Biographie consacrée à Carlo Andrea Pozzo di Borgo (1764-1842) surnommé « l’autre Corse », qui fut général dans l’armée russe, diplomate auprès de la Cour des tsars.
Cliquez ici pour (re)lire d’excellent document de Patrick Germain relatif à la problématique corse et remettre Pozzo di Borgo dans son contexte historique.
« Pozzo di Borgo. L’ennemi juré de Napoléon », Michel Vergé-Francheschi, Payot, 2016, 414 p.
Vincent
17 novembre 2016 @ 09:52
Un air de Charles X je trouve.
Charles
17 novembre 2016 @ 14:46
C’est très vrai
framboiz 07
17 novembre 2016 @ 20:32
A cause des mèches ramenées sur les tempes, Vincent, non?
Vincent
19 novembre 2016 @ 10:34
Oui ainsi que le nez.
Leonor
17 novembre 2016 @ 10:13
Si signora.
On va lire tout cela. Connais encore rien à Pozzo di Borgo.
Mais j’ai une certaine sympathie pour les Corses, quand au contraire ils ne me pompent pas l’air.
Comment dire ?
Je crois que je les jalouse un peu.
Ils savent, eux, défendre leur ‘ »particularisme », terme inventé en France-une-et-indivisible pour dire simplement le caractère unique d’un peuple. Ils ne se laissent pas marcher sur les pieds par cette imposture officialisée qu’est la suprématie politique de la civilisation d’Ile-de-France … en France.
Même si, évidemment, leur usage de la bombe n’est quand même pas défendable. Quoique…
Mais euxc, ils ont la chance de n’avoir pas de frontière et d’histoire communes avec l’Allemagne, évidence historique que des ignares reprochent à merci à ma pauvre Alsace . Et aux Alsaciens. Au lieu d’avoir l’intelligence d’utiliser pour le bien commun la double culture et la dévotion alsacienne absolue à la France .L’incompréhension est et reste totale, j’en fais l’expérience couramment.
Bref…. Revenons aux Corses et à Pozzo di Borgo.
Limaya
18 novembre 2016 @ 09:45
En plaisantant Leonor j’aurais envie d’écrire qui est ennemi de l’empereur est mon ennemi. Oui j’aime la Corse pour plusieurs raisons ,c’est le berceau de ma famille paternelle , raison principale pour moi…..chez nous au siècle dernier et même celui d’avant se côtoyaient général d’empire ,bandits d’honneur et hommes d’église c’est dire . Sa beauté ensuite -une des plus belles iles de la Méditerranée – un enchantement pour moi lorsqu’au petit matin je découvre la baie d’Ajaccio entre autre, un bonheur simple mais qui me satisfait toujours .
Mais pas aveugle pour autant car je désapprouve certains comportements depuis des décennies et ne suis guère indulgente aux propos tenus par les leaders politique qui dérapent souvent
Leonor
19 novembre 2016 @ 11:37
Bonjour Limaya,
Pendant longtemps,moi l’Alsacienne, je trouvais que les Corses en faisaient trop, que la taxe à payer pour aborder en Corse ( existe-t-elle toujours ?) était inacceptable dans le principe, par exemple.
J’ai changé d’avis depuis pas mal de temps.
D’abord, par la rencontre de Corses devenus de vrais amis, et qui chantent un chant d’amour à la Corse et à sa beauté.
Ensuite plus récemment, lors du redécoupage insensé de la France en nouvelles » régions », et le mépris parfait dont » mon » Alsace a fait l’objet de la part de ce gouvernement – à la suite de beaucoup d’autres.
Ce qui me fait penser que les Corses ont mille fois raison de défendre leur île et leur spécificité bec et ongles ( assassinats exceptés). Car nous Alsaciens ne l’avons pas fait assez, et ne le faisons pas assez.
Il est vrai que les » Français de l’intérieur », ignares en matière d’Histoire, osent nous reprocher d’avoir été allemands, suite aux défaites … françaises. Ce qui ne risque pas de vous arriver.
