Le prince Louis de Bourbon, duc d’Anjou a participé aux commémorations des 800 ans de la bataille de Bouvines. (Un grand merci à Jean-Marie pour les photos)
Ils sont magnifiques. Il me semble qu’on les voit encore mieux à l’adresse : http://www.bouvines2014.fr/commune-bouvines-php/decouvrir-bouvines/la-bataille-en-vitraux/
Il y en a 21. Ils sont dus pour la documentation et les sujets, à Henri Delpech, historien, de Montpellier, pour les cartons au peintre Pierre Fritel, de Paris (1853-1942), le tout a été mis en oeuvre par l’architecte Auguste Normand et les vitraux ont été réalisés par les maîtres Charles et Emmanuel Champigneulle de Bar-le-Duc. Notons que c’est le duc Albert de Broglie qui a organisé la souscription nationale et l’un de ces vitraux a été entièrement financé depuis l’exil bruxellois par Philippe VIII, duc d’Orléans. L’église paroissiale Saint-Pierre a été entièrement classée en 2010, cent ans après la consécration. Toute cette église a été rebâtie par Auguste Normand comme une Sainte-Chapelle autour des vitraux. Les vitraux ont été restaurés en 1994 par le maître-verrier Brouard de Ronchin.
L’ensemble des vitraux avait coûté 350 000 francs.
Le maire qui avait été à l’origine de tout cela était Félix Dehau. Henri Delpech s’est inspiré de la chronique de Guillaume Le Breton, chapelain de Philippe Auguste.
Bonjour,
Je vous invite à regarder la messe télévisée sur France 2 qui sera célébrée le 3 août 2014 en l’église St Pierre à Bouvines.
Les caméras ne manqueront certainement pas de nous montrer ces superbes vitraux.
Merci pour votre sollicitude concernant la mère du Prince lol .
Je souhaite qu’elle vous fasse prochainement la joie d’accompagner le Duc d’Anjou dans un de ses déplacements en France.
Près des remparts de Séville chez son ami Lilas Pastia sûrement en train de danser la Séguedille et boire du manzanilla. Oui, mais toute seule elle s’ennuie car elle sait que les vrais plaisirs sont à deux, donc pour lui tenir compagnie elle a ammené son amoureux!
Ce n’est certainement pas Charles qui a photographié Louis de Bourbon!
Jean-Marie,merci pour vos photos!
A très bientot avec plus de 150 commentaires dans cet article-zizanie!
Je ne vous parle pas de comportement,mais d’allure générale…Luis Alfonso a une certaine prestance,Jean d’Orléans en est totalement dépourvu…
Gérard
31 juillet 2014 @
11:22
Alors je suppose que vous ne m’avez jamais rencontré.
Daniel D
31 juillet 2014 @
16:12
Milena K, dire que le prince Jean est totalement dépourvu d’une certaine prestance, montre que vous ne le connaissez pas et que vous ne l’avez jamais rencontré.
Il y a moins d’un an, j’ai eu l’honneur et le plaisir de lui parler et je peux dire que le prince à beaucoup de classe. Il est grand et mince se qui lui donne belle allure.
Philippe gain d'enquin
29 juillet 2014 @
09:42
« Les grenouilles se lassant
De l’état démocratique
Par leurs clameurs firent tant
Que Jupitin les soumit au pouvoir monarchique
« Donnez-nous, dit ce peuple,
Un roi qui se remue »
Le monarque des dieux leur envoie
une grue
qui les croque et les tue
Qui les gobes à son plaisir,
Et les grenouilles de se plaindre,
« Eh quoi, à ses lois croit-il nous astreindre ?
Et Jupitin de leur dire :
Vous auriez dû premièrement
garder votre gouvernement,
Mais ne l’ayant pas fait, il vous devait suffire
Que votre premier roi fut débonnaire et doux,
De celui-ci contentez-vous,
De peur d’en rencontrer un pire.
(…)
Celui qu’elles croyaient être un géant nouveau,
était un soliveau…
(…)
Jean de La Fontaine,
On ne peut vous donner tort l’ami; dépourvu d’autorité il serait à mon avis. Mais l’avenir peut toujours nous surprendre… du chêne ou du roseau, que faut-il préférer? Amitiés, FdC
Surement dans les propos de Miléna, la prestance et l’allure me semblent être du côté de Luis de Bourbon, Duc d’Anjou.
Aussi, de plus celui est plus jeune que le duc de Vendome.
Ce n’est pas une question d’age,mais uniquement d’allure d’autant qu’entre les deux,la différence d’age n’est pas énorme.Luis Alfonso a,il me semble,41 ans et Jean d’Orlé
Ce n’est pas une question d’age,mais uniquement d’allure d’autant qu’entre les deux,la différence n’est pas énorme.Luis Alfonso a,il me semble,41 ans et Jean d’Orléans meme pas encore 50…
D’accord avec vous, la famille d’Orléans est trop » vieille France », pas assez moderne, voire poussièreuse, pas en accord avec son temps et je dis ça en toute objctivité, je suis profondément Républicaine, donc partisane ni des uns ni des autres. Pour espérer monter sur le trône ( utopie ) il faut séduire le peuple et ce n’est pas gagné !
Je pense que c’est Carmen, la reine mère du roi, qui a amené cette tournure très décontractée, cette Carmen on ne vantera jamais assez ses mérites.
Selon toute vraisemblance le prince de Venise régnera donc un jour sur l’Italie, il se donne du mal à cet égard. Ce n’est pas une critique de ma part car il est très sympathique.
À lire certains commentaires on se demande pourquoi discuter encore des lois fondamentales, du traité d’Utrecht, des Parlement, des intérêts supérieurs de l’État et de la Nation, des droits de chacun. On pourrait élire le roi à l’applaudimètre et tout le monde pourrait être candidat. Après tout Dieu lui-même choisit David auquel personne n’aurait songé sauf Lui, et il était beau garçon. En somme on pourrait faire comme pour le président de la République et puis on dirait le président n’est plus élu pour cinq ans mais à vie et à titre héréditaire.
Ah vous pensez que ça c’est déjà fait ? Avec le président Louis-Napoléon Bonaparte ?
Daniel, la royauté française a des racines chrétiennes.
Même la République tire ses fondements dans le Christianisme en ayant laïcise la liberté, l’égalité et la fraternité de même que son sens : le progrès venant de l’espérance du Salut.
Coupés de leurs racines, les hommes, les peuples, leur culture et leurs institutions meurent.
Quand le christianisme s efface, c’est le matérialisme (libéral, ou de gauche) et parfois le cynisme qui triomphent. Notre société nous le montre tous les jours.
Je préfère un Prince chrétien qu’un dirigeant matérialiste…
Vous préfereriez qu’il soit à la mosquée ? Je vous signale que la commemoration a eu lieu un dimanche, il n’y a donc rien de surprenant que le Prince Louis de Bourbon, duc d’Anjou et descendant des rois très chrétien soit allé entendre la messe ce jour-là.
Le Prince Louis de Bourbon comme son cousin SAR Jean d’Orléans est catholique pratiquant il n’y a là rien de scandaleux ni de répréhensible bien au contraire.
La commémoration de la bataille de Bouvines ne s’est dailleurs pas limitée à entendre simplement la messe, il y a eu ensuite à un moment de recueillement devant le monument commémoratif puis participation à la réception prévue dans le parc du château et assistance à un concert donné l’après-midi.
J’apprécie ce que Jul et Sauternes ont écrit et j’apprécie que Jean d’Orléans et Louis de Bourbon privilégient les valeurs familiales et élèvent leurs enfants chrétiennement, les initient à l’art et à la culture. C’est nécessaire pour tout un chacun et spécialement pour des enfants qui portent de grands noms, voire des espérances. Il y a eu dans le passé de mauvais prêtres qui, même s’ils étaient minoritaires, ont fait du mal à l’Eglise, mais il y a eu beaucoup plus de prêtres et de laïcs héroïques, martyrs, saints. Cette institution se réforme sans cesse même si c’est parfois lent, et a été et demeure un formidable instrument de progrès pour l’humanité et, pour ceux qui croient, pour chaque individu. Il est malheureux que nous soyons maintenant arrivés à un asservissement au matérialisme nécessairement frustrant surtout lorsque les situations économiques et financières, et les conflits, rendent ce matérialisme illusoire et frustratoire.
Merci Gérard, j’aime bien votre commentaire et je partage souvent cette réflexion avec mes proches et fini toujours en leur disant qu’il ne faut pas jeter le bébé avec l’eau du bain. Amitiés et respect pour vous, FdC
Vous avez sûrement raison, évitons de cultiver nos enfants, laissons la télévision le faire… Évitons particulièrement les musées et les églises.
Je ne dis pas cela contre Louis de Bourbon dont je suppose qu’il emmène ses enfants à la messe et à diverses manifestations, mais il n’habite pas à côté comme chacun sait.
Louis de Bourbon y était parce que les commémorations des 800 ans de la bataille de Bouvines avaient dans cette église. Alors que Jean d’Orléans en dehors de toute invitation passe son temps dans les églises et autres chapelles !
Comme le monde a changé, autrefois, quand j’étais jeune, on se plaignait des hommes qui passaient leur temps au casino, sur les champs de courses, dans les cafés ou parmi les femmes de mauvaise vie, et aujourd’hui on se plaint des hommes qui vont à l’église et y amène leurs enfants… O tempora…
Pourquoi Louis de Bourbon aurait été dans une église jusqu’à Bouvine alors qu’il y en à d’autres plus près de lui, mise à part qu’il était invité pour les commémorations de la bataille de Bouvine . L’invitation en question ne concerne pas l’église mais les commémorations.
bianca
1 août 2014 @
13:15
Ne serait-ce que pour trouver la paix et prier pour ceux qui nous sont chers, point n’est besoin d’assister à la messe régulièrement !
Francine du Canada
29 juillet 2014 @
06:06
Merci Régine et Jean-Marie pour ces belles photos du prince Louis. Bonne journée à tous, FdC
Cela fait plaisir de voir l’aîné des descendants du Roi Philippe Auguste rappeler l’importance de cette bataille dans l’histoire de notre pays.
Dans le discours qu’il a prononcé, le Prince a eu notamment dit : » Mon père est venu en 1988, c’était important pour moi de marcher dans ses pas. Cette journée est vraiment particulière, touted les organisations d’une nation sont présentes : l’Église, la République, la Monarchie et même un représentant de la couronne d’Angleterre, l’harmonie est quasi parfaite. »
Je me demande maintenant s’il y avait un représentant de la branche d’Orléans. La dernière phrase me fait penser que ce n’était pas le cas.
Splendide et triomphale journée pour notre Prince, et pour le prince Axel (presque vingt-cinq ans jour pour jour après l’affront d’une poignée d’orléanistes, qui avaient manœuvré – lors d’une des cérémonies du 4e centenaire de l’avènement d’Henri IV – pour faufiler une princesse cadette à la première place, alors que le prince Gonzalve et le prince Axel avaient été invités). Quel bonheur de voir le prince Louis et le prince Axel représenter si dignement la France en cette si historique journée. C’est un peu comme si le duc d’Aquitaine était toujours au côté de son neveu.
On remarquera la sveltesse et l’élégance de Monseigneur, les cancaniers ne trouveront rien à redire :-)
On appréciera le bon goût de ce message quand on se souviendra que « la princesse de la branche cadette » dont il est question et qui se serait « faufilée » était tout bonnement Madame, comtesse de Paris, l’épouse du chef de la maison de France, que le protocole de l’État et de l’Église, avait tout naturellement placée à la première place, ce qui aurait été trouvé désagréable par don Gonzalo de Bourbon Dampierre et par le jeune Axel de Bourbon-Parme (que le duc de Parme ne reconnaissait pas plus comme prince, ceci dit en passant) et qui avait une vingtaine d’années ! Quelle outrecuidance ! J’espère que Dieu aura pardonné à Gonzalo, non pas ce manquement aux usages du monde – Dieu est bien au-dessus de l’étiquette et même de la simple politesse – mais cette immodestie de vouloir chiper à la noble et vieille Princesse la première place au banquet eucharistique.
