Le prince Charles Philippe d’Orléans, duc d’Anjou présente ce 15 octobre à l’hôtel Palacio d’Estoril au Portugal son livre intitulé « Reis no exilio. Portugal refugio real ». La duchesse de Bragance sera présente. Ce livre inédit raconte l’histoire de la vie des rois, reines, princes et princesses en exil au Portugal entre les années 40 et les années 90. Histoires d’espions, complots politiques, amours, désillusions, confidences et drames sont la trame de cette histoire qui, à ce jour, n’a encore jamais été racontée en un seul livre.
Voici le synopsis : Au milieu des années 20, un visionnaire portugais décide de transformer une pinède sauvage en lieu de villégiature haut de gamme. Vingt ans plus tard, cette région est appelée la Riviera Portugaise. Sintra, Cascais et Estoril va devenir le triangle d’or d’un pays à l’écart de la seconde guerre mondiale. Alors que l’Europe saigne, la riviera portugaise prospère.
En marge du conflit, le Portugal devient un oasis sous les hospices de Salazar. Des milliers de réfugiés vont y converger dans l’espoir de se rapprocher du rêve américain. Pour beaucoup, la vie est un jeu sans lendemain. Le Casino devient un des scénarii quotidiens d’aristocrates, de millionnaires de tous genres, d’espions de tous bords, de stars du cinéma et d’opportunistes de toutes nationalités.
A Sintra, Cascais et Estoril, la tumultueuse Wallis Simpson y trouvera refuge avec son mari, le duc de Windsor, ex roi de Grande Bretagne et empereur des Indes ; le plus grand joueur d’échec de tous les temps, Alekhine, y trouvera la mort dans des circonstances à ce jour non élucidées ; Antoine de Saint-Exupéry en parlera comme d’un paradis triste ; Yan Flemming y rencontrera l’espion Popov, le « Tricycle » et s’y inspirera pour créer l’espion le plus connu du monde, James Bond ; Evita Perón y négociera ses bijoux et Hitler y tentera de kidnapper le duc de Windsor.
Les histoires ne manquent pas à Estoril, Cascais et Sintra. Mais ce qui rendra cette côte si particulière, ce sont ses familles royales. Elle deviendra le plus important lieu de concentration de tous les temps de Rois et Princes en exils. Le roi Umberto d’Italie, le roi Carol de Roumanie, la reine Joana de Bulgarie, les prétendants aux trônes d’Espagne, le Comte de Barcelone, de France, le Comte de Paris, du Portugal, le duc de Bragance, de Hongrie, l’archiduc de Habsbourg et le régent de Hongrie, l’amiral Mikló Horthy. Ils tous sont là.
Ils vont vivre dans une bulle que rien ne pourra atteindre, en attendant d’accomplir leurs rêves, celui de rentrer chez eux, avec ou sans couronne. Certains y parviendront, d’autres sont toujours là et attendent. Ils vont vivre entre eux, en communauté, se fréquenter, s’amuser, se marier. (Merci à Michel A.)
Un petit Belge
15 octobre 2011 @ 10:10
Le sujet de ce livre est vraiment intéressant, et le prince Charles-Philippe d’Orléans a sûrement eu accès à des anecdotes inédites. Est-ce qu’une traduction en français est prévue?
jul
15 octobre 2011 @ 13:09
Oh oui le sujet est fort intéressant. Y’aura-t-il une version française?
Bravo au Prince d’Evreux.
Michel2
16 octobre 2011 @ 12:34
Le livre sera traduit et publié en France. Une maison d’édition est en train d’acheter les droits. Il sera également publié en Espagne, au Brésil et en Roumanie. Pour l’instant…
Anne-Cécile
15 octobre 2011 @ 10:32
Bénis soient ces ancêtres et lointains cousins qui offrent ainsi à leur descendance un filon inépuisable pour se rendre intéressant et gagner de l’argent.
Gérard Caule
15 octobre 2011 @ 18:35
Bénis soient ceux qui transmettent leur savoir.
Anne-Cécile
16 octobre 2011 @ 13:12
Reste à vérifier s’il s’agit pour ce livre comme d’autres sera l’oeuvre d’un historien, d’un sociologue, d’un psychiatre….ou d’une aimable commère mondaine qui nous livre les anecdotes de l’intimité de ces grands et moins grands personnages, un Gala de quelques centainesde pages.
Certains héritiers préfèrent confier correspondances et journaux intimes à des académiciens et historiens…mais il est vrai que c’est rare de nos jours….
Palatine
15 octobre 2011 @ 10:36
Petit Belge a raison, ce livre semble interessant.
MoniqueDN
15 octobre 2011 @ 10:59
Ce livre a l’air très intéressant. J’espère qu’il sera vite traduit en français.
gabrielle
15 octobre 2011 @ 21:13
moi aussi je serais très contente que ce livre soit traduit en français.
