Parution de ce très intéressant ouvrage «The Windsor Diaries. 1940-1945 » en anglais. Il s’agit du journal intime d’Alathea Fitzalan Howard qui aurait pu hériter du titre de duc de Norfolk si elle avait été un garçon.
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Robespierre
23 septembre 2020 @ 08:07
Dans ce livre l’auteur parle des deux filles de Georges V . C’est une famille peu intellectuelle qui s’amuse avec des jeux de société stupides. Elle a 18 ans et Elizabeth à peine 16 ans et très enfantine Elle appelle la future reine Lilibet, mais à un certain moment voit que celle-ci et sa soeur Margaret préfèrent se faire appeler « princess Margaret ou Elizabeth ». Celle dernière passe du temps à dessiner des chiens ou des chevaux et on voit qu’elle ne lit jamais un livre. Ca confirme l’impression de « The Crown » où on comprend qu’elle a eu une éducation très limitée. L’auteur sent que les deux princesses n’ont pas spécialement envie de se lier avec d’autres jeunes filles. Et qu’Elizabeth finalement n’a pas vraiment besoin d’amie. Sa famille et son mari lui suffiront. Elle est amie avec l’auteur mais jusqu’à un certain point et parce que c’est la guerre. Il est intéressant de voir que cette Althea est la fille d’un duc car dans un autre livre, je lisais que la Reine ne veut avoir autour d’elle que des membres de la noblesse ou de la gentry. Tout en étant très contente d’avoir une petite-fille par alliance métisse, pour l’image de la royauté moderne qu’elle a pu créer. Ce livre est un peu maigre, mais il confirme ce que l’on suppose de la Reine. Peu chaleureuse, aimant chien et chevaux dès son plus jeune âge, et pas du niveau intellectuel d’une Margrethe de Danemark ou d’une Beatrix. Sa passion dès l’adolescence pour Philip est confirmée. La suite montra qu’elle fut plus épouse que mère. Dans le fond ces deux gamines, Margaret et Elizabeth, étaient très conscientes de leur statut et furent élevées dans une tour d’ivoire. Mais avec peu d’instruction
L’enfance explique presque toujours l’âge adulte et même l’âge avancé.
DEB
23 septembre 2020 @ 11:27
Et pourtant Charles lit!
Comme quoi !
Pascal
23 septembre 2020 @ 11:30
Merci de ce commentaire qui nous dévoile un peu le contenu du livre.
Je ne reprocherais pas à la Reine d’aimer chiens et chevaux et de préférer la compagnie de sa famille « nucléaire » .
Pour le reste il me semble que son père , s’il fut un souverain consciencieux était plutôt effacé mais que sa mère était semble t’il une personne très conventionnelle , au moins en public, ou voulait donner cette image , de là peut être cette éducation ?
Il y a des gens içi qui n’aiment pas trop la reine mère bien que celle-ci recueillit à la fin de sa vie presque tous les suffrages et je me demande s’ils n’ont pas un peu raison.
Baboula
23 septembre 2020 @ 15:46
Un peu raison ,c’est une litote . Cette brave femme est restée bloquée au XIX eme siècle ,elle n’était pas méchante et encore moins intelligente ,incapable de voir que le monde changeait .Elle devait avoir des qualités puisque Charles l’aimait,pas rancunier ,car elle était l’entremetteuse de son malheureux mariage .La reine Élisabeth devint plus souriante et affable après son départ . Certains trouvent que la reine Sofia est trop présente à Madrid ,que dire de cette reine qui chaperonnera sa fille jusqu’au terme de sa vie .
Gauthier
23 septembre 2020 @ 17:20
Je crains que notre bon Robespierre ne se soit laissé emporter, et nous donne plus sa propre opinion des Windsor qu’un résumé de celle de l’Honorable Alathea Fitzalan-Howard!
Comment expliquer autrement que l’auteur, décédée en 2001, puisse indiquer dans son ouvrage, comme le sous-entend Robespierre, que (…) « Tout en étant très contente d’avoir une petite-fille par alliance métisse, pour l’image de la royauté moderne qu’elle a pu créer. »?
La référence à The Crown est aussi assez incongrue, une œuvre de fiction ne saurait avoir valeur documentaire, n’est-ce pas?
