Cet oeuf Fabergé « mosaïque » fait partie de la collection royale. Il a été acquis par le roi George V et la reine Mary. La famille royale britannique en possède trois qui ont précédemment appartenu à la famille impériale de Russie.
Cet oeuf Fabergé « mosaïque » fait partie de la collection royale. Il a été acquis par le roi George V et la reine Mary. La famille royale britannique en possède trois qui ont précédemment appartenu à la famille impériale de Russie.
PHIL DE SARTHE
1 juin 2020 @ 08:43
George v plutôt
PHIL DE SARTHE
1 juin 2020 @ 08:48
Quels sont les 2 autres ?
Laurent F
2 juin 2020 @ 08:34
Le second est l’oeuf pendulette à la colonnade qui célèbre la naissance du tsarévitch et le 3e l’oeuf aux fleurs du printemps de 1901 tous deux vendus par le gouvernement soviétique. La reine possède également la surprise de l’oeuf au treillis de diamant de 1892 (un éléphant automate) ainsi que l’oeuf bonbonnière aux 12 panneaux de la collection Kelch
PHIL DE SARTHE
2 juin 2020 @ 17:13
Merci beaucoup
Laurent
1 juin 2020 @ 09:27
À quel prix ?
Font partie du vol organisé des bijoux Romanov
Vol organisé par George V et la Reine Mary
Manon M.
2 juin 2020 @ 02:47
Les bijoux des Romanov ont été bradés par les communistes. La famille royale d’Angleterre en a largement profité. Je pense à un fameux diadème en particulier…
Alinéas
1 juin 2020 @ 10:26
C’est certainement un bel œuf mais pas vraiment à mon goût !
Mary
1 juin 2020 @ 14:19
Évocation toujours triste ces histoires d’oeufs…
septentrion
1 juin 2020 @ 11:00
On sait que ce sont les profils des Grandes-Duchesses et du tsarewich qui figurent sur cet objet, cela n’a visiblement pas dérangé le roi et la reine pour acquérir cet oeuf. Ils avaient entre 13 et 23 quand ils ont été assassinés.
Manon M.
2 juin 2020 @ 03:00
En effet, la reine Mary ne voulait plus des Romanov en Angleterre. Ils ont donc retiré leur offre d’asile. Il faut dire que cela brassait assez dans le pays et la famille royale avait peur d’une révolution. Pas pour rien qu’ils ont changé leur nom de famille allemand de Saxe-Cobourg-Gotha pour Windsor… Ils pensaient que le tsar et sa famille ne seraient pas les bienvenus en Angleterre et que cela causerait des troubles. Ils ne se sont pas gênés pour acheter à rabais plusieurs bijoux ayant appartenu à leurs cousins russes… Victoria a dû se retourner dans sa tombe voyant ses petits-enfants abandonnés par leur cousin Windsor son petit-fils.
ciboulette
1 juin 2020 @ 11:35
Cet œuf est moins beau que ceux que nous connaissons , à mon goût .
Le roi et la reine auraient dû être honteux de posséder des objets de la famille impériale , alors qu’ils ne leur sont pas venus en aide et les ont laissé mourir .
Menthe
1 juin 2020 @ 13:06
Quand la cupidité dépasse la honte, chère Ciboulette !
Gérard
1 juin 2020 @ 16:08
Il s’agit donc d’ici d’un œuf impérial avec un motif de mosaïque en or et platine, émail rose et blanc, serti de diamants roses, de rubis, émeraudes, topazes, saphirs et grenats avec des bordures de perles et de gros diamants et un fleuron en pierre de lune au chiffre de la tsarine.
La surprise est donc le profil à la sépia des cinq enfants impériaux.
C’est l’un des plus sophistiqués des œufs de Pâques de Fabergé. La surprise est ce médaillon dont l’autre côté présente un panier de fleurs et les noms des enfants. Le médaillon est posé sur un socle surmonté de la couronne impériale et tenu dans l’œuf par des clips en or. C’était le cadeau de Pâques de l’empereur en 1914. La facture en a été détruite. Le monogramme et la date de 1914 sont inscrits sur la pierre de lune au sommet de l’œuf. Du point de vue de la mosaïque c’est une merveille que cet œuf alors surtout que le platine n’est pas soudé mais coupé et les cinq ovales au milieu de l’œuf reprennent la technique du petit point. Lorsque l’œuf a été transféré après confiscation du palais Anichkov, la résidence de l’impératrice douairière, au Sovnarkom, le Conseil des commissaires du peuple, au Sénat, en 1922 il fut ainsi répertorié « un œuf en or comme brodé sur toile ».