« Et qui avait une vingtaine d’années », quel argument intelligent ! Que viennent faire les âges de ces trois Capétiens dans cette histoire ? Son Altesse Royale Monseigneur le prince Gonzalve de Bourbon, duc d’Aquitaine, et son cousin S.A.R. Mgr le prince Axel de Bourbon Parme, étaient les seuls Bourbons invités. Et il aurait fallu que pour fêter l’avènement du premier de nos rois Bourbons, ils laissassent passer devant eux une ribambelle d’Orléans ? Quelle outrecuidance orléaniste (comme d’habitude) ! La politesse et la modestie commandaient à votre princesse cadette de laisser la préséance à ses cousins aînés (tout aussi nobles qu’elle), un point c’est tout. Et quelle immodestie de votre part de mêler Dieu à votre propagande, vous oubliez que le prince Gonzalve était l’oncle du fils aîné de l’Église. Le bon goût, les usages du monde et l’étiquette ne font pas passer une lointaine princesse cadette, ne vous en déplaise, devant un fils de France, héritier présomptif du successeur des rois de France.
Et Gérard, vous qui parlez du « bon goût », votre remarque sur la « non-reconnaissance du duc de Parme » n’est pas du meilleur goût envers S.A.R. la princesse Marina, qui est devenue de plein droit princesse de Parme le 9 mai 1960, en la jolie chapelle Saint-Pierre de Villefranche-sur-Mer, quoi qu’aient été les péroraisons du « conseil de famille » réuni le 30 avril 1960. Et de toute évidence, les Parmesans considéreraient son fils Axel comme un de leurs princes, se fichant pas mal de cette théorie fumeuse des mariages « desiguais » (importée des monarchies germanophones par Carlos III en 1776, dans le seul but, rappelons-le, de rétrograder son frère don Luis – qui était né sur le sol espagnol, contrairement aux cinq fils de Carlos III, ce qui agaçait le roi qui voyait là une possible rivalité dynastique).
Sigismond, lorsqu’on précise un élément, surtout lorsque cet élément est déjà connu depuis longtemps, il ne saurait être question de bon ou de mauvais goût. Il se trouve qu’en 1960, il y a donc une éternité, les règles dynastiques étaient plus restrictives qu’aujourd’hui dans la plupart des familles royales y compris bien entendu dans la famille royale d’Espagne dont dépendait la branche de Parme et dans celle-ci.
Certes il avait été admis que le mariage du prince Xavier avec une demoiselle de Bourbon-Busset produirait des effets dynastiques, mais il s’agissait d’une Bourbon-Busset. Alors évidemment en 1960 lorsqu’un prince de Parme épouse une jeune femme pleine de qualités mais une jeune femme qui travaille de ses mains et qui ne vient pas de la noblesse, c’est une petite révolution dans le microcosme. Et, vous savez, c’aurait été peut-être une petite révolution même dans une famille bourgeoise, alors forcément dans une famille royale… Le temps s’est écoulé depuis et comme je l’ai dit la princesse a été une parfaite princesse. Mais il reste que les simples observateurs que nous sommes n’ont pas à se faire juges de règles qui ne dépendent de nous en aucune manière et qui concernent un duché disparu. Je ne sais pas quelle est actuellement l’attitude officielle, si elle existe, de la maison de Parme vis-à-vis de ce mariage ou d’autres. À l’époque en question cette maison de Parme était assez éloignée d’ailleurs du duché et elle n’y est revenue qu’avec le duc Charles-Hugues, donc je pense que la naissance des enfants du prince André n’a dû être connue que par quelques initiés parmesans mais je ne suis pas certain que même ceux-là aient eu une idée sur la titulature du prince Axel.
Le prince Axel de Bourbon Parme est un des arrière-petits-fils du dernier duc régnant de Parme, Robert, descendant de Philippe V d’Espagne et de Louis XIV.
Silvia.2, le prince Axel est avant tout prince du sang royal de France, et il est de nationalité française, son grand-père paternel ayant été naturalisé français.
arlette
30 juillet 2014 @
09:16
A Silvia
Axel de Bourbon Parme est le fils du Prince André décédé , sa mère se prénomme Marina.
Le prince Axel de Bourbon-Parme, né en 1967, est le fils du prince André, mort en 2011, et de Marina Gacry, qui se sont mariés en 1960. Le prince André était fils du prince René et de la princesse Marguerite de Danemark, elle-même fille du prince Valdemar de Danemark et de la princesse Marie d’Orléans. Marina Gacry était roturière et avait travaillé chez Alexandre. Le mariage ne fut pas considéré comme égal en naissance par le duc de Parme et ses successeurs et elle ne fut théoriquement pas princesse et altesse royale. Néanmoins à Paris personne n’aurait osé ni souhaité lui refuser ces qualités d’autant qu’elle est une dame dotée d’infiniment de qualités et que la société parisienne s’est toujours arrachée. La princesse Marina a créé une marque de parfums, Marina de Bourbon, et tient une très élégante boutique à Paris où l’on trouve de magnifiques cadeaux à faire, boulevard de Courcelles. Précisons encore que le prince André était le frère du prince Jacques de Bourbon décédé il y a 50 ans, du prince Michel et de la princesse Anne, reine de Roumanie. Le prince et la princesse étaient de bons amis des défunts comte et comtesse de Paris, leurs cousins. Le prince Axel s’est toujours intéressé à l’histoire de France et il est l’un des trois princes qui ont accepté de participer aux analyses génétiques à propos de la tête lors supposée d’Henri IV (avec le prince Sixte de Bourbon-Parme et le prince João Henrique d’Orléans et Bragance). Il est également un caviste réputé à Paris et a créé une marque de champagne qui porte son nom. Il s’occupe de sa boutique avec sa sœur Astrid. Il a une autre sœur Tania qui est divorcée de Gaya, le fils de Gilbert Bécaud. Le prince est cousin germain du prince Charles-Emmanuel de Bourbon-Parme. Lui-même a épousé Raphaëlle Bones de Montangon et ils ont trois enfants, Côme, né en 1997, Alix, née en 2000 et Aure, née en 2004.
Il est certain que c’est dans l’ordre de succession dit légitimiste et seulement dans celui-là que le prince Axel a quelque chance de monter sur le trône au cas où une épidémie viendrait emporter 73 de ses parents, et où pour compenser ce malheur la république se donnerait un roi (neuf décès de plus et Henri retrouverait enfin le trône de ses pères, selon toujours le même ordre bien entendu, et 135 décès imposeraient le choix d’une nouvelle dynastie).
Le prince Axel de Bourbon-Parme, par son père, est le petit-fils du prince René de Bourbon-Parme et de la princesse Marguerite de Danemark, elle-même fille du prince Valdemar de Danemark et de la princesse Marie d’Orléans, soeur du duc de Guise, prétendant orléaniste de 1926 à1940.
Bien que feu son père André fût cousin issu de germain de l’actuel comte de Paris, le Prince Axel sait très bien où se situe la Légitimité monarchique en France. Il était présent le 15 mai 2011 auprès du prince Louis, duc d’Anjou lors des cérémonies du 8ème centenaire de la Cathédrale de Reims. Il y a presque toujours un prince de Bourbon-Parme auprès du Prince. En mai, c’était la princesse Marie des Neiges de Bourbon-Parme, fille du prince Xavier et cousine germaine du prince Axel qui représentait cette branche de la maison de Bourbon, descendante notamment de la soeur du Comte de Chambord et fidèle à la Légitimité.
Bien qu’étant officiellement invité, pour des raisons personnelles et familiales , je regrette de ne pas avoir pu me rendre à Bouvines aux festivités données à l’occasion du huitième centenaire de la Bataille de Bouvines. Je me suis exprimé sur mon compte twitter à ce sujet.
Par ailleurs je tiens à préciser en tant que Chef de la Maison Royale de France et comme descendant direct de Saint Louis que je suis le seul héritier légitime
de la couronne de France .
» En tant que Chef de la Maison royale de France et comme descendant direct de Saint Louis que je suis le seul héritier légitime de la couronne de France . » Il a fumé quoi avant d’écrire ça ?
Henri d’Orléans, chef de la Maison d’Orléans, branche cadette de la dynastie Capétienne a encore rater une occasion de se taire !
Se croyant seul héritier « légitime » d’une couronne qui n’existe plus, dans une République bien en place et pour longtemps encore. En oubliant le fait que si restauration il y avait un jour (ce dont je doute fort), la couronne de France risque de lui passer sous le nez, au profit de la branche ainée royale (Bourbon) ou encore impériale (Bonaparte)…
Ce qu’écrit le comte de Paris correspond à ce que pensent la majorité des monarchistes français et à ce qu’ils ont toujours pensé depuis la mort du comte de Chambord comme l’histoire nous l’a appris. Chaque fois au demeurant qu’il y a eu des occasions de rétablir la monarchie en France, avant la mort du comte de Chambord en particulier, à la Libération ou lorsque cela fut envisagé dans le premier septennat du Général de Gaulle, personne n’a pensé naturellement à la branche espagnole.
Le battage médiatique actuel et la perte d’une grande partie de la culture historique française ou un certain snobisme traditionaliste seront très impuissants pour changer quoi que ce soit à cet égard.
Une restauration monarchique n’est pas évidemment à l’ordre du jour mais il est certain que l’idée monarchique est affaiblie par les partisans de Louis Alphonse.
Ne soyez pas si sûr de ce que pense la majorité des monarchistes français…
Et si l’idée monarchique est quelque peu affaiblie, c’est plus par le comportement des Orléans que par autre chose.
Chacun voit midi à sa porte : l’idée monarchique est affaiblie par les partisans d’Henri.
« ce que pensent la majorité des monarchistes français et à ce qu’ils ont toujours pensé depuis la mort du comte de Chambord » : comme le dit très bien Naucratis, on croirait lire une « incantation apprise par cœur lors des séances de catéchisme orléaniste » :-)
Pour les monarchistes l’idée monarchiste est une idée d’aujourd’hui et ce n’est pas une idée doit rester figée à la situation créée par la Terreur en 1793.
Euthyme
1 août 2014 @
23:13
L’idée monarchique ne reste donc pas davantage a la situation instituée par le traité d’Utrecht …
Gérard
2 août 2014 @
15:14
Ni à la guerre de cent ans.
Kardaillac
29 juillet 2014 @
13:23
Le Comte de Paris boude. C’est son droit.
En la circonstance, le dernier paragraphe fait petit joueur pour un descendant Egalité.
Kardaillac
L’attitude de Henri rappelle celle de son arrière-grand-père Louis-Philippe-Albert d’Orléans, comte de Paris refusant d’assister aux aux obsèques du Comte de Chambord en 1883 à Goritz. Henri a boudé car il savait qu’à Bouvines, il n’aurait pas la préséance sur le duc d’Anjou, lequel, en outre, a prononcé un discours que son cadet n’aurait sans doute pas aimé écouter. L’aîné des d’Orléans avait déjà assez mal pris d’avoir été obligé de lui céder la première place à Notre-Dame de Paris lors de le procession en hommage à Saint Louis…
Certes Gérard, mais tout le,monde ne se prétend pas héritier de la couronne de France … Un peu de discrétion et d’humilité de la part de ce Monsieur seraient de mise.
Non Monsieur, vous n’êtes le descendant direct de Saint Louis. Et vous le savez fort bien. Mais nous sommes en République, à quoi bon servent ces querelles.
L’ancêtre de Louis de Bourbon par les mâles est théoriquement François d’Assise de Bourbon. Mais il est connu que la Reine Isabelle II a eu de nombreux amants et son mari mari était non seulement homosexuel mais souffrait seulement les médecins de l’époque d’hypospadias. Il est donc plus vraisemblable que les enfants d’Isabelle II soit le fruit d’unions adultérines.
Le roi consort était homosexuel vraisemblablement, la reine le disait, mais surtout il semble qu’il n’ait pas eu d’attirance spécialement pour sa femme, bien qu’au fil du temps il ait existé entre eux des sentiments d’affection durable au moins.
