Dans l’ouvrage « Sissi et Venise » d’Aimable de Fournoux, l’auteur revient sur l’agenda très chargé du séjour de l’empereur François Joseph et de l’impératrice Sissi à Venise. Le couple impérial séjournant du 25 novembre 1856 au 3 janvier 1857.
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plume
11 avril 2020 @ 06:50
Et alors …
Jean Pierre
11 avril 2020 @ 12:58
Ben, je sais pas trop !
Chambord était un Nemrod.
Guy Coquille
11 avril 2020 @ 07:00
En ce temps là, Henri V n’avait pas subi une fracture de la jambe et n’était pas obèse comme il le deviendra par la suite.
st
11 avril 2020 @ 07:59
si il avait subit sa fracture de la jambe en 1841 et en 1856-1857 il avait déjà prit bien du poids
Naucratis
11 avril 2020 @ 09:06
Votre haine des Bourbons vous fait écrire n’importe quoi.
Lili
12 avril 2020 @ 09:55
Ah parce que vous n’ecrivez jamais rien de faux sur la Maison de France? De plus chambord était un mollusque 🦑 obèse c est une réalité!
Naucratis
13 avril 2020 @ 12:05
La Maison de France c’était alors le comte de Chambord en tant qu’aîné des Bourbons. Ça n’a jamais été les Orléans.
Lili vous êtes décidément réfractaire à l’histoire.
Gérard
13 avril 2020 @ 17:42
La maison de France c’était à l’époque le comte de Chambord et son épouse et c’était aussi les Orléans qui pour être cadets n’en étaient pas moins membres de la maison comme on le voyait dans l’Almanach royal bien sûr.
Gérard
13 avril 2020 @ 13:51
Le comte de Chambord fut en effet victime d’un accident survenu le 28 juillet 1841, il avait visité en Autriche Salzbourg et Linz et séjournait en famille au château de Kirchberg. Ce 28 juillet il voulut aller à la cristallerie de Schrems pour voir l’état d’avancement d’une commande qu’il avait faite pour sa sœur et diverses personnes qui l’avaient visité.
Il était, entre deux et trois heures, à cheval accompagné de Messieurs de Foresta et de Locmaria lorsque dans un chemin creux ils rencontrèrent une charrette tirée par des bœufs. Le chemin était étroit, les bœufs prirent peur et barrèrent le chemin, le conducteur leur voila les yeux pour les calmer, cependant il laissait un passage suffisant mais les chevaux à leur tour s’affolèrent, un des compagnons du prince s’offrit à venir calmer son cheval jeune et vif, le prince lui dit qu’il s’en sortirait et il l’éperonna mais le cheval se cabra et se renversa, Henri essaya de se dégager en lui portant un coup de poing à la tête, le cheval se releva mais en prenant appui sur le prince il le blessa grièvement. La selle du cheval lui écrasa la cuisse gauche. Le prince avait surtout pour souci de ne pas inquiéter sa tante et sa sœur.
Le comte de Chambord fut ramené à Kirchberg en calèche et fut soigné par le docteur Charles Bougon médecin de la famille royale, quand Bougon arriva auprès de son patient il était tellement inquiet que le prince lui dit :
« Remettez-vous Docteur ».
Né en 1779 le docteur Bougon avait lié son sort à celui de la famille royale dont il était le médecin ordinaire, il mourut à Venise en 1851. Il avait été premier chirurgien ordinaire de Monsieur puis il fut le premier chirurgien de la duchesse de Berry. À l’opéra où le duc de Berry agonisait Bougon entreprit de sucer la plaie du prince qui venait de lui dire :
« Mon cher Bougon, je suis frappé à mort » mais devant ce traitement le prince s’inquiéta : « Que faites-vous mon ami, la plaie peut être empoisonnée ? »
Lors de l’accident du comte de Chambord le docteur Bougon était veuf depuis le 23 juin de cette année 1841.
