Parution chez Fayard de « Singulière noblesse. L’héritage nobiliaire dans la France contemporaine » par Eric Mension-Rigau, professeur d’histoire contemporaine à la Sorbonne. En voici le descriptif : « La revendication aristocratique de distinction a-t-elle encore un sens aujourd’hui ? Fondée sur le principe d’une hérédité, prolongeant le souvenir d’un privilège et attachée à la permanence des usages, elle paraît en complet désaccord avec la culture dominante qui exalte la justice sociale et l’aspiration égalitaire.
Depuis près de vingt-cinq ans, Éric Mension-Rigau, en historien, rassemble des sources, côtoie, observe, interroge les descendants des grandes familles aristocratiques afin de comprendre comment cette « caste », aujourd’hui sans statut officiel, tente de s’adapter aux évolutions sociales et politiques du monde qui l’entoure. Entre résistance et concession, les nobles français sont en charge d’un héritage qui dépasse leurs simples familles, dépositaires d’une histoire et d’une mémoire collective qu’ils se doivent d’entretenir.
Entre l’essai sociologique et la recherche historique, Singulière noblesse invite à saisir une catégorie sociale dans sa spécificité, mais aussi dans le rapport que la société tout entière entretient à son égard, révélant, en creux, notre rapport au passé. » (Merci à Anne P.)
« Singulière noblesse. L’héritage nobiliaire de la France contemporaine », Eric Mension-Rigau, Fayard, 2015, 350 p.
Stella
4 février 2015 @ 07:45
Encore faut-il faire le distinguo entre aristocratie et noblesse…Mais, ceci mis à part, convient-il de parler de »revendication aristocratique »?…Et de « distinction »?
Quelle revendication peut-on porter lorsque l’on « est « parce que l’on « nait » ?
Si je puis analyser tout ceci, je dirais que cet état de fait n’implique pas de » tenter » de s’adapter à la société, mais bien de le faire, en rendant, par une manière d’être et une éthique véritable, témoignage des valeurs qui nous furent transmises.
aubert
4 février 2015 @ 13:12
Il est très bien Stella que votre commentaire occupe la première place car vous soulignez une erreur souvent commise quant à l’utilisation des mots aristocratie et noblesse.
aubert
4 février 2015 @ 13:57
et, bien sûr, le distinguo entre vraie et fausse noblesse, la plus nombreuse.
Gérard
4 février 2015 @ 16:21
Il y a peut-être une fantaisie de l’éditeur, comme on peut le voir dans l’illustration, qui fait que le résumé en quatrième de couverture n’est pas forcément tel que l’auteur l’aurait souhaité. Il semble par ailleurs qu’une autre couverture ait été envisagée d’après les publicités, avec une belle photographie en noir et blanc montrant trois jeunes messieurs en frac et de dos regardant au cours d’une soirée des jets d’eau illuminés.
aubert
8 février 2015 @ 13:04
…tant mieux si cette photo n’a pas été choisie. On aurait pu se demander qui était illuminé !?
flabemont8
4 février 2015 @ 17:30
En effet, Stella, mais ce n’est plus l’apanage des gens « bien nés » mais de toute institution s’appuyant sur une morale ( chrétiens , autres mouvements religieux ou philosophiques ) et qui manifestera par ses actes son rejet des fausses valeurs actuelles ( course à l’enrichissement , destruction de notre planète , mépris des autres ). Rendre témoignage aux valeurs , oui , par ses actes .
Stella
5 février 2015 @ 16:00
Je ne pense pas qu’il s’agisse d’un apanage. Simplement un devoir moral (bien que le mot ne soit pas, de nos jours, politiquement correct).
Appartenir à la noblesse est, tout simplement être né ainsi (et non-pas »bien né »ce qui n’a pas de signification).
