Avec ce livre « Parfums de légende« , Bertrand Meyer-Stabley et Anne Davis vous plongent dans l’histoire du parfum à travers l’Histoire mais aussi au coeur de fragances mondialement connues comme « Arpège » de Jeanne Lanvin, « Joy » de Patou, « Femme » de Rochas, « Ma griffe » de Carven, « Calèche » de Hermès » ou encore « Opium » de Saint-Laurent.
Le livre se lit avec une fluidité très agréable. On y apprend notamment que la découverte de nouveaux mondes va désormais permettre de s’approvisionner en matières aromatiques de toutes sortes. Ainsi au 16ème siècle, camphre et benjoin ne sont plus aussi rares, et sont désormais associés à l’eau de citron, à la rose et au jasmin, donnant au final des eaux très odorantes.
A cette époque, c’est l’Italie qui propose les produits les plus raffinés. Lors de son arrivée en France en 1533 pour épouser le roi Henri II, Catherine de Médicis apporte dans ses bagages son « Eau de la Reine » qui a été spécialement conçue pour elle par les moines de Santa Maria Novella à Florence.
Son parfumeur attiré René le Florentin la suit en France. Il ouvre une boutique à Paris sur le pont au Change, qui deviendra rapidement l’une des adresses élégantes les plus prisées.
Des villes comme Grasse et Montpellier acquièrent une fonction essentielle dans le développement du parfum en France. Mais qu’en est-il du côté du Gotha ?
On sait que la reine Sophie d’Espagne est fidèle depuis de nombreuses années à « L’Air du temps » de Nina Ricci.
Le prince Rainier de Monaco portait « Habit rouge » de Guerlain
La princesse Margaret d’Angleterre fut une fidèle de « Miss Dior » de Christian Dior
Assurément « Parfums de légende » vous fera découvrir la petite et la grande histoire (parfois méconnue) du parfum. Les auteurs se penchent aussi sur l’aspect commercial du lancement d’un parfum comme « Poison » de Dior au Château de Vaux le Vicomte en 1985.
« Parfums de légende », Bertrand Meyer-Stabley et Anne Davis, Bartillat, 2016, 270 p.
21 novembre 2016 @ 07:30
Je ne sais pas ce que vous en pensez mais moi je trouve que tous les parfums tiennent de moins en moins bien.
J’attribue ce phénomène aux normes restrictives européennes qui ont obligé les parfumeurs à changer la composition du jus.
Certes l’odeur emblématique est respectée mais elle s’envole.
Avez-vous encore croisé une femme qui laissait une effluve de parfum derrière elle?
Moi pas.
21 novembre 2016 @ 12:33
Tout dépend si la femme que vous croisez s’est parfumée avec une eau de toilette ou un eau de parfum (extrait). Les moeurs ont changé. Bp de femmes utilisent les eaux de parfum, moins entêtantes, qui sont maintenant déclinées dans toutes les grandes marques. Le parfum que je porte depuis toujours (de Dior) ne varie pas dans la tenue de ses flagrances, je ne vois aucune différence. Je prie pour que la marque le supprime un jour ou l’autre, il y en a tellement… ce qui serait pour moi une vraie catastrophe !
22 novembre 2016 @ 17:33
Tout juste Auberi , pour moi c’est Opium de St Laurent depuis toujours mais en eau de parfum depuis quelques années déjà ………..plus l’âge de laisser un sillage derrière moi
21 novembre 2016 @ 13:58
Ce n’est peut-être pas plus mal car de plus en plus de personnes deviennent allergiques aux parfums et je pense que c’est du aux produits qui permettent de les vaporiser. Avant, les femmes mettaient juste quelques gouttes de leur élixir préféré et leur sillage était discrétement et durablement parfumé. Depuis les vaporisateurs, les gens s’aspergent et pendant un temps relativement court ils laissent une odeur très forte partout où ils passent : ascenseurs etc. Et c’est loin d’être toujours agréable. Puis plus rien. Pour moi, un parfum ne doit pas agresser les narines de l’autre et malheureusement certaines personnes mal éduquées ne s’en préoccupent guère. Je considère comme une plaie d’être assise dans un avion, dans une salle de spectacle ou, encore pire, à un dîner, à côté d’une personne dont le parfum est omniprésent.
21 novembre 2016 @ 15:41
Alors triste nouvelle ! L’odorat est un sens comme la vue,l’ouïe ,le goût et comme eux Ils s’émoussent.Donc ce ne sont pas les fraises qui ont moins de goût ou le parfum moins de corps mais nos capteurs qui captent de moins en moins .Les odeurs des rues laissent peu de place aux nobles parfums mais dans les ascenseurs j’hume parfois de délicieux parfums .Mais sans doute Deb ,avez vous raison pour ces normes européennes qui nous privent de bien des choses .
