De nombreux membres de la famille des Deux-Siciles sont enterrés à Cannes, dans le cimetière du Grand Jas.
Maria Antonieta de Bourbon-Deux-Siciles est morte à Fribourg mais a été enterrée à Cannes.
J’aimerais savoir quels sont les membres de cette famille qui figurent sur la couverture du livre.
Hors sujet : La ( ex / en vente) propriété de Mohammed Al-Fayed à Saint Tropez porte également le nom de Sainte Thérèse.
Voilà un livre intéressant sur les Bourbons.
Sur cette photo les enfants du Prince Alphonse, Comte de Caserte (4ème fils du Roi Ferdinand II des Deux-Siciles) et de sa cousine la Princesse Marie Antoinette
Ferdinand, Charles, Janvier, Rainier, Philippe, François et Gabriel, Marie Christine, Marie des Grâces Pie et Joséphine.
Merci Jul pour ces précisions.
La photographie date donc des années 1912-13 étant donné que François présent sur le cliché est mort à Cannes le 26 mars 1914.
Est-ce exact ?
Oui je pense que cette photo date d’avant la Première Guerre mondiale. C’est ce que me laisse penser l’habillement des princes et princesses également.
Malheureusement, je ne suis pas sûr d’identifier François. Le second debout à gauche peut-être. Le cadet Gabriel est quant à lui plus reconnaissance, d’après son costume (assis).
Ces volumineux chapeaux et les tenues des princesses avec les « jabots » de dentelles, d après des photos personnelles que je possède, sont, je pense des des années 1908.
Il se pourrait que cette photo date du mariage de Maria Delle Grazie Pia de BOURBON-SICILES avec Luiz.Maria de Alcantara d Orleans-Brangance le 4 novembre 1908. Mais en 1908 le prince Gabriel n a que 11 ans,
Merci Jul et Michèle pour ces précisions. C’est l’âge apparent de Gabriel qui m’a conduit à dater le cliché des années 1912-1913.
J’aime bien quand les photographies sont datées et leur lieu précisé.
Je vais me procurer ce livre, qui fera suite à l’information procurée il y a quelque temps sur ce site, selon laquelle de nombreux membres de cette famille étaient inhumés dans le cimetière du Grand Jas à Cannes.
Livre très intéressant.
La villa Marie-Thérèse a été détruite, le célèbre hôtel Martinez a été construit sur l’emplacement même de cette demeure d’exil des princes de la Maison de Bourbon-des-Deux-Siciles.
C’est qu’elle y soit qui aurait été étonnant. J’imagine qu’elle n’a pas dû avoir beaucoup de contacts avec les Bourbon après son départ de Gaète avec son pauvre mari..
La reine de Naples était un peu une exaltée – façon Wittelsbach – puis elle devint une mondaine proustienne. Pas vraiment le style de ces Caserte.
Merci , je voulais chercher cet été la villa à Cannes ! Puisque nous sommes en été , je Vous signale qu’à Nice se trouve la Cathédrale Russe, superbe , la tombe du tsarévitch ,décédé à Nice , le lycée impérial ( où étudia mon compatriote ardennais Yannick Noah ! ),ce lycée était le Palais des tsars ,qui y venaient pour séjourner, c’est devenu un lycée .Visite à faire , il y a aussi un cimetière avec des tombes célèbres , mais je l’ai visité , il y a longtemps .Cela peut faire un article ou une visite …Le dimanche , les chœurs sont splendides &…gratuits durant les offices ! Quand ils ne voyagent pas…
Je pense qu’il s’agit du chétif tsarévitch Nicolas Alexandrovitch? Il est mort à Nice à 21 ans en 1865. Son corps a été transporté à St-Petersbourg par bateau où il est inhumé à Sts-Pierre-et-Paul.
Au début du XIXe siècle deux familles de riches commerçants et industriels, les Bermond et les Peillon, font élever au milieu d’un vaste domaine deux grandes villas voisines portant leur nom. La seconde était aussi entourée de plusieurs pavillons ou fabriques dominant un jardin et un étang avec une île artificielle et un pont romantique.
La villa Bermond comportait cinq maisons, dont la principale comptait une quarantaine de pièces, des cascades, des fontaines, des volières d’oiseaux du pays, des serres immenses, des champs de violettes de Parme, des collines d’oliviers et une pépinière de 250 000 orangers.
C’est là qu’en 1856 s’installe l’impératrice douairière Alexandra Féodorovna, veuve de Nicolas Ier et mère d’Alexandre II pour y passer l’hiver.
Elle arriva par la mer, une escadre russe l’escortant de Marseille où elle s’était rendue en train, jusqu’à Villefranche. Lors de son deuxième séjour elle fit construire un lieu de culte orthodoxe à Nice rue Longchamp inauguré en 1859 tandis que la grande duchesse Anastasia devait faire construire à Menton l’église orthodoxe Notre-Dame de la Miséricorde en 1892, et qu’en 1894 fut construite Cannes l’église Saint-Michel Archange.
La grande duchesse Hélène tante d’Alexandre II habita villa Bermond en 1856-1857 et le portail comportait une inscription latine commémorative dont la moitié est au dépôt lapidaire du château de Nice tandis que l’autre est toujours en place et rappelle la construction d’Antoine Félix Bermond.
Par ailleurs la guerre de Crimée avait éloigné la Sardaigne de la Russie et la Russie de l’Autriche et Cavour, alors premier ministre de Victor-Emmanuel II, souhaitait éviter un rapprochement de la Russie et de l’Autriche qui aurait été nuisible à la cause de l’Unité italienne. Il proposa à la Russie une base navale dans la rade de Villefranche ce qui fut accepté par le tsar qui justement souhaitait reprendre pied en Méditerranée. Le séjour de l’impératrice, après la réouverture réciproque des ambassades, vint officialiser la réconciliation. Alexandra Féodorovna revint à Nice régulièrement jusqu’en 1860, où elle cessa en raison de l’hostilité de la Russie à la cession de Nice à la France. Comme il n’y avait pas encore d’hôtel considéré comme convenable la Cour impériale choisit pour les louer ces deux villas voisines.
On dit aussi que la présence à proximité de la maison, près de la chapelle Saint-Philippe, du peintre niçois Joseph Fricero (1807-1870), ami de la Russie et époux d’une fille naturelle de Nicolas Ier, Joséphine dite Youzia, joua un rôle.
Joseph Fricero avait en effet épousé à Marseille le 3 janvier 1849 Joséphine Koberwein (Youzia Iossifovna Koberwein), née en 1825, décédée en 1893, fille naturelle du tsar et de Marianne Koberwein. Ils ont eu quatre fils dont la postérité subsiste. Le tsar avait donné son accord à ce mariage dans la mesure où il serait célébré selon le rite orthodoxe. La mère, Marianne de Rutenskiöld était de noblesse suédoise et de la suite de la reine de Suède épouse du roi exilé Gustave IV Adolphe. Lorsqu’elle fut enceinte on lui fit épouser par convenance le conseiller d’État Iossif Vassiliévitch Koberwein dont elle divorça rapidement.
Une église orthodoxe fut construite entre 1857 et 1858 à proximité du centre de la ville (actuellement rue Longchamp). Après 1860, les séjours impériaux reprirent avec à l’hiver 1864-1865, le tsar Alexandre II et son épouse la tsarine Marie Alexandrovna à la villa Bermond, où eut lieu une entrevue entre l’empereur et Napoléon III venu exprès.