Il n’en demeure pas moins qu’une certaine éthique(qui fut le fondement de la société) émanait de la noblesse et que lui rester fidèle est, a présent, ce qui peut donner un sens véritable à la manière d’être de ceux qui en sont dépositaires
Kalistéa
5 février 2015 @ 16:05
Je n’aurais pas mieux dit Stella, et je suis parfaitement d’accord avec vous.Une personne qui m’était très proche,hélas disparue m’a dit un jour: « j’essaie de montrer ma noblesse par mon coeur et mon humilité »
Anne-Cécile
4 février 2015 @ 07:46
Pourquoi illustrer d’une scène bucolique de l’aristocratie russe un ouvrage sur l’aristocratie française ?
Certes la noblesse russe comme la sicilienne ont servi d’archétype de la civilisation aristocratique européenne dans sa plus haute expression (« au-dessus de cela il n’y a plus rien sauf le néant ») et son crépuscule a sonné le glas définitif de l’ordre ancien mais tout de même l’auteur aurait pu trouver une couverture plus à propos.
aubert
4 février 2015 @ 12:56
Bien d’accord avec vous. C’est La première chose que l’on remarque.
Lady Chatturlante
4 février 2015 @ 09:04
Il est singulier, en effet, de voir un portrait du tsar Nicolas II sur la couverture de ce livre.
Eos
4 février 2015 @ 18:07
Peut-être l’auteur a t-il cherché à faire un parallèle maladroit entre les russes blancs et les nobles français ayant survécu à la révolution de 1789 ? Ou entre le destin des Romanov et celui de Louis XVI et sa famille ?
Zeugma
4 février 2015 @ 10:40
Les internautes de « Noblesse & royautés » devraient normalement se précipiter pour acheter cet ouvrage.
Caroline
4 février 2015 @ 11:21
Ce nouveau livre surement très intéressant doit etre le ‘must’ de nos internautes passionnés par la noblesse française!Espérons qu’il n’y ait pas de lacunes ou d’erreurs!
J’imagine Zeugma et Corentine courir l’acheter!
Eric Mension-Rigau,je vous souhaite un réel succès pour la vente de votre livre unique en son genre!
Merci à Anne P. pour cette information adéquate au site royal de notre Régine!
aubert
4 février 2015 @ 12:58
Ce livre n’est pas unique sur un sujet qui a été traité à maintes reprises au cours du XX° siècle avec plus ou moins de bonheur et de réalisme.
Actarus
5 février 2015 @ 13:57
Zeugma a justement écrit qu’elle allait se précipiter ! ;-)
Elle ou il ? J’ai un doute sur son identité de genre…
Kalistéa
5 février 2015 @ 16:08
Cher Actarus ,la chose est tellement courante sur N&R! il nous faut vivre avec !
flabemont8
5 février 2015 @ 22:20
Voyons, Actarus , c’est IL . Seul un homme , un peu vampire de surcroît , peut à ce point être obsédé par les cous virils et musclés…:-))
Francine du Canada
6 février 2015 @ 17:46
Elle nous a pourtant dit qu’elle était une « femme » un jour mais je n’arrive plus à retrouver son com. Amitiés, FdC
Corsica
7 février 2015 @ 19:32
Francine, moi j’ai lu le contraire, il a dit qu’il était un homme . Mais peut être est-il un pur esprit asexué .
Francine du Canada
8 février 2015 @ 18:29
Je commence à me demander si je n’ai pas rêvé ça? Les prénoms qui finissent en « a » sont souvent féminins (Anna, Angela, Maria, Corsica, etc.) alors que ceux qui finissent en « o » sont souvent masculins (Marco, Paolo, Patricio, etc). Étant « virtuels » ici, tous les coups sont permis et si Zeugma veut taire son genre… il(elle) est certainement assez intelligent(e) pour le faire; de cela je n’ai aucun doute. J’aime bien Zeugma et ses commentaires instructifs, historiques, élaborés, documentés, etc. et c’est le principal. Amicalement, FdC
flabemont8
7 février 2015 @ 20:49
C’était pour tromper l’ennemi…Il emploie des pronoms masculins par ci, par là, au détour d’une phrase !
Lorenz
4 février 2015 @ 11:43
Un sujet qui m’interesse énormément.
Mais comment l’aborder d’une manière scientifique? J’imagine que derrière chaque aristocrate de nos jours il y a une histoire differente.
