A l’occasion de la parution du ivre « Parfums de légende », Noblesse et Royautés a eu le plaisir de cette entrevue avec Bertrand Meyer-Stabley, co-auteur du livre paru aux éditions Bartillat avec Anne Davis.
Il est des parfums dont l’histoire s’écrit toujours au présent. Des senteurs – l’éphémère par excellence – qui échappent au temps pour devenir des classiques. Ce sont ceux-là dont le livre « Parfums de légende » qui vient de paraître aux éditions Bartillat est l’objet.
Vingt senteurs qui font partie de l’histoire des parfums, ont marqué leur temps et continuent à enchanter celles qui les portent ou ceux qui respirent leurs sillages. Les auteurs, Bertrand Meyer-Stabley et Anne Davis, longtemps journalistes à ELLE, nous plongent au cœur de la création olfactive et racontent l’histoire intime des plus grands parfums à travers les couturiers qui se sont lancés dans l’aventure, les « nez » qui ont parfois eu du génie et la saga hors normes des grands parfumeurs. Un voyage nostalgique tant le parfum est un lieu de rendez-vous de tous nos sens.
Noblesse et Royautes : Quels sont les parfums portés par le Gotha ?
Bertrand Meyer-Stabley : Grace de Monaco prisait Arpège de Lanvin. Rainier de Monaco était audacieux dans son choix : Habit rouge de Guerlain. Silvia de Suède aime Eau du Soir de Sisley. Marie-Chantal de Grèce est une inconditionnelle de l’Eau d’Hadrien (d’Annick Goutal). La princesse Margaret, c’était Miss Dior et Diana Diorissimo. Le roi Juan Carlos porte Eau sauvage de Dior tandis que la reine Sophie ne jure que par L’Air du temps de Nina Ricci. La princesse de Venise porte Shalimar de Guerlain.
Noblesse et Royautés : Pourquoi un livre sur les parfums de légende aujourd’hui ?
Bertrand Meyer-Stabley : Certains parfums sont presque des œuvres d’art. La quintessence de la parfumerie française, même si nous consacrons un long chapitre à l’eau de Cologne. Caron, Guerlain, Hermès, Roger & Gallet sont des maisons tellement françaises. C’est tout un patrimoine que le monde entier nous envie. Raconter leur histoire a été un véritable plaisir. Chaque parfum célèbre cache une histoire passionnante avec des secrets, des rebondissements. C’est souvent romanesque. Qui connaît même le visage de Nina Ricci ?
Noblesse et Royautés : C’est un patrimoine bien vivant ?
Bertrand Meyer-Stabley : Détrompez-vous : ce patrimoine est sérieusement menacé. Les normes européennes de sécurité sanitaire sont de plus en plus restrictives et imposent de modifier légèrement ou plus drastiquement parfois les formules de parfums anciens. La maison Guerlain a ainsi retiré du marché fin 2015 deux jus célèbres : « L’heure bleue » et « Mitsouko » ( au grand dam d’Inès de la Fressange qui le porte !). La gageure pour les parfumeurs consiste alors à adapter la formule en conservant autant qu’il est possible l’intention olfactive initiale du créateur. Mais, parfois, cela relève de la trahison pour les inconditionnels.
Noblesse et Royautés : Est-ce la seule menace ?
Bertrand Meyer-Stabley : La rareté de certaines fleurs sous nos latitudes est à prendre en considération. Dans les années 20, Grasse, la capitale des parfums en France, produisait trente tonnes absolues de jasmin. Aujourd’hui seulement une trentaine de kilos. Et Chanel (pour son N° 5) ou Dior achètent toute la production de jasmin du pays grassois. Aujourd’hui, les fleurs sont essentiellement cultivées dans les pays où les salaires sont bas : Maroc, Turquie, Inde, les Comores, Kenya, Bulgarie, Madagascar, Indonésie . Mais tout le monde veut les extraits les plus nobles : fleurs blanches, roses, tubéreuses, jonquilles, narcisses, jasmin, mimosa et iris. Comme dans la grande cuisine, les meilleurs plats ne s’obtiennent qu’avec les meilleurs ingrédients.