Robespierre
24 septembre 2020 @ 11:48
« dans un autre livre je lisais que
lisez mieux ce que j’écris. Je précise bien que j’ai trouvé ce détail dans un autre livre, et il s’agit de « Kensington , an intimate memoir » de Tom Quinn paru en 2020. Si vous insistez, j’irai rechercher la phrase en anglais.
Tom Quinn est un écrivain sérieux de non-fiction et je le crois. Mais je ne voulais pas faire dans mon post du name-dropping.
Si vous voulez me tacler, allez-y, mais je répondrai avec dates, noms et références.
Et c’est justement pcq l’Honorable Alatha est morte en 2001 que cet ouvrage fait un peu raclage de fonds de tiroir pour surfer sur la vague Elizabeth, et Crown aussi.
Robespierre
24 septembre 2020 @ 11:49
Alathea, plutôt
Gauthier
28 septembre 2020 @ 13:06
Merci d’avoir précisé de quel livre il s’agissait, telle que vous l’avez écrite votre phrase prêtait à confusion, on ne savait pas si vous parliez du livre d’ l’Honorable Alathea Fitzalan-Howard, ou de l’autre livre que vous évoquiez.
Quant à traiter Tom Quinn d’écrivain sérieux et de non-fiction… tous les livres qu’il a commis jusqu’ici (biographies du défunt duc de Westminster, d’Alice Keppel, de William Tallon, majordome de la Reine-mère qui a bien mal fini, etc.) pêchent par le même défaut: le manque criant de sources et la part importante donnée à l’interprétation de l’auteur et aux insinuations. L’ouvrage que vous citez est du niveau tabloïd, comme cela avait été démontré ici même, il y a quelques mois, lors de la sortie de cet ouvrage. Et sa couverture surfait magnifiquement sur le tout récent « Megxit ».
Je suis désolé, mon cher Robespierre, mais pour moi l’Histoire ne s’écrit pas en inventant des trouvailles issues des poubelles de la monarchie. Et doncl’assertion de Tom Quin, que vous avez reprise à votre compte, selon laquelle la Reine Elizabeth serait (…)“Tout en étant très contente d’avoir une petite-fille par alliance métisse, pour l’image de la royauté moderne qu’elle a pu créer.”, ne repose sur rien.
Robespierre
3 octobre 2020 @ 11:45
As Head of the Commonwealth and reigning over an ever more multicultural society in Britain, the Queen had especially welcomed the exciting new dimension that a mixed-race recruit brought to the Windsor identity —
Cette phrase de Robert Lacey, éminent biographe et historien confirme l’assertion de Tom Quinn.
Je n’ai rien repris à mon compte et recoupe ici une information.
Debora12345
23 septembre 2020 @ 11:36
@Robespierre, je partage votre avis et j’ajouterai que « le peu d’instruction reçu » s’est transmis aux générations suivantes également (hormis peut-être le prince Charles…).
Lionel
23 septembre 2020 @ 13:01
L’auteur n’était pas fille de duc mais fille du vicomte Fitzalan of Derwent et arrière-petite-fille du 14e duc de Norfolk.
Et je ne suis pas tout à fait d’accord avec votre conclusion. On change, au cours d’une vie même s’il y a des constantes. Ce livre dépeint (entre autres) une jeune femme de ses 14 à 19 ans. Elevée dans un milieu surprotégé, n’ayant jamais voyagé, sans contact avec le monde « réel ». La femme de 94 ans qui existe aujourd’hui n’a probablement plus grand chose à voir avec cette jeune fille d’autrefois.
Robespierre
24 septembre 2020 @ 11:51
fille de duc dans le sens large, puisqu’elle aurait pu hériter du titre si elle avait été un garçon. Mais elle était de la noblesse et sans ça, n’aurait pu approcher les deux filles de Georges VI.
Lionel
25 septembre 2020 @ 14:36
On n’est pas fille de duc « dans le sens large ». On est fille de duc ou on ne l’est pas et l’ Honorable Alathea F.H. ne l’était pas. Quant à cette idée contemporaine qui consiste à dire : « elle aurait pu hériter si elle avait été un garçon », c’est totalement idiot et anachronique. Personne ne s’est jamais dit cela à l’époque.
Robespierre
26 septembre 2020 @ 10:14
Alors les détails de cette rubrique sous la photo sont erronnés… Mais ça ne change rien à la substance, assez maigre du livre.