Caroline
15 octobre 2011 @ 21:32
D’accord avec vous pour la traduction de ce livre d’un nouveau genre a lire sur les royautes au Portugal en francais!
Salvo
15 octobre 2011 @ 12:25
Livre »trés trés »interessant! Comme tous les autres lecteurs du site N&R j’èspere la traduction au moins en francais , espanol et sortout en italien pour lire du Roi Umberto di Savoia!
Luise
17 octobre 2011 @ 19:12
Le Roi Umberto II d’Italie est mort le 18 mars 1983 et le prince d’Orléans était un garçon (10 ans)
Kalistéa
15 octobre 2011 @ 12:51
Ainsi le duc d’Aujou (puisque duc d’Anjou il y a!) nous dévoile un autre de ses nombreux talents:celui d’écrivain et de mémorialiste.ce livre intéressera sùrement un vaste public,ce qui devrait l’inciter à en faire paraitre une édition française.Espérons-le!
*Gustave
15 octobre 2011 @ 13:26
Captivant ce sujet que j’aimerais lire si on peut publier des éditions en français ou en anglais, le portugais étant assez limité comme marché.
Maria
17 octobre 2011 @ 00:12
Aujourd’hui il ya 272,9 millions de personnes que parlent le portugais; en 2050, seront 335 millions.
aubert
15 octobre 2011 @ 13:27
Ecrire un livre en Portugais quand on « est » duc d’Anjou et prince français va donner du grain à moudre aux légitimistes ! mais pour augmenter le nombre d’acheteurs il sera traduit en d’autres langues et intéressera.
Soyons toutefois prudents sur l’authenticité de ce qui est rapporté, les Orléans prennent parfois des libertés avec la vérité.
aubert
15 octobre 2011 @ 13:29
…suite: d’autant plus que Charles-Philippe d’Orléans ne fait que rapporter, puisqu’il n’était pas présent.
Mélusine
18 octobre 2011 @ 17:04
Que dire du travail des historiens, qui « ne font que rapporter » eux aussi des évènements qu’ils n’ont pas vécus, mais dont ils ont collecté les éléments dans des archives, par des témoignages, etc. ?
L’avantage pour ce prince, même si vous le soupçonnez de subjectivité, est qu’il est immergé dans le milieu qu’il dépeint. Il peut donc en faire un excellent portrait.
Mayg
15 octobre 2011 @ 13:40
Voilà un livre que j’aimerai bien lire.
dimitri
15 octobre 2011 @ 13:41
Voilà un sujet très intéressant .
Le prince a-t-il été « aidé » pour l’écrire?
marie-françois
16 octobre 2011 @ 18:17
Il a vraisemblablement été aidé pour ce faire par un portugais ou une portugaise car la version française serait déjà prete étant donné que c’est la langue maternelle de l’auteur.
Mais il faut généralement un éditeur français pour une édition française.
JAusten
15 octobre 2011 @ 15:57
intéressant à plus d’un titre même. Ce doit être un gros volume toutefois, avec tout ce qu’il y a à raconter
Zeugma
15 octobre 2011 @ 19:40
Eu esqueci a lingua de Camoens. Que pena !
mamiouch
15 octobre 2011 @ 19:56
Au paragraphe 3 il vaudrait tout de même mieux écrire « le Portugal devient une oasis sous les auspices de Salazar » plutôt « qu’un oasis sous les hospices de Salazar »!!!
erwan
15 octobre 2011 @ 20:37
Un livre, un thème ou presque, un lieu…c’est intéressant. J’espère que Charles ou Philippe Delorme nous annonceront une prochaine traduction française à lire quand le feu crépite encore, quand la lande en fièvre accompagne le vent de la nostalgie. Sinon il nous reste le prochain Delorme, « les dynasties perdues » à paraitre en novembre.
HRC
17 octobre 2011 @ 10:59
comme si on y était, Erwan… en alternant avec Anatole LeBraz ?
Mélusine
17 octobre 2011 @ 12:54
« quand le feu crépite encore, quand la lande en fièvre accompagne le vent de la nostalgie… », vous parlez poétiquement à l’imagination, erwan, j’applaudis.
Philippe Delorme
17 octobre 2011 @ 13:24
Oui, la version française (plutôt que la traduction) devrait paraître aux éditions L’Express Point de Vue. A suivre…
Charles
18 octobre 2011 @ 23:20
Philippe Delorme,
Merci de nous transmettre cette bonne nouvelle.
COLETTE C.
15 octobre 2011 @ 21:21
Dès qu’il est traduit en français, je me le procure !
Je crois que Diane de Cadaval a aussi écrit un livre historique : a-t’il paru en France ?