Noblesse et Royautés : Les « nez » ont-ils toujours le dernier mot ?
Bertrand Meyer-Stabley : Au début du XXe siècle, chaque marque de luxe disposait d’un nez comme les grands restaurants disposent d’un chef. Paul Poiret avait un nez qui exerça plus tard chez Patou. Lanvin avait un nez, Coty aussi. Coco Chanel n’employa que deux nez en soixante ans. Aujourd’hui, seule une poignée de parfumeurs possède encore ce privilège. Désormais, la plupart des marques de luxe ne sont ni les propriétaires, ni les créatrices, ni les fabricants, ni même les distributrices de leurs parfums. Giorgio Armani, Valentino, Calvin Klein et autres labels se contentent d’accorder des licences d’exploitation à des conglomérats ou à de grosses entreprises de cosmétiques comme L’Oréal. Certaines marques sont impliquées dès la phase initiale de la création des fragrances, d’autres n’interviennent qu’à la fin du processus et se contentent de choisir le jus. Cela manque un peu d’âme.
Noblesse et Royautés : Quelle est la tendance actuelle du parfum ?
Bertrand Meyer-Stabley : La grande vogue, c’est le parfum « couture » avec des éditions limitées de prestige ou des rééditions de parfums disparus. Flacons de luxe, bouchons émerisés, fils d’or qui en assurent l’étanchéité. Chanel, Dior ou Caron font très fort en la matière. Louis Vuitton vient aussi de se lancer dans la parfumerie et joue cette carte pour « happy few ». Les tarifs sont aussi au rendez-vous. De nouvelles niches sont apparues avec Serge Lutens, Annick Goutal, l’Artisan parfumeur ou Frédéric Malle.
Noblesse et Royautés : N’est-ce pas une parade contre une certaine banalisation du parfum ?
Bertrand Meyer-Stabley : L’une des menaces pour les marques de luxe, c’est aussi la percée du parfum de célébrités, style Sarah Jessica Parker, Jennifer Lopez, Lady Gaga ou Céline Dion. Caractérisés par une durée de vie aussi brève qu’explosive, ils déferlent sur le marché dans un tsunami de publicités, se vendent massivement, puis peuvent disparaître tout aussi brutalement. Les marques de luxe sont tentées de s’en inspirer. Mais on préfère encore prendre des ambassadeurs ou des égéries. Charlize Theron fait à merveille le job pour « J’Adore » de Dior, Natalie Portman pour « Miss Dior », Keira Knightley pour Coco de Chanel ou la fille de Vanessa Paradis pour l’eau N°5 Chanel. Mais la meilleure publicité du monde restera pour toujours Marilyn Monroe confessant qu’elle ne dort vêtue que de quelques gouttes du N° 5 de Chanel.
Noblesse et Royautés : La nouvelle permanente n’est-elle pas obligatoire pour l’industrie du parfum ?
Bertrand Meyer-Stabley : L’industrie du parfum a inculqué la versatilité aux consommateurs. Chaque année 200 nouvelles fragrances sont lancées. C’est une inflation dangereuse. Mais le triomphe de « La Petite Robe Noire » chez Guerlain, un parfumeur qui n’a pourtant jamais créé la moindre robe, donne des idées à toute la profession.
Noblesse et Royautés : Des 20 chapitres de votre livre, lequel vous touche le plus particulièrement ?
Bertrand Meyer-Stabley : « L’Interdit » de Givenchy. Hubert de Givenchy l’a créé en 1954 en pensant à son amie et égérie Audrey Hepburn. C’est un parfum espiègle et très sensuel à la fois. Quand il l’a offert à l’actrice, elle a lancé la boutade « Je t’interdis de le commercialiser ! ». Du coup, le nom était tout trouvé. Givenchy a attendu en fait trois ans avant de le lancer enfin.
Noblesse et Royautés : Quel est le parfum qui a fait le plus scandale ?