Mais ce séjour prit fin quand dans la nuit du 23 au 24 avril 1865, le tsarévitch Nicolas Alexandrovitch, venu rejoindre sa mère à Nice pour s’y soigner, sans doute de la tuberculose, y mourut d’une méningite cérébro-spinale foudroyante villa Bermond.
Le tsar et la tsarine rachetèrent la villa Bermond, la firent détruire et firent édifier à sa place une chapelle commémorative dont le chœur se situe là où était la chambre du prince.
Mais le prince fut inhumé à Saint-Pétersbourg avec les autres membres de la famille impériale à la cathédrale Pierre-et-Paul. De Nice, son corps fut emmené à Villefranche et embarqué sur la frégate Alexandre Nevski.
La cathédrale orthodoxe voisine de la chapelle de Nice fut inaugurée en 1914 et fut le plus grand édifice orthodoxe russe hors de la Russie et son bulbe central entouré de quatre bulbes plus petits, en fait la réplique de Saint-Basile au Kremlin.
L’Hôtel Impérial fut également construit sur ce domaine de 25 000 m².
Le parc de la villa Peillon fut loti et de son bâtiment originel ne subsiste que la colonnade toujours visible dans l’immeuble d’angle du boulevard du Tzarévitch et de l’avenue du Général-Weygand.
J’ai visité il y a quelques années à deux reprises cette cathédrale. Elle est magnifique. Le dernier tsar avait fait don d’icônes de grande valeur. C’était le lieu de culte pour la famille impériale qui séjournait pour quelques mois à Nice.
La famille royale des Deux-Siciles en 1912 à la Villa Thérèse à Cannes
Les onze enfants survivants du Comte de CASERTE. De gauche à droite: Ferdinand, duc de Calabre (1869-1960), chef de la Maison royale des Dex-Siciles; François d’Assise de BOURBON (1888-1914), mort accidentellement; Gabriel de BOURBON, assis sur une marche de l’escalier; Marie-Christine, épouse de l’archiduc Pierre-Ferdinand d’Autriche-Toscane; l’infant de grâce Don Carlos (1870-1949); Rainier, duc de Castro (1883-1973);Maria-Immacolata (1874-1977), épouse du prince Jean-Georges de SAXE; Gennaro de BOURBON (1882-1944); Maria-Pia (1878-1973), épouse du Prince Pierre-Henri d’Orléans-Bragance; Maria-Josefa de BOURBON; Philippe de BOURBON (1880-1949). Manque le prince François de Paule, né en1873, mort en
1876
Sont inhumés dans le cimetière du Grand Jas à Cannes : Alphonse de Bourbon, comte de Caserte (1841-1934) et son épouse qui était sa cousine la princesse Antoinette de Bourbon-Siciles (1851-1938). Il fut chef de la maison royale à partir de 1894. C’est lui qui fit construire cette chapelle qui est au rond-point du cimetière. Le jas en provençal c’est une bergerie.
Reposent également là :
La princesse Josepha (Maria Guiseppa) de Bourbon-Siciles (1880-1971), leur septième enfant qui resta célibataire et mourut à Cannes, le prince Gennaro de Bourbon-Siciles (1882-1944), comte de Villa Colli, leur huitième enfant, naturalisé espagnol, qui se maria morganatiquement avec Béatrix Bordessa (1881-1963), créée comtesse de Villa Colli par son beau-père, et qui est inhumée à ses côtés, le prince Renier de Bourbon-Siciles, duc de Castro (1883-1973), chef de la maison royale à partir de 1960, grand-père de l’actuel duc de Castro, et son épouse née comtesse Caroline de Saryusz de Zamosc-Zamoyska (1896-1968), le prince François de Bourbon-Siciles (1888-1914), 11e enfant du comte de Caserte, qui était encore célibataire quand il mourut à 26 ans,
la princesse Gabriel de Bourbon-Siciles, née princesse Marguerite Czartoryska (1902-1929), première épouse du 12e enfant du comte de Caserte, et mère du prince Antoine de Bourbon-Siciles, oncle maternel du duc de Vendôme, le comte Jean de Sarysz de Zamosc-Zamoysky (1900-1962), frère de la duchesse de Castro susnommée et dont la mère était la princesse Caroline de Bourbon-Siciles, lui avait épousé l’infante Isabelle de Bourbon.
Le prince Gabriel de Bourbon-Siciles (1897-1975) et sa deuxième épouse née princesse Cécile Lubomirska (1907-2001) sont inhumés à Sao Paulo.
Photos de la chapelle : http://fr.geneawiki.com/index.php/Fichier:06029_-_Grand_Jas_famille_de_BOURBON-SICILES.jpg http://www.landrucimetieres.fr/spip/spip.php?article106
et dans l’article sur ce blog, dû à Charles le 18 octobre 2010.
Dans ce cimetière qui est le plus grand de Cannes reposent également de très nombreuses personnalités et de nombreux membres de la noblesse notamment française, russe et anglaise. À cet égard dans le cimetière protestant se trouve un cénotaphe du prince Léopold de Saxe-Cobourg et Gotha (1853-1884), fils de la reine Victoria et duc d’Albany, mort à Cannes mais inhumé à la chapelle Saint-George de Windsor. Signalons également la tombe du poète provençal William Bonaparte-Wyse (1862-1892), petit-fils de Lucien Bonaparte.
Elle s appelait « La Coquette », villa acquise en 1874, agrandie et embellie et changée en « Villa Marie-Thérèse » par le prince Alphonse de Bourbon-Siciles, comte de Caserte
Jusqu’à la Première Guerre mondiale, la « Villa Marie-Thérèse » est un haut lieu de mondanités. Ensuite, c’est le déclin, que même les Années Folles ne parviennent pas à endiguer. Ne reste plus qu’à vendre, ce qui a été fait en 1927, elle fût acquise et détruite par Emmanuel Martinez, qui édifia un palace « Le Martinez »,
Continuant mes recherches sur cette villa, je suis tombé sur un article du 30 juillet 2010 de Charles, sur le château Saint-Michel de Cannes.
En lisant les commentaires de cette actualité, je me suis aperçu que Damien.b avait raison en disant que ce cliché était des années 1912-1913,
commentaire ci-dessus du 14 AOÛT 2015 @ 06:42.
Pourquoi :
Audoin dans son commentaire du 1 AOÛT 2010 @ 20:09, donne une précision : Les seules photos que je possède ne montrent qu’une petite partie de la façade arrière devant laquelle la famille du Comte de Caserte se faisait volontiers photographier. Le document le plus connu représente les Bourbon-Siciles le jour du 70èmme anniversaire du chef de Maison en 1911.
Donc plus aucun doute, la photo de la couverture du livre est bien de 1911, ce qui d ailleurs justifie l âge du prince Gabriel qui en 1911 avait 14 ans, étant né le 11 janvier 1897.
actualité du vendredi 30 juillet 2010. http://www.noblesseetroyautes.com/2010/07/chateau-saint-michel-de-cannes/
Le Figaro de 1908 – Mariage princier
La princesse Maria-Pia de Bourbon-Siciles à épousé le prince Louis d’Orléans et Bragance en l église de Notre-Dame-de-Bon-Voyage à Cannes.
Michèle
Je pense que vous avez raison.Si l’on compare les deux photos, celle qui a été prise en 1911 à l’occasion du 70ème anniversaire du Comte de Caserte et celle qui illustre la couverture du livre à paraître, force est de constater, à moult détails, que cette dernière est antérieure à 1911…Avez-vous remarqué que la princesse Maria-Immacolata, mariée en 1906 au prince Jean-Georges de SAXE est la seule qui soit en blanc?
