Parution de cette biographie « Sophie de Habsbourg. L’impératruce de l’ombre« . En voici le descriptif : « Épouse de l’archiduc François-Charles, deuxième dans l’ordre de la succession, Sophie de Habsbourg occupe une position centrale à la cour de Vienne dès son arrivée en Autriche, en 1824.
Son mari étant incapable de régner, elle reporte ses ambitions sur son fils aîné, le jeune François-Joseph qui, grâce à son soutien, monte sur le trône en 1848. Figure centrale de la décennie néoabsolutiste − François-Joseph ne prend pas de décisions majeures sans en avoir discuté avec sa mère −, Sophie est étroitement associée à la restauration du pouvoir monarchique.
Cependant, dans les années 1860, son influence politique décroît. Elle assiste en spectatrice affligée à l’entrée de l’Autriche dans l’ère constitutionnelle et au compromis austro-hongrois. Sur le plan personnel, cette impératrice de l’ombre entre en conflit avec l’impératrice officielle, Élisabeth – la célèbre Sissi –, les deux femmes incarnant une conception antinomique de leur rôle. Foudroyée par la mort tragique de son fils cadet Maximilien, fusillé en 1867, en tant qu’empereur du Mexique, minée par le chagrin, elle meurt en 1872. Une biographie magistrale appuyée sur des sources inédites ». (Merci à Alberto, Cosmo et Beji)
« Sophie de Habsbourg. L’impératrice de l’ombre », Jean-Paul Bled, Perrin, 2018, 250 p.
Robespierre
4 mars 2018 @ 13:07
quelle jolie femme ! tellement plus belle que sa belle-fille Elizabeth.
Actarus
4 mars 2018 @ 13:09
Les Viennois ne s’y trompaient pas. La mère de l’empereur était en Autriche, la femme de l’empereur toujours en voyage. Quand l’archiduchesse Sophie est morte, ils ont dit : « nous avons perdu notre impératrice ».
Damien B.
4 mars 2018 @ 13:12
Je lirai certainement cette biographie consacrée à ce personnage à l’intelligence politique réelle.
L’auteur a semble-t-il analysé des sources premières, gage de qualité.
Extrait » de toute façon le destin historique de Sophie dépasse de loin cette relation avec Sissi où l’on voudrait souvent l’enfermer ».
Voilà, le ton est donné et cela me plaît !
Cosmo
4 mars 2018 @ 18:41
Cher Damien B,
Connaissant mon projet, vous avez gentiment compati à l’annonce de la parution de ce livre. Inutile de vous dire que je l’ai lu dès sa parution et Oh surprise, nous sommes bien loin du Grand Bled. Ce livre n’est pas bon car il est superficiel. Il n’y a aucune analyse du caractère du personnage. Il a été écrit à la va-vite. Les documents auxquels il est fait allusion sont le Journal de l’Archiduchesse et sa correspondance, qui n’ont pas du tout été exploités.
Donc tout espoir me reste ouvert et je pense faire mieux, sans aucune difficulté.
Amicalement
Cosmo
Gérard
4 mars 2018 @ 22:30
Eh bien tant mieux Cher Cosmo. Pour vous et pour Sophie.
Caroline - Mathilde?
4 mars 2018 @ 23:09
Bonsoir Cosmo,
Pourriez-vous en dire plus sur votre grand projet (que j espère vous mènerez à bien )
Je me suis également ruée sur ce livre pour diverses raisons.
Si j ai apprécié je reste sur ma faim (il me reste en tête le livre de M.Bled sur Marie – Thérèse ).
Néanmoins, oh bonheur, il sort quand même de l habituel Sophie la méchante qui n aimait pas la gentille Sissi. …
Cosmo
7 mars 2018 @ 11:09
Caroline-Mathilde,
J’ai en projet une biographie de l’archiduchesse Sophie dans la veine de mon livre « Charles et Zita, derniers souverains d’Autriche-Hongrie ». Les personnages y sont analysés et mis en situation, tant dans leur vie privée que dans leur vie publique.
Amicalement
Cosmo
Nicolas
19 avril 2020 @ 18:48
Bonjour,
Pourrais-je savoir si Cosmo a avancé dans son projet d’ouvrage ? A-t-il été publié ? A-t-il des informations sur d’éventuels ouvrages sur les Frères de François-Joseph Ier, notamment Charles-Louis et Louis-Victor ?
