Parution le 8 novembre 2018 de cette biographie consacrée à la princesse Pauline Bonaparte, sœur de l’empereur Napoléon I, par Florence de Baudus. En voici le descriptif : « La mémoire populaire retient de Pauline Bonaparte la nudité de son corps parfait, sculpté par Canova, et ses amours que l’on se plaît à croire innombrables.
Le présent ouvrage explore l’existence de Pauline au-delà des approximations ou des fantaisies, tout en déroulant l’épopée impériale à travers ses yeux. À l’inverse de ses sœurs, celle qui fut la plus proche et la plus aimée de Napoléon n’a jamais régné. Sa beauté renversante, reconnue tant par ses ennemis que par ses admirateurs, ne lui a pas offert le bonheur.
Son premier mariage avec le général Leclerc aurait pu être heureux. Mais à Saint-Domingue où ils sont envoyés pour pacifier la colonie, Leclerc meurt de la fièvre jaune. Son second mariage avec le prince Borghèse ne lui apporte aucune consolation.
À Rome, puis à Florence, le peu d’entente qui existait entre les époux est brisé par la mort du petit Dermide Leclerc, l’unique enfant de Pauline. Voulant être partout et ne se plaisant nulle part, souffrant de mille maux, Pauline, séparée de son mari, parcourt alors l’Empire français, la plupart du temps couchée, multipliant les cures de toute sorte sans jamais s’en trouver mieux, recherchant en vain l’amour parfait à travers plusieurs amants.
Quand l’Empire s’effondre, elle est la seule de la fratrie à partager l’exil de son frère à l’île d’Elbe. Après Waterloo, elle redevient romaine, donne quelques fêtes, mais la mort de l’Empereur achève de ruiner sa santé. Réconciliée dans les derniers jours avec le prince Borghèse, elle meurt à Florence dans le palais qu’il avait mis à sa disposition. On ne saurait imaginer les fastes de l’Empire sans cette princesse sublime, romantique avant l’heure, qui cachait sous ses caprices un mal de vivre inguérissable. »
« Pauline Bonaparte. Princesse Borghèse », Florence de Baudus, Perrin, 2018, 350 p.
Sophie
22 octobre 2018 @ 09:21
Comme quoi, l’argent ne fait pas le bonheur. Ensuite les décès de mari et enfant sont la goutte d’eau qui fait déborder le vase.
Jolie femme à la vie si triste.
Muscate-Valeska de Lisabé
22 octobre 2018 @ 10:06
Une grande dépressive.C’est tellement triste de se sentir si démunie quand on peut être tout,et qu’on peut tout avoir.La dépression, c’est la banqueroute de l’Être.
Mais on peut se refaire.
L'Alsacienne
22 octobre 2018 @ 12:57
Bonjour Muscate-Valeska de Lisabé,
J’ai retenu de votre commentaire « la dépression, c’est la banqueroute de l’Etre ».
Comme c’est juste. Tellement de personnes sont touchées par la dépression.
Autre sujet : Heureux anniversaire à vous, et cette journée vous apporte beaucoup de bonnes choses.
Muscate-Valeska de Lisabé
23 octobre 2018 @ 19:29
Un immense merci chère amie Alsacienne♡.
Concernant la dépression, il faut insister auprès des personnes souffrantes pour qu’elles n’hésitent pas à prendre un traitement adapté et convenablement ajusté. Il faut parfois des doses infimes.C’est miraculeux. Pauline ne disposait pas des découvertes de la Science,sa vie en aurait été métamorphosée,grâce,tout bêtement,à ce qui nous inspire un certain mépris:la chimie.
kalistéa
22 octobre 2018 @ 11:21
Le résumé que nous avons ici semble effectivement être juste; Pauline Bonaparte avait le physique qui , à son époque, correspondait à l’idée que l’on se faisait de la beauté parfaite.L’antiquité était à la mode.Les hommes avaient coupé leurs cheveux « à la Titus ».Les femmes s’habillaient avec des vêtements légers et flottants qui rappelaient le fameux péplum des statues antiques .Napoléon dit un jour: » voyez Pauline: Elle est toute Romaine , des pieds à la tête! »
DENIS
22 octobre 2018 @ 11:36
La caus proncipale du mal être de Pauline Bonaparte est à trouver dans la syphilis qu’elle avait contractée auprès de Fréron , son premier amant et dont les ravages ont ruiné sa santé et précipité sa mort , à 44 ans .
Baboula
22 octobre 2018 @ 12:47
On n’a plus idée des ravages de la syphilis qui est toujours aux aguets.
