Parution le 26 septembre aux éditions Lacurne d’un livre qui semble prometteur « Une jeunesse parisienne : De Courcelles à Guermantes« , signé Suzanne Hottinguer (1908-1997).
Fille de Maurice Hottinguer, un célèbre banquier protestant, et de Blanche de Maupéou, elle raconte son enfance dans l’hôtel particulier familial au 18 rue de Courcelles à Paris.
Le livre dépeint la vie privilégiée d’une jeune fille de la haute société parisienne, évoquant sa famille unie, ses vacances chez ses grands-parents, et ses amies proches comme les princesses Irina et Natalie Paley. Il couvre également la période de l’Occupation, où Suzanne et sa mère ont transformé leur propriété en refuge pour leur famille et leurs amis.
« Une jeunesse parisienne : De Courcelles à Guermantes », Suzanne Hottinger, Lacurne, 2024
Bambou
3 septembre 2024 @ 05:30
Ce livre me tente beaucoup… je pense l’acheter.
J’aime beaucoup le dessin de la couverture. Très bon choix.
particule
3 septembre 2024 @ 09:14
Une époque révolue d’une aristocratie et haute bourgeoisie totalement décalées. Il en reste quelques spécimens à l’image des espèces protégées ….
Caroline
3 septembre 2024 @ 09:36
Très intéressant ! Ce livre est- il posthume ?
Charlotte (de Brie)
3 septembre 2024 @ 21:48
Oui, Suzanne Hottinger épouse Vernès est décédée en 1997 sans descendance ce sont ses neveux je crois qui ont décidé de la publication de ce livre mémoires.
Issue d’une famille de banquiers, elle a passé son enfance rue de Courcelles mais aussi en Seine et Marne au château de Guermantes ( près de Lagny sur Marne ) château qui inspira Marcel Proust » Le côté de Guermantes »
Parenthèse : Oriane, la duchesse de Guermantes de Proust a été inspirée entre autres par la comtesse Greffuhle, autre figure de Seine et Marne ( château de Bois Boudran à Fontenailles ) Noblesse et Royautés lui a consacré un article
http://www.noblesseetroyautes.com/?s=chateau+de+bois+boudran
Pendant l’Occcupation effectivement Suzanne et sa mère mirent leur château de Guermantès à la disposition de réfugiés notamment les Maupeau (mauvais poil d’où leur blason : un porc épic ) descendants du chancelier de Louis XVI.
Les Maupeou avaient un château à Sablonnières, dans la vallée du Petit Morin, vendu en 1804 et dont il ne reste quasiment rien.
Aucune recherche, Wiki ou autre, Coulommiers n’est pas très loin !
Baboula
4 septembre 2024 @ 11:22
Elle l’a certainement écrit avant sa mort en 1997 .
Bambou
5 septembre 2024 @ 16:09
Le contraire eût été étonnant.😉..
Baboula
6 septembre 2024 @ 15:32
Bambou la Palice .
MartineR
4 septembre 2024 @ 13:54
Réédition de 1973 https://www.livre-rare-book.com/book/5472410/82076
Baboula
6 septembre 2024 @ 19:46
Vous dites n’importe quoi. Cette dame n’a aucun rapport avec la gestion de la banque .
Pascal Hervé
4 septembre 2024 @ 08:35
J’ai beaucoup apprécié les souvenirs de Marion Dönhoff ,j’aime beaucoup cette collection qui nous donne accès aux souvenirs de personnes de l’aristocratie (au sens exact du terme) dans une époque qui est toute proche.
Merci pour cette recension.
Cosmo
4 septembre 2024 @ 15:20
« Une enfance en Prusse Orientale » est tout-à-fait remarquable. Vous avez raison. On comprend le désarroi des populations allemandes, polonaises et baltes fuyant devant les troupes russes qui n’avaient aucune merci. Les convictions politiques, libérales, de la comtesse Marion Dönhoff étaient loin de celles de son milieu, les Junkers prussiens.
Pascal Hervé
5 septembre 2024 @ 15:33
Oui on y fait connaissance avec une noblesse frugale, exigeante, industrieuse .
Elle parle des lourdes contributions aux dommages de guerre dues par sa famille après la guerre de 14-18 .
Elle parle aussi de l’ascension de Hitler dont elle dit qu’il détestait la noblesse et de la participation de son frère à une tentative de l’assassiner.
Etc.
Il semble que la noblesse balte servait les cours de Saint Petersbourg ou de Berlin selon les destins individuels mais sans que cela pose problème en son sein ?
Je ne vous contredirai pas sur la violence des troupes russes ni à cette époque ni à la nôtre .
Elles n’en ont pas le monopole.
La guerre …
Les hommes partagés entre la peur, le sentiment de l’absurde ,la nécessité d’obéir et une bestialité souvent sous-jacente .
Baboula
5 septembre 2024 @ 16:25
Un ami était prisonnier des allemands en Prusse Orientale. Il a vécu sa captivité aussi bien que ce peut et a été terrorisé lors de sa ” libération ’’ par les troupes soviétiques.
Crépinette
5 septembre 2024 @ 17:03
Pas étonnant qu’avec une éducation pareille la banque éponyme ait fait faillite