On a effectivement parlé d’un problème physique de surcroît qui aurait pu rendre vains ses efforts, d’autant que la reine a dû essayer d’accomplir totalement le devoir conjugal avec ce cousin qu’elle trouvait plutôt joli de visage, et parce qu’elle était torturée par une foi chrétienne solide et la faiblesse d’une chair exigeante et insatisfaite.
La paternité d’un autre, c’est en effet ce que pense, et écrit, et publie, l’immense majorité des historiens espagnols, mais ce ne sera jamais prouvé, ou révélé, officiellement.
Un historien espagnol « légitimiste », pour en quelque sorte rattraper un barreau de l’échelle, ajoute que la reine aurait eu aussi des faveurs pendant le temps de la conception d’Alphonse XII pour son beau-frère le duc de Séville, ce qui aurait pu remettre en selle les Bourbons (d’autant qu’il y a aussi le problème de la reine Marie-Louise qui était beaucoup moins sympathique que la reine Isabelle mais tout aussi ardente). Cependant pendant cette période là le duc n’est pas donné favori.
Actarus
31 juillet 2014 @
13:40
L’ancêtre de tous les Orléans par les mâles est théoriquement Philippe de France, Monsieur, frère de Louis XIV. Mais il est connu qu’il était homosexuel tendance « grande folle » et une vraie drag-queen avant l’heure. Serait-il vraisemblable que les enfants de la première Madame, Henriette d’Angleterre, et ceux de la deuxième, la Palatine, aient été le fruit d’amours adultérines ? ;-)
Nemausus
31 juillet 2014 @
16:19
L’homosexualité n’a jamais empêché d’être un géniteur, les Orléans en savent quelque chose puisque le fondateur de leur branche était un homosexuel notoire.
Quant à l’ascendance des enfants d’Isabelle II, il ne s’agit que des médisances colportées par les carlistes pour discréditer Alphonse XII et sa descendance, propos qui sont repris par les orléanistes, spécialistes dans les ragots de caniveaux.
Je rappelle qu’une rumeur existe également sur la filiation d’Henri d’Orléans sénior et sur la complaisance de Jean d’Orléans dit duc de Guise pour accepter ce rejeton qui évitait ainsi l’extinction complète de la branche aînée des Orléans ! rumeur fondée ou pas, peu importe, je rappelle que selon l’adage ancien, le sang des lys ne se présume pas et en tout cas les légitimistes n’utilisent pas cette rumeur constamment pour discréditer les Orléans mais si vous persistez dans ce comportement puéril alors les légitimistes se sentiront également libres de faire pareil et de rappeler systématiquement cette rumeur pour ne parler que des messieurs Berny prétendants au trône de France !
AUDOUIN
31 juillet 2014 @
18:38
@ Vincent
C’est une obsession quasi maladive chez vous; c’est bien la troisième ou quatrième fois en quelques semaines que vous nous ressortez les mêmes insanités. Le prince des Asturies Alphonse a quitté l’Espagne avec ses parents en 1968 quand les Bourbons ont été déclarés déchus. Sept ans plus tard en 1975, les Espagnols qui en avaient soupé de la république, d’un roi importé d’Italie et de gouvernements provisoires, ont rappelé les Bourbons en la personne d’Alphonse XII en faveur de qui sa mère avait abdiqué en 1870.
A qui ferez-vous croire que les députés des Cortes qui étaient certainement mieux informés que vous auraient acclamé le fils d’Isabel II et du roi consort François d’Assise s’ils avaient été convaincus qu’Alphonse XII était un enfant adultérin?
Arrêtez, je vous prie, de colporter mécaniquement comme un perroquet des calomnies ramassées dans les poubelles de l’Histoire. Vous ne changerez rien, sauf à vous salir vous-même.
AUDOUIN
Sigismond
1 août 2014 @
11:51
Excellentissime réponse, Nemausus ! Nous pourrions « à notre guise » rabâcher cette méchante rumeur, mais nous sommes polis et avons du savoir-vivre ;-)
Nemausus, existe-t-il un « duc de Berny » ?
Gérard
1 août 2014 @
14:42
Bien sûr Philippe de France, duc d’Orléans, Monsieur, était homosexuel mais il honora régulièrement ses épouses notamment la première qui était fort plaisante et aurait pu être courtisée, peut-être a-t-elle cédé à certains mais il n’aurait pas été envisageable pour Philippe d’endosser une grossesse illégitime et tout porte à croire que ses enfants furent de lui. C’est encore clairs pour la Princesse palatine qui n’avait pas les charmes de la première Madame mais avec laquelle le prince s’astreignit au devoir conjugal. Dans une cour où tout le monde épiait tout le monde, où il était quasiment impossible d’avoir une vie secrète et où tout un chacun parlait voire écrivait, personne n’a jamais mis en doute la naissance légitime de tous les enfants du duc d’Orléans et en particulier du Régent né de la second union et ancêtre des Orléans d’aujourd’hui.
Les analyses récentes confirment naturellement ceci.
Cyril-83
30 juillet 2014 @
10:00
Pas le descendant direct de saint Louis ? Par Toutatis ! Que voulez-vous dire par là, Danielle ?
Sauf que moi, je ne prétends pas à tout bout de champ être le Chef de la Maison Royale de France, descendant direct de Saint Louis, seul héritier légitime de la couronne de France , duc de France et autres absurdités de ce genre..
Euthyme
30 juillet 2014 @
11:23
Riton vient de se ridiculiser, une fois de plus, avec son communiqué vengeur. Il n’y a vraiment aucune élégance chez cet homme.
Bravo pour votre commentaire un brin moqueur…et au lieu de se fendre de ce communiqué geignard,le Comte de Paris ferait mieux d’etre plus « visible » s’il est si avide de reconnaissance.Il est vrai que son rejeton Vendome occupe plus de place médiatique que lui….
«À Bouvines, unis sous la bannière de Saint-Denis, sont venus combattre ceux qui étaient fiers de leur autonomie et de leurs libertés à se gérer. La conscience politique du peuple français est née dans cette plaine. Mon père était venu en 1988, c’est important pour moi de marcher dans ses pas. Cette journée est vraiment particulière, toutes les organisations d’une nation sont présentes : l’Église, la République, la Monarchie et même un représentant de la couronne d’Angleterre. L’harmonie est quasi parfaite.»
Pour l’information et le plaisir de tous, voici le discours prononcé à Bouvines par l’héritier légitime des 40 Rois qui ont fait la France; discours qui a battu tous les records à l’applaudimètre local ! :
Discours prononcé en présence des autorités de l’Etat, des collectivités territoriales et de la municipalité de Bouvines par Monseigneur le Prince Louis de Bourbon, duc d’Anjou, Aîné des Descendants de Philippe-Auguste, Chef de la Maison de Bourbon,
le dimanche 27 juillet 2014
pour le 800ème anniversaire de la Bataille de Bouvines
Excellence [Monseigneur l’Archevêque de Lille]
Monsieur le Préfet
Monsieur le Président du Conseil Général
Madame le Vice-Président du Conseil régional
Monsieur le maire de Bouvines
Mesdames et Messieurs les Maires
Mesdames et Messieurs
Mes chers compatriotes
1214-2014. Huit cent ans séparent ces deux dates et Bouvines demeure un repère essentiel dans l’histoire de France. Une date charnière. Croyez-bien que je ressens un grand honneur d’avoir été invité à cet anniversaire. J’y suis comme successeur, bien lointain il faut le dire, puisque tant de siècles nous séparent de Philippe-Auguste, le vainqueur de Bouvines.
De telles commémorations nous font entrer profondément au cœur de l’histoire de notre Pays. Il y a quelque chose d’exceptionnel pour notre nation que de pouvoir s’inscrire dans une si longue durée qui est aussi une occasion de réfléchir à notre destinée.
Pourquoi nous souvenons nous de Bouvines alors que les mots ont changé de sens, alors que des concepts nouveaux sont apparus, forgés par les évènements si nombreux vécus par notre pays ? Ainsi, que dire après 800 ans, d’encore audible pour nos concitoyens ?
Au-delà de la victoire elle-même, victoire un peu miraculeuse puisque les troupes royales étaient deux fois moins nombreuses que celles des coalisés du roi Plantagenet et de l’Empereur, nous pouvons retenir trois enseignements de Bouvines :
Le premier est l’affirmation de l’Etat. Cela paraît à la fois lointain et parfois aussi, très présent. Lointain, car nous avons du mal à nous imaginer ce qu’était la société féodale, divisée en de multiples souverainetés avec quelques grands féodaux essayant de conquérir toujours plus de pouvoirs. Le Roi de France qui était le plus petit des grands, les a vaincus à Bouvines. Philippe en ce jour de juillet 1214, a affirmé, pour son temps comme pour le nôtre, qu’au-dessus des intérêts particuliers il y a le bien commun dont la fonction royale est garante. Ce n’est pas un hasard si la renommée lui a donné le surnom d’ « Auguste » (Philippe-Auguste) lui reconnaissant ce vieux titre hérité de Rome qui restait encore le modèle de l’Etat, c’est-à-dire d’un pouvoir non dépendant des hommes et de leurs égoïsmes passagers. Oui, Bouvines marque la renaissance de l’Etat.
Le second vient de la nouveauté de la bataille de Bouvines où, au-delà des troupes habituelles des chevaliers et de leurs servants, ce qui fit la différence, ce furent les milices bourgeoises des communes. Pour la première fois la société française, organisée en corps constitués, autour de ses métiers et de ses chartes communales, se manifestait.
A Bouvines, unis sous la bannière de Saint-Denis, sont venus combattre ceux qui étaient fiers de leur autonomie et de leurs libertés à se gérer. Ce droit qui en avait fait, pour la première fois de vrais sujets libérés de la tutelle des seigneurs, ils le devaient aux premiers capétiens qui favorisèrent les chartes de franchise contre la toute-puissance des féodaux. La conscience politique du peuple de France est née à Bouvines.
Ainsi et c’est le troisième enseignement que je vois dans cette commémoration, se souvenir de Bouvines, huit cents ans après la victoire, permet de comprendre l’intérêt de l’histoire. Parfois la France donne l’impression d’oublier son passé, or c’est dans le temps long que notre pays s’explique. Il s’est constitué génération après génération. Les grandes dates que les écoliers apprennent (496, l’an 800, 1214, 1515 … jusqu’à 1914) sont autant de repères qui donnent du sens à nos vies. Il faut nous en souvenir pour écrire de nouvelles pages, pour entrer dans l’avenir.
Une grande nation est celle qui sait s’inscrire dans le temps. En m’invitant ici, en ce jour, à coté de toutes les autorités, héritier de la dynastie millénaire, j’imagine que c’est, Monsieur le Maire, ce que vous avez souhaité montrer. Soyez remercié de m’avoir permis de le rappeler.
Magnifique discours :
– « J’y suis comme successeur […] de Philippe-Auguste »
– « Rome qui restait encore le modèle de l’Etat »
– « héritier de la dynastie millénaire »
Le grand honneur était pour nous, Monseigneur.
Puisse Madame, et puisse S.A.R. la princesse Emmanuelle votre tante, vous accompagner lors de votre prochaine venue. Le 25 avril fut un grand jour car Madame nous avait fait le grand honneur d’être présente à votre côté.
Etonnant que personne ne trouve à redire au costume et à la cravate sombres, portés par le prince ! Jean d’Orléans s’est tant fait critiquer sur ce site pour avoir porté un costume identique.
Pour l’un c’est élégant et distingué, pour l’autre c’était ringard.
Personnellement, je trouve ce costume parfait pour le genre de cérémonies où se rendent les deux princes.
Mais oui bien entendu il n’y a rien à redire sur la tenue de l’un comme de l’autre, par ailleurs tout le monde sait que le comte de Paris était invité comme le président de la république et le premier ministre, le préfet… et que malheureusement pour des raisons diverses tout le monde s’est décommandé. Le discours lu par Louis de Bourbon est en effet très convenable et l’on ne pouvait guère s’attendre à autre chose. Il n’insiste pas trop sans doute pour des raisons évidentes sur le caractère français de cette victoire contre le roi d’Angleterre qui aurait volontiers remplacé Philippe. Il ne fait pas référence aussi à l’appel de l’archevêque à prier et œuvrer pour la paix aujourd’hui alors qu’en Palestine ou en Irak la situation est désastreuse et que meurent beaucoup d’innocents notamment des Chrétiens que nos rois, nos empereurs et la République ont toujours protégés.
