On la retrouve notamment dans la lasagne, la moussaka, saviez-vous que la sauce Béchamel tire son origine de Louis de Béchameil, marquis de Noitel qui fut le maître d’hôtel du roi Louis XIV ?
En 1697 Béchamel achète le titre de marquis de Nointel et devient ensuite maître d´hôtel à la cour du roi Louis XIV. Le nom de Béchamel est surtout connu grâce à sa célèbre sauce.
La première fois que l´on trouve mention d une sauce composée de beurre, de farine et de lait chaud, dénommée béchamel , en l´honneur du marquis de Nointel, Louis de Béchamel (1630-1703), l´un des favoris de Louis XIV, c’est dans le livre « Cuisinier Francois » de François Pierre de la Varenne (1615.1676), publié en 1651.
Il est dit que François Pierre de la Varenne se serait inspiré d´une sauce encore plus ancienne, « la toscane salsa colla », venue en France d´Italie en 1533 dans les bagages de Catherine de Medecis pour épouser Henri de France, duc d´Orléans et futur Henri II.
Le cuisinier François Pierre de la Varenne à feuilleter sur B N F – Gallica
Le Roi des Belges aurait-il un peu de béchamel dans les veines ?
Louis Béchameil, marquis de Nointel 1630-1703
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Marie Louise Béchameil de Nointel 1661-1740
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Charles de Cossé-Brissac, duc de Brissac 1693-1732
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Catherine de Cossé-Brissac 1724-1794
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Jean Paul, duc de Noailles 1739-1824
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Adrienne de Noailles 1759-1807
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Anastasie Motier de La Fayette 1777-1863
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Jenny de Faÿ de La Tour-Maubourg 1812-1897
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Louise Perrone di San Martino 1838-1880
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Maria Rignon 1858-1950
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Luisa Gazelli di Rossana 1896-1989
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Paola Ruffo di Calabria, reine des Belges 1937-
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Philippe Ier de Belgique, roi des Belges 1960-
je ne suis pas sûre que dans les versions originales de la mussaka et des lasagnes on y trouve de la béchamel. La première fois que j’ai mangé des lasagnes avec de la béchamel c’est en France. Ailleurs jamais et surtout pas à la maison.
J’aime la béchamel, mais je trouve que ça alourdit les plats susdits.
La béchamel n’est pas « régime » mais c’est tellement bon
Demain soir, pour un « dîner du dimanche soir », je fais un gratin de macaronis.
J’hésite, car on peut le faire sans béchamel en cuisant les pâtes avec du lait dans lequel elles refroidissent avant passage au four, bien sûr.
On peut le faire d’une manière très orthodoxe avec du beurre (40 grammes environ pour un demi litre de lait).
On peut aussi le préparer avec de l’huile (une cuillère à soupe d’huile d’olives pour un demi litre de lait) ou même avec rien en faisant simplement émulsifier jusqu’à épaississement un peu de farine dans du lait.
Personnellement, je ne suis pas pour la demi mesure : soit on fait des endives pochées, soit on fait un vrai gratin – avec une vraie béchamel – quitte à se mettre au bouillon de légumes les jours suivants.
Je pense qu’à Buckingham, le gratin est servi sous l’appellation de « timbale ». C’est plus élégant mais c’est la même chose, sauf si on ajoute des truffes.
miam Zeugma, je n’ai rien de prévu demain soir, puis-je m’incruster ? :)
Quand je disais « alourdir » c’est que j’aime bien manger les ingrédients qui ont du gout séparemment ou alors avec très peu de mélange de matières : aubergines+bolognaise = impec ; pate+bolognese = impec, après tout ce qui est rajouté, je trouve que cela dénature.
Zeugma
28 février 2014 @ 09:34
Plusieurs noms nobles sont associés à des recettes : praline, sauce Soubise par exemple mais aussi veau Orloff
Michèle
28 février 2014 @ 12:19
En 1697 Béchamel achète le titre de marquis de Nointel et devient ensuite maître d´hôtel à la cour du roi Louis XIV. Le nom de Béchamel est surtout connu grâce à sa célèbre sauce.
