Parution ce 25 février 2015 du livre « Sissi et ses enfants » par Hanne Egghardt. En voici le résumé : « Sait-on que la célèbre impératrice d’Autriche mit au monde quatre enfants ? Et que le destin semble s’être acharné à la meurtrir à travers eux ? Parce qu’on la jugea inapte à pouvoir s’en occuper, on lui retira sa première petite fille, Sophie, qui fut confiée aux soins de sa terrible belle-mère, l’archiduchesse Sophie.
La malheureuse enfant mourut à deux ans. Aucune intimité ne lia l’impératrice à sa seconde fille, l’archiduchesse Gisèle, qui lui fut également arrachée pour être élevée par sa grand-mère : elle fut mariée dès l’âge de seize ans à un prince de Bavière ! Plus tard, son fils unique, le prince héritier Rodolphe, doté d’un caractère fragile et exalté, se suicida à Mayerling dans les bras de sa maîtresse après qu’on l’eut marié à une princesse de Belgique qu’il n’aimait pas. Ce fut seulement avec sa dernière fille Marie-Valérie, née dix ans après ses autres enfants, que Sissi eut enfin la possibilité de nouer une relation maternelle : elle imposa à la cour son désir de l’éduquer elle-même et la poussa à faire un mariage d’amour en résistant à toutes les pressions d’État. Mais, pour cette dernière, la tutelle d’une mère aussi excentrique ne fut pas de tout repos… Hanne Egghardt nous plonge dans l’intimité de la famille impériale et nous révèle un visage méconnu d’Élisabeth, impératrice d’Autriche. »
« Sissi et ses enfants », Hanne Egghardt, traduit de l’allemand par Sylvie Goguel, Pygmalion, 2015, 246 p.
Damien B.
19 février 2015 @ 07:50
Mais voyons, tout le monde connaît cette histoire !
Je crains que tout cela soit très manichéen : « terrible belle-mère », « malheureuse enfant », que de clichés et d’expressions usées.
Je me réjouirais en revanche de lire une biographie de l’archiduchesse Sophie étayée par ses lettres afin de connaître son point de vue sur sa bru.
Pour ma part, j’ai eu la surprise de découvrir que nombre de princes européens étaient loin de juger l’impératrice aussi favorablement qu’elle l’est aujourd’hui.
Ils voyaient en elle une femme bizarre et affectée, loin du personnage interprété par Romy Schneider.
Enfin, cela devient un produit marketing alors qu’il y a tant d’autres vies intéressantes qui restent à écrire.
agnes
19 février 2015 @ 17:52
c’est ce que nous avait dit notre guide autrichienne.
Les autrichiens ont presque redecouvert Sissi quand elle est morte tragiquement car elle partait toujours en voyage de longs mois, elle ne faisait pas partie de leur paysage.
Damien B.
19 février 2015 @ 20:28
Merci Agnès, j’en profite pour vous remercier chaleureusement de tous vos reportages de qualité qui enrichissent considérablement notre blog favori.
Bien à vous,
Damien
Cosmo
19 février 2015 @ 18:30
Cher Damien B.
Pour répondre à votre question, je vous informe que j’en ai une en préparation. L’archiduchesse Sophie n’était pas l’odieuse belle-mère dont on se souvient, faussement, aujourd’hui.Elle était une femme intelligente, voire brillante, avec un sens aigu du devoir. Elle aimait sa belle-fille mais elle ne pouvait comprendre que celle-ci, ayant la chance d’être impératrice et en plus adorée de son mari, dédaignait son rôle.
L’impératrice Elisabeth, si elle a gagné les faveurs du public aujourd’hui, ne l’avait pas à l’époque. L’archiduchesse Sophie, « Unsere Kaiserin », comme les Viennois l’appelaient, lui était largement préférée. . La famille impériale de son côté garde un jugement réservé sur celle qui est devenu une héroïne, mais aussi le fonds de commerce majeur de la Vienne actuelle.
Cordialement
Cosmo
Damien B.