Cosmo
23 septembre 2020 @ 22:15
La reine a toujours eu une très haute conscience de qui elle était et de son rôle. Peu intelligente, peu cultivée, elle a su traverser les décennies parce que peu intéressée du monde et de son devenir. Son égotisme l’a protégée. Il n’est pas sûr qu’il aide son successeur mais je crois qu’elle n’en a que faire. Son règne passe pour exemplaire. Il l’est par sa nullité. On l’admire sans raison. Mais en fait, en l’admirant c’est notre passé que nous regrettons. La reine Elizabeth est un élément majeur d’un monde disparu, celui dans lequel beaucoup d’entre nous ont été élevés. Elle représente notre nostalgie.
ciboulette
24 septembre 2020 @ 14:45
C’est tout à fait cela , Cosmo .Elle me faisait rêver quand j’étais petite fille , c’était pour moi une reine de contes de fées , avec longue robe et bijoux .Et quand elle partira , c’est un peu de ce monde enchanté de mon enfance qui partira aussi .
Pascal🍄
25 septembre 2020 @ 07:26
Cher Cosmo
Je pense que vous avez assez largement raison même si vous le dites de façon très sévère.
Je partage totalement vos trois dernières phrases.
Cosmo
25 septembre 2020 @ 22:26
Cher Pascal,
Depuis 1964 je suis anglophile et Elizabethophile, mais depuis 2016, mes sentiments ont changé après avoir découvert un peuple se livrant au populisme et une souveraine lâche et veule.
C’est une immense déception pour moi. Et je crains le pire.
Bon week-end
Cosmo
Robespierre
26 septembre 2020 @ 10:20
Je n’ai jamais été Elizabethophile, j’étais indifférent. Mais depuis quelques années, je suis hostile à toute cette pantalonnade, et l’appui occulte de la Reine à son escroc de fils. Elle n’ose traiter les contempteurs de son fils de manants mais l’idée est là. Pour elle, les commissions occultes et le trafic d’influence, c’est normal, parce que son fils est un prince royal, et qu’à tout seigneur, tout honneur. Ca lui est dû. Et puis les dénégations d’Andrew ont pour elle clos l’affaire Epstein.
L’opinion publique la rend prudente et le retrait d’Andrew de la vie publique, c’est de la poudre aux yeux. Dans les coulisses, elle le plaint .
Kalistéa
25 septembre 2020 @ 21:36
Mais cher Cosmo , c’est la même chose pour la reine Victoria ! Elle ne faisait strictement rien et des bêtises à la fin de sa vie , mais c’est l’époque « victorienne » qui est glorieuse pour l’Angleterre . C’est le rôle des souverains de coiffer leur époque .Elizabeth « the second » sera la reine de l’après guerre , de la croissance , de l’arrivée de l’homme sur la lune , même s’il n’était pas Anglais , des beatles , de la guerre des Malouines … et c et c .. L’histoire oubliera qu’elle fut aussi celle du brexit ! On dira ; » le siècle d’Elizabeth II « comme on dit « le siècle de Louis XIv. » ( lui aussi a mal fini et on l’enterra de nuit pour éviter des troubles mais on l’a oublié il ne reste que la splendeur de la jeunesse du roi !)
Cosmo
26 septembre 2020 @ 12:34
Dear K,
Si Louis XIV a été enterré en catimini, cela n’enlève rien à la grandeur de ce qu’il a laissé à la France dans le domaine des arts et de la culture.
Reine des Beatles et des Malouines ! Je ne suis pas certain que ce soient de belles perles pour sa couronne même si j’ai aimé les Beatles et compris les raisons de la guerre.
Si l’Ecosse proclame son indépendance, ce sera une belle perle en moins et sa perte sera reprochée à celle qui n’a rien fait pour défendre l’unité et l’union de ses royaumes. Et je ne pleurerai pas sur son sort.
Bon week-end
Arielle
24 septembre 2020 @ 10:55
Robespierre : les deux filles de George VI… n’est-il pas ?
Robespierre
24 septembre 2020 @ 17:26
Oui, bien sûr.
En visite
23 septembre 2020 @ 09:53
Un journal intime qui devrait être intéressant à lire, pour plusieurs raisons. D’abord pour la période, pour le lieu et pour les rencontres, enfin pas n’importe lesquelles. Malheureusement rien n’annonce qu’il soit publié en français…peut-être un jour ?
Lionel
23 septembre 2020 @ 13:01
Apprendre l’anglais ?