Audouin
C est la première chose que j ai remarqué, pour les autres princesses les photos en noir et blanc ne nous permettent pas de savoir la couleur de leur tenue mais les anciens journaux, comme le Figaro, et les anciennes revues, nous donnent des détails très précis et précieux, des toilettes, bijoux, ordres et insignes, cadeaux, menus, mais aussi de tous les invités royaux, comme lors du mariage de la princesse Marie-Immacolata, relaté le 31 octobre 1906.
je voudrais ajouter ceci :
La « Villa Marie-Thérèse » du prince Alphonse de Bourbon-Siciles, comte de Caserta à été achetée le 22 septembre 1927.
sur le Figaro de mai 1933 :
S.A.R le prince Alphonse de Bourbon-Siciles, comte de Caserta, vient de fêter, dans sa villa de la Californie, à Cannes, le quatre-vingt-douzième anniversaire de sa naissance,…
Cette villa appelée d abord « Villa Fenelon », puis « La Californie », fut construite en 1920, acquise en 1955 par Picasso et mise en vente en mai 2015. On ne dit pas à qui elle appartenait avant 1955.
Aurait-elle été achetée par le prince Alphonse de Bourbon-Siciles, comte de Caserta, s agissait-il de la même villa ?
Le prince Alphonso de Bourbon-Siciles n est pas, je pense, décédé à la Villa Marie-Thérèse, comme souvent mentionné sur les sites de généalogie, puisque elle fut vendue en 1927 et détruite, où habitait-il à Cannes après la mise en vente de la Villa Marie-Thérese et sa démolition ?
L Essor de la croisette (1870-1914)
La villa « Marie-Thérèse » appartenait à la famille Bourbon des deux Siciles, représentée en ce lieu, par le comte et la comtesse de Caserta. Ils vinrent chaque année de 1875 à 1914. Neuf de leurs enfants y naquirent et la villa fut le point de ralliement de cette nombreuse famille. Au rez-de-chaussée, la chapelle servit de cadre au mariage de leur fille, la princesse Marie-Christine de Bourbon des deux Siciles avec son Altesse Impériale et Royale, l’Archiduc Pierre-Ferdinand d’Autriche-Toscane. Un grand dîner fut servi dans le spacieux salon de la villa auquel participait une pléiade de princes .
Pourquoi jusqu en 1914 ? Cela voudrait-il dire que le comte et la comtesse de Caserte ne résidaient pas toujours à Cannes ?
Pourtant des articles disent que le prince Alphonso de Bourbon-Siciles est décédé dans sa « Villa Marie-Thérèse », le livre annoncé ci-dessus nous donnera, peut-être la réponse.
Michèle
Selon la comtesse de NICOLAY, petite-fille du Comte de Caserte, il y aurait eu une seconde Villa Marie-Thérèse.
Voici ce qu’écrivait notre confrère José sur N&R le 1er août 2010
Au sujet de la résidence en Cannes du comte de Caserta, chef de la maison royale de Deux Siciles, il faut observer qu´il a eu deux résidences. La comtesse de Nicolay raconte que Nonno, son grand-père, avait la nostalgie de la Méditerranée. Un beau jour, il passa par Cannes. Son choix fui immédiat.Il avait retrouvé dans la baie de Cannes un peu de souvenir de sa chère baie de Naples, et l´atmosphère unique de la Méditeranée. Il acheta une petite villa, appelée Villa Coquette, et s´y installa avec son épouse et ses deux fils,Ferdinand e Charles. Bien vite les naissances se succéderent . Il fallut penser à agrandir la Villa Coquette pour loger les six, puis huit, puis douze enfants qui devaient naître à Cannes. L´aide du ciel vint par un don de Napolitains fidèles à la cause des Bourbons, et la Villa Coquette devint la Villa Maria Thérèse (le nom de la mère du comte de Caserta).Dona Pia parle beaucoup de cette Villa, qu´elle aima beaucoup, et publie sa photo. Mais en 1926, une nouvelle tomba comme la foudre sur la famille: Nonno (le comte de Caserta) vendait la Villa Maria-Thérése! « Nous avions tous profité de l´hospitalité des mes grands-parents, sans penser qu´il pût jamais y avoir une fin.Sans penser que la vie devenait de plus en plus chère. Que loger et nourrir tant de monde, entretenir tant de pièces coûtait une fortune ». La nouvelle demeure des comtes de Caserta fut la villa Marie Thérée nº 2, « qui ne valait en rien, à nos yeux, la première. Elle était située sur la route d´Antibes – suite de la rue d´Antibes – et donc déjà pour nous à l´arrière-pays! C´était une maison de taille moyenne, à deux étages entourée d´un petit jardin, planté de quelques palmiers ».
François Marie de Bourbon des Deux-Siciles, officier au service de l’Espagne, fils du comte et de la comtesse de Caserte est mort le 26 mars 1914 à 26 ans aux Avants-sur-Montreux dans le canton de Vaud ou à Montreux après un accident. De ski peut-être ? Quelqu’un le sait-il ?
Il n’est pas mort à Cannes comme il est écrit parfois par erreur, il n’est pas mort non plus de la guerre qui n’était pas encore déclarée et ne se déroula pas en Suisse.
J’ignore où il fut inhumé.
Les Caserte partageaient leur temps entre Cannes et Montreux.
Deuil
S.A.R. le prince Francois-d Assise de Bourbon-Caserte est décédé jeudi matin 26 mars aux Avant-sur Montreux (suisse), à l âge de vingt-cinq ans, à la suite d une longue maladie, pour laquelle il était en traitement depuis trois ans.
S.A.R.le prince Francois-d Assise était l avant dernier fils de ll.AA.RR.
Le comte et la comtesse de Caserte assistait aux derniers moments du jeune prince, entourée de la princesse Josepha et des princes Philippe, Gennaro et Rainier de Bourbon-Caserte
Vendredi 27 mars 1914
Merci infiniment Michèle pour vos deux réponses et ce n’était donc pas un accident comme il a été écrit. Aux Avants dans la montagne il pouvait peut-être être soigné pour la tuberculose. Et savez-vous où résidaient les Caserte à Montreux ? J’abuse…
Gérard,
On dit simplement, sur des anciens journaux ,comme pour l année 1914, S.A.R, Mme la Comtesse de Caserte qui depuis plus de deux mois est installée auprès de son fils,..
ou
Nos Hôtes princiers :
LL. AA. RR. le comte, la comtesse de Caserta, et leurs enfants, en villégiature en Suisse, rentreront dans les premiers jours d’octobre, en leur villa Marie-Thérèse, promenade de la Croisette.
Merci encore Michèle. Peut-être s’installaient-ils tout simplement au Grand Hôtel des Avants des frères Dufour qui avait été transformé et agrandi en 1911/1912 et qui est aujourd’hui fermé. Hemingway l’évoque dans L’adieu aux armes. L’hôtel a fermé en 1936 pendant la crise économique.
Le bâtiment a été ensuite occupé à partir de 1938 par un pensionnat pour jeunes filles créé par une anglaise Dorothy Braginton, l’Institut du Châtelard, ainsi nommé parce qu’il avait d’abord été ouvert en 1927 près du château du même nom à Montreux. Pendant la guerre l’école a été transférée à Aberdovey au Pays de Galles. Pendant ce temps, le bâtiment a accueilli des réfugiés juifs et des soldats blessés. La future reine Anne-Marie de Grèce, princesse de Danemark, entre 1962 et 1964 a fréquenté deux écoles situées près de Montreux : le pensionnat du Chârelard puis un pensionnat alors français « Le Mesnil » à Montreux-Territet.