19 février 2015 @ 20:31
Cher Cosmo,
Je suis ravi d’apprendre que vous préparez une biographie consacrée à l’archiduchesse Sophie si maltraitée par l’Histoire récente. Je suis d’ores et déjà impatient de la lire.
Le roi Léopold I avait pour elle beaucoup d’estime, ce qui en dit long sur cette princesse, femme de devoir et véritable pilier de la maison d’Autriche.
Bien cordialement,
Damien B.
Cosmo
20 février 2015 @ 09:37
Cher Damien B.
C’est un travail de longue haleine et je ne pense pas publier avant la fin 2016.
Comme Léopold I, l’Europe entière admirait l’archiduchesse Sophie, du moins l’Europe monarchiste.
Cordialement
Cosmo
Michèle
20 février 2015 @ 13:57
Beaucoup de travail pour vous Cosmo et une longue attente pour moi, à bientôt de lire votre nouveau livre.
Michèle
Palatine
21 février 2015 @ 16:59
Je me réjouis de lire cet ouvrage, Cosmo, car il y sur les étagères de l’Histoire des « articles » qui doivent être soit dépoussiérés, soit remis à l’honneur. Sophie a souffert d’une mauvaise presse à cause d’un film gnangnan dont le seul point positif était de montrer de belles crinolines et des dentelles. N’hésitez pas à citer des passages de correspondances et de journaux intimes.
Palatine
Gérard
22 février 2015 @ 18:16
Cher Cosmo prenez votre temps, et le public français vous est acquis puisque Sophie n’est pas que la sévère belle-mère de sa nièce mais la gentille amie de l’Aiglon.
ML
21 février 2015 @ 19:59
J’espère que ,lorsque cette biographie sortira ,N et R sera avisé . J’ai découvert l’archiduchesse grâce aux films ,vers 10 ou 12 ans .Ils m’ont donné l’envie de fouiller un peu plus et je me suis plongée dans les revues Historia et cette princesse m’est apparue sous un jour bien différent :fort jolie ,intelligente ,ayant un grand sens du devoir , fière de la grandeur de l’empire ( AEIOU ,n’est-ce pas !). Et ,elle a eu son lot de deuils ,un de ses articles faisait état de son chagrin lors du décès de sa fille unique à l’âge de 4 ans .Je me souviens aussi d’un autre article qui évoquait sa jeunesse , son affection pour le duc de Reichstadt ,pour ses enfants et petits-enfants .Et,j’avais fini par la préférer à l’impératrice !
Cosmo
22 février 2015 @ 11:46
ML,
J’ai suivi le même parcours que vous et mon travail de recherche en vue de l’écriture de sa biographie m’a conforté.
L’archiduchesse Sophie, mariée à un homme qui n’avait rien pour séduire, a accepté son destin suivant les conseils de sa mère, la reine de Bavière, qui, la voyant pleurer, la mit face à ses responsabilités. Et ayant compris que naître princesse, devenir archiduchesse était en soin quelque chose d’exceptionnel qui avait une contrepartie, elle a accepté la contrepartie avec dignité. Et elle a été heureuse. Elisabeth n’a pas voulu comprendre qu’être impératrice d’Autriche, et de surcroit aimée par son mari, était une position qui la mettait bien au dessus de son état de petite princesse bavaroise pauvre. Cette position méritait bien quelques sacrifices qu’elle refusa de faire. Et elle fut malheureuse toute sa vie. Ces deux femmes belles et intelligentes au destin exceptionnel ont eu des vies bien différentes.
Décidément, l’archiduchesse Sophie a ma préférence, préférence que j’espère pouvoir partager avec mes futurs lecteurs.