J’espère que le discours n’a pas cependant été applaudi dans l’église ce qui serait inconvenant. Simplement ce discours qui a été préparé sans doute avec ses conseillers, s’il fait référence à l’autorité royale et à l’union du peuple français autour de la personne du roi, et au nécessaire affaiblissement des féodaux, laisse un sentiment de malaise dans la mesure où la prétention du prince actuellement, comme celle de son père il y a quelques années, menace le principe royal en lui-même par cette concurrence évidemment dommageable et contraire au principe monarchique.
Gérard renverse les rôles comme toujours, ça devient obsessionnel !
C’est la prétention du prince Henri d’Orléans actuellement, comme celle de son père il y a quelques années, qui menace le principe royal en lui-même par cette concurrence évidemment dommageable et contraire au principe monarchique.
Le duc d’Anjou lui, assume ses devoirs d’aîné, comme son père mais aussi comme son grand-père paternel et tous leurs prédécesseurs, suivant l’ordre immuable suivi depuis Hugues Capet.
Si l’idéal monarchique n’avait pas été incarné depuis la mort du comte de Chambord par les Orléans, il aurait vraisemblablement définitivement sombré et les Bourbons de la branche aînée n’auraient même pas pu de loin en loin venir en récolter les miettes.
« En récolter les miettes » ! Il y a eu autrefois Gérard des moments où vous faisiez montre d’une certaine modération dans vos propos anti-bourboniens et je l’avais souligné, mais je vois que depuis quelques semaines, « la contamination de la méchanceté sans doute gagnant », vous reprenez à votre compte l’insolence outrecuidante habituelle de votre lointain prince cadet, cramponné à ses « droits » totalement irréels…
Gérard
1 août 2014 @
12:29
Ce n’est pas du tout de la méchanceté, vous manquez totalement Sigismond et vous faites mine d’ignorer les faits, les faits sont têtus, les faits ne sont que des faits, ils ne sont pas des personnes, ils n’ont aucune méchanceté, ils sont ce qu’ils sont. On ne peut pas une fois qu’ils se sont produits les transformer, on peut essayer de les expliquer seulement. Oui ce sont les partisans des Orléans (et bien sûr au premier rang l’Action française, quoiqu’on en pense, et Charles Maurras qui valait beaucoup mieux malgré l’antisémitisme ambiant que dans ces égarements de vieillard, Charles Maurras dont le défunt comte de Paris n’ignorait pas les qualités et les défauts et dont il avait voulu et pu s’éloigner avec le soutien du duc de Guise), ce sont les partisans des Orléans donc qui ont maintenu la cause royale pendant plus d’un siècle après le décès du comte de Chambord (et même un peu avant mais pas tout seuls). Ils l’ont maintenu bien entendu sous l’autorité et avec le concours permanent des princes qui lorsqu’ils étaient exilés se sont toujours passionnément intéressés à la France et a fortiori lorsqu’ils étaient sur le sol national. De l’autre côté il y eu toute une époque où, en dehors d’une revendication de principe, les aînés de la maison de Bourbon ne se sont pratiquement pas intéressés à la France et leur biographie récente le démontre aisément. Tout le monde sait également qu’à la même période le mouvement dit légitimiste ne comptait que quelques centaines de personnes dont la plupart étaient à peu près inactives. Il en est autrement aujourd’hui, et il faut le reconnaître, tant du côté des princes d’origine espagnole (ils sont toujours espagnols aussi, mais je ne veux pas vous fâcher plus) que du côté de leurs supporters français.
Sigismond
30 juillet 2014 @
10:27
Cosmo, pour ma part j’avais souligné (1er juillet) l’élégance de Jean d’Orléans lorsqu’il avait porté un tel costume à l’abbaye de Thiron-Gardais. Mais chut, Gérard n’aime pas que des légitimistes disent du bien de ce descendant de Charles X. Sans doute parce que cela pourrait donner l’impression que le pseudo-« duc de Vendôme » a fait allégeance au duc d’Anjou :-))
Mais c’est ainsi, la réconciliation dynastique française n’est pas pour demain, les ducs de Noto et de Castro sont bien plus intelligents que leurs cousins cadets d’Orléans.
Il y a eu autrefois Sigismond des moments où vous aviez une certaine lucidité et je vous en ai plus d’une fois félicité, mais je vois que depuis quelques semaines, la contamination de la méchanceté sans doute gagnant, vous perdez de plus en plus le sens commun et le sens des convenances et je vois que vous vivez dans un monde totalement irréel, c’est bien votre droit, mais n’essayez pas de l’imposer à tout un chacun.
Comment quelqu’un qui a reçu une certaine éducation et qui est doté d’une conscience peut-il trouver normal qu’un prince de 20 ans attende des hommages d’une princesse qui a plus de trois fois son âge et que la majorité des royalistes français considéraient comme la reine ? Les faits tels que vous les rapportez ne se sont sans doute pas produits de cette manière, et je ne peux pas croire qu’Axel de Bourbon-Parme se soit comporté ainsi, comme un automobiliste de banlieue auquel on a refusé la priorité ! Et en plus dans une église, après ce que le Christ a dit !
Sigismond, il y a une vie indépendamment de la cause royale, en dehors de la date de naissance de Louis XIV et de son frère Philippe, où certaines règles doivent être respectées, comme la courtoisie, la politesse, la bienséance, sinon à quoi bon prôner une restauration monarchique ! Autant rester en république, comment voulez-vous qu’en vous lisant, vous et certains de vos amis, heureusement pas tous, on ait envie de restaurer des rois, alors que ces rois vous les caricaturez. Louis XIV s’effaçait devant une chambrière au passage d’une porte et un jeune prince français contemporain prendrait le fauteuil qu’on a réservé à une vieille princesse, comme un garçon des rues piquerait la dernière place assise dans le métro à une vieille dame !
Et quand vous recevez chez vous, est-ce que nonobstant l’âge, les qualités, le dévouement, le rang, le renom, d’un cousin âgé, vous placez à votre droite un jeune homme parce qu’il est mieux situé dans l’ordre généalogique ?
Tout ceci bien entendu indépendamment des droits au trône, qui pour moi sont totalement inexistants pour tous les descendants de Philippe V d’Espagne. Mais même en tenant compte de cela je n’aurais jamais relégué le vieux duc de Ségovie après tous les Orléans et les Orléans et
Bragance ! Quand il reçut pour son dernier grand anniversaire des princes venus du monde entier, le comte de Paris plaça au même rang son beau-frère qu’il ne reconnaissait pas comme chef de la maison impériale du Brésil et leur cousin plus jeune qu’il considérait comme le chef de cette maison, avec l’impératrice d’Iran, le prince héréditaire de Monaco, la grande duchesse Marie de Russie, l’archiduc Otto de Habsbourg (je ne sais plus s’il était à Amboise ce jour-là ou un autre). Cet homme savait vivre.
Gérard, je n’aurai pas la méchanceté d’insinuer que vous avez perdu le sens commun (vous avez dû prendre des leçons de gentillesse auprès de votre prétendant), mais je me demande si vous pensez réellement ce que vous écrivez. Vous auriez fait, semble-t-il, un parfait chef du protocole dans les monarchies orientales, où ces questions d’âge et de différence d’âge sont si prépondérantes. Vous savez bien, ou devriez savoir, que sous nos longitudes, ce ne sont pas ces critères qui déterminent les préséances. Vous ne pensez pas que dans les cérémonies républicaines, quand les anciens présidents de la République sont conviés, M. Hollande laisse la première place à M. Giscard d’Estaing, sous prétexte que ce dernier est plus âgé ? Autrement, quels gros titres dans la presse le lendemain : « Quoi, Giscard est redevenu président et on ne nous a pas prévenus ? On nous cache tout, on ne nous dit rien ! »
Et c’était la même chose sous la monarchie, comme je l’ai appris à l’école républicaine ! Je me souviens très bien de notre institutrice nous expliquant qu’à la cour de Versailles, les comtesses de 64 ans restaient debout, les duchesses de 41 ans avaient droit à un tabouret, et la reine âgée de 18 ans trônait dans un magnifique fauteuil. Et le « savoir-vivre » n’a rien à voir là-dedans, ne mélangez pas tout pour tenter de justifier les droits impossibles de votre lointaine branche cadette.
Sigismond – quelle patience il me faut, j’espère que mon purgatoire en sera abrégé – si l’on avait pu estimer que le frère de votre roi, et qui le représentait si j’ai bien compris, l’Église et la République, ayant eu la subite révélation, de Dieu le Père et de Jean Jaurès, que Celui-ci était bien Le Roi, et qu’il devait donc s’asseoir à la place qu’on avait réservée à la sublime comtesse de Paris, on a du mal à imaginer pourquoi toute sa parentèle et sa suite eussent dû s’intercaler. D’autant que je vous rappelle qu’en tout état de cause la comtesse de Paris était l’épouse puis la mère du chef de la maison du dernier roi qui avait régné sur la France, de la dernière famille royale de France, celle des Orléans, et qu’à ce compte-là elle aurait donc pu passer juste après la princesse Napoléon, qu’elle devançait un peu en âge cependant, et avant les représentants des Bourbons stricto sensu, et le cas échéant des Valois, des Capétiens directs, voire des Carolingiens et Mérovingiens (à supposer qu’un descendant de Naundorff ne soit pas arrivé sur ces entrefaites en se réclamant de cette qualité et en circonvenant, ce qui n’est pas toujours difficile, leur religion pouvant être surprise, le suisse et le curé). Alors essayer de vous rattraper comme vous pouvez, mais je dis qu’un tel incident, s’il a vraiment eu lieu ce dont je ne suis pas sûr, montrerait l’incorrection totale de ses auteurs, indépendamment de tout protocole mais au nom des règles traditionnelles de bienséance, de savoir-vivre, de politesse, ce que l’on apprenait de nos parents, de nos grands-parents et de nos aumôniers, et à défaut, pour les irréductibles, dans les cours d’instruction civique en sixième autrefois.
Je vous parle pas des comtesses et duchesses, je vous parle de Madame, dont quelques rares bouseux pouvaient penser qu’elle n’était que comtesse, même pas duchesse, mais qui, vous, Sigismond, vous le savez, était à tout le moins une princesse du sang, et aurait été sous l’Ancien Régime et la Restauration, la première princesse du sang de France. Alors rangez vos tabourets.
Tout ceci n’a pourtant aucun rapport avec les droits légitimes du comte de Paris au trône de France, encore une fois c’est une question de convenance et je vous renvoie cet égard à la baronne Staffe, ou à celle de Rothschild (qui l’est plus que la précédente ne l’était), au cher Jacques Gandouin et au duc de Brissac. Dernier conseil : ne postulez pas pour un poste au protocole du Quai ou de l’Élysée, les temps sont déjà difficiles, il ne faut pas multiplier les conflits.
Sigismond
1 août 2014 @
13:25
Gérard, je ne sais si vous mélangez à dessein (avec plus ou moins de bonne foi, Dieu seul le sait), d’une part les règles de préséance et de protocole, d’autre part la simple courtoisie et la simple galanterie.
J’ai un grand respect pour la mémoire de dona Isabel d’Orléans et Bragance, EN TANT QUE fille d’un empereur « de jure » (capétien de surcroît) et surtout à cause de la manière injuste dont son père, dom Pedro de Alcântara a été traité par Isabelle la Rédemptrice. La « Redentora » ignora les traditions et coutumes multiséculaires de la monarchie portugaise, et fit fi de la constitution impériale brésilienne, pour prétendre instaurer une sorte de mariages « desiguais » dans la dynastie des Bragance. Je respecte aussi la mémoire de dona Isabel d’Orléans et Bragance en tant que princesse du sang royal de France. Et je n’insinue pas qu’elle ait capricieusement exigé d’avoir la première place à la cérémonie dont nous parlons, je pense que c’est la camarilla orléaniste, les courtisans, qui ont fait du zèle.