Merci beaucoup. Bien cordialement. Nicolas
Damien B.
5 mars 2018 @ 08:43
Cher Cosmo, le champ est donc libre pour vous !
On ne le répètera jamais assez, mais l’Histoire ce sont les sources, leur multiplicité, leur hiérarchisation, leur mise en perspective, leur analyse critique, et elles doivent être servies par une plume alerte, un style clair, une vision objective.
Le personnage de Sophie mérite une biographie à la hauteur de son rôle clef durant ces décennies décisives pour l’empire austro-hongrois.
Je suis persuadé que vous nous offrirez une bonne biographie à l’image de vos articles déjà lus ici.
Amicalement,
Damien B.
aubert
5 mars 2018 @ 12:45
Cher Cosmo,
Je l’ai feuilleté en librairie, puis reposé.
Après lecture de votre commentaire me voilà conforté , j’ai fait une bonne économie !!
Cosmo
7 mars 2018 @ 11:12
Cher Aubert,
Ce livre est pour moi une grande déception. Je ne comprends pas ce qui s’est passé dans la tête du grand historien qu’est Jean-Paul Bled. Cela dit, il me conforte dans l’idée de mon propre travail et je vais mettre les bouchées doubles.
Amicalement
Cosmo
Leonor
7 mars 2018 @ 15:04
On suivra votre travail, Cosmo. L’un n’empêche pas l’autre.
Francois
4 mars 2018 @ 13:42
Enfin une biographie récente que je vais lire
Cette femme avait le sens de l’état
On l’a faite passer pour une abominable tante et belle mère
De nos nos jours l’affect prend le pas sur tout
très intéressant de lire un ouvrage qui met en place des faits et non des
réactions dictées par une époque
Elle n’était certainement pas la femme épouvantable décrite
Elle etait une femme de pouvoir de son époque
Avec ses défauts et ses qualités sa mauvaise entente avec Elisabeth
ne resume pas sa vie
Il be faut pas oublier que Sissi n’a en rien changé de comportement sa tante
et belle mère disparue
Jacqueline
4 mars 2018 @ 17:19
Vous résumez très bien ce que je pense. Encore un personnage historique détruit par le cinéma.
Actarus
5 mars 2018 @ 14:04
Si vous faites référence aux films de Marischka avec Romy Schneider, le cliché de la méchante belle-mère y est au second degré. Dans une de ses répliques, Vilma Degischer fait allusion à ce rôle qui lui est octroyé. Examinons brièvement ces 3 films.
Dans « Sissi », le ressort comique est fréquemment utilisé, en particulier avec Josef Meinrad dans le rôle de Böckl, le gendarme qui deviendra colonel de l’impératrice. Sophie et François-Charles forment un couple improbable mais, malgré le sérieux de l’archiduchesse, elle a de bons moments dans ce film qui est clairement une comédie.
Plus dramatique est « Sissi impératrice », le film de la trilogie où le rôle de la « méchante belle-mère » est davantage mis en avant que dans les autres (Sophie anti-hongrois, Sophie qui retire son bébé à Sissi (qui n’a que 16 ou 17 ans) pour l’élever elle-même, etc.).
Enfin, dans « Sissi face à son destin », le portrait est plus nuancé car tout le monde se souvient de la scène avec Franz où Sophie évoque la mort possible de Sissi, et le nécessaire remariage de l’empereur pour assurer la dynastie. Elle y parle de ses propres sacrifices, auxquels le jeune monarque ne veut pas consentir lui-même, et reproche à son fils de se comporter en »petit bourgeois, non en empereur ». Son sens de l’État, qui prime sur tout, est manifeste. Mais dans sa dernière grande scène, c’est elle qui vient lui annoncer avec un grand sourire et presque avec des larmes de joie dans les yeux que Sissi est guérie. On est loin de la belle-mère maléfique, mais le sens de l’État de l’archiduchesse est toujours là puisqu’elle suggère, avec les conseillers, de transformer les retrouvailles en voyage officiel en Lombardie-Vénétie.