Cordialement
Cosmo
Francine du Canada
19 février 2015 @ 21:08
Vous avez raison Damien B.; le personnage interprété par Romy Schneider a faussé la donne mais certains faits restent vrais : L’archiduchesse Sophie ne voulait pas d’Elisabeth comme belle-fille; c’est la grande sœur qu’elle avait choisie (Hélène je crois) et elle avait tout un caractère. J’ai toujours trouvé étrange qu’on lui ait arraché son enfant… sous prétexte qu’elle était incapable d’en prendre soin; elle venait d’une famille nombreuse et avait eu d’excellents parents et j’ai toujours cru qu’une mère biologique (même jeune) qui est en bonne santé (avec un minimum d’aide) sait s’occuper de son enfant. Peut-être n’était-elle pas en bonne santé (physique et/ou mentale)? Le lui enlever était cruel à mon avis. Amitiés, FdC
Damien B.
20 février 2015 @ 08:01
Oui Francine si on lui avait réellement soustrait son enfant cela eût été cruel, mais je ne vois aucune lettre précisément datée, aucun document authentique qui corrobore clairement cette version.
Ce que l’auteur (elle n’est pas la seule) se garde également de mentionner est que le contexte des cours et de la noblesse ne favorisait pas de manière générale les contacts privilégiés entre les mères et leurs enfants. Ces derniers étaient élevés par des nourrices, puis par des gouvernantes, des gouverneurs et une armada d’éducateurs extérieurs à la famille et, selon les cas, parfois jusqu’à la moitié du XX è siècle. Je ne porte pas de jugement sur cette manière de faire, je suis historien, pas moralisateur ni vendeur de mélodrames, un métier très en vogue aujourd’hui :)
Livrer cette version brutale sans contextualisation est peut-être commercialement porteur (encore qu’à force de tirer sur la ficelle du trio Sissi-Grace-Diana elle va finir par céder) mais irrespectueux du lecteur et des personnages traités. Bien entendu cela requiert tellement de temps d’analyser des correspondances complètes que l’on préfère renoncer et céder à la facilité en livrant de l’émotionnel à bon compte.
J’ai lu quelques passages de l’ouvrage sur le web. Il n’y a aucune source, aucune note qui viendraient étayer les faits avancés. C’est un joli roman, sans aucune mise en perspective, sans comparaisons ou confrontations des sources, sans hiérarchisation de ces dernières, sans multiplication des points de vue, bref cela participe à donner une vision totalement affadie de l’Histoire.
Amitiés chère Francine,
Damien
Francine du Canada
20 février 2015 @ 20:40
Merci Damien, vous me donnez une foule d’éléments à analyser et je les analyserai minutieusement; je ne suis pas historienne et je comprend que sa vie s’inscrivait d’abord et avant tout dans son rôle « d’impératrice » et de « reine ». Amitiés, FdC
Palatine
21 février 2015 @ 17:06
Dans vos livres Damien, vous étayez toujours les faits cités, et moi dans le mien j’ai essayé de faire pareil en me basant sur les correspondances et le e journal intime. Si le lecteur veut faire une autre « lecture » de ces documents, il le peut. Mais quand on touche à des personnages historiques, il faut être rigoureux et ne pas tomber dans le mélodrame. Et mettre en fin d’ouvrage une bibliographie.
Je vous suis tout à fait quand vous élevez des doutes sur l’éventuel chagrin de l’ « arrachage » des enfants à leur mère; Aucun document ne vient appuyer ces allégations. A l’époque, on confiait les enfants aux nounous et gouvernantes et tout le monde s’en trouvait bien, vous le soulignez.
Damien B.
22 février 2015 @ 10:52
Merci Palatine, nous partageons la même conception en la matière. Certains oublient trop souvent de « faire parler » leurs personnages. Pour le cas qui nous occupe ici, je verrais plusieurs types de sources à confronter : des lettres référencées de Sissi, de Sophie, de François-Joseph, de Louis-Victor (toujours aposté là où se passe l’action), un journal intime d’une gouvernante, des articles de presse révélant comment les faits sont rapportés au public, …
L’avantage de l’appareil critique sous forme de notes de bas de page présente un autre avantage : il permet de suivre date par date, lieu par lieu des protagonistes secondaires. Ainsi une biographie du Comte de Flandre permet également de savoir que la reine Victoria séjournait à tel endroit à telle date. Il s’agit donc de « correspondances » dans les deux sens du terme.
