Sir Winston Churchill et son épouse lady Clementine ont échangé des milliers de lettres, télégrammes et notes entre 1908 et 1964. Cet ouvrage intitulé « Winston et Clémentine Churchill. Conversations intimes. 1908-1964″ est annoté par leur fille lady Mary Soames-Churchill. Le couple y évoque sa vie de famille, ses rencontres avec des personnalités, leurs espoirs et ambitions ainsi que leurs points de vue sur la politique en Grande-Bretagne et au niveau international.
« Winston et Clémentine Churchill. Conversations intimes. 1908-1964 », 2013, Editions Tallandier, 848 p.
Cosmo
4 février 2014 @ 12:56
Sir Winston raconte-t-il à Lady Churchill ses prouesses dans le lit des autres ?
D E B
4 février 2014 @ 14:14
Non, il se contentait de l’enfumer !
Cosmo
4 février 2014 @ 14:46
Excellent !
Corsica
4 février 2014 @ 16:52
Excellent !
flabemont8
4 février 2014 @ 18:16
Sir Winston, infidèle ? Ah bon, lui aussi ?
Cosmo
4 février 2014 @ 23:24
Et en plus avec sa belle-fille…entre autres !
Cosmo
flabemont8
5 février 2014 @ 14:26
Qui fut plus tard ambassadeur des Etats-Unis en France , la belle mais glaciale Pamela Harriman ?
Trianon
5 février 2014 @ 19:22
Grande classe ce type!
Livia
4 février 2014 @ 18:22
Il avait un humour extraordinaire et un recul incroyable sur son milieu social dont il pratiquait les moeurs mais avec une férocité lucide y compris à son propre égard!
Quand j’étais ado la lecture( en français hélas) de « My early life » m’avait fait tordre de rire…(mais nous en avions traduit de larges extraits grâce à un prof qui était passionné par le personnage)
@ Cher Cosmo une femme comme elle pardonne beaucoup à un homme comme lui :) :) :)
Mayg
4 février 2014 @ 15:18
Pourquoi voulez vous qu’il évoque les sujets qui fâchent, allons mon cher Cosmo.
Cosmo
4 février 2014 @ 23:29
Chère Mayg,
Je pense que Lady Churchill savait à quoi s’en tenir et ne se serait pas fâchée pour ce qui passait pour quelque chose d’ordinaire dans leur monde. Celui qui a du l’avoir mauvaise est Randolph Churchill s’apprendre que sa femme, Pamela future Harriman, couchait avec son père, même si lui n’était pas un modèle de vertu. Mais il est vrai que dans ce monde, tout le monde couchait avec tout le monde. Lord Mountbatten a écrit que sa femme et lui passaient leur vie dans le lit des autres…
Cosmo
Dame Tartine
5 février 2014 @ 09:51
je ne savais pas que Pamela avait des bontés pour son beau-père. Mais est-ce vrai ? On ne prête qu’aux riches. La dame était très volage. Je crois qu’elle a eu une histoire avec Gianni Agnelli, qui n’ a pas voulu l’épouser. Je me trompe ?
flabemont8
5 février 2014 @ 14:30
Non, vous ne vous trompez pas !
Cosmo
5 février 2014 @ 19:44
Dame Tartine,
Il n’était pas difficile de prêter des aventures à The Hon. Pamela Digby, pur produit de sa classe. Elle fut maîtresse de maison quelques temps au 10 Downing St, de là à ce qu’elle n’ait été également maîtresse, connaissant Sir Winston, il y a un pas que les mauvaises langues n’ont pas hésité à franchir, probablement avec raison.
Pamela n’eut que riches amants, Ali Khan, Gianni Agnelli, Elie de Rotschild, Niarchos…et elle épousa l’un des plus riches Averell Harriman. Ambassadeur des Etats-Unis à Paris, Pamela Harriman avait dans son salon des tableaux de maîtres dont les héritiers Harriman lui contestaient la propriété, comme ils lui contestaient bien d ‘autres choses.
La Cour de St James avaient refusé son accréditation à Londres à cause des scandales dont elle avait été l’objet durant sa vie anglaise.
Ce fut une grande horizontale, qui vécut grandement de son art de courtisane et sut mourir au Ritz, l’apothéose.
Née anglaise, elle mourut américaine. Elle fut toutefois un bon ambassadeur des Etats-Unis, du moins très appréciée en France.
Cordialement
Cosmo
Mayg
5 février 2014 @ 13:10
Ça fait quand même un peu désordre tout ça…
Philibert
5 février 2014 @ 13:47
Je dirais même que ça fait bordélique !
