Parution de livre « Zita, portrait intime d’une impératrice » par Cyrille Débris. Il ne s’agit pas d’une biographie classique mais d’un ouvrage centré sur la vie spirituelle et religieuse de l’impératrice de sa jeunesse en tant que princesse de Bourbon-Parme, en passant par sa vie à la Cour impériale à Vienne avant de connaître les affres de l’exil et de l’errance, son veuvage et sa vie toujours fidèle à ses convictions jusqu’à sa mort en 1989.
Cyrille Débris est prêtre du diocèse de Rouen. Il est agrégé de l’Université en Histoire et a soutenu son doctorat en histoire sur la politique matrimoniale des Habsbourg à la fin du Moyen Âge (Paris I, 2003), ce qui lui a valu une médaille d’argent de l’Académie Française (2006). Diplômé de la Congrégation des Causes des Saints (Vatican, 2008), et docteur en théologie (Institut St. Thomas d’Aquin de Toulouse, 2012), Cyrille Débris a été nommé en 2009 postulateur de la cause de béatification de la Servante de Dieu Zita, Impératrice d’Autriche et Reine apostolique de Hongrie, épouse et mère de famille (1892-1989).
La préface de cet ouvrage a été rédigée par l’un des petits-fils de l’impératrice Zita, l’archiduc Rudolf qui explique que le titre « portrait intime » renvoie en fait au voile que l’on lève sur la vie spirituelle de sa grand-mère, lui-même ayant appris certains aspects de sa vie jusqu’alors méconnu.
L’auteur livre in extenso plusieurs lettres de l’impératrice Zita avec Sœur Marie-Hilaire Tonnelier, religieuse converse de Notre Dam de Sion (1865-1952) et Mère Virginia Brites da Paixao, monaile clarisse (1860-1929).
Vous découvrirez aussi le fil des différentes destinations d’exil de l’impératrice et de ses huit enfants : à Wartegg, Prangins et Hertenstein en Suisse, Madère, Lekeito en Espagne, Steenokkerzeel en Belgique, à Sillery au Québec, à Tuxedo Park aux Etats-Unis, au Luxembourg, à Davos puis à Zizers en Suisse.
Lorsqu’elle résidait au pays basque espagnol à Lekeitio, l’impératrice connut le Christ de Limpias, ce crucifix qui revivait la Passion depuis 1919. Les Hongrois y voyaient le symbole des souffrances de la couronne de S. Étienne après le traité de Trianon et visitaient leur Reine Zita entre Limpias et Lourdes. Zita chercha à se rapprocher un peu plus encore de ses sœurs moniales à Solesmes et devint oblate de l’abbaye Saint Pierre en 1926. Cette grande abbaye bénédictine devint son point fixe spirituel.
« Zita, portrait intime d’une impératrice », Cyrille Débris, Editions Cerf, 2013, 154 p.
cossu
30 octobre 2013 @ 07:58
je crois que je vais acheter le livre
Brisebois Ginette
7 janvier 2016 @ 19:15
j’ai lu les commentaires au bas de cette pages sur Zita l’impératrice ,les gens ne savent pas que pour devenir saint ou sainte après notre mort il doit y avoir des miracles reconnus par l’Eglise, C’est ce que je constate les gens ne savent bien des choses et ils parlent à travers leur chapeau. Je m’excuse mais c’est ce que je constate. Merci
Claudia
30 octobre 2013 @ 09:03
Il était question de la canonisation de l’impératrice Zita, je ne sais pas s’il y a une procédure sérieuse engagée pour cela ou si c’était une simple suggestion.
Stella
30 octobre 2013 @ 16:58
Son époux, l’Empereur Charles a été béatifié.
Il n’en est pas encore ainsi pour l’Impératrice Zita bien que sa vie eut été exemplaire.
L’Archiduc OTTO de HABSBOURG – LORRAINE ainsi que l’ensemble de la famille impériable ont toujours porté une vénération à l’Impératrice et cette profonde admiration s’attache désormais à sa mémoire.
Philibert
1 novembre 2013 @ 15:55
L’article dit textuellement que l’abbé « Cyrille Débris a été nommé en 2009 postulateur de la cause de béatification de la Servante de Dieu Zita, Impératrice d’Autriche et Reine apostolique de Hongrie, épouse et mère de famille (1892-1989) ».
Il y a donc réellement une procédure diocésaine de béatification en route, depuis quatre ans. Mais nul ne sait combien de temps elle durera, ni combien de temps prendra la procédure romaine de béatification qui suivra.
Stella
3 novembre 2013 @ 19:37
Eh bien ,au regard de ce qu’elle a laissé de souvenirs notament et même surtout auprés des siens, je ne puis que m’en réjouir!
Francky
30 octobre 2013 @ 10:42
çà sent la béatification…
Denis
30 octobre 2013 @ 19:58
Je dirais plutôt que ça sent la bondieuserie !
Alberto
31 octobre 2013 @ 10:48
La princesse Isabel du Brésil mérite la béatification davantage…elle était une grande bigote. Tellement bigote au point de perdre un trône pour sa bigoterie. En plus elle a liberé 2 millions d´esclaves.
Dame Tartine
31 octobre 2013 @ 21:28
il faudrait plus de bigots de ce genre. La plupart ne bougent pas de leur prie-Dieu, d’autres libèrent les esclaves.
