Parution le 27 février prochain d’une biographie consacrée à au prince Philippe d’Orléans, comte de Paris (1838-1894). Elle est préfacée par l’actuel chef de la Maison royale de France, le prince Jean.
Petit-fils du roi Louis-Philippe et arrière-petit-fils de Philippe-Égalité, Philippe d´Orléans, comte de Paris (1838-1894), naît au palais des Tuileries.
Passant son enfance entre Paris et le château d´Eu en Normandie, il doit quitter la France avec sa famille à la suite de la proclamation de la Seconde République.
Un destin hors du commun l´attend : il réalise un voyage au Proche-Orient puis intègre les rangs nordistes lors de la guerre de Sécession.
Revenu en France après la guerre de 1870, il tente de réaliser l´unité monarchique en rendant visite au comte de Chambord en 1873.
L´échec du projet de restauration l´éloigne de la politique et l´amène à se retirer au château d´Eu, dont Viollet-le-Duc assure la restauration.
Dix ans plus tard, la mort de son cousin le désigne en héritier de la couronne. Travailleur acharné, il s´implique dès lors activement dans la vie du parti royaliste en vue de la conquête du pouvoir.
Après le vote des lois d´exil en 1886, il redessine les contours de la doctrine monarchique, conciliant les héritages orléaniste et légitimiste.
Ses écrits témoignent de son souci de l´adapter à la société de son temps. Les soubresauts politiques de la fin des années 1880 le conduisent à tenter de détourner le mouvement boulangiste en faveur de la monarchie. Cependant l´échec électoral de 1889 et le ralliement d´une partie des royalistes à la République sonnent le glas de ses espérances. Il s´éteint prématurément en Angleterre en septembre 1894.
En s´appuyant sur de nombreuses sources jusque-là inexploitées, Thibault Gandouly entreprend de faire revivre Philippe d´Orléans, un homme profond, pragmatique, à la vie exemplaire, un patriote doublé d´un parfait chrétien.
Le parcours de ce prétendant, le dernier qui ait été à la tête d´un parti royaliste en capacité de menacer la République, accompagne et éclaire aussi un demi-siècle politiquement troublé, marqué par les complots, les scandales et les révolutions. (Source : Blog La Couronne – merci à Quentin)
Robespierre
25 février 2020 @ 09:14
Qui est sa mère ? Et son père, qui est-ce parmi tous les fils de Louis-Philippe ?
Ludovina
25 février 2020 @ 13:38
Son père Ferdinand-Philippe d’ Orléans, duc d’ Orléans était le fils aîné de Louis Philippe I, roi des Français, sa mère était Helene, Herzogin (duchesse) von Mecklenburg-Schwerin.
Son seul oncle paternel, Robert d’ Orléans, duc de Chartres, était marié encore avec une cousine germaine, Françoise d’ Orléans, princesse de Joinville.
A noter, les deux garçons légitimes avaient un demi-frère : Jacques Victor, issu de la liaison de Ferdinand Philippe avec Marie Elisabeth Claudine d’ Estutt de Tracy.
Brigitte et Christian
26 février 2020 @ 14:24
bonjour à tous
bonjour Ludovina
Robert duc de Chartres était le frère de Philippe comte de Paris.
Les deux frères étaient mariés a des cousines , l’une de la branche Montpensier, l’autre de la branche Joinville.
Amitiés du sud ouest sous le vent
Robespierre
26 février 2020 @ 18:17
Merci Ludovina, Aubert et Laurent. Je savais que la jeune veuve du duc d’Orleans etait restée avec deux enfants dont l’ainé était titré comte de Paris. Mais je n’étais pas sûr que le bel homme de la photo était son fils.
aubert
25 février 2020 @ 15:10
Ferdinand duc d’Orléans / Hélène de Mecklembourg
Laurent F
25 février 2020 @ 18:36
Ferdinand Philippe duc d’Orleans et Hélène de Mecklembourg-Schwerin
Jean Pierre
25 février 2020 @ 09:37
Sur ce prétendant lire le journal du Marquis de Breteuil.
