Parution chez Flammarion en anglais et en français de cette riche monographie consacrée à l’histoire de l’Hôtel de Beauharnais à Paris qui abrite aujourd’hui la résidence de l’ambassadeur d’Allemagne en France au n°78, rue de Lille.
C’est en 1803 que le prince Eugène de Beauharnais, fils adoptif de l’empereur Napoléon I l’achète. L’hôtel est en mauvais état et le prince doit faire face à des travaux onéreux. Il n’y séjournera que brièvement en 1811. L’hôtel devient ensuite la possession du roi de Prusse et est resté propriété de l’Allemagne jusqu’à ce jour. (Merci à Balti)
« Le style empire. L’hôtel de Beauharnais à Paris », Jörg Ebeling et Ulrich Leben, Flammarion, 2016, 348 p. 125 €
Mogador
8 novembre 2016 @ 07:47
Bon cadeau de Noël à faire, merci pour l’info
Corsica
8 novembre 2016 @ 11:22
L’hôtel de Beauharnais ou les folles dépenses du bel Eugène. Dépenses qui indisposèrent tellement Napolèon, le bailleur de fonds, qu’il confisquât à son beau fils son magnifique jouet.
Mélusine
8 novembre 2016 @ 18:36
Le bel Eugène avait de qui tenir, sa mère Joséphine étant un véritable « panier percé ». Napoléon a passé une partie de sa vie à se plaindre de leurs dépenses et à régler leurs factures.
Il n’échappait à leur rapacité que lorsqu’il était en campagne militaire. De là à imaginer qu’il guerroyait pour les fuir … ;)
Cosmo
10 novembre 2016 @ 22:20
Chère Fée,
Vous oubliez que le prince Eugène fut un homme unanimement admiré pour sa bravoure, son honnêteté et sa fidélité. Il fut un mari parfait pour son épouse, la princesse Auguste de Bavière et fut aimé par sa belle famille qui le considérait comme un des leurs. Sa mort, en 1824, fut un vrai deuil familial et national en Bavière.
Sa descendance est aujourd’hui dans toutes les familles royales.
Un peu dépensier, certes ! Mais tellement brillant !
Amicalement
Cosmo
Danielle
8 novembre 2016 @ 12:27
D’après ceux qui l’ont visité lors des journées du patrimoine, il paraît que cet hôtel est superbe.
Mélusine
8 novembre 2016 @ 18:50
Oui, quand on apprécie le goût du faste qui caractérise le Premier Empire et l’Allemagne a, par la suite, toujours bien entretenu cette résidence de son Ambassadeur.
Cosmo
10 novembre 2016 @ 22:22
Le goût du faste n’est-il pas le propre des vraies monarchies, chère Fée ?
Mélusine
12 novembre 2016 @ 12:43
En effet, cher Cosmo (Louis XIV notamment) et pas seulement les monarchies…
ciboulette
8 novembre 2016 @ 18:06
L’ambassadeur d’Allemagne a bien de la chance !
Caroline
8 novembre 2016 @ 21:25
Ciboulette,
En effet! On peut imaginer les banquets officiels à l’intérieur de l’ Hotel de Beauharnais!
Mélusine
9 novembre 2016 @ 12:55
Demandons-lui de se pousser pour nous faire un peu de place chez lui. ;)
Francois
8 novembre 2016 @ 21:52
Ce qui frappe c’est l’unité de cet hotel
Apres que l’on aime plus ou moins le style empire
demeure une autre question
Mais ce qu’il ne faut laisser d’oublier c’est que ce style
a ete certes commandité par une nouvelle classe sociale
mais exécuté par les artistes à cheval sur l’ancien et le nouveau
grand monde
Nous retrouvons donc cette unité de l’ancien régime
Entre les boiseries les plafonds les meubles etc
Car si les meubles empires sont parfois lourds
Les décors l’orfèvrerie les papiers peints sont exquis
HRC
9 novembre 2016 @ 13:41
A cheval sur l’ancien et le nouveau grand monde : remarque très pertinente. En particulier dans le choix des couleurs.