Tout cela doit également être mis en perspective par une contextualisation idoine et le recours à l’histoire des mentalités. Cela est beaucoup plus respectueux du lecteur et des personnages que l’on veut faire connaître.
Et l’on verrait ici (je le subodore) que cet épisode d’enlèvement de la progéniture impériale ne se soutient guère et ne constitue qu’une vision anachronique et complaisante d’un personnage devenu machine à projections et à fantasmes pour ne pas dire un produit marketing.
Bien amicalement,
Damien
Cosmo
20 février 2015 @ 09:34
Chère Francine,
Il n’est pas exact de dire que l’archiduchesse ne voulait pas d’Elisabeth, lui préférant Hélène. La duchesse Hélène était l’aînée, et Elisabeth à peine nubile, quand le choix d’une femme fut fait pour François-Joseph, il était donc normal qu’Hélène soit choisie. Mais Sophie accepta Sissi sans difficulté après le coup de foudre, une nièce en valant bien une autre sur le plan dynastique. Se rendant compte des lacunes de son éducation, elle voulut lui faire profiter de son expérience. Mais Sissi fut rebelle à tout. Elle ne comprit pas sa position.
Une impératrice n’avait pas à s’occuper de ses enfants. La situation de l’empire à l’époque était très tendue, sa domination sur le nord de la péninsule italienne étant mise en question. Sophie était une femme politique et elle pensait que l’impératrice avait un rôle à jouer pour la gloire de l’Autriche, et non dans la nursery.
Comme toutes les mères de la très haute société, elle n’avait accès à ses enfants qu’à certaines heures et c’était suffisant. Et si elle avait été moins capricieuse, les choses se seraient mieux passées. Elle ne manifesta pour ses deux aînés que de l’indifférence. Elle n’aima que Marie-Valérie. Rodolphe et Gisèle, comme leurs cousins, aimaient leur grand-mère.
Enfin elle fut odieuse avec sa belle-fille Stéphanie de Belgique.
En résumé Elisabeth n’aimait qu’une seule personne, elle-même. Et l’éducation des enfants ne furent qu’un prétexte de plus pour s’opposer à sa belle-mère.
Elle détestait la Cour de Vienne et le système autrichien, mais elle en vivait somptueusement sans jamais se poser la question de savoir qui payait.
Amicalement
Cosmo
Damien B.
20 février 2015 @ 17:44
Cosmo, je souscris sans réserves à votre analyse qui laisse augurer une excellente biographie fin 2016 !
Francine du Canada
20 février 2015 @ 20:44
Pas de soucis Cosmo, je vous lirai comme j’ai lu « Le roi légitime… » c.a.d. objectivement et sans parti pris et avec un esprit ouvert. Sissi c’est la romance et le cinéma… ce n’est pas la réalité historique et loin de là; cela je le sais. Amicalement, FdC
Palatine
21 février 2015 @ 17:09
Cosmo, je pense exactement la même chose que vous, dans votre post de 9 h 34.
Cosmo
22 février 2015 @ 11:47
Merci, chère Palatine !
aubert
22 février 2015 @ 11:32
cette Sissi commence sérieusement à nous casser les pieds.
soatiana
6 mai 2015 @ 22:59
oui , c’etait problable, elle ne pouvait aimer qu’elle meme, mais il ya aussi une autre chose son education etait tres liberale, un peu trop peu conventionnelle, et donc elle ne pouvait pas s »integrer a la vie de la cour, voila
mais unechose etaait sure et certaine , elle etait en securite, car son mari l’adorait, c’etait deja bcp pour une femme, amoins qu’elle etait capricieuse, voila
HélèneA
20 février 2015 @ 12:45
Justement hier soir, je pensais que j’aimerai lire un livre sur la princesse Sophie de Bavière.J’ai donc hâte que votre livre paraisse.