Voilà voilà…
Francois
6 mars 2018 @ 12:52
Vous avez entièrement raison
C’est au second degré
Et il y a de nombreux moments où Sophie
manifeste de la compréhension
Mais le résultat général est qu’elle est la méchante
Et Sissi le gentille innocente qui souffre
Et ce depuis ce film avant c’était la grande inconnue
pour la plupart des gens
Mais comme souvent en histoire le temps rétablit très lentement
une réalité plus nuancée
En est pour exemple Marie Antoinette
Vilipendée pendant deux siècles par les uns
Canonisée par les autres
Aujourd’hui je pense que nous la regardons humainement
et de façon réaliste
Audrey
4 mars 2018 @ 14:43
Hâte de lire ce livre. Une femme qui a lutté pour son pays d’adoption et sacrifiant son rôle ou plutôt de son mari en laissant la place à son fils qui méritait une épouse consciente de ses obligations et non une voyageuse sans fin qui n’a pas pu ou pas voulu assumer son rôle.
On a reproché à Sophie être cruelle pour élever ses petits-enfants au lieu de les laisser à Sissi mais c’etait Une époque différente.
Francois
4 mars 2018 @ 22:38
Elle n’a pas arraché ses enfants à Sissi
Cette dernière très jeune ne s’en occupait pas
Elle a été une Grand mere aimante et aimée
Le film que j’aime beaucoup d’Ernst Marishka
demeure un film
Film d’après guerre où l’on a voulu faire dans le tout est beau
Et apres la guerre comme cela etait compréhensible
J’aime beaucoup Sissi aussi
Mais aimer ne veut pas dire voir les gens comme ils n’ont jamais été
Sissi n’était pas une impératrice
Elle etait l’amour de Francois Joseph et ce jusqu’à la fin
Elle a mené sa vie hors d’Autriche
U e vie de dépressive centrée sur elle même
Une vie qui nous fascine car à ce moment là c’était anachronique
Elle nous semble moderne
On est passionné depuis des décennies par Sissi car on prend de sa vie
ce qui arrange la vision que l’on veut avoir d’elle
Et puis ce culte du corps comme de nos jours ……
En fait sa vie est une véritable tragédie
Et celle qui l’a incarnée à l’écran a eu aussi une vie tragique
Maintenant nous avons assez de recul pour faire la part des choses
bernadette
5 mars 2018 @ 14:50
Très bien résumé et tout à fait juste, François !
Audrey
5 mars 2018 @ 18:42
Tout à fait d’accord avec vous. Je pense que les historiens ont été injuste envers Sophie. Les films édulcorés de Sissi ont marqués une époque, un tendre plaisir de les revoir mais ils laissent Sissi comme une héroïne lorsqu’elle ne l’etait pas. Elle était malheureuse et centrée sur elle même, elle fuyait sa vie voyageant.
Hate d’en savoir plus sur les Habsbourg, une dynastie très passionnante
Alinéas
4 mars 2018 @ 15:19
Merci beaucoup pour ces quelques lignes qui donnent un complément à cette biographie que je ne vais pas manquer de lire..!
bianca!
4 mars 2018 @ 15:26
Ce livre doit être très intéressant et donnera un avis plus favorable envers cette femme !
Opaline
4 mars 2018 @ 15:41
J ai vu une photo de Maximilien dans son cercueil. Je comprends qu’à la vue sa femme Charlotte soir devenu folle et sa mere morte de chagrin…. triste époque.
Caroline - Mathilde?
4 mars 2018 @ 23:15
Bonsoir,
Contrairement à la légende Charlotte n est pas devenue folle à la mort de son époux (pour reprendre une expression actuelle. ..il y avait de l eau dans le gaz depuis un certain temps ).
Louise -marie ,sa mère, étant morte aux alentours de ses 10 ans, elle présentait depuis ce moment des moments de profonde mélancolie (terme de l époque )et aussi d hystérie.
Cette jeune femme a eucependant une vie triste
monica
5 mars 2018 @ 09:56
Opaline j ai été moi aussi, choquee de cette photo ….
Damien B.
5 mars 2018 @ 12:30
Opaline,
L’impératrice Charlotte n’a jamais vu la photographie post mortem à laquelle vous faites allusion car on lui avait dissimulé la mort de son mari.
On avait remplacé les yeux du défunt par ceux d’une statue religieuse …
Charlotte avait manifesté les premiers signes de folie alors qu’elle était encore au Mexique.
Margaux ?
