Les éditions Calmann-Lévy publient une autobiographie romancée d’Eugène de Beauharnais sous la plume talentueuse de Michel Peyramaure. Et c’est une réussite. Eugène de Beauharnais est l’un de ces hommes remarquables que leur loyauté, leur dévouement, leur désintéressement ont rejeté injustement dans l’ombre de l’Empereur.
Napoléon Bonaparte lui-même ne s’y était pas trompé. S’il considéra longtemps, faute d’héritier, le fils de Joséphine comme successeur pour le trône, ce fut parce qu’il reconnut immédiatement en lui les plus grandes qualités. Le garçon de seize ans dont il fit son aide de camp s’illustrera sur tous les champs de bataille. Celui qui devint vice-roi d’Italie sut gagner l’estime de toutes les cours d’Europe et garder une place dans l’ordre qui s’instaurera après la chute de l’Aigle.
« Le sourire du prince Eugène », Michel Peyramaure, Calman-Lévy, 2017, 368 p.
Caroline
13 novembre 2017 @ 08:00
Le sourire du prince Eugene ou le succès du prince Eugène? On voit que son père était asez beau !
S’il existe déjà des livres sur lui, il nous serait agréable de lire ce nouveau livre, en raison de son autobiographie romancée .
Robespierre
13 novembre 2017 @ 08:56
Madame Laetitia aurait été bien mortifiée de voir que le fils de la bru qu’elle détestait est l’ancêtre de plusieurs familles royales du XXIe siècle. Aucun descendant direct de Napoléon dans celles-ci. Dommage qu’Eugène soit mort si jeune.
Muscate-Valeska de Lisabé
14 novembre 2017 @ 15:59
Que oui,Rob…bien vu!Madame Letitia et ses filles étaient des harpies avec Joséphine et ses enfants. ..comme souvent les femmes peuvent l’être dans les belles-familles…m’a-t-on dit.^^ ;-))
Kalistéa
13 novembre 2017 @ 09:22
Napoléon reconnaissait les qualités de cœur de son beau-fils lui qui était entouré de beaucoup de profiteurs et d’égoïstes .Il disait: « si je passe un fossé ; il est le seul à me tendre la main »…
Il épousa sans la connaître la princesse Auguste de Bavière fille du récent roi fait par Napoléon ;(La Bavière avait avant d’être un royaume par la volonté de notre Empereur ,à sa tête un prince « électeur ».)Il fut pourtant un excellent mari .Ils s’aimèrent et « eurent beaucoup d’enfants ».C’était le seul ménage solide et exemplaire de l’entourage de l’Empereur .
Carole 007
13 novembre 2017 @ 12:30
J’aime beaucoup « si je passe un fossé, il est le seul à me tendre la main »
Robespierre
13 novembre 2017 @ 12:36
Il la trompa quand même et cela déçut Napoléon. Pourtant, ils se sont aimés, vous avez raison : quand ils se virent, ils se plurent et acceptèrent le choix de Napoléon.
Kalistéa
15 novembre 2017 @ 10:22
Roby, en quinze ans de mariage , la reine mena à bien sept ou huit grossesses avec tout ce qui s’en suit , en outre le vice-roi était tout le temps en campagne suivant Napoléon sur les champs de bataille …soyons indulgents si ce jeune homme ardent eùt besoin de temps en temps du « repos du guerrier … »
Robespierre
16 novembre 2017 @ 13:10
Oui, vous avez raison. Je serai indulgent.
Pierre-Yves
13 novembre 2017 @ 09:45
Il fut marié avec la princesse Augusta de Bavière et leur fille aînée, Joséphine (comme Mamie), devint par son mariage reine (consort) de Suède. Tous les mignons bambins princiers suédois d’aujourd’hui descendent d’elle (et de lui, par conséquent).
Leonor
13 novembre 2017 @ 10:09
C’est vrai qu’on ne le connaît guère, ce fidèle-là. Comme quoi, ce ne sont pas ceux qui font le plus de bruit qui font le meilleur boulot. Et beau gosse en plus.
Cosmo
13 novembre 2017 @ 10:22
Le mariage du prince Eugène avec la princesse Auguste de Bavière fut arrangé par Napoléon Ier. Et ce fut une des unions les plus heureuses. Le prince Eugène fut accueilli comme un fils par le roi, son beau-père. N’ayant jamais trahi Napoléon, comme le firent la plupart de ses maréchaux, Eugène de Beauharnais conserva l’estime de tous. Par mariage, il devint beau-frère d’une impératrice d’Autriche, Caroline Augusta, épouse de François Ier, et d’une archiduchesse, Sophie. Sa mort dévasta la famille royale de Bavière, à l’exception de la reine qui contrairement à son mari et à ses enfants, n’aimait pas du tout Napoléon Ier et son beau-fils. Sa descendance est nombreuse et illustre, dont deux souveraines :
Joséphine Maximilienne Eugénie Napoléone (1807 – 1876), reine de Suède et de Norvège.