Baboula
23 octobre 2018 @ 16:42
Si c’était son premier amant ,elle a dû contaminer une foule d’hommes, en toute innocence, si l’on peut dire. Les troubles psychiques qui accompagnent la syphilis expliquent ses états d’ame . Rien à voir avec une réelle dépression . Il n’y avait pas de mal de vivre inguérissable mais une maladie vénérienne qui dégrade le cerveau ,comme celui de Maupassant,celui de Van Gogh ou peut-être de Gérard de Nerval. Déprimé on peut vivre bien au delà de 44 ans avec une syphilis tout dépend de la contamination initiale. Pauline était précoce.
Robespierre
24 octobre 2018 @ 12:40
Je ne suis pas sûr que ce soit Freron qui l’ait contaminée. Je pense que cela a dû arriver après son veuvage. Je ne suis pas medecin mais peut-on avoir un enfant quand on a la syphilis ? Pauline eut un enfant de son premier mari. Pauline aimait les beaux militaires et eut plusieurs fois l’occasion de contracter cette MST.
Philibert
27 octobre 2018 @ 14:31
Denis,
comment diable savez-vous que c’est la syphilis qui a emporté Pauline ?
Son corps aurait-il été autopsié ?
Clara
22 octobre 2018 @ 14:51
Elle a fini sa courte vie en Toscane. Il y aurait un voyage à faire en souvenir de ses dernières années : de l’île d’Elbe à Camaiore, Viareggio (où elle se fit construire une villa qui porte toujours son nom) puis Lucques, Florence…
Sheiley
22 octobre 2018 @ 15:51
Cette femme magnifique contemporaine de Chateaubriand trainait le spleen . Elle avait une vie sentimentale mouvementée depuis sa jeunesse puis ce fut la fuite en avant pour noyer son chagrin dû à la mort prématurée de son premier mari puis de son jeune fils.
Larissa
22 octobre 2018 @ 15:55
Je vais le lire. Le résumé est absolument passionnant, même si j’aime ma vie sereine.
Mélusine
22 octobre 2018 @ 19:47
Magnifique parure ornée de camées pour la belle Pauline.
Caroline
22 octobre 2018 @ 22:44
Est-ce un vrai portrait de Pauline Bonaparte? Les Bonaparte ne sont pas très clairs de peau avec leurs yeux noirs.
Sa très belle parure existe-t-elle encore dans un musée ou est-elle démontée par les acheteurs?
kalistéa
23 octobre 2018 @ 21:08
Caroline, Napoléon , malgré des traits fins et un « profil de médaille », des yeux clairs grands et expressifs , de très jolies mains dont il prenait grand soin et dont il était vain , des jambes droites et fort bien faites , n’était pourtant pas un séducteur.D’abord parce qu’il n’y tenait pas ayant d’autres soucis dans sa vie, ensuite il était desservi par son affreux teint .Il avait la peau mate et toute sa vie souffrit d’une maladie de foie qui devait lui faire déverser de la bile dans le sang .Son frère Louis comme lui avait le teint mat et en plus était un éternel malade .Mais les autres frères et sœurs Bonaparte étaient des corses au teint clair aux cheveux chatains clairs et Caroline avait les yeux bleus comme leur père qui en outre était grand et blond .Les Corses ne sont pas comme les Sardes ou les Siciliens en majorité bruns et basanés.
Tino Rossi en son temps , Pascal Olmeta le foot-balleur , Jean-François Bernardini (Muvrini), Patrick Fiori , donnent une image très exacte du physique corse moyen.
Leonor
24 octobre 2018 @ 13:16
A propos de » Napoléon n’était pas un séducteur » :
De surcroît, il était petit ( mais ceci n’empêche pas …) et surtout, comment dire … rapide. Ultra-rapide.
Il était peut-être bon artilleur, mais avec des manières de hussard :-(
kalistéa
25 octobre 2018 @ 16:53
Chère Léonor , même à notre époque avec 1m69 (1m 68 à ste Hélène car malade , il s’était tassé) Napoléon ne serait pas vraiment petit .A la sienne il était moyen tirant sur grand .Mais il avait une morphologie qui le faisait paraitre plus petit . (une grosse tête et il était malingre dans sa jeunesse) En outre sa femme avec 1m 70 ,était plus grande que lui, et surtout il était toujours entouré de son état-major composé d’hommes du nord , de véritables géants à l’époque .
Pour le reste Napoléon n’avait pas de temps à perdre en gaudrioles .Il travaillait jusqu’à 5 h de matin .
Sheiley
24 octobre 2018 @ 01:02
Qu’est devenue cette splendide parure de camées ?