Henri fut envoyé par Bougon au meilleur chirurgien de Vienne le professeur docteur Edlen Joseph von Wattman professeur à l’Université de Vienne, qui soumit le membre fracturé à une traction continue ce qui fut très douloureux. Il y eut aussi beaucoup d’essais de traitements divers et incertains.
À ce moment-là, à l’automne, le prince avait été transporté à Vienne au palais Kinski. Après beaucoup d’exercices on le dota d’un appareil nouveau qui était plus léger mais qui
l’immobilisa à nouveau et il lui en resta toute sa vie une boiterie légère. Il eut toujours un problème d’ankylose consécutive aux traitements. Il avait donc de la difficulté à faire de l’exercice, à marcher longtemps et il compensa peut-être en mangeant beaucoup. Dans sa vieillesse il pesait jusqu’à 129 et 130 kg pour une taille moyenne mais à la fin de sa vie en 1883 il avait déjà perdu à cause de la maladie, une ulcération stomacale 70 livres.

Lili
11 avril 2020 @ 10:31
Un prince totalement oisif, sans envergure ni grande intelligence .
Naucratis
12 avril 2020 @ 14:12
Comme vous finalement, à l’exception de la qualité princière, cela va de soi.
COLETTE C.
11 avril 2020 @ 10:32
Courageux !
Philippe Gain d'Enquin
11 avril 2020 @ 10:35
Peut être serait-il plus exact d’écrire ou dire que Mr de » Trop » Accompagnait l’impérial cousin…
Mayg
12 avril 2020 @ 14:24
Monsieur de Trop ? C’est à dire ?
Gérard
13 avril 2020 @ 18:37
Monsieur de Trop c’est une expression qu’aurait utilisée le duc d’Aumale pour parler du comte de Chambord, elle aurait été prononcée le 28 mai 1871 et il faut se placer dans le contexte : nous sommes au cœur de la semaine sanglante de la Commune entre le 21 et le 28 mai qui est marquée notamment par l’exécution sommaire de Monseigneur Darboy archevêque de Paris le 24.
Le même 24 dans une lettre le comte de Chambord écrivait qu’il ne renoncerait pas au drapeau blanc.
Il y avait évidemment un énorme décalage entre le pays rêvé du comte de Chambord et la France de l’époque alors que le duc d’Aumale avait été pressenti pour être lieutenant général du royaume en attendant le retour du roi, indépendamment de la duplicité de Monsieur Thiers.
C’est ainsi que l’Enfant du miracle était devenu Monsieur de Trop.
Mais la phrase a peut-être été dite seulement vers le mois de mai 1872 ou peut-être reprise. Qu’en pensez-vous cher Philippe ?
Philippe Gain d'Enquin
14 avril 2020 @ 12:33
Je la pense véridique et adaptée à la situation d’alors où la « Restauration » était encore possible à l’unique condition qu’elle le fût dans une réalité de parlementarisme et d’acceptation des acquits symboliques,civiques, et politiques, hérités de 89 et de 30, de fait ceci excluait-il Henri de Bourbon, homme remarquable dans sa double foi chrétienne et .familiale, qui n’ayant pas, puis plus, de surcroit de descendance, aurait à son décès laissé une vacance probablement nuisible. Tour ceci est connu, archi-connu, mais force est d’admettre que ce qualificatif de « de trop » s’il est injustement cruel , résume une situation douloureuse : psycho-rigide le dernier des Bourbons aînés a sacrifié sur l’autel de l’irréalisme toute chance à notre pays d’entrer dans les XXe et XXIe siècle dans une ère toute autre que ce qu’il a connu et connait encore. personne ne refait – et heureusement sans doute- l’Histoire!
Gérard
16 avril 2020 @ 18:55
Son mariage ne l’a pas beaucoup servi non plus…
Mayg
14 avril 2020 @ 13:47
Merci pour ces précisions Gérard.