Bertrand Meyer-Stabley : « Opium » d’Yves Saint Laurent. Le flacon était même une merveille d’inventivité et d’élégance qui n’était ni tout à fait un bijou ni tout à fait un parfum mais une œuvre d’art à part entière. « Opium » fut créé en 1977 et, en quelques semaines, son nom était sur toutes les lèvres. L’addiction du couturier à la drogue n’était connue que de ses proches, on y voyait seulement le triomphe de la permissivité. « Opium », c’était une fragrance qui racontait la fascination de Saint Laurent pour l’Orient. Le tohu-bohu qui a suivi son lancement aux Etats-Unis avait vraiment un parfum de scandale. « Poison » de Dior s’inscrit dans la même veine. Un oriental avec des notes fruitées. Ce jus était tellement capiteux que certains restaurants américains refusaient les clientes qui le portaient et affichaient des panneaux avec « No smoking, No Poison ! »
Noblesse et Royautés : Qu’est-ce qui vous a beaucoup surpris en co-écrivant ce livre ?
Bertrand Meyer-Stabley : Un fait incontournable : 30 à 35% des parfums à succès destinés aux hommes sont également portés par des femmes. « L’eau sauvage » de Dior est un exemple parfait de cette tendance.
Valerielabelle?
28 mai 2018 @ 06:15
Génial ! Merci.
milou
28 mai 2018 @ 06:19
Sympathique entretien, Merci, où j’apprends avec stupeur que mon fidèle parfum « L’heure Bleue » de Guerlain ne se fait plus?
Il est vrai que bien qu’ayant encore un flacon presque plein…je préfère porter des eaux plus discrètes comme « l’eau impériale « du même parfumeur et depuis un récent voyage à Florence…l’eau de parfum créée pour la reine Regina de la célèbre parfumerie « Santa Maria
Novella « !
Pour les hommes j’apprécie particulièrement « Pour un homme » de Caron!
Par contre , la plupart des nouveaux parfums sont bien peu raffinés…à mon avis!
ml
Carolus
28 mai 2018 @ 11:52
Je porte aussi l’Heure Bleue, et je ne comprends rien à cette information qui voudrait que la maison Guerlain l’ait retiré en 2015.
Je viens de me connecter à l’instant, il est disponible à la boutique Champs Elysées, et même chez Sephora en ligne…
mariejeanne
29 mai 2018 @ 12:33
Ils vendent le stock mais après ce sera fini !
Baia
30 mai 2018 @ 15:07
Pas ce qu’ils m’ont dit en boutique !
Carolus
30 mai 2018 @ 18:51
Ça me semble étrange depuis 2015, ça ferait beaucoup de stock pour des produits « fragiles »…
milou
29 mai 2018 @ 18:46
Merci Carolus…!
ml
Carolus
31 mai 2018 @ 08:28
Avec plaisir milou !
Carole
Ghislaine-Perrynn
28 mai 2018 @ 06:58
Merci pour cet article vraiment intéressant .
J’achèterai surement cet ouvrage , car les parfums m’ayant été interdits pendant un long moment de ma vie , ils sont pour moi un plaisir décuplé .
Bertrand Meyer-Stabley vous succéderez à Pätrick Suskind (Le Parfum)
Leonor
28 mai 2018 @ 07:42
Woaw ! A vue de nez (!) , beau travail et belle interview. Pas le temps de tout bien lire dans l’instant. C’est un plaisir que je me réserve pour une heure vraiment détendue. A plus tard !
Tiens, ce serait intéressant que les amis internautes nous racontent ici leur histoire avec le parfum. Ce, sans vouloir être indiscrète, bien sûr. Il y aurait certainement là des pépites d’anecdotes, de rêves, de souvenirs, de plaisirs .
Carolus
28 mai 2018 @ 12:19
Je n’avais pas encore lu votre commentaire Leonor, que j’avais déjà tout balancé ! ?
milou
29 mai 2018 @ 18:48
De même Carolus, ;-)))
Je trouve amusant, aussi, de connaitre les goûts de nos amis internautes!
ml
Carolus
30 mai 2018 @ 18:58
En effet Milou !
C’est agréable à lire, un peu personnel mais sans l’être trop.
J’appelerai chez Guerlain dans les prochains jours pour tirer cette affaire d’Heure Bleue au clair, ca m’inquiète ! ?