Bref, vous avez mille fois raison, Limaya, de défendre votre belle île , et d’en vanter les beautés. Je n’ai guère été qu’à Solenzara, et n’ai pas eu le temps de voir grand’chose d’autre.
Corsica
20 novembre 2016 @ 19:25
Leonor, je partage le point de vue de Limaya sur les comportements d’un certain nombre de nos compatriotes qui ont fait plus de mal que de bien à notre merveilleuse île. Et d’après ce que je peux voir dans mon village, ce ne sont pas les grands idéaux qui animent le plus les indépendantistes mais bien plutôt un curieux mélange entre vies ratées et espoirs de pouvoir dans un nouveau pays, un pays libre. Bien sûr, il y a des hommes exceptionnels et sincéres mais ce n’est pas la majorité.
Tous les Corses aiment profondément leur île et il n’est pas nécessaire d’être indépendantiste et de se comporter en anarchiste ou terroriste pour défendre ses spécificités. Il ne faut quand même pas oublier que beaucoup de mes compatriotes îliens se sentent Français et fiers de leur double appartenance. J’ai beau être Corse depuis des générations et des générations et ce, par mes deux parents ; j’ai beau tout aimer de mon île, je suis avant tout Française.
Limaya
22 novembre 2016 @ 09:05
Absolument Corsica , et je rajoute pour leonor je suis corse par le sang reçu mais très très française par le sang versé et je ne dissocie jamais l’une de l’autre
Corsica
22 novembre 2016 @ 15:38
Tout à fait Limaya, et par le sang versé par nos ancêtres.
Robespierre
17 novembre 2016 @ 10:44
A quelle époque la famille Pozzo est-elle revenue s’établir en France ?
Actarus
17 novembre 2016 @ 14:44
C’est une dynastie de diplomates et il y a toujours des Pozzo di Borgo au ministère des Affaires étrangères.
Cosmo
17 novembre 2016 @ 18:09
Dear Rob,
Charles-André Pozzo di Borgo est parti en exil en 1796, à la fin du royaume anglo-corse. Il fit carrière auprès des ennemis de Napoléon. Il revint en 1814, comme ambassadeur du tsar. Ensuite, bien qu’installé en France il voyagea beaucoup en Europe, principalement entre l’Angleterre et la Russie.
Parcours étonnant de ce jeune noble corse, lointain cousin de Napoléon, proche de Pascal Paoli, qui rentra France comme ambassadeur d’un pays étranger et finit par devenir français lui-même, car comte et pair de France en 1818. Cela dit, il n’est pas rentré en France les mains vides car sa fortune lui permit d’acquérir château et terres en Normandie, hôtel particulier à Paris. Le duc Pozzo di Borgo était un de ses lointains cousins.
Amicalement
Cosmo
Robespierre
18 novembre 2016 @ 12:25
Merci à Cosmo et Laure-Marie.
Laure-Marie Sabre
17 novembre 2016 @ 20:51
Dès la Restauration, mais en tant que sujets russes pour certains (Carlo Andrea sera ambassadeur de Russie auprès de la France, puis de l’Angleterre). Les Pozzo di Borgo se sont disséminés en Europe, on en trouve jusqu’à Malte.
Kalistéa
19 novembre 2016 @ 19:11
Ben , alors…c’est parfait parce qu’ « à Solenzara, piu bene un si puo stà ! »
Kalistéa
19 novembre 2016 @ 19:12
Mon commentaire était pour Léonor , on l’aura compris!
Kalistéa
23 novembre 2016 @ 19:31
Je suis tout-à-fait avec vous deux , Corsica et Limaya et je partage en tous points vos idées sur la question .Forza! Vive notre mère la Corse et vive notre mère nourricière , la belle et grande France!
Caroline
17 novembre 2016 @ 11:04
Merci pour cette information instructive!
Pourrait-on savoir les raisons de la haine de Pozzo di Borgo contre Napoléon? Sa jalousie ou ses ambitions personnelles?