Robespierre
25 février 2020 @ 18:38
peut-on trouver ce journal sur le site de la BNP ?
Jean Pierre
26 février 2020 @ 14:28
Dans toutes les librairies, éditions Mercure de France.
Naucratis
26 février 2020 @ 20:10
Bnp ou bnf ? 😉
Robespierre
27 février 2020 @ 12:23
MDR ! Je me trompe toujours, merci cher Naucratis.
Ludovina
25 février 2020 @ 09:41
Concernant les enfants issus de son mariage avec Isabelle d’ Orléans, infanta de España, sa cousine germaine :
– L’aînée Marie Amélie a épousé D. Carlos I, rei de Portugal : leur fils aîné, le prince héritier Luis Filipe, a été assassiné avec son père le 01/02/1908, leur fille Maria Ana, née 9 mois après lui, la même année, n’a pas vécu.
Le benjamin de leurs enfants, D. Manuel II, rei de Portugal, n’aura pas de descendance d’Augusta Viktoria, prinzessin von Hohenzollern, ils étaient cousins au 2ème degré (le grand-père paternel de l’un et la grand-mère paternelle de l’autre étaient frère et sœur).
– Philippe, duc d’Orléans n’aura pas de descendance de son union avec Maria Dorothea, erzherzogin von Österreich (archiduchesse d’Autriche)
– Hélène, princesse d’Orléans, épouse d’Emanuele Filiberto di Savoia (Savoie), duca di Aosta (duc d’Aoste), sera la grand-mère d’Amedeo di Savoia, duca di Aosta 1er époux de la princesse Claude d’Orléans (sa cousine issue de germains).
– Charles d’Orléans qui vivra – de 5 mois.
– Isabelle, princesse d’Orléans, mariée avec Jean d’Orléans, duc de Guise, son cousin germain : ils étaient les arrières-grands-parents-paternels de l’actuel comte de Paris.
– Jacques d’Orléans qui vivra un peu plus de 9 mois.
– Louise, princesse d’Orléans, seconde épouse de Carlo di Borbone (Bourbon), principe delle Due Sicilie (des Deux Siciles), arrières-grands-parents-paternels du roi d’Espagne Felipe VI.
– Ferdinand d’ Orléans, duc de Montpensier, épouse María Isabel Gonzalez de Olañeta e Ibarreta Gonzalez y Uhagón, 3ª marquise de Valdeterrazo : le couple n’aura pas de postérité.
Mayg
25 février 2020 @ 13:31
Aucun de ses fils ayant atteint l’âge adulte n’a eu de descendance.
Auberi
25 février 2020 @ 09:47
’Vie exemplaire, patriote, parfait chrétien’, un saint quoi. Mais qu’attend le pape François ? Saint Philippe d’Orléans, ça sonne bien non ?
ciboulette
25 février 2020 @ 18:35
C’est pour damer le pion à l’Autriche , qui a déjà le sien : Charles 1er .
Stéphane G.
25 février 2020 @ 10:35
donc si je comprends bien depuis 1894 une lente et, pénible surtout pour nous, agonie. Que pense le comte de Paris du souci de « s’adapter à la société de son temps »? enfin je pense qu’il laissa quelques héritiers…
COLETTE C.
25 février 2020 @ 10:40
Lu un livre sur son intervention lors de la guerre de succession.
COLETTE C.
25 février 2020 @ 10:41
… lors de la guerre de Sécession…..
Pierre-Yves
25 février 2020 @ 11:12
Je n’aime pas ce titre de Comte de Paris. Il était portable au haut Moyen-Age, sous les Carolingiens, quand la France n’était pas encore la France. Mais de nos jours, il parait inapproprié et assez ridicule. A la place de Jean d’Orléans, j’aurais conservé l’appellation un peu proustienne de duc de Vendôme, nettement plus flatteuse, plus élégante, et plus discrète.
