Sortie aux éditions Perrin d’une nouvelle biographie consacré à « Reza Pahlavi, le dernier shah d’Iran ». Il s’agit de la première véritable biographie du défunt monarque, l’un des plus controversés du XXème siècle. Adulé par les uns, qualifié de dictateur par les autres. Cet ouvrage est éclairé par des archives récemment ouvertes. Les auteurs, Houchang Nahavandi et Yves Bomati racontent un homme propulsé sur le trône dans des conditions dramatiques, instrumentalisé, encensé puis critiqué avant de devenir un empereur errant en quête d’une terre où mourir.
« Reza Pahlavi, le dernier Shah d’Iran », Houchang Nahavandi et Yves Bomati, Editions Perrin, 2013
erwan
6 janvier 2013 @ 16:05
Un grand souverain vaincu par une alliance contre-nature, celle des Etats-Unis, complétée par l’occident, avec les communistes et les islamistes.
Certains retiennent l’autocrate.
Certains retiennent l’errance et les malheurs qui ont suivi la chute.
Je retiens les réussites de sa politique de progrès.
Je crois que le monde tout simplement n’est plus le même depuis le départ du Shah.
dradomir
8 janvier 2013 @ 21:08
Vous avez oublié cher erwan le très bon client de Mme Claude qu’il était…..
erwan
9 janvier 2013 @ 23:50
Ah…j’en suis désolé cher Dradomir, je n’ai pas connu cette illustre dame. Elle n’offrait pas le service nounou pour enfant pré-pubère. Un inconvénient qui je l’espère ne nous empêchera pas de nous croiser sur un autre sujet.
Cosmo
6 janvier 2013 @ 21:59
Quelles qu’aient été les erreurs de Mohammad Reza Pahlavi, elles ne furent jamais aussi horribles que celles de ses successeurs !
Il fut un souverain dans la lignée de Frédéric II, de Catherine II ou de Joseph II. On peut toujours leur reprocher de ne pas en avoir fait assez ou d’en avoir fait trop.
Mais passer du Moyen-Age aux Lumières n’est pas chose facile.
Mohammad Reza Pahlavi eut en plus contre lui deux des plus grandes puissances mondiales, l’URSS et les USA. Et paradoxalement ce furent ces derniers qui décidèrent de sa fin, pensant ainsi lutter contre les premiers, dans l’établissement de la fameuse « Ceinture Verte » ( établissements de régimes religieux islamistes supposés lutter contre le matérialisme soviétique dans le sud de l’empire et aider à sa fin) qui aujourd’hui finit de s’effilocher en Afghanistan.
Le dernier Shah fut la victime expiatoire d’un Occident encore triomphant. Sa mort est une tâche sur la démocratie américaine et accessoirement anglaise et française. Un homme seul sut répondre à sa souffrance, ce fut Anouar el-Sadate, qui paya de sa vie sa qualité « d’homme de bonne volonté ».
Nicole BR
6 janvier 2013 @ 23:50
Espérons que celui qui a écrie une biographie sur cette personne qu’il ne parlera pas seulement de ses erreurs
philippe gain d'enquin
7 janvier 2013 @ 13:14
Sujet intéressant pour homme passionnant, merci de nous informer de cette parution.
Véronique Y
7 janvier 2013 @ 17:03
Merci pour l’information et j’espère qu’on parle beaucoup de l’impératrice Farah avec plein de photos.
tiloup
7 janvier 2013 @ 21:12
Hors-sujet,
Régine, est-ce normal que je ne vois apparaître aucun commentaire depuis le 6 janvier ? Merci.
philippe gain d'enquin
8 janvier 2013 @ 20:22
Moi aussi !!!
JAY
8 janvier 2013 @ 11:27
J ai lu pas mal d ouvrage sur le Shah et sa famille et il est vrai que son personnage est tres ambigue….
Je pense qu il etait mal entouré et en grand decallage avec son pays.. comme peuvent l etre les Elites qui dirigent nos pays ….
Coriolan
13 mai 2018 @ 22:57
– Pierre et Christian PAHLAVI. Le marécage des ayatollahs. Une histoire de la révolution iranienne. PERRIN
– Histoire de l’Iran depuis la Perse antique. Le Figaro/ Histoire numéro 37, avril 2018.