Le Châtelard a fermé à la Noël 1975, en raison de la chute de la livre anglaise. Le bâtiment a été acheté en 1977 par un allemand le Dr Robert Eckert qui l’utilisa pour des camps d’été et le tourisme avant de le vendre en 1989 à Roger Liechti, de Montreux, qui voulait le transformer en appartements. Finalement Oak International a acheté l’ancien hôtel en 1992 et a fondé Le Châtelard Academy, c’est-à-dire à nouveau un pensionnat pour jeunes filles.
AUDOUIN
17 août 2015 @
15:09
Gérard
Vous dites aujourd’hui que vous ignorez où est inhumé le prince François d’Assise Marie Ferdinand Eudes de Bourbon Deux Siciles (1888-1914). Pourtant, il y a deux jours (cf supra) vous nous affirmiez qu’il repose dans la chapelle funéraire du Grand Jas à Cannes…
Cannes 1er avril 1914
Les obsèques de S.A.R le prince Francois de Bourbon-Caserte ont eu lieu à Cannes le mardi 31 mars 1914 à l´église de Notre-Dame-de-bon-voyage, au milieu d une affluence considérable.
La dépouille mortelle du jeune prince avait été déposée depuis la veille, à son arrivée de Montreux à l église de Notre-Dame-de-Bon-Voyage.
Le matin même, à 8 huit heures, avait eu lieu en la chapelle privée de la Villa Marie-Thérèse une messe que célébra S.Gr.Mgr.Chapon, évêque de Nice, et à laquelle assista toute la famille royale et leur suite.
Les obsèques furent présidées à l église paroissiale par Mgr Chapon…. Il accompagna le cortège jusqu au cimetière du Grand Jas où toute la famille royale reçut les hommages et les condoléances d un grand nombre d amis.
Vendue ! Le 22 septembre 1927, la Villa Marie-Thérèse, une grande propriété sise au 73, boulevard de la Croisette, change de main. L’acquéreur, lui, est un Palermois, fils d’un baron italien : Emmanuel Martinez
Pas question de la rénover. Non, ses ambitions sont bien plus grandes : en lieu et place de la bâtisse Belle Epoque, il entend créer le plus grand palace de la Côte d’Azur. Un paquebot de 500 chambres qui portera son nom : Hôtel Martinez.
MARTINEZ n`7 de 2009 Histoire 80 ans déjà page 78-79
page 80-81 photo de la Villa Marie-Thérèse avant sa démoliion.
Merci beaucoup de partager toutes ces informations. A votre connaissance, le prince François a-t-il pu servir dans l’armée espagnole, comme il est dit plus haut, étant donné sa maladie qui le contraignait à faire de longs séjours à la montagne?
Je n ai malheureusement aucune information .
On ne dit d ailleurs pas grand-chose sur le prince François et dans ce nouveau livre qui comporte quinze chapitres, huit sont consacrés aux enfants du prince Alphonso de Bourbon-Siciles, mais pas sur le prince François.
« Journal de Cannes de 1928 » le comte et la comtesse de Caserta ont célébré leurs noces de diamant dans leur nouvelle Villa, située route d Antibes.
J ai mis un commentaire sur actualité « l Hôtel Martinez à cannes »
Il a pu servir dans l’armée espagnole mais sans doute avant 1911.
Dans le Journal de la Meurthe et des Vosges des dimanche 29 et lundi 30 mars 1914 on lit : « Mort d’un prince de Bourbon.— Le duc François-Marie de Bourbon, prince des Deux-Siciles, est décédé hier soir, aux Avants-sur-Montreux, où il résidait depuis 1911. Le duc était né en 1888. Il souffrait d’une affection de poitrine. Il sera inhumé à Cannes ».
Même texte dans L’Express du Midi du samedi 28 mars 1914. La date du 26 mars 1914 est donnée dans l’Almanach de Gotha 1915 et le lieu est confirmé.
En 1902, après le mariage du prince Charles avec la princesse des Asturies et pour sceller plus encore la réconciliation des deux branches de la Maison de Bourbon (Espagne et Deux-Siciles), la Régente Marie-Christine, au nom d’Alphonse XIII, et le Comte de Caserte conclurent un accord aux termes duquel les princes Ferdinand, duc de Calabre, né à Rome, Gennaro, Rainier et Philppe, nés en France, à Cannes , seraient admis dans une académie militaire espagnole, à condition qu’ils conservent leur nationalité (?) et qu’ils ne se voient conférer que des grades honoraires. Le prince François d’Assise Marie n’est pas cité dans cet. accord. Il est vrai qu’il n’avait que 14 ans à l’époque et était probablement déjà très affaibli….
François d’Assise Marie de Bourbon des Deux-Siciles était semble-t-il chevalier des Ordres de Saint-Janvier (Deux-Siciles) et de la Toison d’or (branche espagnole), bailli grand-croix de justice de l’Ordre constantinien de Saint-Georges (Deux-Siciles).
Très intéressée par ces précisions précieuses. En effet je me nomme Michèle Caserte (devenu Caserta à cause d’un militaire qui a déformé le nom de mon grand père dans les années 20).
J’habite à présent à Cannes, arrière Martinez et… suis férue d’histoire, surtout les deux Empires. Ma famille est, en partie, originaire de Caserta, région de Naples.
septentrion
13 août 2015 @ 08:54
Bonjour,
De nombreux membres de la famille des Deux-Siciles sont enterrés à Cannes, dans le cimetière du Grand Jas.
Maria Antonieta de Bourbon-Deux-Siciles est morte à Fribourg mais a été enterrée à Cannes.
J’aimerais savoir quels sont les membres de cette famille qui figurent sur la couverture du livre.
Hors sujet : La ( ex / en vente) propriété de Mohammed Al-Fayed à Saint Tropez porte également le nom de Sainte Thérèse.
jul
13 août 2015 @ 10:46
Voilà un livre intéressant sur les Bourbons.
Sur cette photo les enfants du Prince Alphonse, Comte de Caserte (4ème fils du Roi Ferdinand II des Deux-Siciles) et de sa cousine la Princesse Marie Antoinette
Ferdinand, Charles, Janvier, Rainier, Philippe, François et Gabriel, Marie Christine, Marie des Grâces Pie et Joséphine.
Damien B.
13 août 2015 @ 16:22
Merci Jul pour ces précisions.
La photographie date donc des années 1912-13 étant donné que François présent sur le cliché est mort à Cannes le 26 mars 1914.
Est-ce exact ?
jul
13 août 2015 @ 18:42
Oui je pense que cette photo date d’avant la Première Guerre mondiale. C’est ce que me laisse penser l’habillement des princes et princesses également.
Malheureusement, je ne suis pas sûr d’identifier François. Le second debout à gauche peut-être. Le cadet Gabriel est quant à lui plus reconnaissance, d’après son costume (assis).
Michèle
14 août 2015 @ 02:16
Ces volumineux chapeaux et les tenues des princesses avec les « jabots » de dentelles, d après des photos personnelles que je possède, sont, je pense des des années 1908.
Il se pourrait que cette photo date du mariage de Maria Delle Grazie Pia de BOURBON-SICILES avec Luiz.Maria de Alcantara d Orleans-Brangance le 4 novembre 1908. Mais en 1908 le prince Gabriel n a que 11 ans,
Michèle
Damien B.
14 août 2015 @ 06:42
Merci Jul et Michèle pour ces précisions. C’est l’âge apparent de Gabriel qui m’a conduit à dater le cliché des années 1912-1913.
J’aime bien quand les photographies sont datées et leur lieu précisé.