Laure-Marie Sabre
17 novembre 2016 @ 20:42
Opposition politique : pour simplifier (beaucoup), dans sa première période, Napoléon était pro-révolutionnaire et jacobin, contrairement à Pozzo di Borgo et Paoli, qui estimaient que Robespierre était en train de dévoyer les idéaux de la Révolution. Paoli se serait par ailleurs bien vu gouverner la Corse sans contre-pouvoir. Paoli et Pozzo di Borgo se sont ensuite vendus aux Anglais et Pozzo a continué avec les Russes.
Cosmo
17 novembre 2016 @ 21:56
Caroline,
On ne peut pas vraiment parler de haine mais d’opposition politique profonde. Napoléon Bonaparte a pris le parti de la France et de la Révolution française à partir de 1789. Pascal Paoli et Charles André Pozzo di Borgo également ! A la mort du roi Louis XVI, Pascal Paoli s’est complètement détaché de la France car d’une part il n’acceptait pas le régicide et d’autre part il avait compris que pour la France la Corse ne représentait rien d’autre qu’un département qu’il fallait mettre au pas. Pascal Paoli fit en 1794 le choix de l’Angleterre, en demandant au roi George III de devenir le souverain d’une Corse indépendante. Ce fut la période du royaume anglo-corse (1794-1796) durant laquelle Pozzo di Borgo, proche de Paoli, prit fait et cause pour le nouveau royaume. Les Bonaparte accusés d’être pro-français durent fuir Ajaccio car la population voulait les mettre à mort et Napoléon les recueillit à Calvi pour les emmener à Toulon. A la fin du royaume anglo-corse, les anglais ayant décidé de retirer leurs troupes, les troupes françaises reprirent la Corse et Pascal Paoli, comme Pozzo di Borgo, durent partir en exil.
Paoli et Pozzo di Borgo étaient farouchement hostiles à une France jacobine et cette hostilité s’étendit à Bonaparte, qui, lui, fut le symbole même de cette France jacobine. Bonaparte devenu empereur, le jacobinisme ne cessa pas pour autant. Ni Paoli, ni Pozzo di Borgo ne se rallièrent au régime impérial, malgré le désir qu’en avait Napoléon.
Donc, ni ambition personnelle, ni jalousie mais deux conceptions différentes du pouvoir et des rapports entre la Corse et la France !
Il faut savoir que si Paoli est considéré comme un héros en Corse, il n’en est pas de même pour Napoléon, considéré comme un oppresseur. Il a fallu attendre Napoléon III pour voir les Corses, comme les Pozzo di Borgo, se réconcilier avec la famille impériale.
Amicalement
Cosmo
Les choses ne sont jamais simples en Corse. Dans ma propre famille, certains ont voté pour le royaume anglo-corse car proches de Pascal Paoli, d’autres étaient des cousins de Bonaparte et ont été fidèles à la famille impériale jusqu’à la fin au XIXe siècle.
Actarus
19 novembre 2016 @ 03:49
Après toutes ces histoires sur Pascal Paoli, Actarus va au lit, car il se fait tard ! ;-)
Trianon
17 novembre 2016 @ 12:18
on a beaucoup entendu ce nom lors de la sortie du film » Intouchables », dont l’histoire retrace celle de Philippe Pozzo di Borgo
Pascal
17 novembre 2016 @ 18:54
En tout cas c’est un nom qui sonne très bien!
Noblesse pontificale je crois ?
Kalistéa
23 novembre 2016 @ 19:34
Ce n’est pas un nom noble à l’origine, Pascal.Une bonne famille comme les Bonaparte , sans plus.André est le grand homme de la famille , ducale par lui.
Lili.M
18 novembre 2016 @ 04:54
Cécile Pozzo di Borgo, belle soeur de Philippe épouse de son frère Alain, est l’actuel préfet des TAAF (terres australes et antarctiques françaises).
Gérard
19 novembre 2016 @ 09:36
Toujours les îles…
Kalistéa
18 novembre 2016 @ 14:31
Merci cher Cosmo pour cette mise au point particulièrement explicite et instructive.