Alberto
30 octobre 2013 @ 11:13
Le titre complet est « Il élève les humbles. Portrait intime de l’impératrice Zita »
http://www.amazon.fr/%C3%A9l%C3%A8ve-humbles-Portrait-intime-limp%C3%A9ratrice/dp/2204100854/ref=sr_1_fkmr1_1?s=books&ie=UTF8&qid=1383124285&sr=1-1-fkmr1&keywords=Zita%2C+portrait+intime+d%E2%80%99une+imp%C3%A9ratrice
Dame Tartine
30 octobre 2013 @ 11:23
il en faut pour tous les goûts mais personnellement je n’acheterai pas ce livre. C’est une pierre pour édifier l’édifice « canonisation » . Or je suis contre cette démarche. Ce n’est pas parce qu’on a eu 9 enfants et qu’on a été veuve, et eu des problèmes financiers qu’on est une sainte. La dame en question n’était pas humble du tout. J’ai eu la chance dans ma vie de connaitre deux personnes qui ne seront jamais canonisées mais qui étaient des saintes authentiques selon mes critères. Elles passaient leur temps à se dévouer à ceux qu’elles aimaient et même aux autres. Se privaient parfois du necessaire ou meme de certains plaisirs, pour les autres. Bonnes , souriantes, ne disant jamais du mal de eprsonne et au lieu d’aller passer des heures sur leur prie-Dieu et faire admirer leur piété par les fidèles, allaient vers ceux qu’elles pouvaient aider. Etaient à l’écoute et n’attendaient pas qu’on leur fasse la reverence comme Zita. J’ai honte d’être catholique quand je vois des histoires pareilles, où on dirait qu’une ancienne imperatrice qui « a eu des malheurs » comme dirait ma crémière, est plus sainte qu’une mere de famille lambda. Je signerais des deux mains pour qu’on canonise l’Abbé Pierre, mais ce n’est pas un prince ni un aristocrate. L’aristocratie du coeur ne compte pas pour ces prélats et autorités vaticanes qui n’ont jamais manqué de rien ni vécu au milieu du petit peuple.
Un prêtre a écrit cet ouvrage, et on ne peut être juge et partie.
Bénédicte
30 octobre 2013 @ 13:33
Avez-vous connu Zita pour pouvoir affirmer qu’elle n’était pas humble du tout?
Connaissez-vous tous les prélats du Vatican pour pouvoir affirmer qu’ils n’ont jamais manqué de rien ni vécu au milieu du « petit peuple »?
L’Eglise a eu et a encore de nombreux saints dans ses membres, connus ou inconnus et ces personnes ont été riches et nobles (St Etienne, Ste Brigitte de Suède, St Louis) ou pauvres au milieu des pauvres (Ste Bernadette, Bienheureuse Thérèse de Calcutta). L’Eglise ne considère pas la fortune des personnes pour envisager d’ouvrir un procès en béatification mais leur vie (en témoignent toutes les « petites gens » canonisées).
Si vous connaissiez mieux la vie de Zita, je pense que vous pourriez l’apprécier à sa juste valeur.
Ne méprisez pas d’emblée les riches, ils peuvent aussi avoir de grandes qualités de coeur et pratiquer les vertus chrétiennes. L’argent n’est pas un frein à la sainteté. Tout dépend comment on l’utilise.
Alberto
30 octobre 2013 @ 15:10
Les Habsbourgs ont perdu les royaumes de la terre et maintenant ils partent à la conquête des royaumes du ciel….
Si on visite Schonbrun on peut rester admiratif du luxe deployé dans la bagnoire de Zita….bagnoire construite entre 1917 et 1918 tandis que la population crevait de faim et les soldats mouraient par millions.
On dira que François Joseph après 68 ans de régne avait laissé le palais vetuste mais de là à tout ce luxe…
Zeugma
30 octobre 2013 @ 17:48
Bénédicte,
Puis-je vous rappeler cette phrase de Jésus, rapportée dans l’évangile de Marc : « Il est plus facile à un chameau de passer par le trou d’une aiguille qu’à un riche d’entrer dans le royaume de Dieu. ».
Philibert
1 novembre 2013 @ 16:19
Bénédicte, je suis bien d’accord avec vous : finalement, nous en savons trop peu pour avoir un avis circonstancié sur la sainteté de la vie de l’impératrice Zita.
Par ailleurs, je suis persuadé que le diocèse d’abord, le Vatican ensuite, prendront tout le temps qu’il faudra pour analyser les mérites de l’impératrice, et qu’ils rejetteront cette cause si Zita ne mérite pas d’être élevée à l’honneur des autels. De toute façon, il faudra un miracle pour la béatification et un autre pour la canonisation…
Maintenant, Dame Tartine, si vous pensez que les deux dames que vous citez méritent vraiment d’être canonisées, n’hésitez pas à introduire leur cause…
Cosmo
30 octobre 2013 @ 13:41
Dame Tartine,
Il m’a été offert de prendre la tête du mouvement pour la béatification de l’impératrice Zita et je me suis récusé proposant le nom de celui qui en est aujourd’hui à la tête, fort réjoui de cette position.
Mes raisons du refus étaient identiques à celles que vous développez. Et je persiste dans mon interrogation sur la nécessité d’une telle démarche.
La mère d’un de mes amis était comme ces dames dont vous parlez. Animée d’une grande charité, véritable chrétienne, elle était mère de famille et trouvait encore du temps pour les pauvres, les malades, les oubliés des hôpitaux. A sa mort, des voix se sont élevées pour dire d’elle qu’elle était « une sainte ». Sa famille a immédiatement arrêté le mouvement, considérant qu’elle n’aurait jamais voulu, dans sa simplicité, accepté une telle chose.