6 mars 2018 @ 01:52
Comme dit précédemment, Charlotte n’a jamais vu son mari mort, pas plus en vrai qu’en photo. La mort de son époux lui fut longtemps cachée. Officiellement, elle a commencé à souffrir de folie après sa visite à Paris puis Rome, en 1866 ; en vérité, elle commença à souffrir de problèmes psychiatriques bien avant cela.
Les aliénistes (psychiatres) la déclarèrent folle mais nul n’a jamais réussi à savoir ce que cachait vraiment ce terme bateau, même si la paranoïa est la plus largement évoquée.
Charlotte de Belgique passe pour être la mère biologique du général français Maxime Weygand. (ça reste hypothétique)
Pierre-Yves
4 mars 2018 @ 15:46
François-Joseph était en quelque sorte la pièce commune de deux duos incompatibles; un couple mère-fils et un couple conjugal. Il a peut-être essayé un temps de concilier les deux femmes de sa vie, c’est ce que tout un chacun aurait tenté de faire. Mais il a vite compris qu’il n’y avait rien à faire, ça ne marcherait jamais. il a donc laissé sa femme vagabonder, car c’était ça ou la perdre définitivement.
Teresa 2424
4 mars 2018 @ 16:22
Sissi anticipó la época que venía :muy pocas personas pueden hacerlo;!!! Sofía es la estadista del Régimen absolutista!!
Vicky
4 mars 2018 @ 21:38
Teresa,
Completamente de acuerdo con usted
Naucratis
5 mars 2018 @ 11:30
Bla bla bla !
Audrey
5 mars 2018 @ 18:44
Sissi avait vu que l’Empire allait se perdre, époque de grande convulsion. Une républicaine avant l’heure mais profitant de son statut
Margaux ?
9 mars 2018 @ 01:18
Elle ne s’appelle pas Sissi.
Teresa 2424
4 mars 2018 @ 16:39
De Sissise conserva sólo UNA FOTO!! Era tía y todas eran mujeres muuuy bonitas!!!
Naucratis
5 mars 2018 @ 11:30
Olé !
Kalistéa
6 mars 2018 @ 16:31
Como que conservamos solo una Foto de sisi, Teresa ? solo aquella que està en une calesa entonces ?
Margaux ?
9 mars 2018 @ 01:19
Elle ne s’appelle pas Sissi.
Je ne vous appelle pas « Tété », alors…
Kalistéa
10 mars 2018 @ 16:37
De même que la reine Elizabeth ne s’appelle pas « Lilbeth » , je suis d’accord avec vous Margaux .Moi aussi ces « familiarités » me mettent en boule .Les amies d’enfance et la famille de la princesse Diana se sont évertuées à dire qu’elle n’a jamais été appelée « Di » … en vain!
Clément II
12 mars 2018 @ 21:26
Enfant, la princesse Elizabeth d’York ne savait pas prononcer correctement son prénom, alors elle disait un truc proche de Lilibet, surnom qui lui est resté. C’est parfaitement authentique.
En revanche, rien n’atteste qu’Elisabeth de Wittelsbach ait été un jour appelée « Sissi », pas même par Maximilien Théodore. Inversement, il est peu probable qu’elle l’ait appelé « Papili ».
Par contre, Max était bien son surnom dans la famille.
Enfin, François-Joseph n’aurait jamais admis de se faire appeler Franz !
Mais bon, personne ne semble comprendre, pensant que le cinéma propage des paroles d’évangile…
particule
4 mars 2018 @ 16:58
Est ce le modèle qui était radieux ou le peintre talentueux … ou en même temps le deux !
voilà un portrait ravissant qui incite à découvrir la personne originale.
Robespierre
5 mars 2018 @ 16:39
J’ai vu différents portraits de cette Sophie, et ils montraient tous une réelle beauté.
Opaline
4 mars 2018 @ 17:08
Elle avait eu une « liaison » avec l’Aiglon non?
Gérard
4 mars 2018 @ 22:32
Une amitié.
Caroline - Mathilde?
4 mars 2018 @ 23:17
Il a même été dit que Maximilien était son fils mais le plus probable est qu ils n aient été que amis ..
Robespierre
5 mars 2018 @ 16:42
On peut parler d’affection, mais pas de liaison. L’Aiglon a laissé son héritage au petit François-Joseph et cela a suscité des commérages. Normal qu’il ait laissé ses biens à l’enfant de sa meilleure amie.