Mary
28 mai 2018 @ 19:34
Il y a quelques années, jeune mariée, je croise une odeur divine au supermarché . Je me retourne, je cherche et elle émane d’un exquis vieux monsieur qui, comme moi, fait ses courses . Je l’aborde en le priant de m’excuser, mais j’adore son parfum et voudrais bien l’offrir à mon mari. Le vieux monsieur, ravi, me dit qu’il s’agit d’un cadeau de son épouse, pas avec lui ce soir – là et…il a oublié le nom du parfum ! Comme je ne viens jamais à la même heure, je lui suggère de me laisser un mot chez le Mister Minute de la galerie marchande.
Il accepte gentiment…et dès le lendemain, j’ai eu mon petit papier : c’était » Habit Rouge » de Guerlain…et mon mari le porte toujours !
Leonor
29 mai 2018 @ 11:48
Superbe ! Merci du récit, Mary !
berton
29 mai 2018 @ 12:42
Que c’est joli ! :)))
Corsica
29 mai 2018 @ 17:08
Et bien moi, avant de devenir malheureusement allergique aux parfums, j’ai porté dans ma jeunesse Anaïs puis Chloé. Lors de la sortie d’Opium, j’ai reçu en cadeau un très gros et magnifique flacon mais ce parfum était bien trop capiteux pour moi et je ne l’ai jamais utilisé. Je l’ai finalement donné à une amie.
Pour les hommes, j’ai un énorme faible pour Eau Sauvage. Peut-être parce que je l’ai découvert lors de mon premier baiser. Il portait un pull shetland et quand j’ai appuyé ma joue, j’ai senti pour la première fois ce parfum. Je l’ai adoré et j’ai de la chance car il est aussi celui de mon époux ! :):) Chose incroyable, c’est la seule flagrance à laquelle je ne suis pas allergique !
Carolus
30 mai 2018 @ 19:03
Corsica, avouez, c’etait Alain Delon votre premier baiser ?
http://www.plkdenoetique.com/2015-06-alain-delon-toujours-egerie-de-eau-sauvage-de-dior/
Corsica
31 mai 2018 @ 13:48
Alain Delon était très beau mais mon amour de jeunesse n’avait rien à lui envier. :):) J’espère simplement qu’il est devenu moins prétentieux et moins facho que Delon,.
Menthe
31 mai 2018 @ 12:52
Depuis 40 ans je ne résiste toujours pas à l’eau de toilette de mon mari : ‘Tabac’ de Maurer et Wirtz, parfumeurs en Rhenanie ! Quant à moi, je vais vous étonner, j’utilise en permanence 4 jus que j’alterne (3-4jours pour chacun) afin de respirer ‘moi aussi’ l’odeur de mon parfum, rien de plus frustrant que de ne plus sentir une fragrance qu’on a choisie !!
clementine1
28 mai 2018 @ 07:46
Merci Régine, merci Bertrand Meyer Stabley pour ctte interview à la fois drôle et instructive. Je me souviens fort bien et avec plaisir que mon défunt époux a fait le tour de toutes les parfumeries de Paris pour récupérer les derniers flacons lors de la disparition de mon parfum préféré. Le parfum est quelque chose de si personnel que je n’ai jamais voulu que l’on m’en offre un autre.
William
28 mai 2018 @ 11:31
Ça me rappelle cette citation de De Kock: « Il y a des hommes qui se parfument tellement qu’on les sent un quart d’heure avant de les voir. »
Peut être il fallait encore revenir sur la posologie Dame Régine. Certains en ont vraiment besoin ??.
Corsica
29 mai 2018 @ 17:18
Je ne supporte pas ceux et celles qui ont la main lourde et laissent leurs empreintes durables partout. Pour moi, c’ est un manque d’éducation et une calamnité pour ceux qui, captifs, doivent les supporter comme voisins de siège dans un avion ou au théâtre. J’avais un copain qui devait tellement s’asperger que lorsqu’il prenait l’ascenseur ou vous faisait la bise, l’odeur de son parfum persistait plusieurs heures sur vous et dans les espace clos. Je détestais.