J’ai lu plusieurs livres sur Sissi, et je pense que si la petite Sophie n’était pas morte, alors qu’elle avait réussi à emmener Sophie et Gisèle en voyage en Hongrie,elle n’aurait pas autant culpabilisé et ne se serait pas détourné autant de Gisèle.Ce n’est que mon opinion.
soatiana
6 mai 2015 @ 22:32
ecoutez, enlevez sa fille a sa mere, serait cruelle, mais peut etre qu’enlever une princesse a sa mere etait normale , surtout quand la mere etait incapable d’elever une future princesse
Figaro
19 février 2015 @ 23:17
Sissi et Diana, deux personnes belles, fragiles psychologiquement, souffrant de troubles alimentaires, victimes d’un entourage cruel et mortes tragiquement. Il n’en fallait pas plus pour qu’elles collent à l’archétype de l’héroïne qui fait pleurer dans les chaumières. Quelques films à l’eau de rose pour l’une et quelques plaintes publiques pour l’autre, on suffit à les faire rentrer dans la légende. La réalité est tout autre et mérite qu’on la regarde dans sa complexité, sans partialité. C’est une autre histoire.
Figaro
19 février 2015 @ 23:26
Un mot manque et cela change le sens de mon propos . Je ne voulais pas dire qu’elles ont été victimes d’un entourage cruel mais d’un entourage soit-disant cruel. Ni l’une, ni l’autre n’avaient le caractère pour être impératrice ou reine, c’est là le drame qui les a rendu malheureuses ainsi que leur entourage. Deux erreurs de casting mais deux légendes.
candy
20 février 2015 @ 12:14
Je ne pense que Sissi n’avait pas de caractère ni même Diana ; elles ont toutes les deux été écrasées par la firme ; l’une et l’autre aimaient leurs enfants ; Sissi en a été privé par le despotisme de sa belle-mère/tante ; l’autre a été privé de l’amour de son mari . Deux personnalités que j’aime et qui devant un tel désastre, ont pris le parti de partir …. l’une dans les voyages, l’autre dans des relations amoureuses … je ne veux pas les blâmer, elles ont leur lot de malheurs
Palatine
21 février 2015 @ 17:12
Je ne sais pas si vous avez des enfants, mais moi qui en ai, je n’aurais pu, pendant leur enfance partir de longs mois loin d’eux. Or « Sissi » l’a fait. Donc je partage les réticences de Damien B à ce sujet.
aubert
22 février 2015 @ 11:35
Cette Sissi commence sérieusement à nous casser les pieds… et sa comparse avec. Quand on n’a que deux pieds c’est un vrai casse-tête.
Figaro
22 février 2015 @ 20:31
Je n’ai pas dit qu’elles n’avaient pas de caractère, j’ai dit que ni l’une, ni l’autre n’avait un caractère pour être souveraine. Aucune des deux n’a compris les devoirs et la dignité qui accompagnaient les droits et les avantages de leurs positions. On peut les idolâtrer et en faire des victimes mais il faut regarder les faits dans leur globalité et avec impartialité.
soatiana
6 mai 2015 @ 23:03
bien dit, alors toutes les deux des la premiere annee du mariage aurat pu divorcer,plutot que d’avoir joue les hypocrites et faire plus d’un enfant,voila
septentrion
19 février 2015 @ 08:06
Bonjour,
Merci pour l’information.
Cdt,
Francine du Canada
19 février 2015 @ 08:45
Merci pour l’article Régine; que de malheurs finalement pour l’impératrice Elisabeth. FdC
Jean Pierre
19 février 2015 @ 08:48
Désormais quans je pense à Sissi et à sa belle-mère je revois la scène de Guillaume Gallienne dans « Guillaume et les garçons à table ». Hilarant.
flabemont8
19 février 2015 @ 10:21
Oui, destinée malheureuse que celle de Sissi , mais sa dernière fille a dû vivre difficilement auprès d’une mère habituée à mener sa vie .
A.Lin
19 février 2015 @ 11:27
« Un visage méconnu d’Élisabeth » ?
J’ai des doutes car rarement la vie de princesses, reines ou impératrices n’a fait couler autant d’encre que celle de Sissi
Damien B.