En ce qui concerne l’impératrice Zita, il y a trop de battage autour d’elle. Si Dieu a décidé de l’élever au concert des Saints, Il saura le faire savoir en temps voulu.
Cordialement
Cosmo
Dame Tartine
30 octobre 2013 @ 14:30
merci Cosmo, vous avez compris mon point de vue.
Trianon
30 octobre 2013 @ 14:57
Cosmo,
D’accord en tout pont avec vous…j’aurais deux choses à ajouter:
1)la bonté d’une personne ne se juge pas à son portefeuille…..trop simpliste..
2)qu on oui fasse la révérence n’était QUE normal!!
3)l’abbé Pierre a fait qqc de vraiment généreux en créant Emmaus,mais certaines de ses prises de positions par la suite sont très contestables et ne peuvent en faire un saint..
Dame Tartine
31 octobre 2013 @ 21:31
que sont quelques phrases maladroites en regard de toute une vie consacrées aux autres ?
Gibbs
30 octobre 2013 @ 15:06
Dear Cosmo,
Vous êtes un sage …
J’approuve totalement votre réaction et celle de Dame Tartine.
Une de mes grand-mère était aussi une mère de famille nombreuse, ne pensant qu’aux plus malheureux qu’elle sa vie durant.
Mais anonyme, personne ne demandera jamais sa béatification.
Très cordialement
Gibbs
Mayg
30 octobre 2013 @ 16:41
Cosmo,
Je dois avouer que sur ce point précis, je suis d’accord avec vous, ainsi que Dame Tartine.
Bénédicte
30 octobre 2013 @ 17:48
Je peux comprendre la réaction de la famille dont vous parlez mais si tous les proches réagissaient ainsi, il n’y aurait plus de saints dans l’Eglise.
Tous les saints étaient des gens humbles (au moins à la fin de leur vie car la plupart d’entre eux ne sont pas nés saints mais le sont devenus). Si leurs vertus sont reconnues par l’Eglise, c’est pour nous montrer des modèles, des gens comme nous qui par leur vie ont su accepter entièrement la volonté de Dieu dans leur vie et cela veut nous dire que nous aussi, nous pouvons devenir saints, ce à quoi tout catholique est appelé à être.
Ils nous aident à nous tourner vers la Source de toute sainteté, le Christ.
Peut-être la femme dont vous parlez est sainte aussi. Il y en a tant qui nous sont inconnus.
Je ne sais pas pourquoi Zita vous déplaît tant à vous et à Dame Tartine. Vous semblez absolument vouloir opposer les gens riches et nobles (= méchants) et les pauvres gens, inconnus et de condition modeste (=gentils). Il y a de la place pour tous auprès du Père.
Cosmo
30 octobre 2013 @ 23:03
Bénédicte,
L’impératrice Zita ne me déplait pas du tout. Bien au contraire, j’ai une grande admiration pour ce qu’elle a été sur les trônes de l’empire d’Autriche-Hongrie et pour la dignité dont elle a fait preuve ensuite.
Elle était une femme remarquable mais, à mes yeux, aucune de ses vertus n’est digne de la sainteté.
J’ai eu accès à beaucoup d’informations la concernant et toutes ces informations convergent. Elle était une femme de caractère, consciente de son rang et elle avait raison. Une sainte ? Je ne crois pas.
Mais comme je l’ai écrit, c’est à Dieu de manifester sa volonté et j’ajouterai que c’est à l’Eglise de faire son travail.
Je n’ai pas voulu m’associer à la ligue de la prière car je n’y crois pas. Cela aurait été pour moi, sur un plan mondain, très valorisant mais pas sur un plan intellectuel ou religieux.
Attendons le miracle qui permettra d’aller avant !
J’ai été un des acteurs tardifs, de concert avec la Famille Impériale, de la béatification de l’empereur Charles, à laquelle j’ai cru et crois toujours.
Je peux donc vous assurer que je n’oppose en rien riches et pauvres. La qualité d’un être ne dépend en rien de sa naissance ou de sa fortune.
Cordialement
Cosmo
Gibbs
31 octobre 2013 @ 11:32
Dear Cosmo,
Voici une excellente réponse fort complète.
Cordialement
Gibbs
aubert
31 octobre 2013 @ 15:46
Tout les jours et plusieurs fois je prie l’impératrice pour qu’elle me rende plus intelligent. J’espère ainsi un miracle qui permettra sa béatification.
Morte âgée elle devait être sourde car le miracle tarde à venir…me semble-t-il !
Palatine
1 novembre 2013 @ 13:31
Mon cher Aubert, à votre place je miserais sur des valeurs sûres, genre Ste Therese ou le Curé d’Ars.
On n’a pas encore recensé de miracles de la future sainte Zita, mais cela ne saurait tarder. Il y a des illuminés partout. Et dans les coffres-forts des reliquaires, il y a des saints avec 12 tibias et 6 index droits.
Je me permets ces plaisanteries car je vais de temps en temps faire un pelerinage à Pompei chez Notre Dame du même nom.
Corsica
1 novembre 2013 @ 17:43
Excellent Aubert !
Ghislaine2
30 octobre 2013 @ 15:46
Dame Tartine,
Je partage votre opinion.