IANKAL21
30 mai 2018 @ 09:48
Votre phrase » on les sent des minutes avant les voir » m’ a rappelé la legende de la grande vedette du music hall Grec « ΖΩΖΩ » (Zozo Sapountzaki) dont l’ assistant aspergé juste avant son apparition en scène un flacon entier de son parfum Ma Griffe, éloquent « aboyeur » de sa présence explosive…
C’était dans les années 1960.
ΖΩΖΩ, toujours superbe dans sa maturité (très avancée) fait encore quelques apparitions triées sur le volet, dont le public tout âge rafolle, mais l’ annonce parfumée est désormais engloutie par le « changement de formule » de toute une époque.
Gatienne
28 mai 2018 @ 11:36
Mon premier parfum de jeune fille: Fidji de Guy Laroche puis ce fut Shalimar que mon futur mari m’offrit en premier cadeau.
Quelques incursion chez Dior (Diorella) puis Chanel (Coco Mademoiselle) et puis retour définitif à mon premier amour : Shalimar qui se décline aussi en version Cologne pour l’été.
JAusten
28 mai 2018 @ 11:55
Mon préféré reste Calèche de Hermès à qui je fais malgré tout souvent des infidélités avec des parfums qu’on ne trouve qu’en pharmacie commercialisé par un couvent italien , élaborés avec des vraies fleurs.
JAusten
28 mai 2018 @ 11:57
Mon préféré reste Hermès (Calèche) a qui fait quelques infidélités chimiques avec Fragonard et quelques infidélités authentiques avec un parfum qu’on ne trouve qu’en pharmacie, élaboré avec de vraies fleurs et commercialisé par un couvent italien.
JAusten
29 mai 2018 @ 07:52
désolée pour le doublon. le site n’a pas aimé mon nettoyage de cookies :)
Carolus
28 mai 2018 @ 12:16
Je suis très fidèle, mais à plusieurs selon les jours, et selon les saisons (je parle de parfum ?)
L’hiver, c’est le N° 5 de Chanel ainsi que l’Heure Bleue Guerlain et Y de St Laurent parfois Opium à petite dose.
Au Printemps, je passe au N° 19 de Chanel, ainsi qu’à Diorissimo et à Cristalle de Chanel.
L’été, Eau de Rochas (qui s’appelait avant l’Eau de Roche), l’Eau d’Orange Verte Hermès, Bvlgari Thé Vert,
L’automme, je me débrouille avec les restes ?
Baboula
29 mai 2018 @ 13:12
Carolus, Difficile de vous pister !
Anna1
28 mai 2018 @ 12:29
Habit rouge a été durant 30 ans le parfum de mon mari. Ce parfum restera toujours mon préféré. Merci pour et te belle communication
Carolus
28 mai 2018 @ 12:33
Je me souviens aussi de Lumière de Rochas, disparu, et qui a inspiré celui de l’Artisan Parfumeur qui s’appelle « Chasse aux Papillons ».
berton
28 mai 2018 @ 12:56
Comme la princesse Margareth, je suis une inconditionnelle de Miss Dior l’Original, il faut préciser maintenant à force de les reformuler.
Je n’aime que les vieux parfums, je trouve que les nouveaux puent !
Une fois qu’on a trouver le sien il est difficile d’en changer. un pou l’été et un pour l’hiver .
IANKAL21
30 mai 2018 @ 09:55
Parlant de Miss Dior vous me faites penser à mon institutrice de littérature.
Quand Mme Virginie, belle Crétoise de 91 ans me reçoit dans son fauteuil roulant, ses quelques gouttes de Miss Dior, me ramènent outre que son raffinement littéraire, la chère memoire de feue ma Mère.
Claude-Patricia
28 mai 2018 @ 13:12
Merci Bertrand, j’adore les parfums, signature d’une personne aimée.
Je suis absolument infidèle, je tombe amoureuse tous les six mois et passe de l’un à l’autre, une vraie collection . (sauf finalement à l’ingrédient que j’adore, la vanille…j’en mangerai).
Je dois être la lady Chatturlante des produits de beauté également. Bon une vraie femme en fait.
mariejeanne
28 mai 2018 @ 15:25
J’ai lu que Grace portait aussi « les jardins de bagatelle » de Guerlain !….