Puis, je suis perplexe par cette association entre privilège et noblesse: pour moi les nobles devraient se diffèrencier pour l’importance qu’ils accordent à certains devoirs d’intégrité morale, en particulier en opposition à l’idée de « profit malgré tout » qui semble prévaloir aujourd’hui.
Kalistéa
5 février 2015 @ 16:22
Votre commentaire me semble des plus pertinents cher Lorenz.Essayer de savoir comment et pourquoi un personnage est ou serait « noble » aujourd’hui, est un vrai « casse-tête ».Des personnes voudraient qu’il y ait des règles simples qui font reconnaitre automatiquement une « noblesse »(par exemple un nom à particule ) Mais malheureusement il n’y en a pas , …ni de simples ni de compliquées!
Personnellement je ne vois pas pourquoi quelqu’un devrait se croire supérieur parce que un souverain a reconnu les services d’un de ses nombreux ancêtres en tant que barbier, ou même valeureux soldat!
il n’en reste pas moins que j’aime descendre de certains personnages courageux qui furent des chefs dans mon pays.C’est un sentiment de satisfaction .Mais pourquoi mes contemporains devraient-ils me montrer de la déférence à moi qui n’ai rien fait ?
bonne soirée. k.
Francine du Canada
6 février 2015 @ 18:07
Comme je vous comprends; je me contrefiche des noms à particules et du snobisme des uns et des autres. Mon père, mes oncles et même une de mes tantes étaient des militaires et un officier de la GRC et tous étaient très éduqués et occupaient des professions libérales, au Canada, dans les années ’30, ’40, ’50 et subséquentes. Ce qui me touche bien plus qu’un titre (ou un nom à particule), c’est lorsque j’ai fait dire une messe pour mon père (pour ma mère en fait) et que sur le parvis de l’Église, des gens sont venus me dire qu’ils connaissaient mon père et qu’il était un homme extraordinaire… C’est arrivé très souvent au cours des 30 dernières années. Amitiés, FdC
Corsica
7 février 2015 @ 00:21
Kalistéa, j’ai trouvé votre commentaire excellent .
Stella
7 février 2015 @ 17:45
Et bien voyez vous, chère Kalistéa, je n’adhère pas tout à fait à votre ressenti.
En effet, je ressens, pour ma part, comme un sentiment de spoliation à éprouver la moindre satisfaction de penser que ceux qui m’ont précédés furent auréolés de gloire. C’est un peu comme si je « confisquais à mon profit » ce qu’il avaient pu accomplir.
Je pense que chaque être accomplit la somme de faits(bons ou mauvais) qui jalonnent la trame de sa vie , que cela lui appartient et que lui seul peut en mesurer et apprécier ou non la valeur.
C’est ainsi.
Kalistéa
7 février 2015 @ 22:13
Colette C, votre court message me parait apte à recevoir une réponse.Tout d’abord il faut bien souligner « de nos jours ».
De nos jours nous sommes en R.épublique depuis au moins un siècle et demi Plus de monarques: donc plus de noblesse et d’attribution de titres pour récompenser celui-ci ou celui_là d ‘avoir servi le monarque.La noblesse n’est donc qu’un souvenir historique.La noblesse avait ses « règles » si on les enfreignait ,on « dérogeait ».De nos jours le fait qu’il n’y a plus de noblesse donc plus de règles non plus, ces personnes à noms ronflants en profitent pour se comporter en citoyens ordinaires .par exemple ils épousent n’importe qui sans troubler quoi que ce soit dans l’ordre de leur famille ni « salir » leur nom.Ils n’ont pa honte non plus de faire certains métiers que leurs ancêtres « nobles » n’auraient pas pu faire ,(par exemple marchands de tout et de n’importe quoi…)Alors ,même s’ils étaient » nobles » en naissant, pourquoi prétendent-ils le rester ?
Que nous parlez-vous de « rang »? Y aurait-il encore dans notre société des personnes d’un « rang inférieur »? On croit rêver en lisant cela.