Margaux ?
6 mars 2018 @ 01:53
Il semble que ça soit resté du domaine de l’amitié sincère.
Clément II
12 mars 2018 @ 21:27
Aucune liaison amoureuse, à nouveau désolé pour les aficionados des ragots cinématographiques.
COLETTE C.
4 mars 2018 @ 17:34
Ce livre m’intéresse.
Jérôme
4 mars 2018 @ 17:54
Si l’ouvrage est assez intéressant, on reste quand même un peu sur sa faim, surtout si on a beaucoup apprécié les livres précédents de l’auteur. Quant au titre, il est inapproprié. « L’archiduchesse Sophie, impératrice de l’ombre », n’aurait-il pas été à la fois plus exact et « vendeur » ?
Sébastien
4 mars 2018 @ 18:36
Je suis surpris par le titre du livre. L’usage ne voudrait-il pas que l’on parle de Sophie de Bavière, malgré son mariage ?
Lionel
4 mars 2018 @ 23:31
En effet, Sophie de Bavière, archiduchesse d’Autriche, ne s’est jamais appelée Sophie de Habsbourg. Ce titre est une aberration.
Naucratis
5 mars 2018 @ 11:31
J’allais écrire le même commentaire mais vous m’avez précédé Sébastien !
Margaux ?
6 mars 2018 @ 01:53
En effet, vous avez raison.
Actarus
6 mars 2018 @ 15:28
Sophie et Ludovica de Bavière étaient filles d’un roi de Bavière donc « von Bayern ». En revanche Élisabeth, la future impératrice Sissi, était née « zu Bayern » (Élisabeth « en » Bavière, quoique « de » Wittelsbach) car fille du duc Maximilien chef de la branche cadette collatérale qui n’était pas « de » mais « en ». ;-) Ces subtilités germaniques échappent à notre compréhension et je comprends ^^ que l’auteur a fait un raccourci, Habsbourg étant plus prestigieux que Wittelsbach.
Naucratis
8 mars 2018 @ 13:30
Attention Actarus, Sissi n’est pas née « zu » Bayern mais « in » Bayern, ce que nous traduisons effectivement par « en ». Mais vous avez raison, elle était « von » (de) Wittelsbach.
Clément II
12 mars 2018 @ 21:40
C’est vrai mais sur le principe, elle était « zu » (qui se traduit lui aussi par « en »), puisque descendante d’une branche de la maison Wittelsbach, non titulaire du titre de roi de Bavière.
Je ne sais pas ce qu’il en était à l’époque mais aujourd’hui, les deux semblent admis car j’ai déjà entendu des spécialistes allemands et autrichiens (donc germanophones) utiliser le « zu » pour parler d’Elisabeth et sa famille.
En toute hypothèse, s’il n’y avait pas eu ce titre de « Duc en Bavière », c’est sans doute la particule « zu » qui aurait été adoptée. Au demeurant, tout cela reste une titulature et stricto sensu et Elisabeth est von Wittelsbach puisque la famille n’a jamais fait usage d’une autre particule avec ce nom (de famille).
clement
4 mars 2018 @ 18:51
J’ai lu cet ouvrage ,il est bien fait ,complet et donne une approche sérieuse de la vraie personnalité de l’archiduchesse ;c’était une femme de caractère ,consciente de sa position et dévouée à l’ Empire et à son fils …..mais pas du tout méchante envers sa belle -fille ; il y aurait beaucoup à dire sur Elisabeth certes très belle mais indomptable , capricieuse et narcissique ,si Sophie dans son journal n’a jamais dit de mal de sa belle- fille , l’impératrice au contraire ne se gênait pas pour dire qu’elle détestait sa belle-mère !
Elisabeth
4 mars 2018 @ 18:52
Je lirai sans doute avec plaisir cette biographie de Sophie De Habsbourg écrite par Jean Paul Bled J’ai lu il y’a quelques années son ouvrage consacré à François Joseph intitulé François Joseph où le rêve sacrifié excellent.
Elisabeth
Leonor
4 mars 2018 @ 19:25
Bouquin commandé. Merci aux lanceurs d’alerte ! ;-)
Jean Pierre
4 mars 2018 @ 19:30
Inénarrable imitation de Sophie par Guillaume Galienne dans son film.