Actarus
16 octobre 2011 @ 07:40
Y a-t-il eu un changement de couverture ? Sur celle qui fut publiée sur le site La Couronne, le nom est « Charles d’Orléans », comme… le célèbre poète ! ;-)
(Qui d’autre ? ^^)
http://www.la-couronne.org/article-s-a-r-charles-philippe-d-orleans-publie-un-ouvrage-consacre-aux-familles-royales-en-exil-85752477.html
Michel2
16 octobre 2011 @ 12:32
La version avec uniquement le prénom Charles était une première maquette faite par la maison d’édition portugaise. La seule et unique version publiée et en vente dans le commerce est avec le prénom complet, Charles-Philippe.
Audouin
16 octobre 2011 @ 18:07
Cher Actarus
Vous n’avez pas manqué de relever que notre auteur ne s’est pas encombré cette fois de son pseudo de « duc d’Anjou » dont l’a gratifié Tonton Henri
Audouin
Philippe Delorme
17 octobre 2011 @ 13:25
N’ayez crainte, Audouin, le titre de duc d’Anjou figurera certainement sur la version française. Je vous rassure…
PHD
Jean Pierre
16 octobre 2011 @ 07:45
Pour l’heure, je dirais plutôt que c’est le sujet du livre qui est intéressant. Pour le livre encore faudrait il le lire.
Palatine
16 octobre 2011 @ 10:33
Ce que vous dites est très juste Jean Pierre. Nous ne savons pas si le contenu du livre sera aussi bien que le sujet. Il ne suffit pas d’avoir un nom prestigieux pour savoir ecrire. J’ai lu dernierement une bio de Madame de la Tour du Pin par un grand nom de France, et c’était vraiment mal écrit question substance .
Nemausus
16 octobre 2011 @ 19:43
en effet, on ne peut critiquer ce livre avant de l’avoir lu…. on ne fera pas comme les orléanistes lors du livre de Daniel de Montplaisir sur le duc d’Anjou ! cela serait se rendre aussi ridicule qu’eux …. ;)
Mélusine
17 octobre 2011 @ 12:56
Nous serons dons OB JEC TIFS. En tout cas, nous nous y efforcerons. Promis.
Nemausus
17 octobre 2011 @ 20:04
si vous croyez à l’objectivité de l’éditeur pressenti (selon l’info publiée sur cet article) pour la version française, vous êtes aussi très optimiste vu les ragots malveillants dont il s’est fait l’écho concernant un mariage princier et la légendaire vassalité du magasine à l’égard de la famille de l’auteur ! mais vous avez au moins le droit de rêver… ;) :D
Mélusine
18 octobre 2011 @ 17:26
Nemausus
– Je pense également qu’il est stupide « de critiquer un livre avant de l’avoir lu », comme vous le dites dans votre précédent commentaire.
– J’ose espérer que l’éditeur de la version française de ce livre sera « objectif ».
– Je souhaite (comme Palatine) que pour cet ouvrage « le ramage soit digne du plumage ».
Partant de là, je suis tout à fait disposée à lire cet ouvrage avec un oeil neuf, sans esprit partisan, faisant mon miel des révélations et anecdotes savoureuses qui pourraient y foisonner, me délectant de sa lecture, à la recherche d’un temps gagné plutôt que perdu.
Il m’arrive d’être désabusée, mais c’est une tendance que je combat, car elle est stérile.
Jean I
16 octobre 2011 @ 09:58
Le sujet me semble très intéressant, surtout si le prince a eu l’occasion de rencontrer les membres des familles royales exilées.J’espère qu’il sera traduit en français.
Michel2
16 octobre 2011 @ 12:33
Le livre sera traduit et publié en France. Une maison d’édition est en train d’acheter les droits. Il sera également publié en Espagne, au Brésil et en Roumanie. Pour l’instant…
Luisa Saboya
16 octobre 2011 @ 17:48
Bravo au Prince Charles Philippe d’Orléans
Adriel
17 octobre 2011 @ 06:11
Photos du livre ;)
http://nucleomonarquicoabrantes.blogspot.com/2011/10/vida-dos-reis-no-exilio.html
Bien a vous!
Mélusine
17 octobre 2011 @ 13:01
Oh, très joli! Merci, Adriel. Curieusement, ces photographies me font penser à une chanson de notre grand Charles (Aznavour): « il s’agissait d’un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître….lalalalalala »
aubert
17 octobre 2011 @ 15:26
Lors de quel évènement la photographie ci-dessus a-t-elle été prise? La personne à la droite du roi d’Italie est-elle sa soeur la reine Jeanne de Bulgarie?
Louise.k.De France
17 octobre 2011 @ 16:18
S’il est traduit en français je le lirai peut être cet hiver au coin du radiateur!
Adriel
18 décembre 2011 @ 19:24
Le Duc d’Anjou raconte sur son livre:
http://www.youtube.com/watch?v=_V384iUlM44 :)
Daniel
19 janvier 2012 @ 20:24
Je viens de découvrir le livre dans les magasins à Lisbonne et il semble etre un bestseller. Est-ce qu’on connait déjà une date de parution en France?