Les règles protocolaires et même le bon sens, commandaient que pour célébrer le 4e centenaire de l’avènement du premier de nos rois Bourbons, les deux premières places soient réservées aux deux seuls Bourbons invités. Les Orléans, nombreux à avoir été invités et présents, auraient très bien pu se répartir comme bon leur semblait les places n°3, 4, 5, etc, sans que personne ne trouve rien à redire.
Quant à la courtoisie, le prince Gonzalve qui était parfaitement bien élevé et très grand seigneur (comme sa mère qui était une très grande dame), eut l’obligeance (lors d’une autre cérémonie de ces commémorations) de prêter son stylo à dona Isabel pour qu’elle signe le livre d’or. Ce fils de France fit même le grand honneur à cette cousine cadette de l’appeler « ma tante ». Vous confondez les préséances et le protocole avec la galanterie, cela n’a rien à voir.
D’autre part, je ne vois pas pourquoi je devrais « essayer de me rattraper », alors que je n’ai rien écrit qui soit contraire à la vérité des faits et des préséances. Et il n’y a eu aucun « incident », puisque je vous répète que le prince Gonzalve et le prince Axel ne se sont pas donné le ridicule d’aller à cette cérémonie, leur entourage les ayant prévenus à l’avance de ce qui se tramait.
Gérard
2 août 2014 @
15:24
Qui aurait eu l’idée en France de placer Madame au 4ème ou 5ème ? Vous devez être bien jeune Sigismond !
Sigismond
3 août 2014 @
12:25
Gérard, que Votredame ait été placée aux 4e, 5e ou 3e places, peu m’importe, c’est de la cuisine orléaniste. L’essentiel était que les deux premières places fussent réservées aux deux seuls Bourbons invités. Cela n’a pas été le cas, les Bourbons ne sont donc pas venus, un point c’est tout. La gloriole orléaniste a été satisfaite ce jour-là.
Merci de me rajeunir, mais je ne fais pas teindre mes cheveux blancs :-))
Gérard
4 août 2014 @
12:15
Ce qui confirme votre mauvaise foi car vous ne pouvez pas avoir oublié la place prédominante du comte et de la comtesse de Paris, surtout face à deux princes sans doute dotés de beaucoup de qualité mais qui étaient proprement inconnus et que l’État ou l’Église n’auraient pu placer à leur convenance que s’ils s’étaient réclamés du roi d’Espagne, ce qui leur aurait valu la deuxième place puisque nous sommes en France.
Sigismond
5 août 2014 @
07:24
La place prédominante ? Ce n’est pas la notoriété pas plus que l’âge qui déterminent les préséances. Et que vient faire le roi d’Espagne (cousin cadet du duc d’Aquitaine) dans cette histoire ? Selon vous les Bourbons, aînés, auraient dû passer après les Orléans, cadets ? C’est proprement le monde à l’envers.
Gérard
6 août 2014 @
12:10
Ah c’est vrai que pour vous en dehors de l’aînesse il n’y a point de salut quelles que soient les circonstances et le roi d’Espagne peut bien aller se rhabiller puisqu’il est un cadet et la reine Sophie fera la révérence à la duchesse d’Aquitaine, un cadet vous dis-je, un cadet !
Peut-être que dans les relations internationales actuelles ce principe pourrait être plus appliqué et l’on devrait se demander si le président des États-Unis est fils aîné ou si le président de la fédération de Russie est fils cadet. On néglige certaines voies.
Sigismond
6 août 2014 @
18:00
Gérard, vous faites comme si vous ne saviez pas que l’aînesse salique fut la pierre angulaire de la monarchie française depuis Hugues Capet jusqu’à Charles X. Et que le cousin cadet qui se prétendit roi à leur suite ne fut qu’un usurpateur, qui s’enfuit par une courette en février 1848.
En revanche, chercher des ancêtres agnatiques communs entre des chefs d’État républicains, voilà qui n’est pas banal.
Gérard
7 août 2014 @
12:51
Sigismond vous êtes quand même un forcené de l’aînesse alors j’extrapolai un peu. Louis-Philippe n’est pas parti par la courette mais il est parti, il est parti comme Charles X, discrètement, pour ne pas faire couler le sang des Français. Louis-Philippe était devenu roi après après beaucoup d’hésitations pour éviter la république ou l’anarchie. Louis-Philippe est mort depuis longtemps. Aujourd’hui il se trouve que ses descendants ont des droits à faire valoir pour le cas où le trône serait rétabli dans les conditions où il aurait été si vers 1873 Henri V y était monté et était mort une dizaine d’années après.
Sigismond
8 août 2014 @
13:35
Gérard, le forcené de l’orléanisme que vous êtes devrait sortir un peu de son verger. Il y a une vie indépendamment de l’arrosage des poiriers, en dehors de la date de naissance d’une vieille comtesse et d’un jeune prince, où certains principes doivent être respectés : l’aînesse est un des principes liliacés (pour rester dans le domaine horticole) capétiens, et votre mépris pour ce principe est assez extravagant, pour quelqu’un qui prétend respecter « la place de la France ou la place du roi de France ».
Sigismond
31 juillet 2014 @
10:14
D’autre part, vous ne semblez pas avoir bien suivi ces événements il y a vingt-cinq ans. Autrement, vous sauriez que le prince Gonzalve et le prince Axel ne se sont pas donné le ridicule d’aller à cette cérémonie où, de toute évidence, ils avaient été invités par pure forme mais où, de toute évidence, leur présence n’était absolument pas souhaitée par les orléanistes. L’entourage de nos deux princes les a prévenus de ce qui se tramait. La presse quotidienne régionale française a relaté ensuite cette nouvelle avanie des Orléans envers les Bourbons, et le prince Gonzalve a été interviewé au sujet de cette énième pantalonnade orléaniste.
C’est vous et vos amis qui essayez d’imposer à tout un chacun votre postulat de la prétendue prééminence des Orléans sur les Bourbons. Et comme à votre habitude vous extrapolez : qui donc a prétendu que le prince Axel attendait des hommages de dona Isabel ? La seule chose qui eût convenu (vous qui parlez de sens des convenances), c’est que les deux premières places ne soient pas chipées aux deux Bourbons invités, un point c’est tout. Nul ne demandait à dona Isabel de faire la révérence ni de prêter le moindre hommage, arrêtez d’extrapoler et d’IMAGINER des comportements grossiers aux personnes de haut rang, comme ici avec le prince Axel et vos histoires d’automobiliste et de métro, et comme il y a quelque temps avec Benoît XVI.
C’est vous qui ne respectez pas la courtoisie, la politesse et la bienséance, en appelant le prince Gonzalve de Bourbon, duc d’Aquitaine, « don Gonzalo de Bourbon Dampierre ». Encore n’êtes-vous pas allé aussi loin dans la méchanceté que les orléanistes qui avaient rédigé un carton d’invitation au nom de « don Gonzalo y Dampierre ». Véridique !
Mais Sigismond vous perdez votre sang-froid, c’est vous qui nous avez raconté cette histoire, qui nous avez dit ou à tout le moins laissé entendre que vos princes étaient fâchés d’avoir été relégués. On ne peut décidément pas vous faire confiance, si vous croyez que je me souviens 25 ans après du détail des supposées bouderies de ces Messieurs… Et arrêter de me tracasser avec le pape, si le pape Benoît XVI avait été vexé par ce que j’écrivis, il me l’aurait fait savoir – je vous précise que c’est une boutade, vous en regarderez la définition car vous n’en êtes pas coutumier. Toutefois lorsque vous écrivez en substance « on a faufilé la princesse cadette » je dois vous dire que je ne trouve pas ça très classe.
Quant à son altesse royale le prince Gonzalve, duc d’Aquitaine, je suppose qu’au Paradis, où il est, je l’espère, on ne l’appelle que Gonzalo, comme on le faisait quand il était enfant et tout au long de sa vie trop courte, et pas toujours heureuse, au Paradis où l’impératrice Zita elle-même, reine apostolique de Hongrie et de Bohême, n’est que Zita, l’humble servante du Seigneur, au Paradis où l’on ne sait même pas si Jacques et Jean sont à droite ou à la gauche du Christ.
Gérard
31 juillet 2014 @
14:03
Une dernière chose : dans mon enfance tout le monde appelait Alfonso et Gonzalo de Bourbon, les Bourbons Dampierre, pour les distinguer d’autres Bourbons, et ce n’était pas offensant, c’était leur nom à l’espagnole mais francisé, ça avait même une certaine allure, Bourbon Dampierre ! On songeait aux croisades. Je ne suis pas chez moi en ce moment et je n’ai pas sous les yeux mon exemplaire, le tome II, du Grand Larousse encyclopédique en 10 volumes qui faisait mes délices, dans son arbre généalogique Bourbon, il me semble qu’il les désignait comme Bourbon Dampierre. Tout le monde savait que leur père était l’aîné de tous les Bourbons, comme tout le monde savait que le comte de Paris était le chef de la maison de France, alors parfois on voulait bien dire que le duc de Ségovie était le chef de la maison de Bourbon, mais après on ne l’a plus trop dit parce que Hervé Pinoteau disait : la maison de Bourbon c’est la maison de France, donc si l’on disait chef de la maison de Bourbon, on risquait d’être involontairement qualifié de partisan, ce que la plupart des monarchistes et même des républicains qui avaient une certaine idée de la monarchie et de l’histoire ne voulaient pas accepter.
Sigismond
1 août 2014 @
12:30
Gérard, je ne vous reprochais pas l’appellation « Bourbon Dampierre », cette belle association de deux noms prestigieux, dont je suis heureux de voir qu’elle vous plaît aussi et qu’elle vous évoque les croisades. Je ne vous reprochais que l’appellation « don Gonzalo », car il faut savoir que le duc d’Aquitaine tenait beaucoup à être appelé Gonzalve et à ce qu’on n’oublie pas qu’il était de nationalité française. Notre prince fit d’ailleurs mettre bon ordre sur son acte de naissance à la mairie de Rome, l’état civil romain remplaça « Gonzalo de Borbon-Segovia » (le nom fantaisiste dont la camarilla d’Alfonso XIII l’avait affublé en 1937) par « Gonzalve de Bourbon », en français dans le texte italien.
Euthyme
30 juillet 2014 @
11:21
C’est simple, l’un est naturellement élégant et distingué alors que l’autre est franchement ringard.
Dois-je vous rappelez Cosmo, que vous êtes le premier sur cet article à avoir parlé de la tenue de Louis de Bourbon et à vouloir faire un comparatif avec Jean d’Orléans ? Alors maintenant qu’on vous donne notre point de vue, ne venez pas vous plaindre parce qu’il ne correspond pas au votre !
Ce n’est pas votre point de vue que je critique, c’est votre façon de l’exprimer. Je ne vois pas comment un costume bleu nuit puisse être élégant sur l’un et ringard et vieillot sur l’autre.
A moins que vous ne vouliez dire que le prince Jean est ringard. Mais dans ce cas-là ne vous offusquez pas quand on fait remarquer l’accent espagnol du prince Louis et le côté « bling » de sa vie espagnole.
Cosmo
Mayg
1 août 2014 @
14:58
Cosmo,
Il faut savoir porter un vêtement, le mettre en valeur par sa prestance et son allure, ce qui fait défaut chez Jean d’Orléans, qui fait un peu vieillot.
Cosmo
2 août 2014 @
10:10
Mayg,
Nous n’avons pas du tout la même idée de l’élégance et de la classe.
Cosmo
Sigismond
4 août 2014 @
11:01
« Il faut savoir porter un vêtement, le mettre en valeur par sa prestance et son allure » : bravo Mayg, c’était une nuance qu’il fallait apporter.