L’auteur est Alma Theresia Pihl épouse Klee qui s’est inspirée du motif à l’aiguille en regardant sa belle-mère travailler à broder le soir au coin du feu.
Alma Pihl-Klee (1888-1976) était l’une des deux femmes qui travaillaient pour l’entreprise Fabergé. Elle était la petite-fille du joaillier en chef de Fabergé August Holmström et la nièce de la créatrice de bijoux Fabergé Hilma Alina Holmström et son frère était également joaillier, Oskar Woldemar Pihl. On lui doit aussi notamment l’œuf de Pâques d’hiver de 1913 qui est une merveille et nombre de pièces de joaillerie qui sont dans la collection royale britannique ainsi des bijoux en flocons de neige pour conçus pour le riche Emanuel Nobel. Comme responsable de la production son oncle Albert Holmström est également le créateur de cet œuf. Il fut confisqué en 1917 et vendu par l’Antikvariat 1933 pour 5000 roubles. Il a été acheté par le roi George V à Londres à Cameo Corner le 22 mai pour 250 livres c’est-à-dire à moitié prix, sans doute pour l’anniversaire de la reine Mary le 26 mai. L’œuf est signé C Fabergé sur le piédestal de la surprise. L’œuf a 9,5 cm de hauteur.
Gérard
1 juin 2020 @ 16:44
Il existe un œuf à peu près semblable qui lui date de 1901 et qui fut le cadeau de Nicolas II pour Pâques 1901 à son épouse et qu’elle conservait dans son bureau au Palais d’Hiver. Il est un peu plus haut, 23 cm, et est appelé l’œuf au panier de fleurs. 
La collection royale des œufs de Fabergé en compte 15 dont six pendentifs, un pot, une coupe, quatre boîtes et trois œufs à surprise dont un autre œuf, celui de 1899 qui ressemble à celui que nous voyons et qui a été créé non pas pour la famille impériale mais pour un noble russe possédant des mines en Sibérie et qui voulait l’offrir à sa femme Barbara, Alexander Kelch. Il avait également une surprise à l’intérieur mais qui a disparu avant que le George V n’achète l’œuf comme cadeau de Noël pour la reine son épouse en 1933.
Gatsby
2 juin 2020 @ 13:50
Merci Gerard pour ce passionant document. D’où vous vient toute cette science ?
Gérard
3 juin 2020 @ 21:36
J’aime bien chercher. Merci Gatsby.
Hervé J. VOLTO
1 juin 2020 @ 12:36
On se rapelle de Georges V d’Angleterre et de Nicolas II de Russie, Princes cousins et sosies, se ressemblant comme des juemeaux !
La Famille Royale d’Angleterre, étant apparentée à la famille Impèriale de Russie, a trouvé bien de racheter ces oeufs, même s’il y en a d plus beaux.
En Italie, c’est la mode des imitations des oeufs Fabergés et beaucoups defamilles de la Bonne Société transalpine ont de vrais-faux oeufs de Fabergé chez elles.
Mer déchaînée 🌊
1 juin 2020 @ 12:45
Cet oeuf reflète un côté obscur, de la tristesse , de l’angoisse , sans trop de conviction.
Une certaine forme d’un esprit pessimiste, sur l’avenir .
Rien à voir avec d’autres plus sereins,plus joyeux .
Un esprits qui positive sur un avenir heureux .👀
Gérard
1 juin 2020 @ 13:02
J’aime bien cet œuf avec son petit côté pointilliste.
Gauthier
1 juin 2020 @ 21:17
Il est tout bonnement incroyable que certains, ici, continuent de s’imaginer que le roi George V ait eu le moindre pouvoir suffisant pour sauver son cousin, le tsar Nicolas II.
