Parution du livre « Parisian gentleman, éloge de l’élégance à la française » par Hugo Jacomet. En voici le descriptif : « Tout simplement la bible de l’élégance masculine parisienne. Écrit par le gentleman parisien par excellence, dont la présence active sur la toile a influencé des centaines de milliers de passionnés de mode masculine à travers le monde. Parisian Gentleman présente vingt-cinq des plus grandes marques de luxe, avec des photographies exceptionnelles et inédites. Un aperçu rare de l’héritage et du patrimoine des grandes marques, mais aussi des meilleurs artisans du monde, du tailleur au fabricant de chemises, en passant par la confection de chaussures, la maroquinerie, la parfumerie, les malletiers, lunetiers, etc. »
« Parisian gentleman, éloge de l’élégance à la française », Hugo Jacomet, Editiosn intervalles, 2015, 256 p.
Ogier le Danois
3 janvier 2016 @ 05:18
Parisian gentleman = petit abbé, je croyais.
warwick
3 janvier 2016 @ 05:53
Je doute que le dandysme et l’élégance masculine puisse aller ensemble.
Il me semble que la véritable élégance est d’être bien habillé selon les circonstances sans se démarquer par un accoutrement du style chemise noire pour une tenue de soirée (sauf si la soirée est chez les Gambino ou Provenzano).
Damien B.
3 janvier 2016 @ 09:26
Je suis parfaitement d’accord avec vous Warwick et j’ajoute que l’élégance ne consiste pas en une superposition de vêtements de marque, mais relève d’une certaine sobriété, d’une attitude et d’une morphologie, donc de choses qui ne s’achètent pas.
bianca
3 janvier 2016 @ 12:11
C’est certain Damien B. !
warwick
4 janvier 2016 @ 07:01
Tout à fait d’accord avec vous Damien.
Pierre-Yves
3 janvier 2016 @ 12:03
Je ne soutiendrais pas que la tenue qui sert à cette photo de couverture illustre à ravir le concept d’élégance.
pit
3 janvier 2016 @ 07:48
Pour moins de 60€ et avec 1.6kg de pages et de photos (magnifiques), c’est une référence, sinon LA référence dans le luxe masculin ! Au fil des pages, le lecteur va pénétrer au coeur de ce que la France sait faire de mieux. L’auteur sait de quoi il parle, sa mère était couturière, son père bottier, et il tient un blog sur la mode masculine.
Zeugma
3 janvier 2016 @ 10:52
Ce livre est sans doute très intéressant et il ne faut jamais rater une occasion de s’instruire.
La référence pour moi reste un ouvrage de Tatiana Tolstoï paru en 1987 (à une époque où la plupart des correspondants de « Noblesse & royautés » n’étaient pas nés.) intitulé tout simplement « de l’élégance masculine ».
Cosmo
3 janvier 2016 @ 11:04
La photo de couverture ne montre aucune élégance, ni même de l’originalité. Du mauvais goût ! Aucun gentleman, parisien ou non, n’oserait se montrer habillé ainsi, sauf un soir de Carnaval et le visage couvert d ‘un masque….
Violette
4 janvier 2016 @ 10:02
Cosmo, vous avez bien résumé ce que je m’apprêtais à écrire !
Quelle tenue ridicule, entre tout ce noir, la grosse pochette blanche et le tissu brillant, il n’y a rien à retenir.
Baia
3 janvier 2016 @ 15:36
Une chemise noire c’est pour moi l’horreur absolue, de jour ou pour une soirée. Chacun ses goûts et ses couleurs …
Bertrand de Rimouski ( Canada )
3 janvier 2016 @ 16:14
Encore un titre anglais ? Au Québec il y a une farce souvent entendue: Il faut aller en France pour perfectionner son Anglais ! c’est malheureux de voir à quel point la langue Française est malmenée dans votre beau pays…Il est même devenu difficile de comprendre certains textes envahis de termes Anglophones contenus dans les revues Françaises alors qu’au Québec il y a une loi stricte pour l’interdire afin de protéger la plus belle langue au monde !!! Le mot STOP à même été enlevé aux intersections pour être remplacé par ARRÊT !
warwick
4 janvier 2016 @ 06:39
Permettez-moi de rendre hommage à cette volonté si courageuse que montrent les Canadiens Québecois à préserver et sauvegarder le français tout en restant parfaitement bilingue. Etant moi-même Américain je sais combien il est précieux de respecter cette richesse de connaître des langues étrangères et de ne pas les utiliser n’importe comment pour en faire une bouillie franglaise.
Il est affligeant d’entendre en France toutes ces expressions américano-anglaises qui sont d’ailleurs, pour le plus souvent, mal employées.
Zorro
4 janvier 2016 @ 10:05
Je suis en partie d’accord avec votre commentaire. En partie car pour moi c’est positif qu’une langue évolue. Il y a de nombreux exemples où la langue anglaise a importé des mots de la langue française, et vice-versa.
