Parution à la Bibliothèque des Arts d’un luxueux ouvrage « Soieries, le livre d’échantillons d’un marchand français au siècle des Lumières ». Un album qui ravira les amateurs des arts décoratifs tant il est une source d’information capitale sur la création des soieries en France au XVIIIème siècle. (Merci à Bertrand Meyer)
« Soieries. Le livre d’échantillons d’un marchand français au siècle des Lumières », Lesley Ellis Miller, Bibliothèque des Arts, 2014, 272 p., 49 €
Livia
14 juin 2014 @ 16:59
Quels délices les créations du 18ès !
Caroline
14 juin 2014 @ 23:54
Merci pour votre information sur ce livre nouveau en son genre!
Danielle
15 juin 2014 @ 13:54
En complément de l’exposition « le siècle des Lumières » à la Manufacture des Gobelins.
Michèle
15 juin 2014 @ 20:05
La provenance de ce livre d’échantillons est originale à elle toute seule. En effet, il fut saisi en 1764 par les Douanes anglaises qui luttaient contre les importations illégales de textiles qu’organisaient des agents français. Nous sommes aussi en plein roman d’espionnage et de contre-espionnage industriel, comme l’explique l’auteur Lesley E. Miller, conservatrice en chef du Département des Textiles et de la Mode au Victoria and Albert Museum. Son texte vivant nous immerge dans la vie quotidienne des soyeux lyonnais des années 1760. Elle apporte un éclairage très documenté sur la fabrication et sur le commerce des textiles à cette époque qu’elle a étudiée pendant plusieurs années. L’auteur brosse également un panorama illustré de la mode et de l’usage des soieries françaises en Europe sous l’Ancien Régime.
Une analyse technique rigoureuse de chacun des échantillons confère à ce livre le caractère d’un ouvrage de référence qui satisfera les attentes les plus exigeantes. Mais c’est le charme immense qui se dégage de la partie « fac-similé » qui fait de ce livre d’échantillons, reproduit intégralement, un véritable objet de séduction. L’original, relié en carton et en parchemin ne pèse pas moins de 8,400 kg. Source inépuisable d’inspiration, ces centaines de «morceaux d’étoffe » aux noms pleins de poésie aujourd’hui disparus, touchent par la fraîcheur de leurs tons et la richesse des motifs.
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