Je suis une maman. Et je n’aime pas l’idée qu’elle se soit habillée en NOIR pour le reste de sa vie, soit pendant 67 ans!
Cela ne devait pas être drôle pour ses enfants quand ils étaient petits.
La vie est beaucoup plus que cela.
Philibert
1 novembre 2013 @ 16:08
S’habiller en noir : à cette époque, il était de bon ton, pour la perte d’un conjoint, de porter le grand deuil pendant un an. Au bout d’un an, certaines veuves ne quittaient plus jamais les tenues de deuil, comme la reine Victoria, par exemple, ou comme beaucoup de femmes de la campagne, avant le guerre.
Ce n’est pas parce que cette coutume n’existe plus maintenant qu’elle n’en était pas respectable à l’époque.
Trianon
2 novembre 2013 @ 11:07
Tout a fait d’accord avec vous…quand je vois le niveau de certaines niaiseries sur ce site, et qu’on tombe dans la conversation de comptoir, à savoir si c’est » bien » ou « pas bien » de porter le deuil longtemps….c’est à pleurer…
Kalistéa
1 novembre 2013 @ 16:38
A voir les jeunes Ghislaine2 on n’a pas l’impression du tout qu’ils détestent voir les gens habillés de noir! Ils le sont eux-mêmes chaque jour que Dieu fait…sauf peut-être s’il y a un enterrement dans la famille! ! !.
Marie-Josépha
30 octobre 2013 @ 16:23
Bonjour Dame Tartine,
Il n’y a aucune honte à être catholique dans une telle situation (je le suis également, et le livre sur l’impératrice Zita n’y changera rien). Si l’Impératrice Zita est actuellement en attente de béatification, il y a bien une raison, et au Saint Siège, je ne vous apprends rien, les études pour les causes de béatification sont très approfondies.
De plus, elle a sûrement eu une vie exemplaire; vous écrivez: « Ce n’est pas parce qu’on a eu 9 enfants et qu’on a été veuve, et eu des problèmes financiers qu’on est une sainte. » Certes, mais son rang impliquait d’autant plus pour elle qu’elle montre l’exemple. Elle est née dans une très ancienne famille, a épousé le dernier empereur d’Autriche, et comme il est écrit dans l’Evangile: « On demandera beaucoup à celui qui a beaucoup reçu. »
Bonne après-midi,
Cordialement
Denis
30 octobre 2013 @ 19:59
Parfaitement d’accord !
Maguelone
30 octobre 2013 @ 22:12
Je souscris à vos propos Dame Tartine ! Dieu demande d’aider les plus démunis d’entre nous, de pratiquer la justice, la tolérance et l’humilité mais ne reconnait en rien la sainteté. Je connais des personnes qui vont à la messe tous les dimanches mais qui jugent très facilement leurs prochains et ne pratiquent en rien les valeurs chrétiennes. J’admire plus un homme comme l’abbé Pierre ou soeur Térésa qui étaient vraiment des esprits supérieurs. Les hommes ont perverti le message de Jésus et cela est bien triste et quitte à choquer, le Vatican, sa hiérarchie et tout son cérémonial me laissent bien perplexe. Toute la fortune que possède cet état pourrait être utilisée au bien-être des plus pauvres. Il ne suffit pas de faire de beaux discours mais le mérite est dans l’action. Alors oui, Zita était peut-être une personne très pieuse et a traversé des épreuves comme beaucoup d’entre nous, mais cela ne fait pas d’elle une sainte. Bonne soirée à tous.
bianca
31 octobre 2013 @ 21:58
Je ne me permets de juger d’Impératrice Zita, j’achèterai certainement ce livre car cette impératrice m’intéresse.
Mais je suis complètement d’accord avec votre commentaire Maguelone ! Bonne fin de semaine à vous !
bianca
31 octobre 2013 @ 21:59
« oups » ( je ne permets pas…)
depassage
30 octobre 2013 @ 12:06
Je le mettrais bien sur ma liste de Noël
Cosmo
30 octobre 2013 @ 12:44
Il est toujours intéressant d’avoir une autre vision d’un personnage,désormais aussi médiatisée que l’impératrice Zita.
Je suis très sceptique quant à la cause de la béatification. De ce que j’ai pu savoir de l’impératrice Zita au travers des témoignages personnels de membres de sa famille, rien ne la justifie mais cet ouvrage permettra peut-être d’en savoir plus sur le fond.
JAY
30 octobre 2013 @ 13:14
Je reste très perplexe devant cette « sainte » !
Elle ne fut pas une excellent Impératrice et manqua de sens politique avec son époux ! Comme beaucoup de « mère » courage elle affronta la vie, la guerre et le devenir de ses enfants avec force mais de la à en faire une sainte …
Sa vision de la religion était très extrême …
Son manque de soutien international démontra que cette famille n était pas spécialement aimée.
Avec le temps et la personnalité austère de Otto, on a voulu donner une image pieuse et de droiture à cette famille qui de toute manière n avait pas beaucoup d’autres routes a suivre ….
Cosmo
30 octobre 2013 @ 13:32
Jay,
Tout finit par arriver.
Nous voici d’accord sur ce point. Mes doutes rejoignent les vôtres et ceux de beaucoup.
Cordialement
Cosmo
Trianon
30 octobre 2013 @ 15:02
Vous confondez tout!!
Le manque de sens politique n’est pas un critère retenu par l’Eglise…et heureusement!
Combien de » bons » politiciens sont des véritables ordures sur le plan moral??