COLETTE
13 août 2015 @ 10:55
Je vais me procurer ce livre, qui fera suite à l’information procurée il y a quelque temps sur ce site, selon laquelle de nombreux membres de cette famille étaient inhumés dans le cimetière du Grand Jas à Cannes.
Charles
13 août 2015 @ 12:54
Livre très intéressant.
La villa Marie-Thérèse a été détruite, le célèbre hôtel Martinez a été construit sur l’emplacement même de cette demeure d’exil des princes de la Maison de Bourbon-des-Deux-Siciles.
Cosmo
13 août 2015 @ 22:07
Marie, reine de Naples, l’héroïne de Gaète, ne semble pas être sur cette photo.
Jean Pierre
14 août 2015 @ 12:44
C’est qu’elle y soit qui aurait été étonnant. J’imagine qu’elle n’a pas dû avoir beaucoup de contacts avec les Bourbon après son départ de Gaète avec son pauvre mari..
La reine de Naples était un peu une exaltée – façon Wittelsbach – puis elle devint une mondaine proustienne. Pas vraiment le style de ces Caserte.
framboiz07
13 août 2015 @ 23:29
Merci , je voulais chercher cet été la villa à Cannes ! Puisque nous sommes en été , je Vous signale qu’à Nice se trouve la Cathédrale Russe, superbe , la tombe du tsarévitch ,décédé à Nice , le lycée impérial ( où étudia mon compatriote ardennais Yannick Noah ! ),ce lycée était le Palais des tsars ,qui y venaient pour séjourner, c’est devenu un lycée .Visite à faire , il y a aussi un cimetière avec des tombes célèbres , mais je l’ai visité , il y a longtemps .Cela peut faire un article ou une visite …Le dimanche , les chœurs sont splendides &…gratuits durant les offices ! Quand ils ne voyagent pas…
Gustave de Montréal
14 août 2015 @ 12:02
Je pense qu’il s’agit du chétif tsarévitch Nicolas Alexandrovitch? Il est mort à Nice à 21 ans en 1865. Son corps a été transporté à St-Petersbourg par bateau où il est inhumé à Sts-Pierre-et-Paul.
Gérard
14 août 2015 @ 17:21
Au début du XIXe siècle deux familles de riches commerçants et industriels, les Bermond et les Peillon, font élever au milieu d’un vaste domaine deux grandes villas voisines portant leur nom. La seconde était aussi entourée de plusieurs pavillons ou fabriques dominant un jardin et un étang avec une île artificielle et un pont romantique.
La villa Bermond comportait cinq maisons, dont la principale comptait une quarantaine de pièces, des cascades, des fontaines, des volières d’oiseaux du pays, des serres immenses, des champs de violettes de Parme, des collines d’oliviers et une pépinière de 250 000 orangers.
C’est là qu’en 1856 s’installe l’impératrice douairière Alexandra Féodorovna, veuve de Nicolas Ier et mère d’Alexandre II pour y passer l’hiver.
Elle arriva par la mer, une escadre russe l’escortant de Marseille où elle s’était rendue en train, jusqu’à Villefranche. Lors de son deuxième séjour elle fit construire un lieu de culte orthodoxe à Nice rue Longchamp inauguré en 1859 tandis que la grande duchesse Anastasia devait faire construire à Menton l’église orthodoxe Notre-Dame de la Miséricorde en 1892, et qu’en 1894 fut construite Cannes l’église Saint-Michel Archange.
La grande duchesse Hélène tante d’Alexandre II habita villa Bermond en 1856-1857 et le portail comportait une inscription latine commémorative dont la moitié est au dépôt lapidaire du château de Nice tandis que l’autre est toujours en place et rappelle la construction d’Antoine Félix Bermond.
Par ailleurs la guerre de Crimée avait éloigné la Sardaigne de la Russie et la Russie de l’Autriche et Cavour, alors premier ministre de Victor-Emmanuel II, souhaitait éviter un rapprochement de la Russie et de l’Autriche qui aurait été nuisible à la cause de l’Unité italienne. Il proposa à la Russie une base navale dans la rade de Villefranche ce qui fut accepté par le tsar qui justement souhaitait reprendre pied en Méditerranée. Le séjour de l’impératrice, après la réouverture réciproque des ambassades, vint officialiser la réconciliation. Alexandra Féodorovna revint à Nice régulièrement jusqu’en 1860, où elle cessa en raison de l’hostilité de la Russie à la cession de Nice à la France. Comme il n’y avait pas encore d’hôtel considéré comme convenable la Cour impériale choisit pour les louer ces deux villas voisines.
On dit aussi que la présence à proximité de la maison, près de la chapelle Saint-Philippe, du peintre niçois Joseph Fricero (1807-1870), ami de la Russie et époux d’une fille naturelle de Nicolas Ier, Joséphine dite Youzia, joua un rôle.
Joseph Fricero avait en effet épousé à Marseille le 3 janvier 1849 Joséphine Koberwein (Youzia Iossifovna Koberwein), née en 1825, décédée en 1893, fille naturelle du tsar et de Marianne Koberwein. Ils ont eu quatre fils dont la postérité subsiste. Le tsar avait donné son accord à ce mariage dans la mesure où il serait célébré selon le rite orthodoxe. La mère, Marianne de Rutenskiöld était de noblesse suédoise et de la suite de la reine de Suède épouse du roi exilé Gustave IV Adolphe. Lorsqu’elle fut enceinte on lui fit épouser par convenance le conseiller d’État Iossif Vassiliévitch Koberwein dont elle divorça rapidement.
Une église orthodoxe fut construite entre 1857 et 1858 à proximité du centre de la ville (actuellement rue Longchamp). Après 1860, les séjours impériaux reprirent avec à l’hiver 1864-1865, le tsar Alexandre II et son épouse la tsarine Marie Alexandrovna à la villa Bermond, où eut lieu une entrevue entre l’empereur et Napoléon III venu exprès.
Mais ce séjour prit fin quand dans la nuit du 23 au 24 avril 1865, le tsarévitch Nicolas Alexandrovitch, venu rejoindre sa mère à Nice pour s’y soigner, sans doute de la tuberculose, y mourut d’une méningite cérébro-spinale foudroyante villa Bermond.
Le tsar et la tsarine rachetèrent la villa Bermond, la firent détruire et firent édifier à sa place une chapelle commémorative dont le chœur se situe là où était la chambre du prince.
Mais le prince fut inhumé à Saint-Pétersbourg avec les autres membres de la famille impériale à la cathédrale Pierre-et-Paul. De Nice, son corps fut emmené à Villefranche et embarqué sur la frégate Alexandre Nevski.
La cathédrale orthodoxe voisine de la chapelle de Nice fut inaugurée en 1914 et fut le plus grand édifice orthodoxe russe hors de la Russie et son bulbe central entouré de quatre bulbes plus petits, en fait la réplique de Saint-Basile au Kremlin.
L’Hôtel Impérial fut également construit sur ce domaine de 25 000 m².
Le parc de la villa Peillon fut loti et de son bâtiment originel ne subsiste que la colonnade toujours visible dans l’immeuble d’angle du boulevard du Tzarévitch et de l’avenue du Général-Weygand.
Lili.M
15 août 2015 @ 05:08
J’ai visité il y a quelques années à deux reprises cette cathédrale. Elle est magnifique. Le dernier tsar avait fait don d’icônes de grande valeur. C’était le lieu de culte pour la famille impériale qui séjournait pour quelques mois à Nice.