Il est très vrai que la Corse de nos arrière-grands-pères était profondément devenue Bonapartiste à cause de l’accession au trône Impérial de Napoléon III , un grand homme qu’on commence à redécouvrir.Pour L’Empereur napoléon I , s’il eût de nombreux partisans et de vaillants soldats corses à ses côtés(généraux Arrighi , Casbianca , Sébastiani , Campi , Casalta , Ornano ,Cervoni…la liste est bien trop longue pour qu’elle soit complête ) ,il avait encore des réfractaires contre lui.
De nos jours , les jeunes Corses mettent en exergue le personnage de Pascal Paoli , un grand homme incontestable certes , en oubliant un peu trop qu’il avait livré la Corse aux Anglais…Il a été plus bénéfique à la Corse d’être unie à un grand pays latin comme la glorieuse et généreuse France ,plutôt qu’à l’Angleterre , un pays avec lequel aucune compréhension ne pouvait s’espérer et on connaît la façon qu’avait l’Angleterre de traiter ses colonies!…
Napoléon 1 , a apporté à la Corse une gloire éternelle et une intégration au grand pays qu’est la France.Que la Corse ait à cœur de garder sa personnalité est une chose , qu’elle ait une valeur personnelle c’est indéniable ,mais qu’elle veuille rejeter le plus illustre de ses enfants , cela n’est pas croyable car les Corses si jeunes soient-ils ne sont pas stupides! Ce n’est d’ailleurs pas ce que vous dites cher Cosmo.
Cosmo
19 novembre 2016 @ 11:36
Dear K,
Je ne partage pas votre opinion sur le royaume anglo-corse et l’union avec la Grande-Bretagne. Il eût été plus bénéfique à mes yeux d’être une colonie anglaise qu’un pseudo département français. Regardez Malte, petit caillou entre la Sicile et l’Afrique, n’est-elle pas plus prospère que notre île ?
Cela dit, il ne sert à rien de dénigrer ou de rejeter Napoléon qui fut en effet le plus français et le plus grand des Corses. Pascal Paoli toutefois lui est supérieur en tant que Corse mais l’image réductrice qu’en ont les jeunes corses aujourd’hui est fausse. Pascal Paoli était un homme des Lumières, un homme d’ouverture au monde et non du repli sur soi. Il a le premier donné le droit de vote aux femmes, ce qui en 1755 était remarquable.
Il y a de la place dans le coeur et l’esprit de chacun pour Napoléon Ier, Napoléon III, Pascal Paoli et Sampiero Corso car ils représentent à eux tous la complexité de la Corse et des Corses.
Dans cette galerie de portraits, seul Pozzo di Borgo ne fut pas un grand homme. Mais il n’en reste pas moins que sa biographie est certaineemnt intéressante, malgré le style souvent ampoulé et lourd de Michel Vergé-Franceschi. Son « Pascal Paoli », si riche en informations, est indigeste.
Amicalement
Cosmo
Corsica
20 novembre 2016 @ 18:57
Kalistéa, je partage totalement votre commentaire. Bien que l’un des mes aïeuls paternels ait accompagné Paoli dans sa grande aventure et son exil anglais, j’ai toujours été interloquée par la proposition de l’homme de Morosaglia. Certes un homme brillant, un homme du siècle des Lumières mais qui, pour moi, et en raison de cette allégeance, ne peut pas être LE grand homme de notre belle île. Les Anglais, même pas reconnaissants, oublièrent de le nommer vice-roi et il en fut très marri. Alors même si Paoli et Napoléon moururent tous deux en exil sur une île embrumée, pour moi, un seul a connu un destin exceptionnel. Un seul est rentré dans la grande Histoire. L’autre s’est contenté de celle de son île.
Cosmo
21 novembre 2016 @ 16:05
Chère Corsica,
Je vous trouve sévère avec Pascal Paoli, auteur tout de même de la première constitution écrite au monde, et dont les idées ont inspiré celle des Etats-Unis, où Pascal Paoli jouit d’une renommée certaine.