19 février 2015 @ 17:23
En effet A.Lin …
D’ailleurs la couverture vaut à elle seule mieux que tous les discours au sujet de l’impératrice Elisabeth. Il s’agit d’un photomontage réalisé dans les années 1870 car Sissi n’avait plus été photographiée avec ses enfants depuis juillet 1860.
Lors de cette première et dernière séance elle n’avait sans doute pas osé se soustraire à la photographie bien connue du groupe familial.
Ensuite elle a posé avec ses chiens, des chevaux, des dames d’honneur, mais jamais avec ses enfants.
En revanche il existe tout au long du règne de l’empereur d’Autriche de magnifiques photographies de François-Joseph avec Gisèle, Rodolphe, puis avec ses petits-enfants.
Francine du Canada
20 février 2015 @ 21:00
Damien, ça s’explique en psychologie; une mère à qui on arrache son enfant (il y en a des milliards de par le monde) souffre tellement qu’elle le tue « mentalement »: Il n’était pas là, il n’est pas là et ne sera plus jamais là. C’est un mécanisme de défense : Il est mort, elle se détache (fait son deuil… enfin presque) et plus personne ne peut l’atteindre (plus de chantage, plus de manipulation, etc). C’est mal expliqué peut-être mais je ne suis pas de mauvaise foi, je puis vous l’assurer. Amicalement, FdC
Cosmo
22 février 2015 @ 09:45
Chère Francine,
Votre analyse peut se comprendre. Mais il n’est pas prouvé que l’on ait arraché ses enfants à Elisabeth et elle avait toujours la possibilité de les voir, comme le faisaient toutes les dames de l’aristocratie de l’époque. L’archiduchesse Sophie avait été elle-même une excellente mère.
Les enfants me semblent plutôt avoir été un excellent prétexte pour justifier la lutte contre sa belle-mère.
Il est difficile de parler de deuil quand les enfants habitent sous le même toit, un étage au-dessus. Et personne n’obligeait Elizabeth à passer volontairement de longs mois loin d’eux.
La seule, Marie-Valérie, dont elle s’est occupée, a souffert de l’amour excessif de sa mère, et de sa possessivité. Marie-Valérie se sentait plus proche de François-Joseph que d’Elisabeth.
Amicalement
Cosmo
Francine du Canada
22 février 2015 @ 18:49
Merci Cosmo, j’ai lu cela également (et pour l’archiduchesse Sophie et pour Marie-Valerie) et je suis prête à le croire; j’aime bien la romance mais j’ai toujours préféré la réalité historique… Les contes de princes et princesses, ce sont pour les enfants. Amitiés, FdC
Nicky
19 février 2015 @ 12:04
Voila qui a l’air intéressant !
Gabrielle
19 février 2015 @ 12:50
Elisabeth d’Autriche était comme tous les être humains, elle avait ses qualités et ses défauts.
Sa façon d’être atypique pour l’époque et le milieu dans lequel elle évoluait me l’ont rendu attachante.
J’ai eu la chance de visiter la chambre qu’elle occupait à l’hôtel Beau Rivage à Genève et où elle est est décédée grâce à la gentillesse du personnel.
seul le miroir mural est d’époque ainsi que la configuration de la pièce avec la salle de bains attenante
COLETTE C.
19 février 2015 @ 14:45
Qu’en est-il de cette petite fille qu’elle aurait eu en France ?
J’ai lu un livre en anglais de sa soi-disant fille, c’est troublant par certains détails.
Lorenz
19 février 2015 @ 16:00
Connaissant « Sissi » par la biographie écrite par Gabriele Praschl-Bichler (aujourd’hui princesse Karl de Liechtenstein) je reste sceptique devant ces vieux clichés sur elle et sa belle-mère.
D’autre part déjà en regardant le célèbre film, j’ai toujours préféré l’archiduchesse..
lherbette
19 février 2015 @ 19:30
je voudrais avoir ce livre ,ou dois je m’adresser ??????
lherbette
19 février 2015 @ 19:33
je suis très sissi
FrançoiseA
19 février 2015 @ 20:44
et moi aussi !!!!!!!!