Marcelline
4 mars 2018 @ 19:59
il faut rendre justice à cette femme … comme à tant d’autres reines que auteurs romantiques ont érigés au rang de marâtre … ou de monstre …
JAusten
4 mars 2018 @ 20:00
ma liste des livres s’allonge et s’ajoute à ceux que j’ai déjà en attente d’être lus :)
Une femme de tête, Sophie ; qui n’a jamais perdu le fil rouge.
cisca1
4 mars 2018 @ 20:44
Excellent ouvrage, très documenté mais quine donne pas beaucoup de vie à Sophie personne privée
Pascal
4 mars 2018 @ 22:20
Dans ce cas … votre commentaire et celui de notre camarade Cosmo me dissuadent de l’acquérir ainsi que j’en avais l’intention.
Dans une biographie historique c’est la personne privée qui m’intéresse le plus !
Par personne privée j’entends son enfance , son éducation , ses croyances , ses goûts ses qualités , ses défauts etc .
Robespierre
5 mars 2018 @ 12:48
Bien d’accord avec vous
Cosmo
5 mars 2018 @ 17:45
Cher Pascal,
C’est bien ce que je fais car même l’histoire des princes commence dans une vie privée et c’est le coeur de cette vie privée qui intéresse, tout en étant inséparable de la vie publique.
Ne pas mentionner que la soeur aînée de l’archiduchesse Sophie avait épousé le prince Eugène de Beauharnais montre le niveau des lacunes de ce livre. Les Bavière savaient ce qu’ils devaient à Napoléon et Sophie a toujours eu de l’admiration pour lui. La mort d’Eugène, l’année du mariage de Sophie, a été un traumatisme pour la famille de Bavière. Il est fait allusion à la nièce de Sophie, la reine de Suède, qui n’est autre que la fille d’Eugène et Auguste.
Sophie était au coeur d’un réseau de parenté immense. Il n’y est en rien fait allusion.
Bref, c’est un livre superficiel qui ne cerne en rien la personnalité de l’archiduchesse.
Comment certains l’on fait remarquer, on n’a jamais dit Sophie de Habsbourg. Le litre lui aussi est faux.
Amicalement
Cosmo
Régine
6 mars 2018 @ 12:21
De la part d’Alberto : Merci, après vous avoir lu j ai eu le temps de décommander le livre sur Amazon France « .
Margaux ?
5 mars 2018 @ 02:15
Je pense qu’il faut lire cette biographie, car elle montre une Sophie très différente de ce que le cinéma en a retenu. Il convient néanmoins de garder tout le recul nécessaire, d’être critique sur les sources avancées.
Margaux ?
5 mars 2018 @ 02:15
C’est un travail de recherche, pas du pain béni.
aubert
5 mars 2018 @ 12:52
Il est certain que ceux qui s’imaginent connaître les deux dames après avoir vu 15 fois les films Sissi à la télévision se font des illusions…même si la 15° fois ils ne dormaient pas.
Margaux ?
6 mars 2018 @ 14:24
J’aime bien votre conclusion. Votre propos sonne vrai mais comment faire comprendre à une société dominée par les médias, que tout ce que l’on voit à la télévision n’est pas parole d’évangile ?
Leonor
7 mars 2018 @ 15:09
Moi, je ne dors pas pendant ce temps. Je mange des marrons glacés. C’est pile-poil raccord.
Et pendant ce temps, tout le monde me f…. la paix. Comme s’il y avait un écriteau » Ne pas déranger ».
Même que c’est le but de l’opération.
Clément II
12 mars 2018 @ 22:58
Toute la saga des Sissi résumée… par vous. ?
marianne
5 mars 2018 @ 07:16
J’ en suis restée au portrait qui en est fait dans les films de Sissi, portait caricatural bien sûr . J’ ai certainement tort .
Erato
5 mars 2018 @ 09:42
Sophie fut pas l’impératrice de l’ombre, mais bien la seule impératrice d’Autriche du XIX éme siècle, bien loin de l’image d’Epinal de belle mère autoritaire et sans coeur, galvaudée par un cinemà à l’eau de roses, elle fut un femme politique dont les idées conservatrices, les mêmes qui lui avaient permis de maintenir la couronne des Habsbourgs, se sont heurtées à une période historique de changement dans la gestion du pouvoir et qui lui échappait.