Autre chose: avoir été peu soutenue par les familles régnantes à l’époque ne signifie pas qu’ils étaient désapprouvés…
Il me semble que le Tsar fut bel et bien lâché par pas,mal de ses cousins européens, et ce fut plus pas trouille que par désapprobation …
JAY
30 octobre 2013 @ 15:49
Cher Cosmo
Je suis certain que nos accords sont bien plus nombreux, si on met de coté quelques traits d écriture provocateurs et la Famille du Duc Henri et de la Duchesse Micaela de France ….
Cosmo
30 octobre 2013 @ 23:07
Chère Jay,
Vous me voyez ravi de votre réponse. Je suis également sûr de ce que vous dites.
Laissons de côté pour une fois la provocation réciproque et nos tempéraments parfois bouillonnants ! Nous aurons bien le temps d’y revenir.
Cordialement
Cosmo
septentrion
30 octobre 2013 @ 15:50
Je partage votre avis
Belle journée
Caroline
30 octobre 2013 @ 22:13
Je pense que Zita a eu une vie exemplaire comme beaucoup d’autres femmes princières ou roturières,mais elle n’a pas besoin d’etre béatifiée!Puis,je suis certaine qu’elle préfère garder l’anonymat,ayant vécu discrètement avec ses enfants!
Zeugma
30 octobre 2013 @ 14:05
Le mot « saint(e) » apparaît de plus en plus souvent dans les commentaires des internautes qui viennent sur « Noblesse et royautés », à l’occasion des soixante quinze ans de la reine d’Espagne, par exemple (pour dire qu’elle n’est pas une sainte, malgré toutes ses qualités), ou à propos – en l’occurrence – de feu l’impératrice Zita.
La procédure – de toute façon – se déroule dans les arcanes du Saint siège et ne tient probablement pas compte des opinions de tel ou tel correspondant, à moins que ….
Dame Tartine
30 octobre 2013 @ 14:37
Par hasard, j’ai eu à connaitre les circonstances de la beatification du fondateur de l’Opus Dei, un homme qui aimait le luxe et l’argent. On a écarté d’emblée les témoignages négatifs au profit de quelques uns positifs et douteux. C’était une parodie de beatification ou de canonisation et depuis, je ferme mentalement la porte à ces histoires peu ragoutantes.
Faire de moi une pourfendeur de riches est ridicule et réducteur. Evidemment qu’il y a des riches genereux. J’en ai connu, et des nobles aussi. Je ne vis pas dans un sous-proletariat revanchard comme l’insinue madame Benedicte et avant d’exposer mon opinion j’ai lu une biographie de Zita, où j’ai trouvé de la piété très affichée et documentée mais rien de spécialement saint . Donc mon admiration ira vers d’autres personnes riches ou pauvres, titrées ou pas.
Jean Pierre
30 octobre 2013 @ 15:16
Cela fait quand même près de 20 ans qu’elle est décédée, et pas encore béatifiée. Qu’est ce qui cloche ? Elle ne battra pas le score de l’ami Escriva de Balaguer pour lequel Jean Paul II fit fissa-fissa.
Jean Paul II avait un père qui servit dans l’armée impériale, Benoît XVI était un bavarois, le Pape François sera-t-il aussi sensible aux chants des sirènes qui montent de Solesmes et de Schönborn plus que de Schönbrunn ?
A mon humble avis, la procédure de béatification de la dernière reine de Hongrie parle plus des tiraillements entre courants qui agitent en son sein l’Eglise Catholique d’aujourd’hui, de son positionnement 50 ans après Vatican II que de la reconnaissance de la vie sanctifiante de la servante Zita.
Qu’on le veuille ou non le résultat de cette démarche sera un acte politique et montrera le penchant doctrinal de Rome. Pourquoi pas ? Ce ne sera ni la première, ni la dernière fois que cela se passe ainsi.
HRC
31 octobre 2013 @ 02:25
Canonisant en même temps Jean XXIII et Jean-Paul II, le pape m’a surprise. Cela ne répondra pas à votre question.
Philibert
1 novembre 2013 @ 16:34
Zita n’est pas encore béatifiée alors qu’elle est morte depuis 24 ans, et ça vous étonne !
C’est le contraire qui serait étonnant. La célèbre Thérèse de Lisieux a mis 27 ans pour être béatifiée, ce qui était très rapide.
Beaucoup de bienheureux ne sont déclarés tels qu’un siècle après leur mort, parfois même deux ou trois siècles.
Les procédures concernant mère Thérésa et le Pape Jean-Paul II ont été exceptionnellement rapides (mais pas bâclées pour autant), mais ces exceptions sont vraiment exceptionnelles. Combien de saints ont-ils été déclarés tels moins de dix ans après leur mort depuis saint François d’Assise, au XIIIème siècle ? À l’exceptions des deux précités, je ne vois pas…
Jean Pierre
1 novembre 2013 @ 18:41
Escriva de Balaguer justement. Étonnant non ?
Dame Tartine
1 novembre 2013 @ 21:11
étonnant et consternant.
septentrion
30 octobre 2013 @ 15:49
Ce sont les hasards de l’Histoire qui ont fait de Zita une impératrice d’Autriche.
Elle n’était pas vraiment préparée à cela. C’est François Joseph qui s’est accroché à ce couple formé par Charles et Zita pour que son empire pour lequel il s’était dévoué toute sa vie ne s’écroule pas.