Baboula
2 juin 2020 @ 08:31
L’ouverture des archives de Windsor ne vous donne pas raison. La princesse Olga Romanov,petite fille de Xenia sœur de Nicolas II ,a dit être heureuse que son père André soit décédé sans les avoir lues .
Gatsby
2 juin 2020 @ 14:09
Il me semble avoir lu que le roi avait fait une première proposition d’exil à son cousin juste après l’abdication qui a été refusée par le Tzar lui même ne voulant pas quitter la Russie. Le gouvernement provisoire de Kerensky comme le gouvernement britannique de Lloyd George étaient à ce moment là favorables à ce genre de disposition. Quand Nicolas II se décida enfin à accepter la proposition, le roi George V sous la pression populaire craignant une révolution dans son pays changea d’avis, la Russie bolchévique s’étant retirée de l’ Entente avec la Grande Bretagne contre l’Allemagne. Toutefois les services secrets britanniques ont échafaudé des stratagèmes d’exfiltration de la famille impériale sans succès.
Gauthier
2 juin 2020 @ 16:11
Vous avez entièrement raison Gatsby.
Baboula, la princesse Olga Romanov a revu son opinion depuis la diffusion du documentaire auquel vous faites référence sans le citer.
George V ne pouvait rien faire, le communisme avait déjà fortement imprégné es masses ouvrières britanniques, et faire venir en Grande-Bretagne le tsar et sa famille, à supposer que Lénine l’ait accepté, aurait certainement engendré une forte contestation. D’ailleurs, la monarchie britannique était elle-même fort contestée à l’époque dans les classes laborieuses.
Baboula
3 juin 2020 @ 13:14
Merci Gauthier, il semble en effet que j’ai un commentaire princier de retard .
Gérard
3 juin 2020 @ 21:42
Oui c’était une sale affaire. George V ne s’en est jamais remis.
Manon M.
2 juin 2020 @ 19:12
Kerenski, chef du gouvernement provisoire a tout fait pour sauver la famille Royale. Il voulait les envoyer en Angleterre rejoindre leur cousin George V. Plus personne ne voulait des Romanov. Les mencheviks ont perdu le pouvoir et Lénine et ses camarades communistes se sont débarrassés de la famille royale.
Caroline
1 juin 2020 @ 23:30
Ciboulette,
Je n’ ai jamais compris comment le roi et la reine d’ Angleterre étaient capables d’ être inhumains envers la famille impériale de Russie ! Pour des raisons que nous ignorions ?
Cosmo
2 juin 2020 @ 12:41
Il est probable que pour sauver la famille impériale russe, le roi George V devait avoir l’aval de son gouvernement. L’a-t-il demandé ? L’aurait-il obtenu ? Pas sûr car les gouvernements alliés avaient en 1918 bien d’autres soucis que de sauver un allié qui venait de faire défaut. Le roi aurait pu organiser un sauvetage en catimini, sans doute difficile à faire. Peut-être n’avait-ilpas conscience de la situation de ses cousins? Et peut-être a-t-il choisi la solution Windsor, courage fuyons en fermant les yeux ?
Les archives le révèlent peut-être. Ont-elles été publiées ? Sont-elles accessibles ?
Je suis certain que si la reine Elisabeth II était devant la même situation, elle ferait comme son grand-père.
Gauthier
2 juin 2020 @ 16:41
Le souverain britannique est l’otage de son gouvernement, nous l’avons bien vu lors de la suspension du Parlement par Boris Johnson l’été dernier.
En 1918, les idées communistes circulaient parmi les ouvriers britanniques, et la monarchie était très impopulaire. Il ne fait quasiment aucun doute que sauver le tsar et sa famille aurait eu de graves conséquences pour la survie de la monarchie britannique…. et donc on a abandonné le tsar à ses assassins. Jusqu’il y a une vingtaine d’années, on était persuadée que le massacre d’Iekaternebourg avait été la suite du « zèle » du soviet local, mais pourtant l’ordre venait bien de Moscou et de Lénine en personne!
Baboula
4 juin 2020 @ 11:55
De nos jours il y’a des services spécialisés en exfiltration . Mais je dois être influencée par le Bureau des Légendes et autres films .