Gérard
6 août 2014 @
12:03
C’est parfaitement grotesque à mon sens de considérer que parce qu’on est Orléans et non pas Bourbon de la branche aînée (même si l’on a beaucoup plus de sang Bourbon de la branche aînée que son compétiteur) on n’a aucune allure, c’est un argument de cour de récréation. Je suppose qu’avec ce genre d’argument les ancêtres de nos correspondants auraient trouvé la reine Marie-Louise et le roi Charles IV beaux comme des dieux de l’Olympe.
Nemausus
29 juillet 2014 @
16:02
Et dire qu’il y a des vilains officiels républicains français qui osent ne pas inviter que les Orléans mais qui trouvent que le chef de la maison de Bourbon, représentant aîné de la dynastie royale de France, a toute sa place dans une cérémonie commémorant l’histoire de France ! ;-)
Manifestement ces officiels républicains français n’ont donc que faire des sentences inquisitoriales des orléanistes qui affirment toujours péremptoirement que seuls les Orléans sont reconnus en France ! Encore des vilains officiels républicains français qui font mentir ces cadets et leurs partisans ! ouh qu’ils sont vilains ces républicains de faire peu cas de la colère d’Henri d’Orléans ! ;-))
On peut seulement se poser la question de savoir quand les orléanistes et leurs princes comprendront que la France n’est pas leur propriété et que la branche aînée continuera, malgré l’opposition bien vaine des Orléans, à venir tenir leur rôle de chef de maison en France quand cela est nécessaire.
L’explication de l’absence d’Henri d’Orléans me fait sourire car on devine qu’il ne voulait pas laisser la 1ère place au duc d’Anjou qui était invité comme aîné des descendants de St-Louis. Henri d’Orléans ne pouvait se prévaloir de cette qualité, alors il a préféré bouder dans son coin en invoquant des raisons personnelles et familiales !
Alors qu’Henri d’Orléans se pourfend d’un communiqué assassin mais surtout pathétique et inutile (il n’a pas fini d’user ses stylos pour rien) à chaque apparition de son chef de maison en France, le duc d’Anjou, lui, ignore tout simplement les jérémiades de son cadet. Le prince poursuit son chemin de chef de la dynastie royale de France s’en tenir compte le moindre du monde des gesticulations bien vaines des Orléans ! c’est d’ailleurs peut être cela qui irrite tant Henri junior de voir que ses attaques puériles n’ont pas prises sur le duc d’Anjou !
La « faute » en revient à M. le maire de Bouvines que le Protocole avait interrogé au début de l’année pour cette cérémonie, et qui, peut-être embarrassé, aurait répondu, le prince de Bourbon, aîné des capétiens devant, le reste en vrac derrière.
Ce qui ne plut ni à la maison d’Orléans concurrente, mais on se demande vraiment pourquoi puisqu’ils ont tranché le câble des lois fondamentales, ni aux représentants de l’Etat qui ne délégua qu’un sous-préfet.
Vous savez très bien qu’utiliser cette expression n’est en aucun cas traité le destinataire de chien. Mais qu’elle signifie simplement qu’il faut suivre son chemin sans s’occuper de ce que disent les calomniateurs. Calomniateur, comme l’est Henri d’Orléans dans ses communiqués envers Louis de Bourbon.
Mais comme vous cherchez la moindre petite excuse pour faire passer les Orléans pour des victimes, allez-y, faites vous plaisir… !
Les orléanistes sont égaux à eux même. Lorsqu’ils ont du mal à justifier l’attitude ou les propos de leur chef, ils se réfugient dans la démagogie et les insultes et comme à leur habitude se posent en victime quand les légitimistes leur répondent sur le même ton. Cosmo est le grand maître de la pratique depuis le début !
Les orléanistes, comme leur chef, ne supportent pas que leurs affirmations péremptoires et leurs injonctions farfelues tombent tout autant à plat pour les légitimistes que les injonctions ridicules d’Henri junior pour le duc d’Anjou. Et ça manifestement cela les énerve au plus haut point, pour notre plus grand plaisir de les voir s’agiter et s’époumoner pour rien !
Gérard
5 août 2014 @
19:13
Je ne voudrais pas généraliser car je connais des « légitimistes » charmants mais dans ces colonnes le plus surprenant en ce qui les concerne (pas tous heureusement) ce n’est peut-être pas l’entêtement, c’est le manque de recul par rapport à eux-mêmes et le manque complet d’humour. Je pense qu’ils imaginent en avoir, mais leur humour ce sont des rosseries, c’est-à-dire l’humour d’un cheval.
Naucratis
1 août 2014 @
09:29
Mayg, seuls les ânes ne comprennent pas cette expression…
Luis-Alfonso de Borbón est administrateur suppléant du Banco Occidental de Descuento de Maracaïbo et vice-président international chargé de l’Espagne. Il réside à Madrid avec sa famille, voyage beaucoup et donne des conférences. Il gagne sa vie.
Le prince Louis de Bourbon ayant pratiqué une politique matrimoniale intelligente travaille dans la banque de son beau-père. Comme au bon vieux temps quand un Gramont épousait une Rothschild ou un Marlborough une Vanderbilt !
Il n’y a rien à redire car on a un grand nom et pas d’argent épouser quelqu’un d’obscure naissance mais très riche est de bonne pratique.
Oui tout à fait Cosmo et on ne saurait l’en blâmer. La pratique est courante depuis la nuit des temps et dans tous les milieux. En l’espèce au surplus la mariée était charmante et l’amour n’est pas incompatible avec l’argent.
Communiqué officiel d’Actarus, prince d’Euphor et de l’Espace :
Bien qu’étant originaire d’un patelin situé à 12,5 kilomètres de Bouvines, je n’ai pu, à mon regret, me déplacer pour cet événement extraordinaire, étant retenu pour raisons professionnelles et non familiales à plusieurs milliers de kilomètres sur un autre continent.
Je remercie Noblesse & Royautés de m’avoir tenu informé de cette commémoration qui s’est déroulée sur ma terre natale.
Moi aussi, je visite les églises, et la dernière fois que j’ai visité l’église de Bouvines, c’était en décembre 2011.
Cependant, je ne portais de pas de costume-cravate.
Dans la dernière livraison (numéro 36) de la Nouvelle Revue Universelle le prince Jean de France, duc de Vendôme, évoque sous le titre : De Poissy à Bouvines : 1214 an de grâces, deux grands anniversaires de cette année et notamment cette bataille de Bouvines en insistant sur la volonté de Philippe Auguste d’assurer la paix et l’unité à la France vis-à-vis de l’extérieur et de l’intérieur, comme Saint Louis avait voulu apporter la paix du Christ à l’autre bout de la Méditerranée, et donc sur ce caractère capital de la Nation française et spécialement pendant toute la période de la monarchie et sous la République, la volonté de maintenir l’État dans des frontières sûres pour assurer la paix et la sécurité, la paix qui est de toute façon l’objectif final, et il fut atteint déjà à Bouvines – Bouvines où le prince s’était rendu il y a 10 ans – grâce à une stratégie et une tactique militaire d’une grande lucidité. Le prince insiste sur le rôle de la mémoire collective comme celle des commémorations du débarquement de Normandie où il s’était rendu pour le 60e anniversaire à l’invitation du général de Boissieu, alors chancelier de l’Ordre de la Libération. La même livraison propose un article de Pierre de Meuse, diplômé de Sciences-po et docteur en droit international, professeur dans une école supérieure de management et essayiste, sous le titre Bouvines, 27 juillet 1214, qui est un long et très intéressant article de cette revue toujours de grande qualité (7 rue Constance 75018 Paris).
Tous ces precedents sont tres interessant – mais quelle salade!!! A ce que je comprends M. Henri d’Orleans, Comte de Paris, est le chef de la famille d’Orleans – branche cadette des Bourbon, et M. Louis-Alphonse de Bourbon, Duc d’Anjou, est legitemement et legalement chef de toute la famille royale de France? Vraiment difficile a se retrouver dans tous ces princes et princesses. Louis-Alphonse doit avoir fort a faire dans la banque de beau-papa, le Venezuela est dans le 4eme dessous et l’Espagne ne va pas bien mieux.
Non Catherine, vous prenez le train en route alors évidemment c’est un peu compliqué. Henri d’Orléans, comte de Paris, chef de la maison d’Orléans, se dit aussi, et est dit généralement chef de la maison de France, parce que ses ancêtres ont hérité des droits dynastiques du comte de Chambord, petit-fils de Charles X, mort sans enfant, au moment du décès et de celui-ci selon une sorte de consensus quasi général. Cependant un petit groupe de partisans du comte de Chambord n’a pas rejoint Philippe VII, comte de Paris d’alors, et a donné ses suffrages à la branche aînée issue de Philippe V, premier roi d’Espagne de cette dynastie et petit-fils de Louis XIV. Celui-ci avait renoncé à ses droits français, ce qui avait été entériné en droit français et international. Cependant les partisans de cette branche tiennent pour nulles ces renonciations en vertu d’une loi fondamentale de la couronne de France, non écrite, selon laquelle on ne peut renoncer à la couronne ou plus exactement la couronne est indisponible. La querelle dure depuis mais elle a été ravivée par un renouveau des prétentions de la branche espagnole, qui jusque-là avait été discrète, depuis la vieillesse du duc de Ségovie et sous son fils, le duc de Cadix et son petit-fils Louis-Alphonse de Bourbon. Je crois avoir répondu objectivement.
L’opinion de Gérard, comme la vôtre, Cosmo on la connaît! Les orléanistes sont passés maîtres dans l’art de feindre l’objectivité (dont Raymond Aron disait qu’elle n’existait pas) pour mieux camoufler leurs partis-pris. Affirmer que les d’Orléans ont « hérité » des droits dynastiques du comte de Chambord comme s’il s’agissait d’un bien immobilier est une ineptie.crasse sous la plume de Gérard qui nous avoua ici même qu’il avait « choisi » les d’Orléans comme il choisit son conseiller général.
J’ai choisi les Orléans comme j’ai choisi Dieu, la France, ma famille et mes amis. Tout cela nous est donné mais nous devons y souscrire.
Audouin est trivial comme d’habitude.
AUDOUIN
4 août 2014 @
08:45
Et comme d’habitude, Gérard, lui, donne dans l’enflure. Mettre les d’Orléans sur le même pied que Dieu et la France…, Vous blasphémez, mon cher!
AUDOUIN
Gérard
4 août 2014 @
12:07
Il se confirme qu’Audouin ne sait pas lire, ce qui est inquiétant lorsqu’on vise la place de grand inquisiteur…
Francine du Canada
4 août 2014 @
17:02
Là Audouin, vous passez les bornes et devriez présenter vos excuses à Gérard.
Gérard est un « G » :
– Un Gentil;
– Un Gentleman;
– Un Gardien de l’histoire, de la foi et des lois;
– Un Grand défenseur des valeurs de notre monde.
Vous êtes un « G » également mais… d’un tout autre genre hahaha!
– Un Goujat;
– Un Gorille frustré;
– Un Grand prétentieux qui n’hésite jamais à trafiquer l’histoire lorsque ça sert ses intérêts.
Régine s.v.p. publiez mon commentaire si, comme moi, vous jugez qu’il est des limites à ne pas dépasser. FdC
AUDOUIN
4 août 2014 @
22:21
Que Gérard veuille bien me pardonner mais si je ne sais pas lire sa prose, c’est probablement qu’il écrit comme un pied…
AUDOUIN
AUDOUIN
4 août 2014 @
22:33
Tout compte fait, Mme Salens a bien fait de publier le torchon de la dame du Canada. Il permet à chacun de mesurer jusqu’à quelle extrémité peuvent conduire la vulgarité et la sottise.
AUDOUIN
Sigismond
5 août 2014 @
07:17
Francine, c’est vous qui venez de dépasser les limites. Et votre manichéisme est stupéfiant de mauvaise foi. Gérard sollicite l’État et l’Église pour nous servir l’histoire à sa sauce. Oubliant les très nombreuses cérémonies où les représentants de l’État et de l’Église ont réservé le meilleur accueil aux ducs d’Anjou et ne se sont pas offusqués que nos Princes aient la première place.
Naucratis
5 août 2014 @
07:43
Le message de Francine du Canada est puéril, sot et de la plus parfaite mauvaise foi.