Elsi
19 février 2015 @ 20:08
Je conseille la biographie de Brigitte Hamann « Elisabeth, Kaiserin wider Willen » …. excellent, livrant une image réaliste de la personne, toutefois sans la démolir.
C’était avant tout une très grande égocentrique et égoïste, victime de ses états d’âme … mais à sa défense j’ose prétendre que, si on ne lui avait pas enlevé ses enfants dès la naissance, peut-être qu’elle se serait sentie plus utile et aurait moins plongé dans ses caprices et à ses frasques.
A.Lin
19 février 2015 @ 21:32
Elsi, j’ai eu comme beaucoup d’entre nous ma période Sissi, j’ai pas mal lu à son sujet suffisamment pour me faire une opinion même en reconnaissant que ma vision a été déformée par la saga « Romy Schneider »
Je ne vous rejoins pas pour dire que Brigitte Hamann livre une image réaliste de la personne, juste sa propre version.
« C’était avant tout une très grande égocentrique et égoïste » non, elle ne l’était certainement pas à la base (c’était une très jeune fille amoureuse et fort naïve) elle l’est devenue quand on l’a privée peu à peu de ses droits et devoirs de mère au prétexte futile qu’elle n’était pas apte selon les critères de sa tante et belle mère et là, je résume…
Quand à ses caprices, ils étaient certainement dus aux caprices de la consanguinité.
Elsi
20 février 2015 @ 08:41
Chaque biographe livre sa propre version … même s’il a encore pu rencontrer la personne qu’il décrit. A la naissance, en enfance et en toute première jeneusse, nous sommes presque tous « tabula rasa », tous les talents, tous les dons, l’idéalisme, la candeur sont là….. ensuite nous devons confronter les réalités de la vie, les autres … chaque jour un peu plus … et comme avec l’âge rien ne s’améliore, les mécaniques d’auto-protection ne vont pas toujours dans le « bon sens ».
A chaque Noël, je plongeais dans les films « Sissi » et ne pouvais jamais comprendre en quoi la vie de cette belle et douce impératrice avait pu être tragique …. à 10-12 ans j’étais persuadée que la vraie Sissi était celle du fim.
S’il est vrai que si on lui avait laissé une chance, en ayant compris que c’était une adolescente ultra-sensible projetée dans un monde étriqué, vieillot, emprunt de la religion catholique, elle ne se serait peut-être pas enfermée à ce point dans sa coquille … maheureusement, nous ne pouvons pas retourner le temps. Je ne peux que rendre mes impressions : j’ai lu plusieurs biographies, mais avec chaque bio, j’avais de moins en moins de compréhension pour cette « pauve » impératirce qui, tout en se posant en martyre de son rôle, profitait pleinement des privilèges que sa position lui rendait accessibles …. ma compassion se tourna plutôt vers l’empereur François-Joseph ne souffrant pas moins, peut-être même plus … et qui assuma jusqu’à la fin malgré tous les coups du sort qui s’abattaient sur lui au cours de sa longue vie.
Mais …. à chacun sa façon de voir les choses et son opinion personnelle.
Mélusine
20 février 2015 @ 13:38
Tout comme vous, Elsi, le caractère fantasque de Sissi m’a toujours intriguée, ainsi que la liberté et le luxe dont elle jouissait, sans contrepartie.
Mais c’est plutôt l’empereur François-Joseph que j’ai toujours plaint d’avoir à subir les caprices de son épouse et ses absences.
Sans doute était-il trop amoureux, trop occupé, trop content et soulagé aussi de ne pas avoir à subir en permanence les plaintes et la morosité de cette jolie femme déprimée. Après tout, ce serait bien compréhensible.
Robespierre
22 février 2015 @ 10:20
J’admire François-Joseph. Il a voulu suivre une pulsion sexuelle en choisissant Sissi, qui finalement lui a peu convenu. Mais il a toujours assumé son choix et contre vents et marées a supporté tous les caprices de l’ex-petite mignonne de 16 ans qui l’avait séduit.
