D’autant que la peinture en couverture du livre concerne une portrait officiel de la tsarine Anne I !!!
Si l’auteure n’est même pas capable d’utiliser un portrait officiel d’une reine des Deux-Siciles pour un livre les concernant cela laisse mal augurer du sérieux de ce livre !
La Reine des Deux-Siciles, c’est Marie-Caroline, la soeur des Marie-Antoinette. Les autres n’ont pas laissé un grand souvenir à part peut-être la dernière Marie-Sophie, soeur de l’impératrice Elisabeth d’Autriche et héroïne de la résistance à Gaète
Théoriquement Marie Caroline d Autriche n’a jamais été reine des Deux-Siciles, elle a été reine de Naples et de Siciles. Le royaume des Deux-Siciles n’a ete créé que en 1825
Nemausus a raison et l’on pouvait voir au manteau impérial chargé d’aigles et au collier de Saint-André qu’il s’agissait d’une impératrice régnante de Russie dans sa tenue de sacre.
Le portrait est celui d’Anna Ivanovna, l’année de son accession au trône en 1730, couronnée de la couronne impériale donc le 28 avril ou plus tard.
Il s’agit d’une huile sur toile de 262 × 205 cm aujourd’hui exposée à la galerie d’État Tretyakov à Moscou.
Le portrait est dû au peintre marseillais Louis Caravaque (Marseille, 31 janvier 1684-Saint-Pétersbourg, 9 juin 1754).
Comme plus tard son concitoyen Marius Petipa ce marseillais fit sa carrière, brillante, en Russie.
Sa famille d’origine gasconne avait été attirée en Provence par la Marine royale qui fournissait des emplois aux artisans et aux artistes. Ils arrivèrent à Toulon d’abord puis à Marseille à l’arsenal des galères.
Un Louis Caravaque fut connu de 1640 à 1665. Son fils Jean de 1642 à 1675. Il fut le père de François mort en 1698, second prix de sculpture à l’Académie en 1674, qui de Toulon vint à Marseille alors à l’arsenal.
Il y dirigea les ateliers de sculpture du second arsenal, celui des galères royales, et il fut le témoin du dernier testament de Pierre Puget en 1694.
Le demi-frère de François, Jean-Baptiste (mort en 1709) fut menuisier et peintre à l’arsenal et épousa une nièce de Pierre Puget en 1699.
Un autre frère fut Louis, directeur des sculptures de l’arsenal.
François fut le père de Jean III, né vers 1673, mort en 1754, de Joseph (1680-1758), inspecteur des menuiseries de l’arsenal, et de Louis notre peintre (1684-1754).
Joseph succéda à son frère Jean III, maître des sculptures aux galères et inspecteur des marbres du roi (il fallait se rendre à Carrare pour choisir les marbres pour le roi).
On doit notamment à Jean III sans doute un portrait équestre en marbre du duc d’Anjou, futur Philippe V d’Espagne, vendu en 2017 chez Sotheby’s 60 000 euros. C’était un sculpteur réputé.
Louis Caravaque quitta la France en 1716 avec son beau-frère le sculpteur ornemaniste et architecte Nicolas Pineau (1684-1754). En effet Louis Caravaque, peintre, sculpteur et menuisier, avait signé le 13 novembre 1715 à Paris un contrat avec Pierre Lefort, l’homme de confiance du tsar Pierre le Grand et qui avait succédé à son père, un contrat pour trois ans qui devait être sans cesse reconduit.
Il était prévu une rémunération annuelle de 500 roubles et le travail consistait à exécuter des tableaux historiques, des portraits, des scènes de bataille, des bois, des arbres, des fleurs, des animaux en peinture à l’huile. Louis fut peintre de la cour vers 1730 et il fut ensuite premier peintre de l’impératrice Élisabeth. Il demeura catholique.
Son école fut l’embryon de l’Académie des beaux-arts de Saint-Pétersbourg.
Il s’était donc installé dès 1716 à Saint-Pétersbourg dans la maison que le tsar lui offrait sur l’île Vassilievski. Il repose au cimetière de la cathédrale Saint-Samson avec nombre des constructeurs de la ville. Il était parti aussi avec l’architecte Jean-Baptiste Le Blond.
Il s’était précisément aussi occupé des décorations des couronnements d’Anne et plus tard en 1742 d’Élisabeth Petrovna. Il fut directeur de la Manufacture impériale de tapisserie à partir de 1732.
Caravaque est aujourd’hui totalement inconnu en France y compris à Marseille et de son temps il était considéré comme un peintre médiocre dans notre pays, pourtant…
Robespierre
4 janvier 2019 @ 10:07
Encore une couverture avec une femme sans tête. J’en ai marre.
Sébastien
4 janvier 2019 @ 14:48
Et, encore pire, le portrait sans tête d’une tsarine, Anne 1ère !!!! (cf. https://fr.wikipedia.org/wiki/Anne_(imp%C3%A9ratrice_de_Russie))
On a du mal à voir le rapport avec la choucroute – pardon, les spaghettis…
Nemausus
4 janvier 2019 @ 19:30
D’autant que la peinture en couverture du livre concerne une portrait officiel de la tsarine Anne I !!!
Si l’auteure n’est même pas capable d’utiliser un portrait officiel d’une reine des Deux-Siciles pour un livre les concernant cela laisse mal augurer du sérieux de ce livre !
kalistéa
6 janvier 2019 @ 11:01
Et en plus au premier coup d’oeil , on croirait que notre Regine a perdu la tête! (il y aurait de quoi , parfois d’ailleurs!)