AUDOUIN
14 août 2015 @ 07:31
La famille royale des Deux-Siciles en 1912 à la Villa Thérèse à Cannes
Les onze enfants survivants du Comte de CASERTE. De gauche à droite: Ferdinand, duc de Calabre (1869-1960), chef de la Maison royale des Dex-Siciles; François d’Assise de BOURBON (1888-1914), mort accidentellement; Gabriel de BOURBON, assis sur une marche de l’escalier; Marie-Christine, épouse de l’archiduc Pierre-Ferdinand d’Autriche-Toscane; l’infant de grâce Don Carlos (1870-1949); Rainier, duc de Castro (1883-1973);Maria-Immacolata (1874-1977), épouse du prince Jean-Georges de SAXE; Gennaro de BOURBON (1882-1944); Maria-Pia (1878-1973), épouse du Prince Pierre-Henri d’Orléans-Bragance; Maria-Josefa de BOURBON; Philippe de BOURBON (1880-1949). Manque le prince François de Paule, né en1873, mort en
1876
AUDOUIN
14 août 2015 @ 07:39
Erratum: Maria-Pia a épousé Louis d’Orléans-Bragance. Pierre-Henri est leur fils ! Avec mes excuses
AUDOUIN
Cosmo
14 août 2015 @ 11:55
Audouin,
Permettez-moi de vous saluer après une si longue absence ! Je me suis en vain enquis de vous.
Cosmo
Damien B.
14 août 2015 @ 11:37
Excellent Audouin, cela confirme l’année 1912. Merci !
septentrion
14 août 2015 @ 13:43
Bonjour AUDOUIN,
Merci pour toutes vos précisions.
Cdt,
Gérard
14 août 2015 @ 11:19
Sont inhumés dans le cimetière du Grand Jas à Cannes : Alphonse de Bourbon, comte de Caserte (1841-1934) et son épouse qui était sa cousine la princesse Antoinette de Bourbon-Siciles (1851-1938). Il fut chef de la maison royale à partir de 1894. C’est lui qui fit construire cette chapelle qui est au rond-point du cimetière. Le jas en provençal c’est une bergerie.
Reposent également là :
La princesse Josepha (Maria Guiseppa) de Bourbon-Siciles (1880-1971), leur septième enfant qui resta célibataire et mourut à Cannes, le prince Gennaro de Bourbon-Siciles (1882-1944), comte de Villa Colli, leur huitième enfant, naturalisé espagnol, qui se maria morganatiquement avec Béatrix Bordessa (1881-1963), créée comtesse de Villa Colli par son beau-père, et qui est inhumée à ses côtés, le prince Renier de Bourbon-Siciles, duc de Castro (1883-1973), chef de la maison royale à partir de 1960, grand-père de l’actuel duc de Castro, et son épouse née comtesse Caroline de Saryusz de Zamosc-Zamoyska (1896-1968), le prince François de Bourbon-Siciles (1888-1914), 11e enfant du comte de Caserte, qui était encore célibataire quand il mourut à 26 ans,
la princesse Gabriel de Bourbon-Siciles, née princesse Marguerite Czartoryska (1902-1929), première épouse du 12e enfant du comte de Caserte, et mère du prince Antoine de Bourbon-Siciles, oncle maternel du duc de Vendôme, le comte Jean de Sarysz de Zamosc-Zamoysky (1900-1962), frère de la duchesse de Castro susnommée et dont la mère était la princesse Caroline de Bourbon-Siciles, lui avait épousé l’infante Isabelle de Bourbon.
Le prince Gabriel de Bourbon-Siciles (1897-1975) et sa deuxième épouse née princesse Cécile Lubomirska (1907-2001) sont inhumés à Sao Paulo.
Photos de la chapelle : http://fr.geneawiki.com/index.php/Fichier:06029_-_Grand_Jas_famille_de_BOURBON-SICILES.jpg
http://www.landrucimetieres.fr/spip/spip.php?article106
et dans l’article sur ce blog, dû à Charles le 18 octobre 2010.
Dans ce cimetière qui est le plus grand de Cannes reposent également de très nombreuses personnalités et de nombreux membres de la noblesse notamment française, russe et anglaise. À cet égard dans le cimetière protestant se trouve un cénotaphe du prince Léopold de Saxe-Cobourg et Gotha (1853-1884), fils de la reine Victoria et duc d’Albany, mort à Cannes mais inhumé à la chapelle Saint-George de Windsor. Signalons également la tombe du poète provençal William Bonaparte-Wyse (1862-1892), petit-fils de Lucien Bonaparte.
Michèle
14 août 2015 @ 12:10
OUI Gerard , une actualité très interessante et pour ceux et celles qui ne voudraient par rechercher par date voici le lien :http://www.noblesseetroyautes.com/2010/10/le-tombeau-du-comte-de-caserte-1841-1934/
COLETTE C.
14 août 2015 @ 14:20
Framboiz07, de quel tsarévitch s’agit-il, quand est-il décédé, et où est-il inhumé ?
MERCI;
Damien B.
15 août 2015 @ 18:26
Colette, il s’agit de Nicolas Alexandrovitch (1843-1865) fils aîné d’Alexandre II, surnommé Nixa.
Pour en savoir davantage :
http://www.noblesseetroyautes.com/2010/12/portrait-tsarevitch-nicolas-alexandrovitch-de-russie/
Bien à vous,
Damien B.
COLETTE C.
14 août 2015 @ 14:20
P.S Je me rends à Nice en septembre.
framboiz07
14 août 2015 @ 20:40
Grand Merci , Gérard .
Michèle
15 août 2015 @ 06:39
Elle s appelait « La Coquette », villa acquise en 1874, agrandie et embellie et changée en « Villa Marie-Thérèse » par le prince Alphonse de Bourbon-Siciles, comte de Caserte
Jusqu’à la Première Guerre mondiale, la « Villa Marie-Thérèse » est un haut lieu de mondanités. Ensuite, c’est le déclin, que même les Années Folles ne parviennent pas à endiguer. Ne reste plus qu’à vendre, ce qui a été fait en 1927, elle fût acquise et détruite par Emmanuel Martinez, qui édifia un palace « Le Martinez »,
Continuant mes recherches sur cette villa, je suis tombé sur un article du 30 juillet 2010 de Charles, sur le château Saint-Michel de Cannes.
En lisant les commentaires de cette actualité, je me suis aperçu que Damien.b avait raison en disant que ce cliché était des années 1912-1913,
commentaire ci-dessus du 14 AOÛT 2015 @ 06:42.
Pourquoi :
Audoin dans son commentaire du 1 AOÛT 2010 @ 20:09, donne une précision : Les seules photos que je possède ne montrent qu’une petite partie de la façade arrière devant laquelle la famille du Comte de Caserte se faisait volontiers photographier. Le document le plus connu représente les Bourbon-Siciles le jour du 70èmme anniversaire du chef de Maison en 1911.
Donc plus aucun doute, la photo de la couverture du livre est bien de 1911, ce qui d ailleurs justifie l âge du prince Gabriel qui en 1911 avait 14 ans, étant né le 11 janvier 1897.
actualité du vendredi 30 juillet 2010.
http://www.noblesseetroyautes.com/2010/07/chateau-saint-michel-de-cannes/
Le Figaro de 1908 – Mariage princier
La princesse Maria-Pia de Bourbon-Siciles à épousé le prince Louis d’Orléans et Bragance en l église de Notre-Dame-de-Bon-Voyage à Cannes.