Cosmo
5 février 2014 @ 19:47
Bien d’accord avec vous ! Mais une fois jetés aux orties les corsets de la morale victorienne, la haute société anglaise se lança avec délice dans des aventures extra-conjugales ouvertes. Il suffit de lire Nancy Mitford pour rire un bon coup de cette amoralité élevée au rang d’art de vivre.
Cosmo
flabemont8
5 février 2014 @ 22:54
Cher Cosmo,
Merci pour toutes les précisions apportées…J’ai rencontré Pamela H. et j’ai été frappée par sa beauté, mais aussi par la dureté de son regard…Bill Clinton a envoyé Air Force One pour rapatrier son corps aux Etats-Unis…En effet, elle est partie en beauté…
Amicalement à vous, bonne soirée .
Trianon
5 février 2014 @ 19:23
Disons que si l’adultère n’a rien de nouveau,…en revanche avec son beau père / belle fille … » Ça craint »!!!
val
7 février 2014 @ 15:09
Comme Woody Allen !!!
June
4 février 2014 @ 17:45
Allons bon… lui aussi …?
Caroline
4 février 2014 @ 23:25
Flqbe,ont et June,
Allons bon,…lui aussi?
Je ne l’ai jamais trouvé séduisant dans les photos de mon manuel d’histoire au lycée!lool!
Caroline
4 février 2014 @ 23:29
Flabemont,désolée d’avoir écrit votre nom Flqbe,ont d’après mon clavier américain QWERTY!
Good night!Bonne nuit!
flabemont8
5 février 2014 @ 14:32
Ce n’est pas grave, Caroline, mais j’ai craint , quelques secondes, de m’appeler » Flupke » , comme dit notre ami PGE ! Bonne journée à vous !
Philibert
4 février 2014 @ 16:22
Lady Mary Soames-Churchill, dernier enfant de Winston Churchill, née quand celui-ci avait 48 ans, est maintenant âgée de 91 ans.
J’espère que ses souvenirs sont encore fidèles, ce qui n’est pas donné à tous les nonagénaires…
JAusten
4 février 2014 @ 19:26
Un de nos internautes chéris aurait il lu ce lire ? et si oui me le recommanderait-il ?
Palatine
5 février 2014 @ 09:58
à défaut de ce livre, il y en a au moins deux qui regroupent les plaisanteries et les bons mots de W. Churchill. Je vous le recommande, puisque vous lisez l’anglais. J’ai bien ri.
Exemple : « Christophe Colomb était le premier socialiste, quand il est parti découvrir l’Amerique, il ne savait pas où il était, il ne savait pas où il allait, et d’autres payaient pour cela »
« Une pomme chaque matin éloigne le médecin,quand on vise juste »
Mais le truc qui me met en joie, c est ce qu’il a repondu à un adversaire politique qui après un discours l’a appelé « dirty dog »; L’adversaire s’appelait Palisades. Et W. Churchill a rétorqué « eh oui, je suis un dirty dog et on sait ce que les dirty dogs font sur les palissades ».
flabemont8
5 février 2014 @ 14:35
Dommage qu’il n’ait pas joint le geste à la parole …shocking !!
HRC
5 février 2014 @ 15:11
quand il est revenu aux affaires, message radio « Winston is back » et sirène sur tous les bateaux qui pouvaient
un modèle du cynisme anglais en cas de guerre, mais un grand Anglais.
JAusten
5 février 2014 @ 20:49
Merci Palatine ça me donne envie de lire du Winston Churchill :) Mais du coup vous me conseillez ce livre ou d’autres ?
Palatine
5 février 2014 @ 21:23
je n’ai pas lu le livre présenté ci-dessus, mais il m’a l’air interessant, car c’est de la correspondance entre mari et femme.
val
5 février 2014 @ 21:06
Oui Palatine il était très drôle , j’aime beaucoup cette forme d’humour , caustique avec un recul incroyable sur la haute société dont il faisait parti a une dame très bête et un peu pompette qui lui décriait une autre très laide , il répondit heureusement elle peut s’arranger par contre la bêtise demeure . ou quelque chose comme cela . il me fait penser au diable boiteux vous savez ce personnage politique haut en couleur et fort drôle j’aurais tellement aimée les rencontrer on ne doit pas s’ennuyer avec ces personnages.
Bien a vous ,
val
5 février 2014 @ 21:07
Palatine ,
il sagit de Monsieur de Talleyrand ! quel personnage