Parution du livre « Les Tuileries. Grands décors d’un palais disparu« . En voici le descriptif : « Le 24 mai 1871, Jules Bergeret, l’un des chefs militaires de la Commune orchestre très consciencieusement l’incendie du palais des Tuileries, symbole d’un régime honni. En trois jours et trois nuits, le brasier fait disparaître le château voulu par Catherine de Médicis.
En 1883, les ruines sont rasées après un vote de l’Assemblée nationale.
Le palais des Tuileries renaît aujourd’hui de ses cendres grâce à cet ouvrage à la fois très documenté et richement illustré. Le lecteur découvrira, au fil des pages, l’histoire et l’architecture de cette grande demeure royale et impériale, de Catherine de Médicis à Napoléon III.
Les auteurs, parmi lesquels plusieurs conservateurs du musée du Louvre, nous font également découvrir les décors et l’ameublement qui en ont fait le faste : peintures, sculptures, tapisseries, lambris, bras de lumière, lustres, commodes, consoles, bureaux, chaises… aujourd’hui dispersés entre collections publiques et personnes privées, ou simplement disparus.
Les photographies d’époque livrent un témoignage poignant de l’état des Tuileries sous le Second Empire ; des photographies contemporaines des objets retrouvés permettent d’évoquer cette grandeur évanouie. De constructions en modifications, de décorations en adaptations, on voit ainsi revivre, non sans émotion, ce magnifique palais. »
« Tuileries.Grands décors d’un palais disparu », Collectif, Editions du patrimoine, 2016, 288 p., 280 illustrations
Caroline
4 novembre 2016 @ 07:56
Ce serait un beau cadeau pour Noel !
Cosmo
4 novembre 2016 @ 09:22
Certainement un livre pour les amoureux de l’art et de l’histoire, teinté d’un brin de nostalgie. La Commune fut un des pire moments de l’histoire de la France.
grossmann
4 novembre 2016 @ 09:45
reconstruire les Tuileries?
JACQUES
4 novembre 2016 @ 10:43
Le palais aurait pu être reconstruit. La politique en a décidé autrement.
Lorsque je vais à Paris, je ne puis supporter le vide qu’il a laissé.
Pierre-Yves
4 novembre 2016 @ 19:35
Le château étant parti en cendres il y a près de 150 ans, autant dire que le vide, pour nous tous, semble avoir toujours été là. On a d’ailleurs peine, et bien qu’on connaisse l’emplacement du chateau, à imaginer le vaste espace ouvert du jardin barré par un édifice. J’avoue que je préfèrerais de loin n’en voir qu’une maquette reconstituée.
Gérard
6 novembre 2016 @ 14:15
Tous les sous-sols du palais ont été préservés et recouverts à nouveau de terre après les grands travaux.
Gérard
4 novembre 2016 @ 12:46
C’est en effet un livre magnifique puisque l’on y voit des photographies d’époque des Tuileries sous le Second Empire et des photographies actuelles d’objets qui étaient alors aux Tuileries.
Les auteurs sont Geneviève Bresc-Bautier, ancien directeur du département des Sculptures du musée du Louvre et qui a créé la section de recherches sur l’histoire du Louvre, Yves Carlier, conservateur général au château de Versailles, Bernard Chevallier, conservateur général honoraire du Patrimoine, et qui avait dirigé en 2013 l’édition de Saint-Cloud, le palais retrouvé,
Anne Dion-Tenenbaum, conservateur général au département des Objets d’art du musée du Louvre, Guillaume Fonkenell, conservateur du patrimoine au musée national de la Renaissance, et qui a publié plusieurs livres sur le Louvre et les Tuileries et Jean-Denis Serena, qui collectionne les photographies et les objets ayant appartenu à la famille impériale particulièrement sous le Second Empire.
LUDWIG
4 novembre 2016 @ 13:08
J’ai pendant quelques années été un adhérent de l’association pour la reconstruction mais elle semble désormais en sommeil……Pourtant, il s’agissait d’un formidable défi tant au niveau artistique qu’au niveau humain, un grand atout historique et touristique. Je ne connais pas le livre présenté mais je recommande sur le même thème l’ouvrage de Guillaume Folkner .
LUDWIG
5 novembre 2016 @ 19:28
Guillaume Fonkenell, pardon.
Actarus
4 novembre 2016 @ 13:35
Pour ceux qui voudraient le reconstruire (et qui voudraient reconstruire le château de Saint-Cloud, aussi), je déclare solennellement et avec la gravité qui me sied lorsque Goldorak détruit un golgoth des forces de Véga, que ce palais, qui fut le théâtre de la politique du XIXe siècle (avec des chiffres romains, les chiffres arabes sont pour le 19e arrondissement de Paris), n’évoque pas des jours heureux.
Souvenons-nous qu’il fut la prison de Louis XVI et de Marie-Antoinette lors du retour forcé de la famille royale dans la capitale. Entre 1790 et 1792, on y manquait d’intimité, mais peut-être les choses avaient-elles changé sous le Second Empire ?
Quoi qu’il en soit, ce ne sont pas les palais nationaux qui manquent, dans l’hypothèse d’un changement de régime. A commencer par le palais de l’Élysée, qui doit disposer du confort moderne et d’un abri antiatomique.
Curieusement, les « bâtisseurs » de châteaux disparus se prétendent modernes, alors qu’ils argumentent en faveur d’un retour en arrière. Mais selon l’adage populaire, ne dit-on pas que, lorsque le bâtiment va, tout va ? ;-)
Gérard
5 novembre 2016 @ 11:42
On a cependant presque achevé la reconstruction, il est vrai seulement extérieure et sur trois façades, du château royal de Berlin.
Francois
4 novembre 2016 @ 13:43
Quand reconstruira t on les tuileries ?
Ce serait ideal pour y abriter les immenses collections du Louvre
L’incendie des tuileries demeure une épouvantable tragédie
Et dire que l’on a laissé volontairement brûler ce palais
Quand la foule déchaînée prend le pouvoir
Que le désordre et l’anarchie sont les maîtres mots
Il y a un moment que ce livre etait attendu
Des photos émouvantes qui laissent un goût amer
val
4 novembre 2016 @ 14:04
Il devait être magnifique !!!! je ne vois pas comment la République aurait pu reconstruire un Palais elle n’a déjà pas les moyens ou plus de faire des travaux de restauration sur des bâtiments existants .
Gérard
5 novembre 2016 @ 11:47
il n’a jamais été question de le reconstruire avec le budget de l’État. Le projet a été évalué à 350 millions d’euros. Selon le représentant du Comité pour la reconstruction, cette somme ne représente que « le quart du montant des travaux du Grand Louvre (1,2 milliard d’euros), et on n’aurait besoin que de dix-huit mois pour réunir le budget grâce à une souscription internationale et au mécénat d’entreprise ».
ciboulette
4 novembre 2016 @ 16:54
Je regrette évidemment qu’il ait disparu .
La Commune , la Semaine sanglante , le Mur des Fédérés , la chanson emblématique » le Temps des Cerises » , les morts français des deux côtés …la guerre civile est bien la pire de toutes .
Thiers y a gagné le surnom de » boucher de Paris » .
Gérard
6 novembre 2016 @ 14:17
Malgré l’atrocité de l’incendie le palais pouvait assez facilement être restauré mais la IIIe République a fini par en décider autrement.
philippe
17 novembre 2016 @ 17:08
le livre sur St cloud etait 10 fois mieux