Robespierre
23 septembre 2020 @ 15:26
c’est écrit par une jeune fille du monde, un peu superficielle, et elle ne rencontre pas de gens importants, à part quelques membres de la famille royale, rarement. Elle n’est pas vraiment intégrée à la vie de famille des souverains. Mais parfois Elizabeth daigne appeler l’auteur du journal pour un goûter ou un anniversaire et celle-ci accourt, mais rien d’intéressant ne se dit ou ne se passe. Elle parle de vêtements et dit qu’Elizabeth n’a pas de goût pour s’habiller ou se coiffer. A de grosses joues. On comprend que ce journal n’ait pas été publié du vivant de l’auteur. SIncerement, cela ne mérite pas une traductions. L’auteur est flattée de recevoir des miettes de l’attention de la princesse héritière mais est souvent déçue dans ses attentes. On devine que par la suite, après le mariage de celle-ci, que les rapports sont peu fréquents,même si la Reine garda toujours de la bienveillance envers son ancienne copine, amie serait un trop grand mot.
J’ai lu les extraits où Alathea parle de la princesse Elizabeth. Je me suis fait mon opinion. On n’est pas obligé de la partager.
Philippe Gain d'Enquin
23 septembre 2020 @ 10:35
Par paresse et confort, je dirai : « vite une traduction en français ! »
ciboulette
23 septembre 2020 @ 12:59
Moi aussi,, j’aimerais bien une traduction en français . Mais comme Robespierre l’a très bien dit , rien de vraiment surprenant à apprendre que nous ne sachions déjà un peu .
Mary
23 septembre 2020 @ 11:58
Oiseux.
Annie
23 septembre 2020 @ 12:51
Donc si je comprends bien, Elizabeth n’avait pas inventé le fil à couper le beurre donc pourquoi tous les commentaires désobligeants sur William sur sa capacité à devenir roi ? Uniquement ce commentaire pour qu’ on m’explique ….
Mary
27 septembre 2020 @ 01:07
Très bonne question . Et j’en ai une autre : comment sait-on que la reine et William sont peu intelligents et peu cultivés ?
Diana et Harry, on en a des preuves, mais la reine et William ?
Zulma
23 septembre 2020 @ 17:03
Hâte de le lire, même si à première vue cela ne contribue pas à rendre Elisabeth 2 très sympathique. L’esprit de famille, c’est bon, mais quand on confond avec renferment ça l’est moins.
Teresa2424
23 septembre 2020 @ 18:23
La reina,hijos (salvo Carlos autodidacta) y nietos la cultura no es su fuerte
Léa 33
23 septembre 2020 @ 18:44
Bonjour
La nouvelle génération a une formation universitaire et la duchesse de Cambridge a vécu une enfance dans un milieu plus ouvert avec des parents ayant une profession. Cela permet d avoir un autre regard sur le monde et devrait permettre une autre approche pour les futurs souverains. La reine Élisabeth est née dans un cocon et elle y est encore, la vie réelle est loin de son quotidien, elle ne la connaît pas. Je pensais qu elle avait reçue, une instruction intellectuelle plus poussée.
Debora12345
26 septembre 2020 @ 09:31
@Léa 33, nouvelle génération « formation universitaire »…Entrée dans une université prestigieuse de par leur naissance et résultats plus que médiocres….alors oui, tout est relatif. Et aucun d’eux ne parlent une seule langue étrangère. Pour des représentants de la couronne, c’est juste inadmissible.
Benoite
23 septembre 2020 @ 19:59
Comme on ne connait pas la personne qui a écrit ce journal intime de la vie partagée à Windsor avec les princesses, on va sur Wikkipédia pour voir son visage.. on a quantité de photos sur les princesses à Windsor avec leur mère, ou seules. Elles étaient quand même beaucoup photographiées à l’époque. Communication Windsor nécessaire en temps de guerre , sûrement. Mais l’auteure est quasi inconnue, et je dirai presque les princesses n’en faisaient pas grand cas, comme le dit Robespierre.
Elles vivaient en vase clos, les deux soeurs, leurs parents et leurs nurses ou gouvernantes, et si on regarde bien, les princesses ont été peu « instruites », comme l’ont été les fils des princes de Galles. Mais leurs épouses, elles ont fait des études plus poussées, et étaient intéressées pour les faire.
framboiz07
23 septembre 2020 @ 20:00
Superbe photo de couverture !
Cosmo
25 septembre 2020 @ 22:29
Le chant du cygne ?