Cela dit, sa gloire ne peut être comparée à celle de Napoléon qui mit l’Europe au pas et fit de la France, en grande partie, ce qu’elle est aujourd’hui.
Les deux hommes avaient toutefois une admiration mutuelle et un des « chagrins » de Napoléon fut de voir Pascal Paoli lui refuser la main qu’il lui a tendue une fois au pouvoir et mourir en Angleterre.
Mais les évènements de 1793 et l’attitude de Lucien Bonaparte ont tout fait pour rendre les deux hommes irréconciliables.
Amicalement
Cosmo
Corsica
22 novembre 2016 @ 15:45
Cher Cosmo,
Si je reconnais les immenses qualités de Paoli, je n’ai jamais compris son idée de royaume anglo-corse et, surtout, je ne la lui ai jamais pardonné. C’est probablement ce qui explique ma dureté.
Amicalement
Corsica
Cosmo
23 novembre 2016 @ 10:21
Chère Corsica,
Pascal Paoli ayant vécu une grande partie de sa vie en Angleterre avait probablement la vision d’un parlementarisme éclairé et d’une société, qui sans être égalitaire, respectait les droits individuels, en appliquant la Magna Carta et Bill of Rights, vision proche de celle qu’en avait Voltaire.
Ayant pris conscience que la Corse ne pouvait pas être indépendante, sans l’appui d’une grande puissance, il choisit l’Angleterre monarchique plutôt que la France jacobine.
Dans son esprit et dans la lettre de la constitution, la Corse était un royaume indépendant ayant comme souverain le roi d’Angleterre, mais n’était en aucun cas soumis à la souveraineté anglaise. Je pense que vous n’ignorez pas les débats qui ont agité le XVIIIe siècle sur le sort de la Corse, parmi lesquels il y eut aussi une option parmesane et donc espagnole.
Pascal Paoli préféra le pays qui à l’époque symbolisait la liberté. Mais il réalisa rapidement l’impasse devant laquelle il se trouvait car il s’agissait d’un contrat de dupes.
L’Histoire de la Corse en a donc été autre mais je ne suis pas sûr que le choix français ait été le bon car de son statut de royaume, la Corse a été ravalée au rang d’un département français, auquel on a fait ensuite subir un statut douanier quasi-colonial. Et d’une île convoitée en Méditerranée, on a fait un décor pour une Colomba assoiffée de vengeance, entourée de bandits et d’un peuple inculte. Nous savons que la réalité sociale corse était bien différente de ces images d’Epinal négatives.
La Corse n’est vraiment devenue française que par le sang versé durant la Première Guerre Mondiale, il n’est pas certain que cela se sache sur le Continent.
En écrivant ceci, je ne défends pas les idées des courants nationalistes actuels dont je ne partage ni les options ni les analyses, je ne fais que poser des questions sur les choix faits à la fin du XVIIIe, en les mettant en perspective passée.
Amicalement
Cosmo
HRC
17 novembre 2016 @ 13:14
Et son étude plus longue sur son blog !
Kalistéa
19 novembre 2016 @ 19:19
D’accord avec vous en tous points cher ami Cosmo , sauf en ce qui concerne une Corse Anglaise! Vous êtes profondément anglophile, et je le comprends , mais vous n’imaginez pas , ce n’est pas possible , une corse Anglaise.En rien Malte , minuscule ,qui était régie jadis par ses chevaliers ne peut se comparer à la Corse.
Cosmo
20 novembre 2016 @ 15:46
Dear K,
Je reste fidèle à la mémoire de mes ancêtres qui, proches de Pascal Paoli, ont voté pour le royaume anglo-corse. Même si ensuite, ils sont tous devenus bonapartistes car il fallait bien survivre.
Mais je dirais avec Sir Gilbert Elliott : : “ Je crois que ce peuple est une énigme dont personne ne peut être sûr de posséder la clé.”