Pour moi le problème majeur c’est que l’on apprend plus à utiliser la richesse des mots. On finit par utiliser toujours les mêmes. A la télévision, c’est flagrant. Les journalistes par exemple ne font que répéter des expressions toutes faites qui véhiculent d’ailleurs toujours le même prêt-à-penser. Un appauvrissement de la langue et du vocabulaire se traduit par un appauvrissement de la pensée. Bonne résolution collective pour 2016 : Relisons Rabelais, Montaigne, Rousseau, Hugo et éteignons la télé (ou au moins ne regardons plus Loft story, l’ïle de la Tentation, etc.) !
Antoine
4 janvier 2016 @ 14:34
Votre commentaire, Bertrand, fera chaud au coeur des Français qui déplorent comme Vous le travail de sape mené dans notre pays même contre notre belle langue. Elle fait partie d’un lot politiquement incorrect qui comprend pêle-mêle : la famille, la religion (chrétienne, les autres on ne s’y frotte pas trop), les usages (les bons), les langues régionales, l’éducation classique et j’en passe, toutes choses d’un autre âge à démolir au plus vite. Heureusement, la résistance s’organise, surtout dans les urnes ! Pour ce qui est du titre anglais de l’ouvrage, il montre bien qu’il s’agit plutôt de snobisme parisien que d’élégance. En province, les critères ne sont pas les mêmes et l’élégance du coeur est mise davantage en valeur.
Leonor
4 janvier 2016 @ 10:19
Eh bien, ravie de lire votre avis négatif, Messieurs du site, à propos de cette photo supposée symboliser l’élégance masculine.
Damien B.
4 janvier 2016 @ 18:48
Oui Leonor je crois que peu d’entre nous ici souhaitent se conformer aux diktats qui nous conduiraient au déguisement que nous voyons en une du livre présenté aujourd’hui.
Cette vision d’un ersatz de Lagerfeld fait froid dans le dos, c’est tout sauf élégant et attirant.
Ce qui est trop visiblement élaboré et construit tue la sexyté et le charme.
Leonor
5 janvier 2016 @ 10:43
Bonjour Damien B.,
Le mot » déguisement » est vraiment le bon . » Trop visiblement élaboré » : c’est exactement cela.
Et puis, j’ai trouvé drôle et bien trouvé votre terme » sexyté » !
J’avais lu un jour une interview du regretté Philippe Noiret, un homme élégant à tous points de vue.
Il y disait sa passion des étoffes, des coupes, de l’assortiment des couleurs, et … des chaussures ! Chaussures qu’il soignait, cirait, polissait, bichonnait, avec tout un attirail de brosses, crèmes, lainages .
Il était tombé , certes, tombé dans la marmite petit, puisque son père était dans le métier. Mais il n’empêche. L’élégance de Philippe Noiret, à mon sens, pour soignée qu’elle était, n’était pas affectée, comme l’est ce que semble présenter ce livre.
Qu’en pensez-vous ?
Damien B.
5 janvier 2016 @ 12:57
Bonjour Leonor, c’est avec plaisir que je converse avec vous.
En effet Philippe Noiret était élégant car il adoptait ce qui convenait à son tempérament et à sa situation. D’une autre génération que la mienne il incarnait une sorte de gentleman n’ayant plus rien à prouver.
On pourrait donner beaucoup de définitions de l’élégance, mais la meilleure serait peut-être le fait de pouvoir porter – presque – n’importe quoi et de demeurer élégant.
Une fois encore je pense que l’apprêt et le calcul nuisent à ce concept de « sexyté » …le plus bel exemple est celui de Karl Lagerfeld lequel pouvait peut-être autrefois (au vu d’anciennes photos) se prévaloir d’un certain potentiel de séduction qu’il a perdu en s’accoutrant comme on le voit de nos jours.
Bien à vous
Leonor
6 janvier 2016 @ 00:32
Bonsoir Damien,
La définition de l’élégance que vous esquissez dans votre 2e § me convient tout à fait . On ne peut pas s’habiller à l’encontre de soi.
K. Lagerfeld s’est construit un personnage. Cela n’a plus grand’chose à voir depuis longtemps avec l’élégance. Probablement une image pour raison de marketing.
Tiens, c’est curieux : c’est seulement maintenant, en écrivant à votre intention, que je viens de réaliser ce que signifie le nom » Lagerfeld ». Pourtant je suis germaniste.
» Lagerfeld » signifie littéralement » champ pour stockage, pour entrepôt » . En tirerons-nous des conclusions ?
Cordialement
Damien B.
6 janvier 2016 @ 18:47
Excellente conclusion Leonor !
Alain Golliot
4 janvier 2016 @ 12:54
Ce qui compte, c’est de se sentir bien ds ce que l’on porte, homme ou femme…pourquoi je pense que personne n’a besoin de conseiller, rois, reines, roturiers, à moins d’être neu nue, mais là, rien à faire…
Violette
4 janvier 2016 @ 18:32
Pour ceux que ça intéresse, voici le lien de Parisian Gentleman, PG pour les intimes.
http://parisiangentleman.fr
Leonor
6 janvier 2016 @ 09:32
Eh bien, le Parisian gentleman signataire, je n’en ferais pas mon dessert.
D’accord, il s’en fiche. N’empêche.