Licorne
25 février 2020 @ 13:17
Mais justement, je crois me souvenir que « le comte de Paris » est évoqué dans « La Recherche » de Proust…Vendôme jamais, enfin, je crois. Peut-être vouliez-vous dire que le patronyme « Vendôme » a une « présence » et une « sonorité » proustienne, un peu comme « Guermantes » ?
Dans « Le côté de Guermantes » justement, il y a de très jolies pages sur l’effet poétique que certains noms, certains titres, font au narrateur, une sorte de délice esthétique propice à la rêverie. L’auteur n’oublie jamais d’insister sur le décalage qu’il y a entre cette beauté évocatrice des noms, et la banalité un peu vulgaire de ceux qui les portent. Il dit aussi combien « l’aristocratie » de son temps est imperméable à sa propre poésie, utilisant des surnoms ridicules: « Mémé » plutôt que Charlus, « Babal » pour… j’ai oublié qui…un peu comme on dit « Tété » ou « tante Bébelle ».
Pour ma part, j’aime bien ce titre de « comte de Paris », il a quelque chose de « Robertiens » , comme pour rappeler à ceux qui le portent, et aux autres, que tout est à refaire, tout est à reconstruire, comme autrefois, les premiers capétiens. Le second comte de Paris, « Henri VI » avait certainement cette idée d’inscrire ce « nom » dans la durée en décidant que l’héritier porterait désormais toujours ce titre. De cette façon, il y aura toujours un « comte de Paris », comme pour dire que décidément, « L’Avenir dure longtemps »…
Gérard
26 février 2020 @ 21:13
Louis-Philippe avait voulu ce titre pour son petit-fils pour rappeler l’ancienneté des Capétiens et pour souligner l’unité nationale par la référence à la capitale.
Ce fut aussi l’opinion du duc de Guise et de son fils.
On dit que le roi Louis-Philippe avait d’abord envisagé pour son petit-fils aîné le titre de prince d’Alger.
Et tous les autres titres même les plus beaux sont des titres de cadets.
Aramis
25 février 2020 @ 13:39
Plus discrète cher Pierre -Yves ? Mais alors comment devenir roi en restant discret ? Or telle est l’ambition de Jean d’Orleans … pour qui Maurras constitue manifestement une référence préférable à celle de Proust !
Plus sérieuse, comte de Paris est le seul titre de nature à se donner un peu d’importance par référence à une capitale on ne peut plus prestigieuse et à la stature du feu feu comte de Paris ….(le grand père)
Caroline
25 février 2020 @ 12:09
L’ arrière- grand- père du prince Jean de France ?
Caroline
25 février 2020 @ 12:14
Merci à Ludovina pour son commentaire sur la descendance de Philippe d’ Orléans !
Gérard
25 février 2020 @ 17:56
Il y a toujours eu heureusement de parfaits chrétiens et les saints reconnus ne sont pas seuls heureusement à peupler le Paradis.
La cause de Philippe n’a jamais été introduite et quand bien même il faudrait prouver par un miracle son bien-fondé.
Il fallait aussi à l’époque dépasser les préjugés pour s’engager dans un combat anti-esclavagiste.
aubert
26 février 2020 @ 17:36
s’il y a quelques reliques parmi les Orléans d’aujourd’hui on n’y voit guère de miracles
Philippe Gain d'Enquin
26 février 2020 @ 18:45
Cher Gérard, de parler de lui n’est-il pas le premier ? Très cordialement vôtre, Philippe.
Gérard
27 février 2020 @ 12:26
Je crois que c’est en effet la première bio à lui exclusivement consacrée cher Philippe.
Robespierre
27 février 2020 @ 12:25
Il y a des saints anonymes partout. Et qu’est-ce qui vous dit que je ne serai pas canonisé un jour ? Je n’ai pas dit mon dernier mot.