Il y a eu énormément de mamans veuves qui ont dû également tout affronter pour sauver leurs enfants à commencer par travailler plutôt que de passer leur temps en prières.
La première guerre mondiale a jeté dans le chaos beaucoup de gens pauvres ou modestes mais a également bouleversé l’ordre ancien des privilèges. Plus on est haut, plus la chute est difficile.
Lady Chatturlante
30 octobre 2013 @ 17:05
L’impératrice aurait pu être nonne si elle n’avait eu 8 enfants.
Cosmo
30 octobre 2013 @ 23:10
Milady,
Ce que je sais de l’impératrice et de l’empereur me laisse supposer que leur vie sexuelle a parfaitement été épanouie.
Et ce fut très bien comme cela.
Cordialement
Cosmo
Marc
1 novembre 2013 @ 00:13
Ste Jeanne de Chantal (1572-1641) , grand-mère de la marquise de Sévigné, a eu six enfants avant de perdre son mari et de fonder l’ordre de la Visitation.
Fiche wikipedia :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Jeanne_de_Chantal
Lorenz
30 octobre 2013 @ 20:23
Canonisé ou non canonisé, pour moi l’impératrice Zita reste un modèle! Tous les historiens sont d’accord à dire que la religion a été le fil rouge de sa vie, vécue avec cohérence.
En plus, je crois voir de fruits de cette existance chrétienne: la ferveur religieuse, le sens du devoir, la simplicité, la sobriété, la dignité qui appartiennent à ses nombreux descendants peuvent être aussi expliqués par l’exemple (et peut-être aussi par les prières) du bienheureux Charles et de Zita.
Cosmo
30 octobre 2013 @ 23:11
Loenz,
Je partage tout à fait votre opinion.
Cordialement
Cosmo
COLETTE C.
30 octobre 2013 @ 21:00
Je vais me procurer ce livre, car il ouvre des pages intéressantes de sa vie ( sa jeunesse, et sa vie à Vienne)
patricio
2 novembre 2013 @ 11:28
bonjour Colette C,
je vous conseille la biographie de l’impératrice par Jean Sevilla,. Excellent ouvrage où l’on apprend bien des choses
amitiés
patricio
Dame Tartine
4 novembre 2013 @ 12:42
J’ai lu ce livre. Je n’y ai vu aucune preuve de sainteté.Avant d’énoncer une opinion, je me renseigne.
Corsica
30 octobre 2013 @ 23:36
Ce livre est en fait une hagiographie . Tout comme Jean de Joinville oeuvra à la légende de Louis IX, Cyrille Débris travaille à celle de l’impératrice Zita . Je n’ai rien contre cette personne mais, tout comme Dame Tartine, Cosmo ou Caroline, je pense que sa béatification, première étape avant sa sanctification montre l’image d’une Église d’un autre temps .
ARAMIS
31 octobre 2013 @ 00:37
N’ y a-t-il pas un peu d’orgueil dans cette volonté de faire proclamer la sainteté d’une impératrice et reine ? n’ y a t il pas un peu de politique dans cette cause ? une certaine vision de la religion qu’on voudrait essayer d’imposer en élevant cette impératrice sur les autels ? un peu d’attrait inavoué ou sublimé pour les grandeurs terrestres ? un peu de penchant à peine déguisé pour ces grandeurs d’établissement que Pascal a pourtant si bien distingué des grandeurs naturelles (et en l’espèce surnaturelles) ?
Ah pouvoir d’un même trait prier une sainte et une impératrice-reine ! quelle joie surnaturelle et quelle vanité terrestre mêlées !
C’est ce que je redoute.
Après tout, la sainteté vaut bien la perte d’un empire et pour une famille Habsbourg, pouvoir se dire fils et filles de deux saints, quel honneur.
Dieu renverse les puissants de leur trône et élève les humbles…. mais en l’occurrence, ce sont les mêmes…!
Si Zita a vécu en sainte, et si l’Eglise estime devoir la donner en exemple aux fidèles de ce temps, qu’elle le fasse. Mais est-ce bien une figure de sainteté universelle ? ou celle d’un petit nombre de nostalgiques d’un empire disparu à jamais ? je ne connais pas assez la vie de Zita pour me prononcer : je n’en connais quasiment rien à vrai dire,en tout cas rien de profond, de vérifié, en particulier sur sa vie spirituelle. Mais des veuves il y en eut beaucoup en son temps et des mères de familles pieuses qui ont perdu soit un mari, soit un, deux parfois trois ou même quatre fils dans la terrible guerre de 1914. Il y en eut beaucoup de femmes pauvres ou modestes qui, contrairement à Zita n’ont à aucun moment connu les honneurs, la gloire et la richesse, mais toujours, tout au long de la vie, les difficultés du quotidien, le souci de bien élever les enfants malgré le manque du nécessaire ou la maladie. Certes, on peut estimer que l’on montre mieux sa vertu lorsqu’on voit disparaître d’un coeur soumis à la volonté divine toute la richesse dont on a été entouré plutôt que lorsque l’on mène toute sa vie dans la pauvreté.
D’ailleurs, je voudrais vraiment savoir quel a été le degré réel de pauvreté de Zita et Charles dans leur exil. Est-ce une pauvreté relative par rapport à la richesse inhérente à celle d’un empereur d’Autriche-Hongrie ? ou une pauvreté absolue ? un dénuement total ? Les enfants ont quand même bien réussi à faire des études etc. Etait-ce un train de vie simplement modeste ou un réel dénuement qui semble s’imposer comme une image d’Epinal ?