Michèle
AUDOUIN
15 août 2015 @ 17:15
Michèle
Je pense que vous avez raison.Si l’on compare les deux photos, celle qui a été prise en 1911 à l’occasion du 70ème anniversaire du Comte de Caserte et celle qui illustre la couverture du livre à paraître, force est de constater, à moult détails, que cette dernière est antérieure à 1911…Avez-vous remarqué que la princesse Maria-Immacolata, mariée en 1906 au prince Jean-Georges de SAXE est la seule qui soit en blanc?
AUDOUIN
Michèle
16 août 2015 @ 11:15
Audouin
C est la première chose que j ai remarqué, pour les autres princesses les photos en noir et blanc ne nous permettent pas de savoir la couleur de leur tenue mais les anciens journaux, comme le Figaro, et les anciennes revues, nous donnent des détails très précis et précieux, des toilettes, bijoux, ordres et insignes, cadeaux, menus, mais aussi de tous les invités royaux, comme lors du mariage de la princesse Marie-Immacolata, relaté le 31 octobre 1906.
je voudrais ajouter ceci :
La « Villa Marie-Thérèse » du prince Alphonse de Bourbon-Siciles, comte de Caserta à été achetée le 22 septembre 1927.
sur le Figaro de mai 1933 :
S.A.R le prince Alphonse de Bourbon-Siciles, comte de Caserta, vient de fêter, dans sa villa de la Californie, à Cannes, le quatre-vingt-douzième anniversaire de sa naissance,…
Cette villa appelée d abord « Villa Fenelon », puis « La Californie », fut construite en 1920, acquise en 1955 par Picasso et mise en vente en mai 2015. On ne dit pas à qui elle appartenait avant 1955.
Aurait-elle été achetée par le prince Alphonse de Bourbon-Siciles, comte de Caserta, s agissait-il de la même villa ?
Le prince Alphonso de Bourbon-Siciles n est pas, je pense, décédé à la Villa Marie-Thérèse, comme souvent mentionné sur les sites de généalogie, puisque elle fut vendue en 1927 et détruite, où habitait-il à Cannes après la mise en vente de la Villa Marie-Thérese et sa démolition ?
L Essor de la croisette (1870-1914)
La villa « Marie-Thérèse » appartenait à la famille Bourbon des deux Siciles, représentée en ce lieu, par le comte et la comtesse de Caserta. Ils vinrent chaque année de 1875 à 1914. Neuf de leurs enfants y naquirent et la villa fut le point de ralliement de cette nombreuse famille. Au rez-de-chaussée, la chapelle servit de cadre au mariage de leur fille, la princesse Marie-Christine de Bourbon des deux Siciles avec son Altesse Impériale et Royale, l’Archiduc Pierre-Ferdinand d’Autriche-Toscane. Un grand dîner fut servi dans le spacieux salon de la villa auquel participait une pléiade de princes .
Pourquoi jusqu en 1914 ? Cela voudrait-il dire que le comte et la comtesse de Caserte ne résidaient pas toujours à Cannes ?
Michèle
Michèle
16 août 2015 @ 19:53
Pourtant des articles disent que le prince Alphonso de Bourbon-Siciles est décédé dans sa « Villa Marie-Thérèse », le livre annoncé ci-dessus nous donnera, peut-être la réponse.
80e anniversaire de la mort de S.A.R le prince Alphonso de Bourbon, comte de Caserte
http://istitutoduesicilie.blogspot.it/2014/01/lxxx-anniversario-della-morte-di-sar-il.html
AUDOUIN
17 août 2015 @ 14:33
Michèle
Selon la comtesse de NICOLAY, petite-fille du Comte de Caserte, il y aurait eu une seconde Villa Marie-Thérèse.
Voici ce qu’écrivait notre confrère José sur N&R le 1er août 2010
Au sujet de la résidence en Cannes du comte de Caserta, chef de la maison royale de Deux Siciles, il faut observer qu´il a eu deux résidences. La comtesse de Nicolay raconte que Nonno, son grand-père, avait la nostalgie de la Méditerranée. Un beau jour, il passa par Cannes. Son choix fui immédiat.Il avait retrouvé dans la baie de Cannes un peu de souvenir de sa chère baie de Naples, et l´atmosphère unique de la Méditeranée. Il acheta une petite villa, appelée Villa Coquette, et s´y installa avec son épouse et ses deux fils,Ferdinand e Charles. Bien vite les naissances se succéderent . Il fallut penser à agrandir la Villa Coquette pour loger les six, puis huit, puis douze enfants qui devaient naître à Cannes. L´aide du ciel vint par un don de Napolitains fidèles à la cause des Bourbons, et la Villa Coquette devint la Villa Maria Thérèse (le nom de la mère du comte de Caserta).Dona Pia parle beaucoup de cette Villa, qu´elle aima beaucoup, et publie sa photo. Mais en 1926, une nouvelle tomba comme la foudre sur la famille: Nonno (le comte de Caserta) vendait la Villa Maria-Thérése! « Nous avions tous profité de l´hospitalité des mes grands-parents, sans penser qu´il pût jamais y avoir une fin.Sans penser que la vie devenait de plus en plus chère. Que loger et nourrir tant de monde, entretenir tant de pièces coûtait une fortune ». La nouvelle demeure des comtes de Caserta fut la villa Marie Thérée nº 2, « qui ne valait en rien, à nos yeux, la première. Elle était située sur la route d´Antibes – suite de la rue d´Antibes – et donc déjà pour nous à l´arrière-pays! C´était une maison de taille moyenne, à deux étages entourée d´un petit jardin, planté de quelques palmiers ».
AUDOUIN
Damien B.
15 août 2015 @ 18:23
Merci Michèle !
Michèle
16 août 2015 @ 23:19
Correction : troisième paragraphe
Je suis tombéE sur un article,…
je me suis aperçuE
Michèle
Michèle
16 août 2015 @ 23:21
correction commentaire du 15 AOÛT 2015 @ 06:39
marie.françois
16 août 2015 @ 07:40
Bravo Michele et audoin.
COLETTE C.
16 août 2015 @ 15:17
Merci, DAMIEN B. pour ces précisions et le renvoi à l’article de 2010.
Gérard
16 août 2015 @ 23:13
François Marie de Bourbon des Deux-Siciles, officier au service de l’Espagne, fils du comte et de la comtesse de Caserte est mort le 26 mars 1914 à 26 ans aux Avants-sur-Montreux dans le canton de Vaud ou à Montreux après un accident. De ski peut-être ? Quelqu’un le sait-il ?
Il n’est pas mort à Cannes comme il est écrit parfois par erreur, il n’est pas mort non plus de la guerre qui n’était pas encore déclarée et ne se déroula pas en Suisse.
J’ignore où il fut inhumé.
Les Caserte partageaient leur temps entre Cannes et Montreux.
Michèle
17 août 2015 @ 12:06
Gérard,
Deuil
S.A.R. le prince Francois-d Assise de Bourbon-Caserte est décédé jeudi matin 26 mars aux Avant-sur Montreux (suisse), à l âge de vingt-cinq ans, à la suite d une longue maladie, pour laquelle il était en traitement depuis trois ans.
S.A.R.le prince Francois-d Assise était l avant dernier fils de ll.AA.RR.
Le comte et la comtesse de Caserte assistait aux derniers moments du jeune prince, entourée de la princesse Josepha et des princes Philippe, Gennaro et Rainier de Bourbon-Caserte
Vendredi 27 mars 1914
Michèle
Gérard
18 août 2015 @ 07:26
Merci infiniment Michèle pour vos deux réponses et ce n’était donc pas un accident comme il a été écrit. Aux Avants dans la montagne il pouvait peut-être être soigné pour la tuberculose. Et savez-vous où résidaient les Caserte à Montreux ? J’abuse…
Michèle
18 août 2015 @ 20:47
Gérard,
On dit simplement, sur des anciens journaux ,comme pour l année 1914, S.A.R, Mme la Comtesse de Caserte qui depuis plus de deux mois est installée auprès de son fils,..
ou
Nos Hôtes princiers :
LL. AA. RR. le comte, la comtesse de Caserta, et leurs enfants, en villégiature en Suisse, rentreront dans les premiers jours d’octobre, en leur villa Marie-Thérèse, promenade de la Croisette.