Mayg
28 février 2020 @ 14:34
Lol
Gérard
28 février 2020 @ 15:10
Cher Robespierre je vous souhaite vivement d’être un jour lointain canonisé. Mais il vous faudra alors répondre aux sollicitations de nombreux pèlerins sur cette terre en proie à tant de tourments. Bien sûr peut-être pourrez-vous demander de l’aide à ce bon Louis XVI qui a d’avance pardonné à votre mentor qui l’avait salué brillamment à Arras, et auquel dit-on le proviseur avait offert un costume neuf pour la circonstance, et vous pourrez peut-être compter sur l’assistance de nombreux martyrs que Maximilien a cru bon de susciter. L’Église en a bien canonisé ou béatifié au moins 335.
Et l’on n’a pas forcé la dose pour ne pas mécontenter la République.
Ghislaine-Perrynn
1 mars 2020 @ 13:24
eh bien n’insistez pas vous êtes déjà « canonisé «
Gérard
25 février 2020 @ 20:29
Jean, comte de Paris, descend de Philippe comte de Paris (Philippe VII) mais en ligne féminine car le prince eut trois fils Philippe duc d’Orléans qui mourut sans postérité, Charles-Philippe qui mourut à 5 mois, Jacques qui mourut à 9 mois, et Ferdinand,duc de Montpensier qui n’eut pas d’enfant.
Cependant Jean est arrière-arrière-petit-fils de Philippe comte de Paris par sa fille Isabelle qui épousa son cousin Jean duc de Guise, l’arrière-grand-père de Jean comte de Paris.
Philippe comte de Paris était le frère aîné de Robert duc de Chartres le père du duc de Guise. Philippe et Robert étaient non seulement des frères mais les meilleurs amis du monde.
Néanmoins la postérité de Philippe comte de Paris est très importante par ses filles et parmi les personnalités les plus connues nous avons bien sûr outre la famille de France, le duc de Calabre, la duchesse de Wurtemberg, Michel de Grèce, le duc d’Aoste, l’archiduc Lorenz d’Autriche-Este, prince de Belgique, ou Adélaïde de Clermont-Tonnerre.
Charles
26 février 2020 @ 12:10
Philippe VII, Comte de Paris est l’arrière-arrière grand-père de l’actuel Comte de Paris.
Mayg
25 février 2020 @ 13:28
La mort du comte de Chambord ne fait certainement pas de lui l’héritier de la couronne. Il était chef de la maison d’Orléans et rien d’autre.
Je cité: » un homme profond, pragmatique, à la vie exemplaire, un patriote doublé d´un parfait chrétien » Saint Philippe d’Orléans, priez pour nous…
Gérard
26 février 2020 @ 14:57
Mayg vous savez quand même que l’immense majorité des monarchistes français se sont ralliés au comte de Paris à la mort du comte de Chambord, ceci n’a pas pu vous échapper.
La république ne s’y est pas trompé.
Mayg
27 février 2020 @ 17:38
La république ne s’y est tellement pas trompée que la monarchie n’est pas prête d’être restaurée en France.
Gérard
28 février 2020 @ 15:14
La République en tout cas ne s’est jamais inquiétée de la présence en France des Bourbons d’Espagne.
Alice
25 février 2020 @ 13:32
Merci beaucoup. Je lirai ce livre avec un grand intérêt.
Ghislaine-Perrynn
25 février 2020 @ 17:15
Qu’ils étaient beaux , aventureux , intelligents ces princes d’Orléans .
ciboulette
25 février 2020 @ 18:38
Philippe d’Orléans a, je crois , perdu son père très jeune ( le prince est décédé dans un accident ) .Avec son oncle et son cousin , il a effectivement décrit son expérience de la guerre de Sécession , je l’ai lu également .
Martine
25 février 2020 @ 22:48
Un parfait chrétien ???? Qu est ce????
