C’est lors d’un voyage en 1846 à Munich qu’elle parvient à se faire présenter au roi Louis I de Bavière, connu pour aimer le beau. Il avait ainsi créé une « galerie des Beautés » dans son château de Nympenburg où son épouse la reine Thérèse ne figurait pas…
Le souverain tomba immédiatement sous le charme et lui offrit un palais sur la Barerstrasse à Munich.
Au cours des 18 mois de leur relation, Lola Montez ne resta point « tranquille », prenant ouvertement des positions anti-cléricales et très libérales, ne regardant de plus pas à la dépense.
Le souverain aveuglé d’amour la titra comtesse de Landsfeld pour services artistiques rendus. Un film avec Martine Carol relate cette histoire.
Las de voir le roi Louis I devenu la marionnette de Lola Montez, le gouvernement rédigea un acte de destitution avec tous les griefs reprochés. Un autre gouvernement fut mis en place mais c’est dans la rue que les échauffourées se poursuivirent à un moment où l’Europe royale était en proie à des contestations en 1848.
Le roi signa la mort dans l’âme le bannissement de Lola Montez et abdiqua une semaine plus tard. Lola Montez partit aux Etats Unis et en Australie. Elle est décédée à l’âge de 42 ans à New York en 1861.
Louis I vécut principalement en Italie, pays qu’il adorait. Il revenait régulièrement en Bavière sans avoir la charge d’un monarque régnant. Il est mort en 1868 à Nice.
Manon M.
21 janvier 2020 @ 02:45
Ha! Les courtisanes… Certains hommes tombent dans leur piège… Valait-elle une couronne? Est-ce qu’il a regretté son geste par la suite?
Caroline
21 janvier 2020 @ 10:35
Lola Montez n’ est- elle pas d’ origine irlandaise d’ après son nom de famille espagnol ?
Merci pour cet article intéressant !
Alinak
21 janvier 2020 @ 12:13
C’est son nom de scène de danseuse exotique, son nom de naissance est Marie Dolores Eliza Rosanna Gilbert
Menthe
21 janvier 2020 @ 10:50
Que de folies faites pour ce genre de femmes ! quand la chair domine la raison…
mais le plus souvent l’histoire finit plutôt mal.
Muscate-Valeska de Lisabé
21 janvier 2020 @ 12:48
Ah oui mais…ça vaut le coup d’être vécu,la Passion.C’est la seule période de ma vie où je me suis sentie vraiment VIVANTE.
L’atterrissage peut être rude,je vous l’accorde,chère Menthe😅…mais mon seul vrai regret est que ça ne me soit arrivé qu’une fois,et que vu mon âge, ça ne se reproduira sûrement pas. 😒
Menthe
22 janvier 2020 @ 18:41
Je parlais du monsieur chère Muscate ! Passion vécue de la même façon à deux, oui oui oui !
Dans ce style de cas, elle est généralement à sens unique 💲💲💲
Muscate-Valeska de Lisabé
23 janvier 2020 @ 17:08
Au moins s’est-il,grâce à elle,senti exister.😍
Philibert
21 janvier 2020 @ 18:25
Je ne vous le fais pas dire…
Et malheureusement, quand on est souverain, il n’y a pas grand monde pour vous faire remarquer vos erreurs et vous faire rentrer dans le droit chemin quand il en est encore temps !
Robespierre
21 janvier 2020 @ 19:23
Il y a aussi des femmes qui font des folies pour un homme. On parle ici de Franz Liszt. Pour lui, très beau et talentueux, la comtesse d’Agoult quitta son mari, sa fille, et sa réputation. Ca a mal fini aussi. Une personne qui quitte tout pour une autre, finalement se retrouve très démunie si elle n’a pas un métier ou une vocation d’artiste. Bref, une occupation bien à elle. Sinon, ayant tout quitté, elle n’est plus rien, et l’objet de son amour finit par s’en lasser. Il suffit de voir la littérature.
HRC
22 janvier 2020 @ 17:46
Marie d’Agoult a ensuite écrit pour des journaux sous le nom de Daniel Stern, de mémoire.
Muscate-Valeska de Lisabé
22 janvier 2020 @ 19:25
Très très juste.Une vraie leçon de Vie,cher Roby.
Mayg
21 janvier 2020 @ 13:50
« pour services artistiques rendus » Lol…
Cosmo
21 janvier 2020 @ 17:49
Si son épouse ne figurait pas dans la galerie des beautés, Louis Ier y avait mis sa sœur l’archiduchesse Sophie, peinte en 1834.
Cosmo
21 janvier 2020 @ 18:07
Un de mes ancêtres a fait en 1851 le voyage du Havre à New-York, sur le vapeur Arago, en compagnie de Lola Montez et de Lajos Kossuth. Au vu de leur réputation, une courtisane et un révolutionnaire républicain, il refusa de les fréquenter.
Robespierre
22 janvier 2020 @ 15:51
C’est amusant comme anecdote. Alors laissons vagabonder mon imagination et imaginer une scène du genre de » Boule de Suif » de Maupassant. L’Arago est pris d’assaut par des pirates et le chef de ces barbares ne veut pas libérer les passagers. Pas avant que Lola M. lui accorde les dernières faveurs ce qu’elle refuse énergiquement, par patriotisme . Les passagers lui font moralement la danse du ventre (normal avec une danseuse) pour qu’elle accepte. On évoque même Judith et Holopherne. Elle accepte, et au débarquement à NY, ces mêmes passagers reniflent de mépris en passant devant elle sur la passerelle de bois. Kossuth, lui, ne sait trop quel pamphlet révolutionnaire invoquer pour décrire la situation, puis il dévalle la passerelle sans demander son reste et trébuche. On le sauve in extremis de la noyade. Votre ancêtre qui avait le mal de mer n’a rien vu.
Cosmo
23 janvier 2020 @ 12:43
Dear Rob,
Lola M refuser les dernières faveurs à un pirate…peut-être sauf s’il est riche et on les suppose tous avec des malles remplies de pierres précieuses. Donc Lola accepte, mais les passagers, y compris mon ancêtre remis de la traversée, lui manifestent malgré tout le mépris qu’ils ont pour une courtisane, même si elle leur a sauvé la vie. n’était-ce pas son devoir de se sacrifier ainsi pour la noblesse.
Quant à Kossuth, la noyade aurait été bien méritée après ce qu’il a fait à mes chers Habsbourg.
Amicalement
Cosmo
Zulma
21 janvier 2020 @ 20:18
Quel bazar! Tout ça pour ça !…