Amicalement
Cosmo
Muscate-Valeska de Lisabé
17 novembre 2016 @ 13:53
Les ennemis de Napoléon sont mes ennemis! ;-))
Robespierre
17 novembre 2016 @ 14:20
Très bel homme, mais dont le front s’était dégarni. Mais grâce à un bon coiffeur sachant manier le fer à friser, le monsieur a artistiquement caché son début de calvitie. Bravo !
Kalistéa
17 novembre 2016 @ 15:09
Les Bonaparte et les Pozzo di Borgo étaient cousins.Ils habitaient deux étages différents de la maison Bonaparte qui est actuellement un musée à Ajaccio.A une époque où on vidait les pots de chambre par la fenêtre, la future madame mère reçut le contenu d’un pot Pozzo di Borgo, sur la tête.De là serait partie l’inimitié entre les deux familles parentes.
Cette anecdote probablement fausse car elle est trop belle pour être vraie , passe en Corse pour répondre à la question que pose Caroline.(elle la pose à l’envers).
Pierre-Yves
17 novembre 2016 @ 17:24
La regrettée et délicieuse comédienne Odile Versois (dont le nom ne dira peut-être pas grand chose au moins de 50 ans) était mariée avec le comte François Pozzo di Borgo avec lequel elle a eu 4 enfants.
Lili.M
18 novembre 2016 @ 14:47
C’était la soeur de Marina Vlady. Elles étaient quatre : deux blondes et deux brunes nées Poliakoff.
m
17 novembre 2016 @ 18:59
que devient Valentine Pozzo di BORGO une des meilleure amie de Charlotte Casiraghi à l’époque ?
Muscate-Valeska de Lisabé
18 novembre 2016 @ 16:42
Bien pensé,m!…elle était fine et ravissante, Valentine!!
Laure-Marie Sabre
19 novembre 2016 @ 12:13
Il semble qu’elle ait fondé sa propre marque de parfumerie et son premier jus a pour nom la date de naissance de Carlo Andrea Pozzo di Borgo justement. C’est par ailleurs une cavalière émérite.
Gérard
19 novembre 2016 @ 13:37
Valentine Pozzo di Borgo, née en 1984, est la fille de Reynier, sixième duc, et de Sandrine Givaudan. Après des études de finances elle s’est lancée dans la création et la vente de parfums, puisqu’elle a boutique à Paris, et ce dans la tradition fort ancienne (1895) de la famille de sa mère. Elle est aussi toujours une excellente cavalière.
Son frère unique Nicolas, comte Pozzo di Borgo, s’est marié en août en République Dominicaine avec Lauren Pereira Santos fille de Sergio Pereira Santos et de Maritza Chavez Pereira.
Cosmo
20 novembre 2016 @ 16:05
Cher Gérard,
Si le comte Charles-André Pozzo di Borgo est le grand homme de la famille, il n’est pas l’ancêtre de Valentine. Il n’eut qu’un fils de sa relation avec Emily Lamb, William Cooper né en 1811 décédé en 1888. Cette paternité n’est toutefois pas certaine car Emily Lamb étaot mariée avec Peter Cowper, 5ème comte Cowper. Elle était aussi la soeur de Lord Melbourne, premier ministre, et elle épousa en 1837 Lord Palmerston également premier ministre. William Cooper fut le premier et le seul Lord Mount Temple. Il demeurait à Broadlands, futur demeure des Mountbatten. Bien qu’il fut marié deux fois, il n’eut pas d’enfants.
Nous pouvons donc supposer que Charles André Pozzo di Borgo n’eut aucune descendance.
C’est un petit cousin qui fut fait duc par le roi des Deux-Siciles. Le titre n’est pas français mais est bien réel, et comme vous le soulignez, toujours porté. Mais leur bel hôtel du 51 rue de l’Université, un des derniers de cette importance encore en main privée, a été vendu il y a quelques années.
Les Pozzo di Borgo appartiennent toutefois à la noblesse français pour avoir été reconnus nobles en 1774, comme les Bonaparte en 1771 et soixante douze autres familles corses, et ce après l’annexion de la Corse par la France en 1768.