Régine, svp publiez mon message si, comme moi, vous jugez que la paix sur Terre est préférable à la guerre mondiale.
Francine du Canada
5 août 2014 @
17:07
Audouin, je vois que le chapeau vous faisait et vous l’avez bien coiffé. La « sotte » que je suis a tout de même rédigé et défendu sa thèse. Les seuls torchons que je connaisse sont ceux que vous publiez dans votre petit journal de commune.
Sigismond, même commentaire et j’ajouterai que la « sauce » de Gérard vaut bien les « coulis d’inepties », mille fois répétés dans vos commentaires.
Naucratis, même commentaire et j’ajouterai que la « puérilité » de mes commentaires vaut bien la « futilité » des vôtres, sans compter que vous frôlez souvent l’illégalité dans vos propos accusateurs et diffamatoires.
Inutile de me répondre… « I made my case ». Cordialement, FdC
Gérard
5 août 2014 @
19:01
Francine, notre chère amie Francine, doit se faire une certaine idée des Français et de la courtoisie française en nous lisant, Francine a fait de moi un éloge trop flatteur qui évidemment aujourd’hui lui vaut des tombereaux d’injures que j’ai l’honneur de partager avec elle. Elle n’en sera pas autrement atteinte dans la somptueuse immensité du Nouveau Monde qui efface et balaye toutes les aspérités. Mais je retiendrai de l’échange qui suit une phrase d’un de ses protagonistes : « Il permet à chacun de mesurer jusqu’à quelle extrémité peuvent conduire la vulgarité et la sottise ». C’est la première fois, je crois, que l’on trouve un aveu aussi désarmant, ce qui pourrait nous réconcilier, si nous étions devenus, au fil des lectures, quelque peu misanthropes, avec le genre humain.
Un mot maintenant pour Sigismond qui à mon sens se trompe, mais qui est de bonne foi et qui aime la précision, vous savez, Sigismond, la déférence profonde et sincère que je manifeste toujours envers notre Sainte Mère l’Église, institution créée par le Christ, mais je ne ferai aucune confiance à 99 % de nos bons curés pour placer correctement des princes dans une église ; les études au séminaire sont longues et difficiles, il faut évidemment une foi chevillée au corps, un dévouement inlassable et toute la vertu d’espérance, pour se pénétrer de toutes les sciences qui permettront à nos futurs prêtres d’aller évangéliser ou réévangéliser le monde, on comprend que les notions de protocole civil ne soient pas au programme, mais comment en serait-il autrement ? Avec cela il est rassurant que le prêtre, bien qu’il soit confesseur, conserve toujours devant celui qui se présente avec un beau titre ou une belle décoration, une certaine naïveté enfantine.
Cosmo
5 août 2014 @
21:30
Audouin,
Si Gérard écrit comme un pied, vous écrivez comme un pigiste.
Et vous lire a autant d’intérêt que lire la rubrique des chats écrasés confiée à votre talent littéraire.
Cosmo
AUDOUIN
6 août 2014 @
11:05
ô gentil Gérard
ô gardien de la foi et des lois
ô grand défenseur de valeurs de notre monde
ô toi qui féconds la terre
ô toi qui rajeunis les siècles
ô toi la fleur de mon printemps, etc…
Et vous vous déclarez flatté par cette envolée, digne des odes à Staline, lancée sans rire par une flagorneuse quasiment hystérique qui se paie votre tête. Vous rougissez de plaisir alors que vous devriez rougir de colère…C’est vous qui ne savez pas lire, mon pauvre.
AUDOUIN
Gérard
6 août 2014 @
11:45
Je n’ai pas pour habitude de chercher les éloges, mais je sais que malgré l’humour dont elle fait preuve Francine est sincère et je n’ai certes pas lieu d’être courroucé par ce qu’elle écrit ; il faut avouer que vous ne faites pas grand-chose pour être aimable envers vos contemporains, alors vous ne pourrez récolter que ce que vous semez et forcément vous risquez d’en ressentir, malgré vous, une certaine amertume qui transparaît dans beaucoup de vos écrits.
Francine n’est pas une flagorneuse et dit son fait à tout le monde, bien sûr dans mon cas elle a bien exagéré mes mérites, mais je suis sûr qu’elle ne s’est pas payé ma tête. Francine loin d’être une hystérique (vous êtes vraiment d’une incorrection et d’une goujaterie peu commune), réagit à certaines situations avec beaucoup de bon sens et certainement depuis sa lointaine et chère terre doit-elle considérer avec surprise et déplaisir nos querelles ridicules et surtout la manière dont elles sont exprimées qui tient plus de la foire d’empoigne, et pas celle d’Anouilh, que des salons de Versailles. Pour moi je ne rougis ni de plaisir devant les éloges ni de rage devant les quolibets et si je devais rougir ce serait seulement de mes faiblesses, mais de cela vous n’êtes pas juge.
Louis Moins
6 août 2014 @
12:23
Quand Cosmo parle de son talent littéraire, Audouin n’hésite pas à en fournir la preuve dans la foulée. Comme quoi, toute honte n’est pas encore bue par le poète champenois.
Gérard,
Les princes d’Orléans, présents à Frohsdorf, n’assistèrent pas aux funérailles du comte de Chambord à Göritz en 1883.
Les maisons d’Espagne et de Parme étaient déjà arrivées pour organiser les cérémonies, et les représentations incessantes d’Orléans auprès du mourant pour en obtenir l’héritage politique avaient fortement déplu à l’entourage et surtout à la veuve. Ils n’en retirèrent rien d’incontestable, et ce harcèlement comme les démarches funéraires qu’ils entreprirent ensuite à compte de chef (?!) de la maison de France achevèrent de les ridiculiser, ces démarches ayant été déjà faites par les proches (Parme).
Chambord à peine au tombeau, ils exigèrent des « Espagnols » la réitération formelle de la renonciation d’Utrecht, ce qui en creux laissait comprendre que ces messieurs de Paris n’étaient pas aussi sûr de leurs prétentions qu’ils ne l’affirmaient dans les salons politiques de la capitale. La fusion finira par se faire malgré tout, au principe de réalité.
Je n’ai pas lu votre livre-alternative obligée et me fie à la relation des faits que donnèrent à l’histoire les gens de l’entourage de Chambord, branche franche de l’arbre capétien. Le reste sollicite trop les faits pour ne pas les tordre.
Cet article a été écrit par un orléaniste patenté, qui n’hésite pas à inventer des âneries comme :
– « le dernier descendant d’Henri IV et de Louis XIV » :-)))
– « celui que le comte de Chambord a choisi pour son héritier politique » : ah bon, choisi comment, quand, où ?
– « présider jusqu’au bout » : le duc d’Orléans ne les a pas présidées du tout, car le 1er septembre à Frohsdorf, c’est le duc de Parme qui avait chipé la première place au prince Alphonse, le duc d’Orléans n’eut que la 2e place !
– « sa place au premier rang n’est discutée par aucun des partisans du prince défunt » : archi-faux !
– « compter sur des méprises » : pas de méprise possible, puisque ce ne fut pas le prince Charles mais bien son père qui présida les funérailles à Gorizia !
Et cela continue avec la même langue de bois, « l’union est une chose faite », « un seul chef et un seul drapeau » : archi-faux toujours !
Mais pourtant, certains journaux républicains se réjouissent des divisions du parti monarchique : enfin de l’objectivité !
L’article du journal languedocien que vous évoquez montre l’état d’esprit des Français royalistes au moment de la mort du comte de Chambord. C’est un article qui est cité par l’un des vôtres au demeurant et que je ne connaissais pas. Quant à l’union elle était effectivement faite dans l’esprit de tous et notamment des princes et des royalistes, à quelques exceptions près, vous ne pouvez pas revenir sur des faits même si vous n’êtes pas d’accord avec l’état d’esprit des royalistes de ce temps. Le drapeau blanc avait été abandonné dans le cœur de presque tout le monde, y compris du pape qui trouvait cet attachement touchant dérisoire et dommageable, et l’on s’était battu ardemment sous le tricolore et des hommes et des garçons de toutes les classes sociales, de toutes les opinions, s’y étaient fait tuer pour la défense de la patrie.
Sigismond
6 août 2014 @
17:36
« à quelques exceptions près »…
« abandonné dans le cœur de presque tout le monde »…
Ouf, un peu d’objectivité, vous ne pouvez pas revenir sur des faits. S’il y avait des exceptions, comme vous dites, c’est parce que certains royalistes restèrent légitimistes après 1883. L’union n’était donc pas faite dans l’esprit de tous. CQFD
Et comme d’habitude avec vos amis, on met en avant ceux qui combattirent sous le drapeau BBR, et on ne parle pas de tous ceux qui combattirent sous le drapeau blanc, notamment pour l’indépendance des États-Unis, nos libérateurs de 1944 !
Gérard
7 août 2014 @
12:42
Mais Sigismond c’est une question de chronologie, nos ancêtres qui se sont battus sous le drapeau blanc, drapeau qui au demeurant vous le savez n’était pas blanc, mais était généralement le drapeau de la compagnie portant une grande croix, bref nos ancêtres qui se sont battus sous ce drapeau (au moins dans la marine) nous ne les avons pas connus ou nous les avons oubliés un peu. Ceux qui se sont battus sous le tricolore, c’étaient nos pères, le le mien et le vôtre je suppose, nos grands-pères pendant la première guerre mondiale, nos arrière-grands-pères en 1870, pour certains ce sont leurs frères ou leurs fils ou eux-mêmes, et le drapeau était et demeure tricolore.
Je ne transforme pas les faits et vous les reconnaissez vous-même, la majorité des royalistes avait rejoint le comte de Paris, la majorité ne signifie pas l’unanimité et quelques membres de l’entourage du comte de Chambord s’y refusèrent. Tout le monde le sait depuis toujours.
AUDOUiN
1 août 2014 @
12:19
Catherine
Vous avez eu droit à un morceau choisi de la doxa orléaniste répété à l’envi depuis 130 ans par les partisans de la branche cadette héritière des droits que lui a laissés Louis-Philippe, l’usurpateur, et qui n’ont strictement rien à voir avec la succession ouverte à la mort du Comte de Chambord. Les d’Orléans ont mis, avec les complicité de l’oligarchie de l’époque, la main sur un héritage auquel ils n’avaient aucun droit et qu »ils ont tenté de confondre avec le leur, pour mieux tromper les Français.
Comment pourrait-on après toutes ces insultes croire non à la bonne volonté du prince Louis mais à celle d’un quarteron de ses prétendus amis dont la morgue est sans égale et leur sert d’argument.
AUDOUIN
4 août 2014 @
19:19
Gérard
Pardonnez-moi, Gérard, mais votre syntaxe est aussi hésitante que celle du candidat à la Couronne que vous avez élu.
AUDOUIN
Gérard
5 août 2014 @
18:37
Je vois qu’Audouin a toujours quelques difficultés à la lecture. Peut-être mettra-t-il à profit ses vacances pour s’y exercer.
AUDOUIN
6 août 2014 @
08:25
….et vous, Gérard, profitez de l’été pour suivre quelques cours afin d’améliorer, si c’est possible, votre style un peu empâté et votre syntaxe claudicante…
AUDOUIN
Gérard
6 août 2014 @
13:30
Peut-être devrais-je pour être compris du plus grand nombre, me contenter d’un sujet, d’un verbe et d’un complément.
Charles
2 août 2014 @
13:19
Merci Audouin de me faire autant rire.
Continuez ainsi à discréditer la fausse tradition royale défendue par le faux duc d’Anjou !
Que devient la fausse tête d’Henri IV?
Don Luis Alfonso de Borbon y Martinez-Bordiu, faux duc d’Anjou, reste muet depuis qu’il a été demontré que cette tête n’avait rien avoir avec le vert galant.