Severina
28 mai 2018 @ 15:28
J’apprends avec douleur que Mitsouko est disparu: c’etait le parfum de ma mère, tellement lié à sa mémoire. J’aimai beaucoup Ma Griffe, mais il a trop changé. C’est bien difficile de devenir inconditionnelle d’un des nouveaux parfums, ils n’ont plus la magie d’une fois.
Carolus
29 mai 2018 @ 12:10
Mitsouko n’a plus disparu que l’Heure Bleue.
Lili.M
28 mai 2018 @ 15:29
Pour moi
quelques parfums sont éternels :
– N° 5 de Chanel, Shalimar de Guerlain et Angel de Mugler (que j’ai porté tous les jours pendant deux ans sans interruption :un exploit pour moi).
Rive Gauche de Saint Laurent est le parfum de ma mère depuis plus de quarante ans !
Moi j’ai un faible pour les parfums de Guerlain surtout Insolence mais j’apprécie moins les déclinaisons d’un parfum.
L’air du temps de Ricci a été revisité à mon avis et a été modifié !
Teresa 2424
28 mai 2018 @ 16:06
Coincido con « Clementine 1 » el perfume es muy personal, después de un tiempo hasta te identifican por tu perfume!! sólo uso uno de Dior
Jean Pierre
28 mai 2018 @ 16:39
En règle générale un homme ne met pas de parfum mais plutôt une eau de toilette.
Pour moi Égoïste ou Égoïste Platinium de Chanel selon l’humeur et le temps qu’il fait.
JAusten
29 mai 2018 @ 13:50
en règle générale les femmes non plus, sauf celles qui ont les moyens, car le parfum tel qu’on l’entend, coûte très cher.
Là je suis sûre que majoritairement nous parlons de l’eau de toilette ou l’eau de parfum mais pas du parfum.
Carolus
28 mai 2018 @ 17:12
« L’une des menaces pour les marques de luxe, c’est aussi la percée du parfum de célébrités, style Sarah Jessica Parker, Jennifer Lopez, Lady Gaga ou Céline Dion ».
My God, quel rapport avec les « parfums de légende » ? ?
Après la fausse information sur l’Heure Bleue de Guerlain, et cette comparaison, je ne risque pas d’acheter ce livre.
berton
29 mai 2018 @ 12:54
Tous ces parfums de célébrités ont un défaut , généralement ils empestent !
apolline
28 mai 2018 @ 17:29
je participe aux parfums de chacune! je suis une inconditionnellle de miss dior originale depuis 50 ans!!!!!!!en été forte chaleur eau d’hadrien ,et iris nobilé d’acqua di parma,pour mon époux le fameux mouchoir de guerlain ,l’éte sables d’annick goutal ambiance retour des colonies une senteur tres virile en tout aller il se jette sur eau sauvage!!hé bien voilà je me suis mise a nue.
Baboula
28 mai 2018 @ 17:59
Avant les années soixante les parfums pour femmes étaient trop capiteux pour les jeunes filles ,nous étions cantonnées aux jus pour hommes . « Moustache « de Rochas fut mon premier parfum . puis « Calèche « d’Hermès avant que capiteuse moi -même (!) je m’adonne à « Opuim « . J’ai interdiction d’en changer . C’est bien connu que nous ne sentons plus notre parfum personnel et comme nous n’avons pas l’odorat aiguisé de
beaucoup d’animaux notre horde veut nous repérer .
Anna1
30 mai 2018 @ 13:30
J’avais une collègue avec qui je travaillais une demi journée par semaine, et qui s’aspergeait tant d’Opium que le reste de la journée j’avais toujours cette odeur dans les narines et un mal de tête infernal. Au bout de qq mois je me suis permise de lui demander de diminuer les vaporisations et gentiment le jour où nous étions ensemble dans le même bureau elle ne l’a plus mis, je lui en ai été reconnaissante car même si le parfum est bien’ â trop fortes doses cela était très incommodant
Baboula
31 mai 2018 @ 14:10
Je vous comprends,un parfum ne doit pas devenir une odeur entêtante.