Eugénie Hortense Auguste (1808 – 1847), princesse de Hohenzollern-Hechingen.
Auguste Charles Eugène Napoléon (1810 – 1835), duc de Leuchtenberg, duc de Santa Cruz et prince consort de Portugal.
Amélie Auguste Eugénie Napoléone (1812 – 1873), impératrice du Brésil.
Théodelinde Louise Eugénie Auguste Napoléone (1814 – 1857), comtesse de Wurtemberg et duchesse d’Urach.
Caroline Clotilde (1816 – 1816).
Maximilien Joseph Eugène Auguste Napoléon (1817 – 1852), duc de Leuchtenberg et prince Romanowsky en Russie avec la qualification d’Altesse impériale.
Difficile de faire mieux quand on n’est pas soi-même de naissance royale.
Laurent F
13 novembre 2017 @ 15:58
Théodelinde dont une partie des bijoux sera vendue à Geèeve chez Sotheby’s le 15 novembre prochain, dans deux jours.
Muscate-Valeska de Lisabé
13 novembre 2017 @ 10:48
Eugène et Hortense de Beauharnais étaient les meilleurs âmes de la Cour impériale.
Denis
13 novembre 2017 @ 11:22
Sachant que , de notoriété publique , le Prince Eugène avait des dents affreuses ( héritage de sa mère ) , le titre de ce livre , dont le caractère indispensable m’échappe , est fort mal choisi…
Carole 007
13 novembre 2017 @ 12:33
Vous me semblez mordant Denis (c’est facile…) :)
Muscate-Valeska de Lisabé
14 novembre 2017 @ 16:03
Très en forme, chère Carole! ;-))
Naucratis
13 novembre 2017 @ 13:08
Au contraire, sourire implique qu’on ne montre pas ses dents…
Margaux ?
13 novembre 2017 @ 18:57
La pertinence de votre commentaire m’échappe elle aussi « un peu ».
Muscate-Valeska de Lisabé
14 novembre 2017 @ 16:02
Par contre,chère Margaux,l’impertinence de Denis, on l’a bien saisie ^^ ;-)).
Pas grave, le sourire ça monte aux yeux et ça vient du coeur.
Carole 007
13 novembre 2017 @ 12:28
Je lirai avec plaisir ce livre, les mots « loyauté-dévouement-désintéressement » me parlent.
clement
13 novembre 2017 @ 14:18
Les enfants de Joséphine ont toujours fait honneur à leur beau-père Napoléon ,ce n’est pas comme la propre fratrie de l’empereur !
Kalistéa
13 novembre 2017 @ 14:39
Denis , à cette époque-là où on ne savait pas qu’il fallait se brosser les dents après les repas, tout le monde ou presque avait de mauvaises dents après l’enfance ,ce n’est pas une question d’hérédité ;On avait des caries et quand la dent faisait mal on l’arrachait …jusqu’à ce qu’il n’en reste plus une seule dans la bouche .Montaigne nous dit qu’il enlève soigneusement les débris de nourriture d’entre ses dents après les repas avec un cure-dents , et que grace à cette habitude , il a conservé de bonnes dents .Napoléon avait la chance d’avoir de belles dents blanches et bien rangées qui lui faisaient un beau sourire.C’était un homme très propre, en attestent les mémoires de ses valets de chambre , alors on peut penser qu’il avait de bonnes habitudes d’hygiène même en campagne (par exemple se rincer la bouche plusieurs fois par jour) ce qui lui permit de conserver ses dents jusqu’à Sainte-Hélène .Cependant nous savons que là-bas il avait de terribles rages de dents .Je n’ai pour ma part jamais lu que le vice-roi d’Italie était connu pour ses vilaines dents mais c’est possible .
COLETTE C.
13 novembre 2017 @ 17:53
Un livre de mon compatriote briviste.
Une autobiographie romancée : y a-t-il des ajouts à la vérité historique ?
ciboulette
13 novembre 2017 @ 18:08
Bel homme que je connais peu , sa descendance est impressionnante , en effet .
J’admire sa fidélité à l’empereur .