Alors qu’est-ce que la noblesse de nos jours ?De la vanité ,un point ,c’est tout! Jamais on ne pourra empêcher que des familles historiquement nobles ou simplement bourgeoises et SURTOUT RICHEs ,se croient ou soient considérées par des admirateurs béats d’un nom ou d’un mode de vie somptueux, supérieures aux autres familles citoyennes .Seule la tombe nous montre chaque jour qu’il n’en est rien!
Aubert nous parle de livres qui ,consultés ,nous disent qui est noble et qui ne l’est pas. Logiquement plus personne n’est noble.
Ces livres ne servent absolument à rien .On a beau dire à quelqu’un qui est fasciné par « la noblesse » que le nouvel ami dont il est fier de citer le nom ,n’est pas noble parceque la nouvelle bible de mr Dioudonnat le dit; il n’en sera pas moins disposé à aider son nouvel ami à oublier que son nom a été « trafiqué » ou inventé par son grand-père!!!
Napoléon , intelligence supérieure( n’en déplaise à monsieur-madame Zeugma!) a créeé la Légion d’honneur qui récompense un mérite personnel et cet honneur reconnu officiellement ne se transmet pas aux descendanrts qui eux auront encore à prouver leur mérite s’il la veulent.Il voulait en faire autant avec sa noblesse mais il s’est heurté à un mécontentement et il a du céder et la rendre héréditaire.
aubert
8 février 2015 @ 13:14
Ravi, chère Kalistéa de vous servir de référence.
Un peu déçu toutefois qu’à la lecture de votre prose je puisse passer pour fat.
Que diriez-vous si je vous pensais, fade ?
Kalistéa
9 février 2015 @ 10:57
Mon cher Aubert ,vous le savez je vous apprécie mais il y a longtemps que je sais que votre défaut principal est la susceptibilité.Vous n’êtes pas à prendre avec des pincettes.Si vous me jugez « fade », je continuerais à vivre avec ce nouveau fardeau!, soyez sans crainte à ce sujet.
aubert
4 février 2015 @ 13:47
La lecture attentive du Bottin Mondain est un moyen très efficace de se faire une idée sur le sujet.
Cosmo
5 février 2015 @ 20:02
Très juste, Aubert !
Gérard
6 février 2015 @ 15:08
Sous un petit bémol, chers amis, avoir à proximité un dictionnaire de la fausse noblesse ou de la noblesse d’apparence…
aubert
7 février 2015 @ 15:48
Bien vrai, cher Gérard, même si les trois lettres ANF, permettent de se faire une idée. Mais étant déjà largement accusé de ne pas connaître le « vivre ensemble » je n’allais pas citer ce distinguo-là qui doit bien en toucher quelques uns sur le site !
aubert
4 février 2015 @ 13:55
Plus français, plus chrétien, plus désintéressé, voila ce sui ressort souvent des apologies nobiliaires et …du bulletin de l’ANF.
Cosmo
5 février 2015 @ 20:03
On peut douter de cette apologie !
Cordialement
Cosmo
Albane
4 février 2015 @ 15:44
Très bonne idée, ce livre ! Après tout, il y a encore beaucoup de nobles en France aujourd’hui.
Figurez-vous que, habitant à Versailles, je peux vous citer une belle collection de noms à particules là-bas.
On en voit partout.
La classe !
aubert
7 février 2015 @ 16:00
La classe ? abondance de biens ne nuit pas mais diminue la valeur des biens.
Corsica
7 février 2015 @ 19:38
Aubert, excellente réplique !
Juliette
4 février 2015 @ 16:31
Très intéressant. J’ai lu d’autres livres de cet auteur.
A lire bien évidemment.
Germain
4 février 2015 @ 17:26
Intéressant. A voir aussi comment Noblesse et « Vieille bourgeoisie » autrefois séparées (quoique l’une venant de l’autre bien souvent, comme une vieille parente qu’on ne veut plus voir), se sont retrouvées aujourd’hui dans des valeurs communes. L’une et l’autre, se sont influencées au grès des mariages de raison et aussi d’amour…heureusement. D’où la question que l’on peut aussi se poser : que veut dire est « noble » encore ? Je pense qu’actuellement la valeur largement recherchée dans ces deux milieux est la foi religieuse, ciment indispensable de la famille.