Les anciennes familles royales ont quelques entrées privilégiées au Vatican. Je ne crois pas que si ma mère avait demandé à être reçue en audience privée par le Saint Père avec ses petits enfants, elle l’aurait obtenu comme a pu le faire en son temps la comtesse de Paris. Les Habsbourg, par leur prestige historique et aussi par l’action intelligente d’Otto de Habsbourg dans la 2 ème moitié du XX ème siècle, ne manquent pas de telles entrées. Veulent-ils glorifier leur famille pour compenser la perte du royaume terrestre ? ou se borner à faire reconnaître la sainteté d’une femme, d’une épouse, d’une mère ? mais en quoi ce modèle parlera-t-il aux femmes de ce temps ? quelle mère de famille catholique peut vraiment se reconnaître dans la reine de Jérusalem, quand bien même elle dut se faire dénommer, dans un cérémonial profondément « signifiant », « pauvre pécheresse » pour entrer dans la crypte des capucins ?
A propos de cause des saints, je trouve d’ailleurs qu’on canonise un peu trop et un peu trop vite les papes récents… du coup, on discrédite un peu les autres. Pauvre Pie XI et Benoit XV dont nul n’a jamais évoqué la sainteté !
Excusez moi pour ces réflexions quelque peu décousues… qui ne veulent manifester que ma perplexité. Derrière les arguments officiels, je voudrais connaître les motivations réelles de cette volonté de faire reconnaître la sainteté de Zita, descendante de Charles X, si proche chronologiquement de « l’oncle Chambord » (comme je crois avoir lu qu’elle entendait appeler dans sa famille le comte de Chambord) ?
Bref, gute nacht !
Cosmo
31 octobre 2013 @ 08:44
Cher Aramis,
Votre réflexion est remarquable car elle pose le vrai problème de la béatification en question. Et pour ces raisons, j’ai refusé de m’y associer.
Pour répondre à votre question sur la pauvreté de la famille impériale en exil : elle était absolue. Le peu d’argent qu’ils avaient avec eux en partant d’Autriche a rapidement fondu et l’allocation annuelle qui avait été prévue par la Conférence des Ambassadeurs n’a jamais été versée et les biens privés des Habsbourg ont été saisis dans tous leurs anciens états.
Certaines personnes, comme le comte Joseph Karolyi, les ont aidé au début. L’empereur Charles mourut, faute d’avoir pu appeler le médecin à temps par manque d’argent.
Veuve, l’impératrice Zita se retira en Espagne avec ses huit enfants où une maison fut gracieusement mise à leur disposition par son propriétaire, le roi d’Espagne les aida et quelques nobles hongrois en firent autant. Au moment de faire faire leurs études aux enfants, l’impératrice s’installa en Belgique et ce fut la reine des Belges, Elisabeth, sa cousine germaine, qui les aida.
Bien sûr l’impératrice Zita n’eut jamais à faire ménage ou cuisine car il y avait un petit service autour d’elle, qui considérait comme un honneur de travailler sans être vraiment payé, mais sa famille et elle dépendaient du bon vouloir des autres.
Les enfants élevés, elle se retira à Zizers, avec sa dame de compagnie, vivant de peu.
Jamais l’impératrice ne se plaignit de son sort. Tout cela ne justifie pas une béatification mais de l’admiration. Elle était une femme fière, consciente de son rang et de son devoir. Elle était certainement une excellente chrétienne, comme il y en a tant. Je ne suis pas sûr que l’influence des Habsbourg, encore réelle dans un certain monde, soit assez puissante pour s’exercer aujourd’hui au Vatican.
Amicalement
Cosmo
Corsica
31 octobre 2013 @ 15:46
Cosmo,
Merci de nous avoir apporté autant de précisions sur ce sujet et vous résumez parfaitement la situation : elle mérite de l’admiration et non une béatification .
Cordialement
Corsica
ARAMIS
31 octobre 2013 @ 19:49
Je vous remercie cher Cosmo pour toutes ces précisions fort utiles qui permettent en effet de conclure qu’on peut admirer l’impératrice et l’aimer, la prier de manière privée si on veut. De là à en faire une sainte, on verra ce que décidera l’Eglise….
Bonnes fêtes de Toussaint à vous.
Cosmo
1 novembre 2013 @ 21:02
Corsica et Aramis,
C’est mon opinion mais c’est matière d’Eglise, et je laisse aux spécialistes le soin de faire leur travail.
Comme je l’ai écrit plus haut, ce livre témoignera certainement d’un aspect de la personnalité de l’impératrice que nous ignorons.
Nous savons que Rome ne se prononce jamais à la légère et sans raison. Un procès en béatification est extrêmement long et implique beaucoup de personnes et de témoignages.
Attendons, s’il nous est donné d’en voir le résultat de notre vivant !
Une chose est certaine, la qualité souveraine de l’impératrice joue plutôt en sa défaveur qu’en sa faveur. Il fallut près de 55 ans pour que le procès en béatification de l’empereur soit achevé. Béatifier un souverain est beaucoup plus difficile que de béatifier un religieux ou un particulier. Et les Habsbourg n’ont aucun passe-droit.
Amicalement à vous deux
Cosmo
Philibert
1 novembre 2013 @ 16:46
Aramis a écrit : « je voudrais vraiment savoir quel a été le degré réel de pauvreté de Zita et Charles dans leur exil ».