Gérard
26 février 2020 @ 15:00
Relisez les Évangiles et ça vous reviendra.
Philippe Gain d'Enquin
26 février 2020 @ 18:46
L’opposé du mauvais…
Naucratis
26 février 2020 @ 20:12
Selon Charles, c’est un Orleans voyons !
Mayg
27 février 2020 @ 17:39
Forcément…
Manon M.
26 février 2020 @ 01:23
Qui a dit: ¨il aurait pu au moins s’abstenir…¨ à propos de Philippe-Égalité qui a voté pour la mort du roi Louis XVI?
Une famille avec une histoire dramatique… J’ai de la misère avec les mariages co-sanguins…
Gérard
28 février 2020 @ 15:21
« Le seul dont on aurait compris qu’il pût s’abstenir. » C’est ce que murmura Robespierre après le vote de Philippe Égalité.
Gérard
26 février 2020 @ 01:34
Mgr d’Hulst son ami disait de Philippe comte de Paris « En dehors de la vie des saints, je ne connais pas d’exemple d’une pareille force morale. »
Monseigneur Maurice Le Sage d’Hauteroche d’Hulst, docteur en théologie, fondateur et premier recteur de l’Institut catholique de Paris, député du Finistère, prélat domestique du pape, vicaire général de Paris, archidiacre de Saint-Denis, qui fut appelé
« le premier prêtre de France » (1841-1896), fils de Joseph Maurice Le Sage d’Hauteroche d’Hulst, et d’Antoinette de Grimoard de Beauvoir du Roure, a évoqué son ami le comte de Paris « une âme royale et chrétienne » (Nouveaux Mélanges oratoires. Paris 1900-1907).
Son père le comte d’Hulst avait été gentilhomme à la Chambre de Charles X et député de Béziers. Il était également l’ami du comte d’Haussonville, de l’Académie française, représentant du comte de Paris en 1891 et monarchiste libéral.
aubert
26 février 2020 @ 17:39
A côté du Christ qui n’avait pas une pierre où poser sa tête votre monseigneur a dû avoir quelque peine à traverser le chas d’une aiguille.
Gérard
27 février 2020 @ 12:25
Ne jugeons pas et nous ne serons pas jugés.
Gérard
26 février 2020 @ 02:58
Dans le Journal d’Alfred de Gramont publié sous le titre L’ami du Prince, Éric Mension-Rigau, on voit qu’Alfred n’aimait pas Monseigneur d’Hulst. « Mais je n’avais aucune sympathie pour Monseigneur d’Hulst qui, de grande bonne foi, avait toujours donné de mauvais conseils au comte de Paris et avait si maladroitement manœuvré qu’il avait rendu impossible le mariage de la princesse Hélène d’abord avec le duc de Clarence et ensuite avec le tsarévitch. »
La princesse Hélène troisième fille du comte et de la comtesse de Paris, qui devint en 1895 duchesse d’Aoste, avait à deux reprises manqué d’épouser l’héritier d’un trône européen. En 1890 le prince Albert de Grande-Bretagne duc de Clarence fils aîné du futur Édouard VII. Tous deux s’aimaient mais le prince interdit à sa fille d’abjurer le catholicisme. Quelques temps plus tard le tsar Alexandre III s’intéressa à la princesse pour son fils le tzarévitch Nicolas futur Nicolas II mais celui-ci était déjà très amoureux d’Alix de Hesse et du Rhin et ne voulait entendre parler de quiconque d’autre.
Robespierre
26 février 2020 @ 10:37
Plusieurs petits-enfants de Louis-Philippe se sont mariés entre eux, donc entre cousins. Je me demande si c’est pour garder la fortune du roi dans la famille.