Claudia
28 mai 2018 @ 19:02
Je conserve les flacons de parfum que je trouve jolis, certains sont de véritables oeuvres d’art ! Nombre de parfums que j’ai beaucoup aimé porter ont depuis disparu, (le tout premier que j’ai eu était Fleurs fraiches de Lubin, aujourd’hui plus personne ne le connait….) puis un parfum de Worth (dont j’ai oublié le nom). . J’ai beaucoup aimé une eau de soin de chez Lancôme qui s’appelait Aroma Tonic, fraiche et très agréable, et qui malheureusement ne se trouve plus…… Mais ça devient difficile de s’y retrouver devant cette abondance, d’autant que beaucoup se ressemblent. Je vais acheter le livre car il a l’air bien intéressant.
Carolus
29 mai 2018 @ 13:00
Celui de Worth était peut-être « je reviens » ?
Claudia
30 mai 2018 @ 18:54
Non ce n’était pas celui là, malgré mes recherches je ne retrouve plus le nom.
Sarita
29 mai 2018 @ 20:55
Je ne connais pas Fleurs Fraîches, mais ma mère portait L de Lubin. Ce fut un drame à blanc maison quand il a disparu. Je donnerai cher pour le sentir encore une fois :-)
Caroline
28 mai 2018 @ 22:34
Merci pour cette entrevue avec des anecdotes savoureuses et des détails intéressants que je ne connaissais pas!
Lors de ma prime jeunesse, je n’utilisais que le parfum de Nina Ricci ‘ L’air du temps ‘ offert par mes parents, puis avec l’age, j’aime changer de parfum, frais le matin, fleuri l’après-midi et capiteux le soir ! Si on m’offre un autre parfum, de marque, je suis contente de le tester….!
Pierre-Yves
29 mai 2018 @ 09:33
On peut vraiment se sentir orphelin d’un parfum qui disparait du marché.
On peut aussi s’en lasser et désirer en changer. Mais il est très difficile de choisir un nouveau parfum et de l’adopter. On commence parfois par s’en sentir un peu étranger et puis le mariage se scelle, ou pas. Quand l’adoption mutuelle se fait, on éprouve un sentiment de sécurité.
Ghislaine-Perrynn
29 mai 2018 @ 14:05
C’est mon cas en ce moment l’Europe ayant opposé son veto .
J’ai contourné la sanction en le remplaçant par Amarige de Givenchy mais je ne m’y retrouve pas totalement .
Sinon, je sens quelques sourires en coin, jeune marié mon mari m’offrait Cabochard de Grès .
Carolus
30 mai 2018 @ 19:16
Ah, je l’avais oublié le Cabochard de Grés !
On me l’a offert une fois aussi, c’était un cadeau de ma belle-mère, la seconde épouse de mon père ! ?
Ghislaine-Perrynn
31 mai 2018 @ 07:18
LOll Carolus votre belle-mère ……
clementine1
30 mai 2018 @ 07:50
Pierre-Yves : magnifiquement dit, votre commentaire !
Cosmo
29 mai 2018 @ 09:38
Entretien intéressant sur un sujet fascinant.
Leonor
29 mai 2018 @ 11:51
Eau sauvage. Dior. Pour hommes. Hombre .
Dolce Vita. Dior. Dolce vita, et c’est le lac de Côme, dans toute sa sensualité, qui apparaît.
Danielle
29 mai 2018 @ 11:53
Merci pour cet article très intéressant sur les parfums.
racyma
29 mai 2018 @ 14:18
pour moi c est un jardin en mediterranee d hermès ou l eau de gentiane blanche d hermès aussi et l hiver l eau du soir de sisley , je regrette aussi le changement de composition de miss dior . mon defunt mari comme beaucoup sur ce site affectionnait habit rouge de Guerlain . si mes moyens me le permettent j adorerais acheter ce livre
guizmo
30 mai 2018 @ 07:32
Merci beaucoup Régine pour cet article très intéressant sur un sujet original. Mon parfum : Nahema de Guerlain. Pas facile à trouver.
Florence-Marie
30 mai 2018 @ 19:40
En hiver, je porte Iris Nobile d’Acqua di Parma et en été Study 17 de Miller et Bertaux. Parfois, quelques tentatives de changement mais, au final, je leur reste attachée olfactivement.