J’ai une grand-tante que ses parents avaient dissuadé d’épouser un certain jeune homme. Elle l’a fait et a été très malheureuse, mais refusait de se plaindre, estimant qu’elle avait fait son choix et devait en supporter les conséquences.
Sissi c’était quelqu’un qui voulait le beurre et l’argent du beurre. Tout en disant qu’elle n’aimait pas le beurre.
Damien B.
22 février 2015 @ 10:59
Je souscris à votre intéressant point de vue Robespierre : Sissi représentait aux yeux de François-Joseph l’antithèse des « comtesses hygiéniques », femmes expérimentées de moins bonne naissance consacrées à maintenir l’archiduc devenu empereur en bonne santé sexuelle sans attache sentimentale.
Gérard
22 février 2015 @ 18:22
La pulsion de François-Joseph n’était sans doute pas que sexuelle. L’amour est un tout.
soatiana
6 mai 2015 @ 22:41
sissi n’avait certainement rien a se plaindre, françois joseph l’avait epousee, malgre tout!!!!!!
elle etait devenue imperatrice malgre tout!!qu’aurait demande le peuple?!!!!!
le reste n’avait pas eu d’importance
toutes les fille avaient du l’admirer, la jalousait
alors toutes ses attitudes nauraient pu etre interpretees que de pures caprices, elle qui etait la fille simple de la baviere!!!!
soatiana
6 mai 2015 @ 22:45
ecoutez bcp de filles la jalousait, mais c’etait elle l’heureuse elue qu’aurait demande le peuple
et puis d’ailleurs nul ne peut pretendre d’etre heureux ici bas monde, et donc elle aurait deja s’estimer heureuse de devenir imperatrice!!!!
Lucia
11 juin 2015 @ 21:15
Je reproche principalement à Sissi d’avoir eu du mépris pour sa fille Gisèle. Elle prétendait que sa fille était laide, une « truie desséchée » (écrit véridiquement dans un de ses poèmes), et l’à toujours traitée froidement et avec dédain. On rejette la faute sur la « méchante » archiduchesse Sophie mais à mon sens elle n’est pas coupable. C’est vrai qu’elle s’est beaucoup (peut-être trop) imposée auprès des enfants de Sissi, mais elle s’est tout de même comportée comme une très bonne grand-mère, il parait normal que la petite Gisèle se soit attachée à elle. Ce n’est pas de la faute de la fillette si elle a aimée sa grand-mère, Sissi n’aimait pas sa belle-mère mais elle aurait pu comprendre que ses enfants puissent le faire, pas de sa faute non plus si sa sœur aînée est morte (Sissi aurait peut-être préférée que sa soit sa cadette qui meurt, peut-être était-elle plus attachée à l’aînée, mais Gisèle n’à pas décidé de survivre là ou sa sœur est morte), pas de sa faute non plus si elle n’était pas d’une très grande beauté, d’autant que Sissi exagérait un peu. Contrairement à ce qu’elle dit (et beaucoup de gens), je trouve que Gisèle était loin d’être laide. Elle dégage une impression de douceur, de bonté, qu’il n’y a pas chez sa mère. Je la trouve mignonne (pas belle, mais mignonne), et assez agréable à regarder malgré ses imperfections. D’autant plus que Marie-Valérie, la préférée de l’impératrice, n’était pas elle non pas non plus un prix Nobel de beauté, et avait tout autant un caractère terre à terre que Gisèle. Bref, je ne comprend pas pourquoi ce dédain. Sissi était capable d’être vraiment méchante, sans justification.
jade
30 janvier 2017 @ 23:13
beaucoup de critiques personne est parfait, tous le monde a des qualites et des défauts, moi ce que je retiens sur sissi c’est quelle était belle après sa vie privé ne me regarde pas et je ne jugerais personne, quand au film ils sont très bien réalisé mais c’est du cinéma tiré de faits réels mais cela reste une fiction, c’est mon point de vue personnel