La première fois que l´on trouve mention d une sauce composée de beurre, de farine et de lait chaud, dénommée béchamel , en l´honneur du marquis de Nointel, Louis de Béchamel (1630-1703), l´un des favoris de Louis XIV, c’est dans le livre « Cuisinier Francois » de François Pierre de la Varenne (1615.1676), publié en 1651.
Il est dit que François Pierre de la Varenne se serait inspiré d´une sauce encore plus ancienne, « la toscane salsa colla », venue en France d´Italie en 1533 dans les bagages de Catherine de Medecis pour épouser Henri de France, duc d´Orléans et futur Henri II.
Le cuisinier François Pierre de la Varenne à feuilleter sur B N F – Gallica
Michèle
Corsica
28 février 2014 @ 14:13
Merci Michèle d’être notre petit encyclopédie sur de nombreux sujets .
Corsica
28 février 2014 @ 15:17
Désolée, il fallait lire « petite » .
flabemont8
28 février 2014 @ 17:37
Merci, Michèle, j’aurai une pensée pour ce grand homme lorsque je dégusterai sa sauce !
Livia
28 février 2014 @ 17:52
@ Michèle:merci beaucoup de cette information gourmande et de toutes autres…
Michèle
3 mars 2014 @ 12:26
Merci
Michèle
Guyard
28 février 2014 @ 16:31
Le Roi des Belges aurait-il un peu de béchamel dans les veines ?
Louis Béchameil, marquis de Nointel 1630-1703
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Marie Louise Béchameil de Nointel 1661-1740
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Charles de Cossé-Brissac, duc de Brissac 1693-1732
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Catherine de Cossé-Brissac 1724-1794
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Jean Paul, duc de Noailles 1739-1824
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Adrienne de Noailles 1759-1807
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Anastasie Motier de La Fayette 1777-1863
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Jenny de Faÿ de La Tour-Maubourg 1812-1897
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Louise Perrone di San Martino 1838-1880
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Maria Rignon 1858-1950
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Luisa Gazelli di Rossana 1896-1989
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Paola Ruffo di Calabria, reine des Belges 1937-
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Philippe Ier de Belgique, roi des Belges 1960-
JAusten
28 février 2014 @ 18:16
je ne suis pas sûre que dans les versions originales de la mussaka et des lasagnes on y trouve de la béchamel. La première fois que j’ai mangé des lasagnes avec de la béchamel c’est en France. Ailleurs jamais et surtout pas à la maison.
J’aime la béchamel, mais je trouve que ça alourdit les plats susdits.
Zeugma
1 mars 2014 @ 12:22
La béchamel n’est pas « régime » mais c’est tellement bon
Demain soir, pour un « dîner du dimanche soir », je fais un gratin de macaronis.
J’hésite, car on peut le faire sans béchamel en cuisant les pâtes avec du lait dans lequel elles refroidissent avant passage au four, bien sûr.
On peut le faire d’une manière très orthodoxe avec du beurre (40 grammes environ pour un demi litre de lait).
On peut aussi le préparer avec de l’huile (une cuillère à soupe d’huile d’olives pour un demi litre de lait) ou même avec rien en faisant simplement émulsifier jusqu’à épaississement un peu de farine dans du lait.
Personnellement, je ne suis pas pour la demi mesure : soit on fait des endives pochées, soit on fait un vrai gratin – avec une vraie béchamel – quitte à se mettre au bouillon de légumes les jours suivants.
Je pense qu’à Buckingham, le gratin est servi sous l’appellation de « timbale ». C’est plus élégant mais c’est la même chose, sauf si on ajoute des truffes.
JAusten
1 mars 2014 @ 18:27
miam Zeugma, je n’ai rien de prévu demain soir, puis-je m’incruster ? :)
Quand je disais « alourdir » c’est que j’aime bien manger les ingrédients qui ont du gout séparemment ou alors avec très peu de mélange de matières : aubergines+bolognaise = impec ; pate+bolognese = impec, après tout ce qui est rajouté, je trouve que cela dénature.
marianne
1 mars 2014 @ 09:40
Y-a-t-il des descendants de ce Mr de Béchamel ?
Aliénor
1 mars 2014 @ 11:33
Oui, très nombreux
Claudia
1 mars 2014 @ 09:59
Béchameil ou Béchamel ?
Aliénor
1 mars 2014 @ 11:34
La famille Béchameil
La sauce Béchamel