Gérard
16 avril 2020 @ 18:59
De rien Mayg. Triste vie que celle de ce prince. Une famille douloureuse, un père qu’il ne connut pas, une mère absente, une épouse…
Carolus
11 avril 2020 @ 11:16
Et qu’est-ce qu’ils chassaient ?
La Galinette Cendrée !
Karabakh
12 avril 2020 @ 17:28
Bien trouvé !
Val
11 avril 2020 @ 12:57
Pauvre femme que son épouse sourde de naissance et privée de grossesse en raison dune malformation de son bassin tout cela résultait dune consanguinité son père avait épousé sa propre nièce !
Quelle vie !!!
Vincent
19 avril 2020 @ 11:21
La malformation du bassin de Marie-Thérèse d’Este-Modène n’était pas dû à la consanguinité mais qu’à sa naissance, le médecin a mal utilisé les forceps. La pauvre femme en garda de graves séquelles puisque non seulement son bassin s’est mal formé (il comprimait le col de l’utérus rendant tout rapport sexuel extrêmement pénibles) mais son visage fut déformé, raison pour laquelle tous ses portraits la présente de trois quarts vers la gauche.
Sébastien
11 avril 2020 @ 19:13
Rappelons qu’à cette époque, le comte de Chambord habitait le splendide Palazzo Cavalli-Franchetti, face à l’Academia.
Kardaillac
12 avril 2020 @ 09:16
Tout ça pour « une » chasse !
Henri d’Artois n’a pas bénéficié du tempérament furieux de sa mère, et devint le rentier d’une loi successorale que sa propre incapacité à procréer bafouait, même si c’était du fait de son épouse mal conformée. Il n’en changea pas, alors que dans sa position dynastique, la Rota l’aurait délié de cette union sans broncher.
En fait il ne manifesta jamais l’impérieux besoin d’aucune mission qui aurait pu le dépasser, ne trancha jamais entre les familles proposées à sa succession et insulta mollement (et dans son dos) Mac Mahon, le capitaine de gendarmerie qui, à Versailles, broncha à l’obstacle.
Gilan
12 avril 2020 @ 19:17
Triste destinée de n’être né pour rien
Robespierre
13 avril 2020 @ 10:47
Faut dire que sa tante par alliance a fait du bon travail avec lui. Elevé par quelqu’un de moins fanatique il aurait sûrement mieux tourné.
Gérard
13 avril 2020 @ 18:43
Mais il faut évidemment se placer dans le contexte épouvantable que fut celui de l’adolescence de Madame.
Elle a vu son père et sa mère exécutés et outragés. Elle a été séparé de son frère qu’on a voulu pervertir et qu’on a laissé mourir. Sa tante héroïque Madame Élisabeth a été aussi guillotinée. La princesse a suivi le chemin de l’exil ayant tout perdu, alors évidemment ceux qui l’ont rencontrée à ce moment-là n’ont pas pu reconnaître l’enfant joyeuse qu’elle fut.
Cosmo
14 avril 2020 @ 12:30
Cher Gérard,
Ce n’était pas une raison, après avoir épousé un impuissant, de condamner son neveu à la chasteté en le mariant avec une femme dont on savait qu’elle ne pouvait pas procréer ni même avoir de rapports.
La duchesse d’Angouleme aurait-elle voulu la fin de la branche aînée ? Se serait-elle vengée de son triste sort en le faisant partager à son petit-neveu ?
Bien dommage pour la monarchie que ce mariage imbécile, auquel la cour d’Autriche était opposée.
Amicalement
Cosmo
Guy Coquille
14 avril 2020 @ 13:43
Sans doute Chambord n’était-il pas le prétendant qu’il nous aurait fallu pour remettre la France sur sa voie. Il avait de nombreuses excuses mais cela ne change rien à l’histoire. Il était néanmoins dépositaire de la légitimité dynastique et il la conserva toute sa vie avec majesté et bonté. Respectons sa mémoire.