 13:46
Il vous répondra que, pour les besoins de sa cause, c’est lui qui, du coup, a pris un pseudonyme. ;-)
Non je rigole. Sur le strict plan de la succession orléaniste, il n’est pas « de France » mais seulement d’Orléans.
Rappelez-vous que n’étaient, sous l’Ancien régime, de France, que le roi et la reine, leurs enfants, le dauphin et la dauphine et les enfants de ces derniers.
C’est la raison pour laquelle Eudes « de France » est le père de Thérèse et Pierre « d’Orléans ».
C’est beaucoup moins clair pour la famille du SDF de la maison Philidor à Dreux, régulièrement présenté comme s’il était l’attraction principale du Seaworld d’Orlando ou l’animal fétiche du chocolat Galak, ses enfants étant nommés « de France » comme si l’aîné de la fratrie était déjà mort. Mais il y a mieux encore : si vous regardez l’article de « L’écho républicain » consacré aux actions de la Fondation Saint-Louis pour faire expulser les princes dont elle est supposée défendre l’héritage et le patrimoine mais qu’elle considère comme des squatteurs, le prince François, pour le nommer, est cité en dernier, comme s’il était le troisième fils d’Henri le Jeune. C’est une façon comme une autre de renverser la situation au profit de l’exploitant forestier de la Thiérache sans trop faire « flipper » les gens… de France. ;-)
Gérard
5 mai 2016 @ 14:19
Aucun ne signe de France ou d’Anjou.
Zeugma
5 mai 2016 @ 11:52
Pendant une soixantaine d’années, de 1580 à 1640, le Portugal fit partie intégrante du royaume d’Espagne.
Le livre du duc d’Anjou raconte – j’imagine- comment cela s’est terminé ; le Portugal acquérant définitivement son indépendance.
Le début et la fin de l’Union ibérique constituent des épisodes extrêmement compliqués pour nous Français qui connaissons généralement si mal l’histoire de nos voisins de la péninsule.
Citons seulement l’affaire du « roi caché » – Sébastien Ier de Portugal – dont la disparition permit à Philippe II de revendiquer la couronne du Portugal. (Philippe II fit inhumer le corps supposé de Sébastien au couvent des Jéronimos à Lisbonne pour asseoir sa légitimité dynastique.)
Comme un de nos honorables correspondants, je maîtrisais assez bien le Portugais dans le passé mais faute de pratique il me serais aujourd’hui impossible de lire un livre dans la merveilleuse langue de Camões.
Corsica
5 mai 2016 @ 15:11
« Rois en exil », le livre précédent du prince, n’a pas fait un tabac en librairie. Il faut dire qu’il n’apportait rien de neuf au sujet. Espérons que ce roman historique, édité dans le pays de sa femme, aura plus de succès.
Sigismond
5 mai 2016 @ 21:42
Le Portugal et les Espagnes étaient les phares du monde, et le Pape Alexandre VI (ancien co-seigneur d’Andorre, et qui était d’origine aragonaise) leur avait donné à chacun la moitié de la Terre. L’apogée de la France vint ensuite, jusqu’à Utrecht qui fut la fin des haricots (et dire que les orléanistes veulent en rester là !)
L’orgueil national brilla encore avec l’« Independence » du 4 juillet 1776, à laquelle nous contribuâmes largement (ce fut notre revanche sur les orangistes), et ensuite avec Louis XVIII qui incarna si majestueusement la prédominance de l’aîné des Capétiens.
La trinité latine franco-ibérique sera-t-elle la grande Puissance de demain ?
aubert
6 mai 2016 @ 11:12
Hélas Sigismond, d’ici là j’aurai rencontré une autre « Trinité »…enfin si j’obtiens audience !
Leonor
6 mai 2016 @ 13:01
Ca y est … C’est reparti pour un tour……
Pas le temps de compter les points aujourd’hui.
framboiz 07
7 mai 2016 @ 13:05
Comme Vous le dites, Léonor !
Zeugma
6 mai 2016 @ 17:48
Cette fiche de lecture fut utile puisque des commentaires nombreux et argumentés nous ont permis de prendre conscience qu’en plus d’être roi de France et roi d’Espagne, Louis 20 est roi de Portugal.
Cette accumulation de couronnes vaut également pour la reine mère Carmen qui est donc trois fois reine mère.
Le sait-elle ?
Je n’ai pas très bien compris si notre Louis 20 était également éligible au trône de Parme.
Attendons les explications.
Quant à Louis XVIII, il « incarna (..) majestueusement la prédominance de l’aîné des Capétiens » (sic).
On en apprend tous les jours sur « Noblesse & royautés ».
Gérard
9 mai 2016 @ 21:28
Personne ne contesta à Louis et à Charles leur prédominance.