Laurent F
4 janvier 2019 @ 10:56
La Reine des Deux-Siciles, c’est Marie-Caroline, la soeur des Marie-Antoinette. Les autres n’ont pas laissé un grand souvenir à part peut-être la dernière Marie-Sophie, soeur de l’impératrice Elisabeth d’Autriche et héroïne de la résistance à Gaète
Luise
4 janvier 2019 @ 12:39
et Maria Cristina de Savoie
Clara
4 janvier 2019 @ 13:19
J’achète !
Sébastien
4 janvier 2019 @ 14:50
Et moi qui ai cru un instant, que l’on vous rendait enfin un bien mérité hommage chère Régine !
marianne
4 janvier 2019 @ 17:16
Régine, Régina … c’ est seulement maintenant que je réalise que Régine veut dire « reine » ! Suis-je bête !
Christophe
4 janvier 2019 @ 21:02
Et choisir une impératrice de Russie en couverture d’un livre sur les reines des Deux-Siciles est d’un ridicule sans nom
Baboula
7 janvier 2019 @ 16:27
C’est la robe qui a plu à l’éditeur qui n’a pas lu le livre .
Samad
4 janvier 2019 @ 22:24
Théoriquement Marie Caroline d Autriche n’a jamais été reine des Deux-Siciles, elle a été reine de Naples et de Siciles. Le royaume des Deux-Siciles n’a ete créé que en 1825
Gérard
5 janvier 2019 @ 17:34
Nemausus a raison et l’on pouvait voir au manteau impérial chargé d’aigles et au collier de Saint-André qu’il s’agissait d’une impératrice régnante de Russie dans sa tenue de sacre.
Le portrait est celui d’Anna Ivanovna, l’année de son accession au trône en 1730, couronnée de la couronne impériale donc le 28 avril ou plus tard.
Il s’agit d’une huile sur toile de 262 × 205 cm aujourd’hui exposée à la galerie d’État Tretyakov à Moscou.
Le portrait est dû au peintre marseillais Louis Caravaque (Marseille, 31 janvier 1684-Saint-Pétersbourg, 9 juin 1754).
Comme plus tard son concitoyen Marius Petipa ce marseillais fit sa carrière, brillante, en Russie.
Sa famille d’origine gasconne avait été attirée en Provence par la Marine royale qui fournissait des emplois aux artisans et aux artistes. Ils arrivèrent à Toulon d’abord puis à Marseille à l’arsenal des galères.
Un Louis Caravaque fut connu de 1640 à 1665. Son fils Jean de 1642 à 1675. Il fut le père de François mort en 1698, second prix de sculpture à l’Académie en 1674, qui de Toulon vint à Marseille alors à l’arsenal.
Il y dirigea les ateliers de sculpture du second arsenal, celui des galères royales, et il fut le témoin du dernier testament de Pierre Puget en 1694.
Le demi-frère de François, Jean-Baptiste (mort en 1709) fut menuisier et peintre à l’arsenal et épousa une nièce de Pierre Puget en 1699.
Un autre frère fut Louis, directeur des sculptures de l’arsenal.
François fut le père de Jean III, né vers 1673, mort en 1754, de Joseph (1680-1758), inspecteur des menuiseries de l’arsenal, et de Louis notre peintre (1684-1754).
Joseph succéda à son frère Jean III, maître des sculptures aux galères et inspecteur des marbres du roi (il fallait se rendre à Carrare pour choisir les marbres pour le roi).
On doit notamment à Jean III sans doute un portrait équestre en marbre du duc d’Anjou, futur Philippe V d’Espagne, vendu en 2017 chez Sotheby’s 60 000 euros. C’était un sculpteur réputé.
Louis Caravaque quitta la France en 1716 avec son beau-frère le sculpteur ornemaniste et architecte Nicolas Pineau (1684-1754). En effet Louis Caravaque, peintre, sculpteur et menuisier, avait signé le 13 novembre 1715 à Paris un contrat avec Pierre Lefort, l’homme de confiance du tsar Pierre le Grand et qui avait succédé à son père, un contrat pour trois ans qui devait être sans cesse reconduit.
Il était prévu une rémunération annuelle de 500 roubles et le travail consistait à exécuter des tableaux historiques, des portraits, des scènes de bataille, des bois, des arbres, des fleurs, des animaux en peinture à l’huile. Louis fut peintre de la cour vers 1730 et il fut ensuite premier peintre de l’impératrice Élisabeth. Il demeura catholique.
Son école fut l’embryon de l’Académie des beaux-arts de Saint-Pétersbourg.
Il s’était donc installé dès 1716 à Saint-Pétersbourg dans la maison que le tsar lui offrait sur l’île Vassilievski. Il repose au cimetière de la cathédrale Saint-Samson avec nombre des constructeurs de la ville. Il était parti aussi avec l’architecte Jean-Baptiste Le Blond.
Il s’était précisément aussi occupé des décorations des couronnements d’Anne et plus tard en 1742 d’Élisabeth Petrovna. Il fut directeur de la Manufacture impériale de tapisserie à partir de 1732.
Mary
9 janvier 2019 @ 14:13
Ça c’est intéressant ! J’ai découvert un personnage !
Gérard
9 janvier 2019 @ 22:17
Caravaque est aujourd’hui totalement inconnu en France y compris à Marseille et de son temps il était considéré comme un peintre médiocre dans notre pays, pourtant…