En cette année du bicentenaire de la naissance de la reine Victoria et de son époux le prince Albert de Saxe-Cobourg-Gotha, de nombreux ouvrages ont été publiés. En voici un nouveau (en anglais) consacré au prince et à sa réelle influence sur la société anglaise dans le domaine des arts, de l’architecture,…
Des lettres de correspondance entre la reine et son poux qui avaient été gardées par leur fille la princesse Beatrice (qui avait d’ailleurs coupé des parties dans le journal intime de la souveraine), laissent entrevoir que la relation n’était pas toujours au beau fixe.
Le prince Albert est mort à l’âge de 42 ans en 1861. La reine Victoria avec qui il eut neuf enfants, a porté le deuil pendant 40 ans. (merci à Alberto)
Robespierre
13 août 2019 @ 07:41
Le titre est bon, car il dit la vérité. Après George III et ses fils, avec leurs frasques, les Anglais étaient peu attachés à la monarchie et Albert, le prince allemand, a remis de l’ordre dans les moeurs royales. Le victorien du règne de Victoria, c’est lui. Il etait serieux, n’eut jamais de maîtresse, et réussit à faire respecter la famille royale. Victoria était plus dissipée, aimait danser, s’étourdir, et elle ne devint « victorienne » qu’après sa mort. On a parlé de ce livre dans les medias anglais. Victoria était emportée, irascible et Albert avait dur de supporter son caractère impétueux. L’auteur tend à démontrer que le prince allemand fit son devoir en épousant sa cousine, qu’on lui destinait depuis toujours. C’était un homme de devoir . Il aimait bien sa femme, mais n’en était pas amoureux. Les dernières années avant sa mort, pour éviter Victoria il travaillait de plus en plus. On pense qu’il mourut un cancer de l’estomac, mais avait toujours été de santé fragile
Les lettres qu’on a retrouvées avaient échappé à la censure de Beatrice et oubliées dans un dossier.
Mayg
13 août 2019 @ 13:23
J’ai toujours pensé qu’il avait fait un mariage d’amour et non pas un mariage de raison, et bien…
Philibert
13 août 2019 @ 15:50
Peut-on vraiment dire qu’en 1837, les Britanniques auraient choisi la république s’ils avaient pu ?
A l’époque, la seule république en Europe était la Suisse, dont l’histoire est quelque peu particulière.
Gatienne
13 août 2019 @ 09:23
Dans la série Victoria que diffuse ITV (deux saisons sont disponibles en DVD) qui prend pourtant beaucoup de liberté avec l’histoire originale, c’est le caractère parfois volcanique des deux éléments du couple qui ressort et ceci fort justement.
Ce ne fut pas une relation apaisée:
la reine n’était pas béate d’admiration devant son cher Albert dont les principes et le côté dirigiste heurtaient la reine qui avait parfois l’impression que le pouvoir lui échappait et qui se cabrait face à cet autoritarisme tous azimuts !
Mais c’était la manière d’ Albert de lutter contre ce sentiment d’inutilité qui souvent le gagnait. Une impression que beaucoup de consorts ont dû partager et qui s’est exprimé de manière différente selon les tempéraments et les époques :
douloureusement , abruptement, en silence ou avec tapage, mais sous les sourires obligés, le rôle n’est pas facile à endosser !
Menthe
13 août 2019 @ 09:46
https://youtu.be/4oFsiFv4HyI
Je suis l’époux de la reine, poux de la reine… le grand prince Albert, oui le grand prince Albert🎶🎶
Pascal
13 août 2019 @ 10:12
J’ai aussi entendu qu’il fut très efficace pour restaurer les finances de la couronne qui étaient elles aussi « calamiteuses » à l’avènement de son épouse ?
Jean Pierre
13 août 2019 @ 12:19
Le titre n’est pas faux, mais il est à moitié vrai.
Isolée après la mort de son mari qui était d’ailleurs impopulaire, la reine Victoria avait mis la monarchie en péril en faisant peu d’apparitions publiques.
A mon avis, c’est Disraeli qui a sauvé la monarchie britannique.
Robespierre
14 août 2019 @ 13:22
C’est vrai ce que vous dite, Jean-Pierre, après la mort de son mari, Victoria etait toujours en vacances, et quand elle s’est liée à son fameux serviteur écossais, elle était toujours par monts et par vaux, mais rarement à Buckingham Palace. Et les Anglais ont été patients. Peu de souverains actuels se permettraient de partir aussi souvent que Victoria pendant ses années John Brown.
Alix-Emérente
14 août 2019 @ 11:06
Merci aussi à « tonton Léopold de Belgique » d’avoir réussi à trouver le « prince idéal » pour Victoria !
Lili.M
15 août 2019 @ 04:38
Tonton Léopold a vécu par procuration le rôle de prince consort qui aurait été le sien si son épouse la princesse héritière la princesse Charlotte avait survécu !
Alix-Emérente
16 août 2019 @ 12:04
Effectivement !
Doudou
14 août 2019 @ 17:55
Ah ah , Menthe , j’ai eu la même idée que vous : je suis le pou(x) de la reine , pou(x) de
la reine …
Attention : le Grand Albert est un redoutable livre de sorcellerie qui pouvait vous mener au bûcher !
Question : si Victoria n’aimait pas follement Albert , pourquoi s’affubler de noir , s’isoler jusqu’à la fin de sa vie ?