21 novembre 2016 @ 19:45
dans toutes les enseignes connues de parfumerie, il ne reste plus que des parfums à marge maximale parce qu’ils sont quasiment tous à essences chimiques ; plus aucune once de jus de fleurs : en revanche les prix se sont bien envolés (sauf peut-être certains parfums de Hermès, Chanel et ceux d’une ou deux autres marques). Si on veut au même prix, un vrai parfum il faut aller sur internet et là il y a encore de vrai parfum qui restent faits avec de vraies fleurs. Ca coute peut-être un demi-bras mais ça dure longtemps car on n’a pas besoin de s’asperger pour sentir bon la journée ; deux ou trois pschhhhttt suffisent.
21 novembre 2016 @ 21:14
Peut – être se parfume t-on-moins aussi au sens où on l’entendait autrefois ? les eaux de parfum, de toilette et autres se sont substituées aux parfums en tant que tels.
Toutefois, un Guerlain quel qu’il soit, Jicky, Chant d’Arômes, Jardins de Bagatelle, Chamade, l’Heure Bleue ou le fameux Shalimar, se reconnaissent grâce à la guerlinade ce fond de senteurs commun à chacun d’eux.
Et puis je crois qu’autrefois, (ça y est ça me reprend…) les femmes étaient fidèles à un parfum, aujourd’hui on en change au gré des publicités, par conséquent il imprégnait les vêtements et ainsi subsistait.
22 novembre 2016 @ 05:00
Vous avez parfaitement raison. Cela tient du fait que certains composants (fixatifs en particulier) naturels ont été remplacés par des produits synthétiques. Ce changement que l’on remarquera surtout chez les grands classiques, notamment de chez Guerlain, n’ont pas pour autant fait baisser les prix. C’est triste, effectivement les effluves ont disparu.
21 novembre 2016 @ 07:45
Opium d’ Yves Saint Laurent. C’est mon parfum.
Bonne semaine! V.
21 novembre 2016 @ 09:47
La mémoire olfactive est la plus sûre et ne meurt jamais.
Comme disait Colette:
« Le parfum,le plus indispensable des superflus ».
Le parfum,c’est une personnalité qui demeure même après le départ.C’est très important pour moi…j’avais trouvé MON parfum chez Azzaro,Le 9,un bouquet de neuf fleurs jaunes et blanches,mais il a été retiré du commerce. ..depuis,je me retrouve chez Dior,auprès de son merveilleux Dolce Vita.
21 novembre 2016 @ 10:39
Ces parfums merveilleux, dont on conserve la mémoire, ne sont plus les mêmes: j’ai été passionnée pour Ma Griffe, mais très déchue per la réédition actuelle.
21 novembre 2016 @ 10:57
Un beau livre à offrir à Noel.
Les parfums sont très agréables et il y a aussi des flacons qui sont beaux.
21 novembre 2016 @ 11:28
Et L’Eau Sauvage, alors ? L’Eau Sauvage, hein ?
21 novembre 2016 @ 13:46
Ahhr, L’Eau Sauvage !. La première fois que je l’ai découvert, c’est sur le pull en cachemire d’un copain avec qui je dansais un slow. C’était dans les années 60 et j’ai adoré. Depuis, c’est ma fragrance préférée pour les hommes. J’ai de la chance, c’était et c’est encore celle de mon cher et tendre.
21 novembre 2016 @ 13:59
L’Eau Sauvage?Pour certains,c’est Delon, pour moi,c’est mon père. ..même de loin! ;-))
22 novembre 2016 @ 14:02
Je porte un parfum…libanais ! la première fois que je l’ai senti : coup de foudre c’est Elie Saab… d’Elie Saab (le premier qui a été composé dans un magnifique flacon en forme de diamant).
23 novembre 2016 @ 11:40
Oh,bon à savoir,CLAIRE,merci..si son parfum est aussi divin que ses robes….♡♡
26 novembre 2016 @ 22:41
Allez à la rencontre de cette fragrance et vous devriez ressentir une émotion mais pas forcément un coup de cœur comme moi…
J’ai abandonné Pleasures d’Estée Lauder pour lui !
22 novembre 2016 @ 19:54
Pour moi….Le premier cadeau à mon époux !
21 novembre 2016 @ 16:01
J’ai commencé à me parfumer à une époque où il y avait trés peu de parfums pour jeune fille.Les parfums pour hommes étaient une solution pour avoir un parfum moins capiteux que les parfums féminins.Après ´Moustache ´ de Rochas je me suis aussi adonnée à ´Eau Sauvage ´avant d’être totalement addict à Opium avec interdiction absolue de ma famille de changer de fragrance .
21 novembre 2016 @ 13:07
Fidèle depuis quarante ans à Mitsouko en hiver et à l’eau de campagne de Sisley en été j’apprécie au plus haut point ces jus intemporels. Les parfums actuels sont trop souvent stéréotypés, sucrés, fleuris jusqu’à l’écoeurement. Il est vrai que Protect et Gamble et consorts sont actuellement les vrais patrons du parfum. Une certaine confusion s’est installée entre la lessive et les effluves des jolies dames. Et mon ravissement à porter des vieux parfums estampillés est conforté par la hausse éhontée des dernières créations qui se déclinent en 50ml pour faire oublier que l’augmentation est de 30% en moyenne sachant que les composants sont le plus souvent chimiques.