Laurent
26 février 2020 @ 18:55
Vous n’avez pas à vous le demander
C’était un souhait et une exigence de Louis Philippe pour garder les sous sous dans la famille
Ce roi soi disant bourgeois était obsédé par l’argent et adorait l’apparat
Il fut beaucoup beaucoup plus riche que Louis XVIII et Charles X
Une partie de la fortune qui échut aux duc d’Aumale venant des Condés fut acquise d’une façon plus que douteuse
Robespierre
27 février 2020 @ 12:30
J’ignorais cette exigence de la part de Louis Philippe. Il n’avait pas peur des mariages consanguins.
En revanche, je sais comme il était ladre. Sa gouvernante madame de Genlis l’avait remarqué et disait qu’elle n’avait pu corriger ce travers, tout en ayant corrigé les autres. A la mort de sa soeur Adelaïde, les enfants du roi héritèrent de coquettes sommes d’argent mais le roi insista pour gérer cet argent lui-même… et en tirer les revenus.
On pourrait dire qu’il avait la peur de manquer vu ses années d’errance , mais non, ce trait de caractère était bien implanté chez lui avant la Révolution
Gérard
28 février 2020 @ 15:24
Cependant il dépensa par exemple sans compter pour restaurer Versailles sur sa cassette. Son nom est le premier des grands donateurs du château et ce château bien sûr ne lui appartenait pas.
Gérard
26 février 2020 @ 22:27
On souhaitait des mariages égaux et avec des catholiques, et la branche aînée des Savoie semblait à éviter désormais du fait de la prise de la Rome au pape.
Par ailleurs les Orléans étaient très nombreux.
Et à l’époque les mariages consanguins étaient très fréquents dans toutes les classes sociales.
Gérard
26 février 2020 @ 11:20
Voir aussi les Souvenirs personnels de Paul-Gabriel d’Haussonville : https://fr.wikisource.org/wiki/Le_Comte_de_Paris_-_Souvenirs_personnels
publiés dans la Revue des Deux Mondes de 1895.
Brigitte et Christian
26 février 2020 @ 14:17
bonjour à tous
Merci à Quentin pour cette information de publication. Nous allons acheter ce livre qui nous éclairera sur la personnalité de ce prince que nous connaissons pour sa participation a la guerre de sécession.
Le prince Jean descend de Robert duc de Chartres , frère de Philippe, en ligne masculine.
Amitiés du sud ouest sous un vent froid
Gérard
26 février 2020 @ 15:01
Le principal défaut de Philippe c’était certainement d’être trop sérieux, trop consciencieux, trop réfléchi, manquant de spontanéité.
aubert
26 février 2020 @ 17:44
Il y a encore quelques commentateurs extasiés sur N&R, à la radio, à la télévision dès qu’il s’agit d’évoquer des princes.
L’extase est excessive quand il s’agit de les juger à la place de Dieu.
Gérard
27 février 2020 @ 12:32
Voudriez-vous Aubert prendre de Dieu la place ?
Philippe Gain d'Enquin
27 février 2020 @ 13:57
L’un de nos Messieurs Jourdain y a d’ailleurs perdu la vie…Merci à vous, et bien malgré vous, de nous le remémorer…
Charlotte (de Brie)
27 février 2020 @ 07:43
Le dernier paragraphe du commentaire est au choix sévère ou réaliste concernant les descendants de ce prince… ou les deux.
Gérard
27 février 2020 @ 14:36
Concernant les descendants en effet mais concernant aussi et surtout la France et le son peuple.
Septembre
27 février 2020 @ 16:00
Correction: il faut lire « Elle est préfacée par l’actuel chef de la Maison royale des Français, le prince Jean d’Orléans ».
Gérard
28 février 2020 @ 15:26
Correction : certains peuvent lire : « Elle est préfacée par… »
Brigitte et Christian
29 février 2020 @ 12:09
bonjour à tous
le livre est en commande pour nous, mais nous nous demandons : Qui a lu cet ouvrage ? et qu’en pense-t-on ? Merci
amitiés du sud ouest sous un ciel bleu