Il faut en finir avec le dualisme l’opposant sytématqiuement à sa belle fille Elisabeth, personnalité attachante et affective et dont , de nos jours, on saurait accompagner l’instabilité et la souffrance psychique, chose difficile, pour ne pas dire impossible en son temps. Mais tellement moins romantique!
Kalistéa
5 mars 2018 @ 19:47
Cher Cosmo , j’espère que vous ne laisserez pas de côté la période où cette splendide Sophie fut la « cousine » à peine plus âgée que notre malheureux aiglon , et peut-être son premier amour!
Cosmo
7 mars 2018 @ 11:36
Dear K,
Il est impossible de ne pas évoquer l’amitié ayant existé entre le duc de Reichstadt et l’archiduchesse Sophie. Elle a été l’ultime rayon de soleil de sa pauvre vie. Elle n’était pas sa cousine mais sa tante par alliance, Marie-louise était la soeur aîné de François-Charles. Et l’Aiglon était aimé de toute sa famille autrichienne.
Amicalement
Cosmo
Leonor
7 mars 2018 @ 15:17
Bon. Quelque chose dont personne ou presque n’a encore vraiment développé ici ( mais j’ai peut-être lu trop vite), à savoir le mari de Sophie.
Parce que, Seigneur ! Imaginer que cette femme de tête a dû se contenter d’un mari quasi-inexistant côté intellectuel , ça laisse imaginer à quel point elle a dû être frustrée, et quelle souffrance c’était.
D’autant que le-dit mari n’a quand même pas été inexistant dans tous les domaines, puisqu’il lui a fait six enfants.
Six enfants, avec un homme pour lequel elle ne pouvait avoir au mieux que de la condescendance, je pense. Du dédain, sans doute. Un peu de tendresse, peut-être .
Même si on sait que l’époque et le milieu n’étaient pas aux mariages d’amour, ça a quand même dû fortement jouer sur son caractère et son comportement.
Ce ne sont bien sûr là que suppositions.
Cosmo nous en dira plus lorsqu’il aura mené son projet à lui à terme.
Cosmo
9 mars 2018 @ 10:45
Chère Leonor,
L’archiduchesse Sophie a été une femme heureuse et pas du tout frustrée. Elle aimait son mari d’un amour de raison, comme tant de couples à l’époque. Aucun dédain, aucune condescendance. Elle lui était aussi reconnaissante d’avoir fait d’elle une archiduchesse d’Autriche, lui donnant ainsi une position dominante en Europe, même parmi ses soeurs, une impératrice d’Autriche, une reine de Prusse et deux reines de Saxe.
L’archiduchesse Sophie était une femme brillante et intelligente. Dès des fiançailles, elle a su quel serait son rôle et comment l’assumer.
Amicalement
Cosmo
Kalistéa
10 mars 2018 @ 16:45
Bien sûr , je n’avais pas réfléchi , Cosmo : sa tante par alliance ; c’est facile pourtant .Pour Leonor je dirais que François -Charles étant sourd ne pouvait qu’être « inexistant » dans un salon oû il y avait de la conversation . Il n(était pas pour autant une nullité telle qu’on ne puisse pas le souffrir .de même la mère du duc d’Edimbourg belle comme une Hesse , était sourde de naissance .Elle fut pourtant très courtisée et lorsqu’elle se maria , son mari et elle eurent cinq enfants ;
Clément II
12 mars 2018 @ 23:11
Les personnes sourdes ne sont pas systématiquement inexistantes dans la société, c’est fonction de beaucoup de choses, principalement de la manière dont les parents intègrent leur enfant, d’abord dans le cercle familial, ensuite dans diverses activités et auprès des autres gamins.
Certains sourds de naissance parlent… et parfois même en plusieurs langues. Ce n’est pas forcément parfait mais ce n’est pas non plus catastrophique.
En tout cas, la majorité a une vie sociale normale.
Certes, les possibilités actuelles ne sont pas celles de l’époque, aujourd’hui tout est plus simple dans bien des domaines, à commencer par celui-ci. Néanmoins ce n’est pas d’hier que des personnes malentendantes s’en sortent bien dans la vie.
Vous avez de drôles d’idées. ?