22 novembre 2016 @ 22:03
Lucile, merci de me rappeler l’Eau de Campagne de Sisley que je portais chaque été il y a un certain temps, je l’ai oublié dans ma liste :)
21 novembre 2016 @ 13:36
La princesse Grace de Monaco portait Arpège de Lanvin.
Une de mes professeurs était fidèle à l’Air du temps de Nina Ricci. Mais ce parfum qui est toujours commercialisé n’a plus rien à voir avec le parfum d’autrefois. Comme c’est dommage !
21 novembre 2016 @ 16:30
Vaste sujet, je fonctionne par saison :
Automne/hiver :
N°5 (Chanel), Heure Bleue (Guerlain), Opium (St Laurent)
Printemps :
Diorissimo (Dior), N°19 (Chanel), Y (St Laurent)
Été :
Cristalle (Chanel), Eau de Rochas, Eau Verte (Hermès)
J’aimais aussi Lumière de Rochas qui a disparu, mais il y a une sorte de « copie » chez l’Artisan Parfumeur qui s’appelle « La Chasse aux Papillons ».
Le Miss Dior actuel n’a plus grand chose à voir avec celui que portait la princesse Margaret.
22 novembre 2016 @ 20:02
Carole 007
Très beau choix !
Mais difficile pour moi de me passer de Diorissimo (même en hiver)
23 novembre 2016 @ 18:49
Il me semble que Diorissimo est plus un parfum printemps-été !
23 novembre 2016 @ 18:06
C’est curieux cette façon de fonctionner avec trois parfums . Je le fais aussi moi c’est Insolence de Guerlain, Chance de Chanel et Lolita Lempicka.
21 novembre 2016 @ 16:37
J’ai déjà porté Joy, aujourd’hui je porte l’Air du Temps. J’adore les parfums
21 novembre 2016 @ 16:53
Bonjour, Moi mon eau de toilette préférée est BEAUTIFUL D’ ESTEE LAUDER.
21 novembre 2016 @ 17:39
Je suis fidèle depuis de nombreuses années au numéro 5 de Chanel.
et mon mari a l habit rouge
21 novembre 2016 @ 17:58
Durant de longues années je me suis parfumée avec Demi-Jour de Houbigant.
Aujourd’hui disparu et la Maison Houbigant de même.
Ma fille a retrouvé un de ces flacons, et dès la première vaporisation, effluves et souvenirs me sont revenus.
22 novembre 2016 @ 17:44
L’Alsacienne, Houbigant a été tiré de son sommeil, je ne sais pas où vous habitez mais vous pouvez le trouver chez Maison de Parfums Berry, à Rouen. Au 35 Rue Damiette (c’est dans le vieux Rouen). Je suppose qu’ils font des envois également. Le gérant est passionné et très sympa.
24 novembre 2016 @ 08:02
Merci Eos,
Bonne nouvelle de votre part. J’ai noté les coordonnées de cette boutique.
21 novembre 2016 @ 18:36
Arpège, ça craint !
21 novembre 2016 @ 20:28
et le 5 de Chanel ???
23 novembre 2016 @ 17:49
Le 5 ? Une légende toujours vivante et très appréciée, andré, je vous rassure.
22 novembre 2016 @ 01:37
Marie-Chantal de Grèce et Tatiana Santa Domingo aiment l’eau d’Hadrien. La reine Sylvia de Suède aime l’eau du Soir de Sisley. La princesse Diana aimait Diorissimo.
22 novembre 2016 @ 14:51
Joli sujet – complément du Parfum de Süskind – je vai sme le procurer .
Habit Rouge pour mon mari –
Les parfums à cause de l’Europe virent car les bases d’extractions sont interdites comme par exemple le blanc de baleine .
Arielle de Fragonard qui ne me provoquait pas d’allergie et que tout mon monde familial appréciait puis à l’arrêt de sa production par obligation européenne , j’ai essayé un temps Amarige puisque lorsque je portais Arielle on l’identifiait comme Amarige eh bien j’ai arrêté car moi je ne m’y retrouvais pas .
Actuellement c’est l’iode et l’air du large , je sens le vieux matelot .
23 novembre 2016 @ 11:41
« Je sens Le vieux matelot »…j’adore cette expression, bravo,Ghislaine! ;-))
22 novembre 2016 @ 14:53
J’ai lu il y a quelques années que la Reine Elizabeth avait demandé à ce que l’on ne se parfume pas lors de certains bals à Buckingham.
23 novembre 2016 @ 18:52
Le mélange de divers parfums en société n’est pas agréable !
23 novembre 2016 @ 17:46
Le 5 et Coco de Chanel, Shalimar et l’heure bleue de Guerlain, Miss Dior et Eau de Roche, mes préférés (mais pas exclusifs car j’aime faire des découvertes) m’accompagnent en alternance, en fonction des circonstances et au gré des saisons, de jour comme de nuit.
Le parfum est un vêtement invisible… poétiquement parlant. ;)