Michèle
Gérard
19 août 2015 @ 10:55
Merci encore Michèle. Peut-être s’installaient-ils tout simplement au Grand Hôtel des Avants des frères Dufour qui avait été transformé et agrandi en 1911/1912 et qui est aujourd’hui fermé. Hemingway l’évoque dans L’adieu aux armes. L’hôtel a fermé en 1936 pendant la crise économique.
Le bâtiment a été ensuite occupé à partir de 1938 par un pensionnat pour jeunes filles créé par une anglaise Dorothy Braginton, l’Institut du Châtelard, ainsi nommé parce qu’il avait d’abord été ouvert en 1927 près du château du même nom à Montreux. Pendant la guerre l’école a été transférée à Aberdovey au Pays de Galles. Pendant ce temps, le bâtiment a accueilli des réfugiés juifs et des soldats blessés. La future reine Anne-Marie de Grèce, princesse de Danemark, entre 1962 et 1964 a fréquenté deux écoles situées près de Montreux : le pensionnat du Chârelard puis un pensionnat alors français « Le Mesnil » à Montreux-Territet.
Le Châtelard a fermé à la Noël 1975, en raison de la chute de la livre anglaise. Le bâtiment a été acheté en 1977 par un allemand le Dr Robert Eckert qui l’utilisa pour des camps d’été et le tourisme avant de le vendre en 1989 à Roger Liechti, de Montreux, qui voulait le transformer en appartements. Finalement Oak International a acheté l’ancien hôtel en 1992 et a fondé Le Châtelard Academy, c’est-à-dire à nouveau un pensionnat pour jeunes filles.
AUDOUIN
17 août 2015 @ 15:09
Gérard
Vous dites aujourd’hui que vous ignorez où est inhumé le prince François d’Assise Marie Ferdinand Eudes de Bourbon Deux Siciles (1888-1914). Pourtant, il y a deux jours (cf supra) vous nous affirmiez qu’il repose dans la chapelle funéraire du Grand Jas à Cannes…
Gérard
18 août 2015 @ 07:22
C’est vrai. Distraction…
Michèle
17 août 2015 @ 14:37
Cannes 1er avril 1914
Les obsèques de S.A.R le prince Francois de Bourbon-Caserte ont eu lieu à Cannes le mardi 31 mars 1914 à l´église de Notre-Dame-de-bon-voyage, au milieu d une affluence considérable.
La dépouille mortelle du jeune prince avait été déposée depuis la veille, à son arrivée de Montreux à l église de Notre-Dame-de-Bon-Voyage.
Le matin même, à 8 huit heures, avait eu lieu en la chapelle privée de la Villa Marie-Thérèse une messe que célébra S.Gr.Mgr.Chapon, évêque de Nice, et à laquelle assista toute la famille royale et leur suite.
Les obsèques furent présidées à l église paroissiale par Mgr Chapon…. Il accompagna le cortège jusqu au cimetière du Grand Jas où toute la famille royale reçut les hommages et les condoléances d un grand nombre d amis.
Michèle
Michèle
17 août 2015 @ 20:01
Vendue ! Le 22 septembre 1927, la Villa Marie-Thérèse, une grande propriété sise au 73, boulevard de la Croisette, change de main. L’acquéreur, lui, est un Palermois, fils d’un baron italien : Emmanuel Martinez
Pas question de la rénover. Non, ses ambitions sont bien plus grandes : en lieu et place de la bâtisse Belle Epoque, il entend créer le plus grand palace de la Côte d’Azur. Un paquebot de 500 chambres qui portera son nom : Hôtel Martinez.
MARTINEZ n`7 de 2009 Histoire 80 ans déjà page 78-79
page 80-81 photo de la Villa Marie-Thérèse avant sa démoliion.
http://fr.1001mags.com/parution/martinez/numero-7-2009/page-80-81-texte-integral.
Michèle
AUDOUIN
18 août 2015 @ 08:25
Merci beaucoup de partager toutes ces informations. A votre connaissance, le prince François a-t-il pu servir dans l’armée espagnole, comme il est dit plus haut, étant donné sa maladie qui le contraignait à faire de longs séjours à la montagne?
AUDOUIN
Michèle
19 août 2015 @ 01:06
Audouin
Je n ai malheureusement aucune information .
On ne dit d ailleurs pas grand-chose sur le prince François et dans ce nouveau livre qui comporte quinze chapitres, huit sont consacrés aux enfants du prince Alphonso de Bourbon-Siciles, mais pas sur le prince François.
« Journal de Cannes de 1928 » le comte et la comtesse de Caserta ont célébré leurs noces de diamant dans leur nouvelle Villa, située route d Antibes.
J ai mis un commentaire sur actualité « l Hôtel Martinez à cannes »
Michèle
Gérard
18 août 2015 @ 15:15
Il a pu servir dans l’armée espagnole mais sans doute avant 1911.
Dans le Journal de la Meurthe et des Vosges des dimanche 29 et lundi 30 mars 1914 on lit : « Mort d’un prince de Bourbon.— Le duc François-Marie de Bourbon, prince des Deux-Siciles, est décédé hier soir, aux Avants-sur-Montreux, où il résidait depuis 1911. Le duc était né en 1888. Il souffrait d’une affection de poitrine. Il sera inhumé à Cannes ».
Même texte dans L’Express du Midi du samedi 28 mars 1914. La date du 26 mars 1914 est donnée dans l’Almanach de Gotha 1915 et le lieu est confirmé.
AUDOUIN
19 août 2015 @ 08:55
En 1902, après le mariage du prince Charles avec la princesse des Asturies et pour sceller plus encore la réconciliation des deux branches de la Maison de Bourbon (Espagne et Deux-Siciles), la Régente Marie-Christine, au nom d’Alphonse XIII, et le Comte de Caserte conclurent un accord aux termes duquel les princes Ferdinand, duc de Calabre, né à Rome, Gennaro, Rainier et Philppe, nés en France, à Cannes , seraient admis dans une académie militaire espagnole, à condition qu’ils conservent leur nationalité (?) et qu’ils ne se voient conférer que des grades honoraires. Le prince François d’Assise Marie n’est pas cité dans cet. accord. Il est vrai qu’il n’avait que 14 ans à l’époque et était probablement déjà très affaibli….
AUDOUIN.
Gérard
20 août 2015 @ 10:56
Merci Audouin.
Gérard
21 août 2015 @ 12:39
François d’Assise Marie de Bourbon des Deux-Siciles était semble-t-il chevalier des Ordres de Saint-Janvier (Deux-Siciles) et de la Toison d’or (branche espagnole), bailli grand-croix de justice de l’Ordre constantinien de Saint-Georges (Deux-Siciles).
Caserta
6 août 2019 @ 13:29
Très intéressée par ces précisions précieuses. En effet je me nomme Michèle Caserte (devenu Caserta à cause d’un militaire qui a déformé le nom de mon grand père dans les années 20).
J’habite à présent à Cannes, arrière Martinez et… suis férue d’histoire, surtout les deux Empires. Ma famille est, en partie, originaire de Caserta, région de Naples.