COLETTE C.
4 février 2015 @ 17:30
Tout évolue de nos jours. De plus en plus de nobles épousent des personnes d’un rang différent !
aubert
8 février 2015 @ 13:25
Dans la noblesse française il n’y a jamais eu pour les hommes obligation d’épouser des personnes de même rang.
La noblesse se transmet seulement par les « mâles » et la qualité de l’épouse est celle de l’époux
Encore une bonne raison de constater l’inactualité de la noblesse.
Helka
4 février 2015 @ 19:57
Il faut en effet distinguer « aristocratie » et » noblesse » De nos jours il y a différentes aristocraties: celle des lettres, des sciences, de l’industrie, de la finance, etc.. c’est à dire les personnes qui se distinguent dans différents domaines. La noblesse authentique ne représente plus que quelques 400 familles dûment répertoriées par l’Association de la Noblesse Française.Ces familles sont parfaitement intégrées dans la société actuelle à tous points de vue: elles ont toutes des professions rémunérées et tentent de transmettre à leur progéniture les valeurs qui furent celles de leurs ançêtres. Malheureusement, force est de constater que dans bon nombre d’entre elles, la société actuelle y fait des ravages: divorces, remariages, voire même union libre ! Chaque jour m’en apporte la confirmation. Alors que leur reste–il d’appartenir à la Noblesse ? Peu de choses qui les différentient du reste de la société!
aubert
7 février 2015 @ 15:53
Toutes les 3500 familles env. ayant un ancêtre, noble d’ancien régime ou du XIX° siècle, ne sont pas inscrites à l’ANF.
Figaro
4 février 2015 @ 20:12
L’hérédité, tout un programme … surtout quand elle transmet les tares générées par un excès de consanguinité.
Aramis
5 février 2015 @ 00:23
Lorenz, voici une vision bien idéalisée de la noblesse …vous devez parler de la noblesse d’âme qui est fort heureusement très bien partagée y compris chez les manants que nous sommes pour la plupart.
Corsica
7 février 2015 @ 00:23
Armais, d’accord avec votre commentaire, la noblesse d’âme n’est l’apanage d’aucune classe sociale et heureusement .
Yannick
6 février 2015 @ 17:22
L’aristocratie aujourd’hui en France et politico-culturelle (politiques et journalistes acoquinés -cf les liaisons de certains de nos ministres …-, artistes participant aux campagnes politiques, syndicalistes stars).
Les faits d’armes, le mérite scientifique ou technique, l’accomplissement professionnel, ne valent plus rien. Aujourd’hui en France, il faut être « copain » avec les politiques pour entrer dans l’aristocratie.
Stella
9 février 2015 @ 16:40
Ouh là!…On peut, si l’on vous en croit, vraiment s’alarmer au sujet de la valeur de l’aristocratie actuelle…
Pauline
8 février 2015 @ 07:41
La lecture de tous vos commentaires fut passionnante. J’y ai décèlé chez nombreux d’entre vous – un désir de reconnaissance pour sa propre noblesse aujourd’hui, ici maintenant dans ses actes. Une vraie noblesse transmise pas des usages familiaux ou societaux et appliqués au quotidien.
Un flambeau de valeurs parfois difficile à tenir haut et clair dans une société qui cherche souvent à les bafouer. N&R est réconfortante sur ce point.
Sgio
27 février 2015 @ 09:59
Pour témoignage, cet édit du Roy de mai 1643 :
Louis par la grâce de Dieu Roy de France et de Navarre, A tous présents et a venir, Salut.
Voulant à l’exemple des Rois nos prédécesseurs reconnaitre ceux de nos sujets, qui par leurs actions grandes et vertueuses se sont signalés dans les armées pour la défense de notre État, ou qui par d’autres actions louables & généreuses se sont rendus considérables, nous avons résolu de les élever par quelque marque d’honneur, au dessus du commun, en les décorant, eux et leur postérité du titre de noblesse, pour laisser à leurs successeurs une obligation perpétuelle de les imiter …