Cosmo a répondu : « la pauvreté de la famille impériale en exil était absolue ».
Je confirme. Le Père Daniel -Ange, qui n’est pas le premier venu, n’hésita pas à dire que l’empereur Charles est littéralement mort de faim.
Corsica
31 octobre 2013 @ 15:26
Aramis, vous avez merveilleusement exprimé ma pensée, je fais mien tous les points de votre argumentation . Une chose est sûre ce modèle ne me parle nullement et c’est ce que j’ai voulu dire dans mon commentaire précédent en parlant d’Église d’un autre temps .
ARAMIS
31 octobre 2013 @ 00:52
« la Servante de Dieu Zita, Impératrice d’Autriche et Reine apostolique de Hongrie, épouse et mère de famille » On voit bien que tout se mêle, des grandeurs publiques, des titres pompeux non dénués de la vanité terrestre et des vertus privées. Je croirais déjà davantage au bien fondé de cette cause et en tout cas à sa parfaite « innocence » (je ne trouve plus les mots que je voudrais, il est tard…) si on disait tout simplement : « la Servante de Dieu, Zita, épouse et mère de famille ». Mais je pense qu’elle aurait moins de défenseurs, peut être même plus du tout (famille Habsbourg mise à part bien sûr), car ce serait tout de même moins chic.
Kalistéa
1 novembre 2013 @ 16:46
Cosmo ,Aramis vous résumez fort bien toute la situation ,et Corsica,je pense comme vous.
Bonnes et saintes fêtes de la toussaint(sans Zita ,au moins encore pour cette année) k.
Francine du Canada
31 octobre 2013 @ 01:32
Merci Régine, j’achèterai ce livre car je suis intéressée d’en savoir davantage sur sa vie spirituelle et les qualifications de l’auteur m’inspirent confiance. Je connais déjà passablement bien l’histoire et le parcours de l’impératrice Zita et toutes les difficultés auxquelles elle a du faire face. Maintenant, qu’elle soit canonisée ou pas… me laisse totalement indifférente : Ce qui doit être, sera et c’est très bien comme cela. Bonne journée à tous, FdC
Palatine
31 octobre 2013 @ 13:39
Je peux confirmer les propos de Cosmo pour la Belgique (les autres endroits, je ne sais rien). Un aristocrate belge qui avait fait ses études à Louvain, probablement avec Otto, me raconta qu’à Noel, des nobles de l’empire austro-hongrois arrivaient à Louvain pour donner à l’impératrice des subsides, qu’elle acceptait avec grâce. Ils se cotisaient donc pour aider la veuve du dernier empereur. Personnellement , je trouve cela très bien. Les courtisans ne sont pas toujours comme dit Chamfort « des nobles enrichis dans la mendicité », qui quémandent argent et faveur. Il est bon qu’ils donnent aussi .
val
31 octobre 2013 @ 14:15
c’est son père qui a eut autant d’enfants handicapés , et qui faisait des enfants sans se soucier de la santé de ces 2 épouses? il vrais qu’elle en a fait aussi pas mal? la contraception n’était pas la même a l’époque lorsque les couples ne voulaient plus d’enfant ils pratiquaient » l’hotel du cul tourné » désolée mais c’est ce que j’avais entendu dire il y a quelques années.
Kalistéa
1 novembre 2013 @ 16:49
Ce n’est pas son père qu’on veut canoniser Val.
val
2 novembre 2013 @ 15:21
Oui je sais Kalistea, heureusement vous imaginez canoniser un ogre !!!
Abbé Cyrille Debris
31 octobre 2013 @ 18:27
En tant qu’auteur, je pense que vous devriez prendre la peine au moins de lire le livre avant d’exprimer le moindre avis générique et sans connaître la vie de l’Impératrice Zita comme il m’est donné de la connaître (même mieux que sa famille car j’ai accès à plus d’informations, sources d’archives ou témoignages). Après vous seriez mieux à même de juger si vous estimez que l’Eglise devrait ou non la béatifier encore que Dieu seul jugera. Sinon les prises de position ne reposent que sur des opinions mais mon livre est avant tout un travail d’historien professionnel, même si je suis le postulateur (bénévole). Dieu, au jour de ma mort, me jugera sur le sérieux de mon travail car je suis assermenté, raison pour laquelle je dois veiller à la rigueur du travail du tribunal, de la commission historique et de la commission théologique.
Trianon
1 novembre 2013 @ 16:56
Voilà qui est bien dit!
Francine du Canada
1 novembre 2013 @ 19:04
Bravo! FdC
Dame Tartine
1 novembre 2013 @ 09:21
Monsieur l’Abbé,
vous avez présenté votre livre qui est certainement une somme de travail considérable et estimable. Mais en même temps vous vous trouvez dans a situation d’un politicien qui défend sa cause, et il est normal que vous receviez des rebuffades. Quand on entre en lice, quand on monte au créneau, on doit s’attendre à recevoir des fleurs ou des projectiles. Ici, je ne vois pas beaucoup de fleurs. Je ne considèrerai jamais ni dans cette vie, ni dans l’autre, votre impératrice Zita comme une sainte. Si elle n’avait pas été impératrice de l’empire austro-hongrois, vous ne vous seriez jamais penché sur son cas.
val
2 novembre 2013 @ 15:23
oui Dame Tartine votre point de vue n’est pas faut et je me dis pourquoi canoniser cette dame ? après avoir lu toutes les interventions pourquoi cette femme?