Amicalement
Cosmo
Gérard
21 novembre 2016 @ 14:21
Merci cher Cosmo de vos précisions et d’un point de vue strictement nobiliaire je me permettrai de reproduire ce que j’ai pu lire dans les armoriaux notamment de la noblesse corse que vous connaissez mieux que moi.
La famille Pozzo di Borgo est originaire d’Alata près d’Ajaccio, elle est de noblesse corse d’extraction, sa filiation est suivie depuis 1629, et effectivement elle fut maintenue noble par arrêts du Conseil souverain de la Corse des 9 juin et 5 septembre 1774 confirmant l’exemption de dîme du pape Paul II de 1465. Elle a reçu en la personne de Charles-André le titre de comte russe par oukase du tsar Nicolas Ier du 22 août 1826 avec transmissibilité à celui que Charles-André désignerait comme son héritier par oukase du 17 septembre 1827. Charles-André mourut en 1842.
Elle reçut en la personne de Charles-Jérôme (1791-1873) le titre de duc au royaume des Deux-Siciles par lettres patentes du roi Ferdinand II du 28 novembre 1852.
Charles X par ailleurs par lettres patentes du 3 juin 1829 accorda un accroissement d’armoiries à cette branche avec une fleur de lys d’or sur champ d’azur.
Gérard
21 novembre 2016 @ 15:36
Sauf erreur de ma part Charles Marie Pozzo di Borgo (1705-1761) eut trois fils dont Joseph Marie et Jérôme.
Joseph Marie (1730-1781) fut père de Charles André (1764-1842) qui est à l’origine par cette biographie de la présente chronique, il ne se maria pas et Cosmo nous en a parlé fort bien ainsi que de son éventuelle postérité naturelle.
Jérôme (1735-1811) fut notamment le père de Paul et de Charles Jérôme.
Paul (1785-1838) eut quatre fils dont Jérôme (1832-1910).
Charles Jérôme (1791-1879), son oncle, fut le premier duc Pozzo di Borgo, il fut colonel au service de l’Espagne sous condition de ne pas porter ses armes contre la France, et il n’eut pas de postérité de son mariage avec Valentine des Balbès Berton de Crillon des ducs de Crillon.
Jérôme hérita des titres de comte et de duc de ses oncles, le titre de duc duosicilien de son oncle Charles Jérôme (ce titre était transmissible en ligne collatérale jusqu’au quatrième degré) et le titre de comte russe de son oncle à la mode de Bretagne Charles André.
Il fut le père de Charles (1858-1902) qui hérita de la fortune du premier duc et qui continua la famille.
Kalistéa
18 novembre 2016 @ 14:38
Pozzo di Borgo est un nom répandu en Corse.Seule la famille ducale est connue en France et il est intéressant de lire l’épopée d’un pavillon du château des Tuileries que Pozzo di Borgo acquit lors de sa démolition, pour le transporter et le rebâtir en Corse au dessus d’Ajaccio ….trop longue pour que je vous la livre ici mais accessible je pense avec Google ou autres…
Cosmo
19 novembre 2016 @ 11:39
Dear K,
j’ai publié un article sur N&R, il y a quelques années sur le château de La Punta
http://www.noblesseetroyautes.com/la-punta-chateau-en-corse-au-terrible-destin/
Amitiés
Cosmo
Leonor
18 novembre 2016 @ 21:09
A propos de Corses, pour rire, quoique hors sujet Pozzo di Borgo :
Il y a un temps où avait été nommé à Strasbourg ( et environs) , comme responsable du … déneigement, un Corse !
Je ne vous dis pas le résultat des courses !
Toute la ville patinait …
Bon, maintenant, réchauffement climatique obligé, on pourrait nommer un Equatorien. :-(
Kalistéa
19 novembre 2016 @ 10:54
Anecdote très amusante Leonor.
Tonton Soupic
19 novembre 2016 @ 14:13
Merci à Actarusse.
Tonton Soupic
19 novembre 2016 @ 14:13
Mama Soupic est fanne de Puits de Borg et de Roland Garros depuis toujours.