Voici l’oratoire royal dans l’aile François Ier au château de Chambord. L’intérieur de la pièce est sculpté. (Copyright photo : S.Lloyd)
Voici l’oratoire royal dans l’aile François Ier au château de Chambord. L’intérieur de la pièce est sculpté. (Copyright photo : S.Lloyd)
septentrion 🍀
11 novembre 2020 @ 10:30
Que de merveilles pour les yeux ce matin ! Merci Régine cela me change de la météo maussade et de l’actualité morose.
Alinéas
11 novembre 2020 @ 11:32
Quel magnifique intérieur sculpté !
Sébastien
11 novembre 2020 @ 11:56
Chambord a eu beaucoup de chance, le trop grand nombre de symboles royaux en ornant les murs ayant eu raison du vandalisme révolutionnaire : le coût de leur suppression était trop élévé pour que celle-ci puisse être éxécutée. L’idée fut donc abandonnée…
ciboulette
11 novembre 2020 @ 17:23
Merveilleux Chambord , où chaque pièce est une surprise !
Myriam Schopfer
11 novembre 2020 @ 13:12
Chambord encore! Château de rêve.
Gérard
11 novembre 2020 @ 13:27
Situé dans l’aile François Ier, l’oratoire royal fut ajouté « hors-œuvre » près du logis du roi (c’est-à-dire extérieur au bâtiment d’origine) en 1540 ce qui engendre une dissymétrie sur la grande façade du château. Nous sommes près du logis du roi.
Le magnifique plafond voûté est orné de caissons sculptés à l’emblématique royale : armoiries, salamandre et monogramme couronné et divers autres symboles.
La porte d’accès est l’une des rares menuiseries d’origine du château. Dans l’un des caissons, à droite du « F » fleurdelisé, un discret cartouche indique la date de construction de l’oratoire.
Il existe aussi un autel et des tentures fleurdelisées et contenant des portraits de saints qui peuvent y être placés.
Il ne faut confondre l’oratoire avec la vaste chapelle royale.
http://pastyme-photos.blogspot.com/2016/06/chateau-de-chambordsuite-2010.html
D’après Victor Hugo, François Ier aurait gravé sur un vitrail de Chambord :
Souvent femme varie,
Bien fol est qui s’y fie.
Dans Marie Tudor (Journée 3, partie 1, scène 2) :
Simon Renard à Maître Éneas Dulverton :
C’est fort singulier, comme vous dites, mais que voulez-vous ? La reine est folle, elle ne sait ce qu’elle veut. On ne peut compter sur rien, c’est une femme. Je vous demande un peu ce qu’elle vient faire ici ! Tenez, le cœur de la femme est une énigme dont le roi François Ier a écrit le mot sur les vitraux de Chambord :
Souvent femme varie,
Bien fol est qui s’y fie.
Écoutez, maître Éneas, nous sommes anciens amis. Il faut que cela finisse aujourd’hui. Tout dépend de vous ici. Si l’on vous charge…
(il parle bas à l’oreille de maître Éneas.)
– traînez la chose en longueur, faites-la manquer adroitement. Que j’aie deux heures seulement devant moi, ce soir ce que je veux est fait, demain plus de favori, je suis tout puissant, et après demain vous êtes baronnet et lieutenant de la tour. Est-ce compris ?
Mais la première mention de l’inscription est faite par Pierre de Bourdeille, dit Brantôme (vers 1540-1614), dans le Recueil des dames, composé un demi-siècle après la mort de François Ier mais édité seulement en 1665. L’écrivain rapporte qu’un vieux concierge lui aurait fait visiter la chambre du roi à Chambord, et lui aurait montré une phrase écrite par le souverain sur le côté de la fenêtre, qui disait : « Toute femme varie. »
Selon diverses sources le roi aurait gravé cette phrase dans l’oratoire ce qui semble surprenant.
Teresa2424
11 novembre 2020 @ 16:59
Gracias Regine : Magnifico!!