En tout cas, mon pauvre Charles, votre rire sonne aussi faux que celui de cosmo. Et on comprend pourquoi: vous n’avez toujours pas digéré, et cela vous donne visiblement des aigreurs, la magnifique commémoration de Bouvines présidée en tant qu’aîné et chef de la Dynastie capétienne par Mgr Louis de Bourbon, duc d’Anjou (le vrai pas le faux, déguisé en grand maître d’un faux ordre de Saint Lazare condamné par son oncle Henri d’Orléans le 31 janvier dernier). Moi cela, ça me fait doucement sourire…
Le jour où vous aurez compris que je me moque éperdument que ce soit Louis de Bourbon ou Henri d’Orléans qui préside une manifestation, nous aurons un bel été.
Louis de Bourbon est aussi vrai/faux duc d’Anjou que Charles-Philippe d’Orléans.
Oui Cosmo, la plus grande victoire de Bouvines ne s’est pas déroulée en 1214 mais en 2014, elle ne s’est pas déroulée sur le champ de bataille, elle s’est déroulée dans l’église où Louis, fils aîné et successeur de Philippe Auguste, a assisté à la messe au premier rang des troupes. Deo gratias.
Et quelle pitié que le prétendant que vous avez « choisi » ait déserté le champ de bataille parce qu’il n’avait pas la première place.
Vanitas vanitatum et omnia vanitas.! Amen!
Ne lit-on pas un peu plus haut sous une autre plume, que le prince Gonzalve de Bourbon et le jeune prince Axel de Bourbon-Parme refusèrent d’entendre la messe, en France, à Pau, parce qu’ils auraient été placés seulement après la comtesse de
Paris ? Et aucun d’entre eux ne se prétendait chef de sa maison…
La vanité joue un rôle dans la vie quotidienne et nous en avons amplement la marque ici en lisant certaines communications, mais il s’agit peut-être là d’autre chose que de vanité, mais bien du respect d’une place à laquelle on a droit ou à laquelle on pense qu’on a droit, non pas pour soi mais pour ce qu’on représente, cette place c’est par exemple la place de la France ou la place du roi de France, et c’est ce qui fit qu’effectivement des êtres comme le général de Gaulle ou le feu comte de Paris s’abstenaient de participer à des manifestations où ils n’auraient pas été placés au rang que devait avoir leur pays.
AUDOUIN
6 août 2014 @
12:45
Gérard avait déjà osé mettre sur un pied d’égalité (sans jeu de mot!) Dieu et les d’Orléans, voilà qu’il récidive en comparant le Général De Gaulle et feu Henri d’Orléans!
Faut-il lui rappeler que le Général fut chef de la France Libre et chef de l’Etat alors que Henri d’Orléans ne fut toute sa vie qu’un prétendant à un trône hypothétique? D’ailleurs, le fondateur de la Vème République cessa de prendre au sérieux l’aîné des d’Orléans dès que fut porté à sa connaissance un télégramme découvert tardivement dans les archives du IIIème Reich, document émanant du Consul généra d’Allemagne à Casablanca et daté du 19 février 1942, dans lequel ce dernier rendait compte à son ministre von Ribbentrop que le comte de Paris se disait prêt à offrir ses services au..Führer. (1) .
AUDOUIN
(1) Revue Commentaire dirigée par Raymond Aron, 4ème trimestre 1987, page 774
Sigismond
6 août 2014 @
13:33
Gérard, vous savez bien que le duc d’Aquitaine et le prince Axel représentaient leur neveu et cousin, le duc d’Anjou. Il s’agissait du respect des deux places auxquelles nos deux princes (français de surcroît, vous qui parlez du roi d’Espagne…) avaient droit, non seulement en tant que Bourbons, aînés par rapport aux Orléans, mais plus encore parce qu’ils représentaient le chef de la Maison de Bourbon, successeur des rois de France. Du reste, l’aîné des Orléans n’était même pas présent, seulement sa parentèle et sa suite.
Cosmo
6 août 2014 @
16:18
Sigismond,
Si ce que vous dites est vrai, savoir que les deux princes en question avaient l’intention de primer la comtesse de Paris, cela prouve au moins deux choses. D’une part que ce sont des goujats et d’autre part que ce sont des imbéciles.
Mais j’ai bien du mal à le croire car la comtesse de Paris était unanimement respectée et les princes ne s’abaissent pas à de telles attitudes, que seuls leurs tenants sur N&R semblent trouver normales.
La préséance, s’il le problème s’est posé, est une chose, la courtoisie en est une autre.
Et je veux croire les princes plus courtois qu’attachés à des manifestations de vaine gloriole.
C’est du moins ce que j’ai appris à leur contact.
Cosmo
Naucratis
7 août 2014 @
12:11
Quelle détestable manie a Cosmo de traiter d’imbéciles tous ceux qui ne pensent pas comme lui !
Son orgueil est d’autant plus péremptoire que ses connaissances sont fragiles.
Par ailleurs, il confirme l’adage disant que se faire traiter d’imbécile par un c… est une volupté de fin gourmet.
Gérard
7 août 2014 @
12:35
Le ton solennel et méprisant qu’Audouin affectionne est toujours un peu ridicule, et cet homme qui n’a que le blasphème à la bouche passe son temps lui-même à injurier tout le monde.
Beaucoup de livres ont été écrits sur les relations entre le général de Gaulle et le comte de Paris et sur l’estime réciproque qui les liait, sur le sens de ce que chacun représentait pour la France.
Le télégramme auquel il est fait référence n’a pas vraisemblablement été connu par le général de Gaulle car il n’a été révélé qu’au moment de sa publication discrète en 1969/1970 en Allemagne et en allemand au milieu de multiples documents officiels. Mais l’on peut supposer que certains membres de l’entourage du général avaient depuis longtemps dit à celui-ci beaucoup d’horreurs sur le prince, et le général manifestement n’en tint jamais compte. Jusqu’à la fin de la vie de Charles de Gaulle celui-ci et le comte de Paris furent donc liés par ce qui était devenue une affectueuse amitié. À l’Élysée leurs réunions étaient toujours secrètes et nocturnes et l’on désignait la bouteille de whisky du comte de Paris que le général lui faisait porter à son arrivée.
À la mort du général Madame de Gaulle ne voulut recevoir personne en dehors des membres de la famille et des autorités de Colombey, personne à l’exception du comte de Paris. Le président lui-même, on s’en souvient, ne put être reçu.
Il est par ailleurs connu que pendant la guerre de multiples faux télégrammes ou plus exactement de vrais faux télégrammes ont été envoyés dont les auteurs souhaitaient seulement faire croire au chancelier allemand qu’ils le servaient bien et certains de ces télégrammes sont bien connus.
Cet épisode que Jean Foyer ne s’est pas honoré à évoquer dans sa plaidoirie, alors qu’au surplus il n’avait aucun rapport avec le sujet, et en profitant de l’immunité de la défense, a été en effet contesté par le comte de Paris et l’on en verra un assez long développement dans l’ouvrage d’Henri Walter, Un roi pour la France, Henri comte de Paris 1908-1999, préface d’Emmanuel Le Roy Ladurie, aux éditions François-Xavier de Guibert, Paris 2002, ouvrage qui est une somme de 989 pages.
L’affaire se déroule au Maroc au début de 1942 à un moment où tout le protectorat est agité par les multiples conversations entre les représentants des belligérants, de Vichy et peut-être de la Résistance, et où le prince souffre de ne pouvoir rien faire d’utile à son pays et à l’unité du pays qui doit être refaite.
Le comte de Paris évoque un détournement par le consul général allemand à Casablanca, le docteur Theodor Auer (1889-1972), d’une conversation qui eut lieu début 1942 à Asilah, petit port du Maroc espagnol, à une trentaine de kilomètres au nord de Larache, chez un ami espagnol, alors que le consul n’était pas dans la pièce, dans un moment où l’on pouvait encore craindre, malgré l’entrée en guerre des États-Unis, une victoire allemande. La duchesse de Guise était très inquiète, et le prince également, de la situation de la France.
Le comte de Paris n’a pas démenti lorsque le texte a été publié dans la revue Commentaire parce que dit-il : « Ces gens voulaient nuire. Je n’entre jamais dans ces jeux-là. »
Le prince évoque les motifs qui ont pu être ceux d’Auer. Xavier Walter se demande qui il faut croire du prince ou du consul.
Auer héritier des usines Auer de Cologne, n’était pas nazi, il était très anglophile et les Allemands se méfiaient de lui. Il était selon certains témoignages un peu snob et point désagréable et souhaitait surtout qu’on ne le confondît pas avec un horrible nazi.
J’ajoute qu’on le soupçonnait de séduire sur les plages de jeunes marocains. Il fut connu pour une aventure avec le fils d’un seigneur local ce qui était ennuyeux, et, selon un rédacteur homophobe du SOE britannique (Special Operation Executive) pour d’autres avec de jeunes garçons arabes, français et juifs. On s’est même demandé dans ce service si le fait de placer dans des postes diplomatiques certains agents allemands que l’on pourrait qualifier de pédérastes au sens strict du terme, ne fut pas une arme de guerre du Reich, les agents diplomatiques étant également alors des espions. C’est seulement pourquoi je me permets de citer cet élément qui tient à la vie privée du consul. Parallèlement bien entendu le troisième Reich pourchassait les homosexuels. C’est, par parenthèse, ce témoignage que retient donc Jean Foyer, lui qui tenait que l’homosexualité est un délit. Auer était donc connu et surveillé et l’on peut penser qu’il avait intérêt à donner certains gages de fidélité au régime. Auer fut après la guerre et après un internement en Union soviétique ambassadeur de la République fédérale à Ceylan où il rendit de grands services à la population locale.
Le comte de Paris rappelle qu’Auer était auparavant conseiller d’ambassade à Paris et qu’il était certainement aussi espion mais en même temps qu’il souhaitait sans doute attirer l’attention d’Hitler sur la situation au Maroc et en Afrique du Nord dont semble-t-il le pouvoir hitlérien ne se souciait pas beaucoup avant le débarquement d’Afrique, et, de fait, le représentant de Roosevelt en Afrique du Nord française, Robert Murphy, écrit qu’Auer « désespère alors de voir « l’âne bâté de Berlin » s’intéresser à la Méditerranée et regarder jamais vers le sud ».
Dans un autre registre je ne peux qu’approuver ce qu’a écrit Cosmo sur la politesse supposée des princes de la maison de Bourbon et nous considérerons cette politesse acquise jusqu’à trois du contraire. D’ailleurs dans cette histoire de Sigismond on n’y comprend plus rien, on ne sait pas si ces princes sont venus ou ne sont pas venus et l’on serait tenté de dire beaucoup de bruit pour rien.
Cependant Sigismond croit bon de qualifier la comtesse de Paris de parentèle de son mari, voilà qui est élégant pour désigner une épouse et je pense que toutes nos dames apprécieront. Selon la tradition, en tout cas dans nos pays, les femmes occupent le même rang que leur mari (quand ce n’est pas forcément le cas en sens inverse), l’épouse est donc placée à côté de son mari et si celui-ci n’est pas là à la place qu’il devrait occuper si toutefois la place d’honneur revenait au mari. Madame en aurait été amusée.
Libre enfin bien entendu à Sigismond de continuer de penser que la maison de Bourbon est successeur des rois de France comme le coiffeur du coin est successeur de son père. Mais qu’il ne m’en veuille pas pour autant de cette petite plaisanterie et qu’on n’aille pas encore dire que je blasphème.
Cosmo
7 août 2014 @
16:54
Naucratis,
Bof !
Cosmo
Gérard
7 août 2014 @
20:31
Lire : jusqu’à preuve du contraire.
AUDOUIN
7 août 2014 @
21:33
1) Gérard écrit ceci:
« À la mort du général, Madame de Gaulle ne voulut recevoir personne en dehors des membres de la famille et des autorités de Colombey, personne à l’exception du comte de Paris. Le président lui-même, on s’en souvient, ne put être reçu. »
C’est évidemment inexact. Tout le monde se rappelle que le Président Pompidou et le Premier Ministre Chaban-Delmas furent reçus à La Boisserie le mercredi 11 novembre à 16 heures et s’inclinèrent devant un cercueil fermé le matin après la veillée funèbre. Arrivé, seul, en fin de matinée au volant de sa voiture, le Comte de Paris ne vit pas davantage le Général mort. D’ autres personnes furent reçues ce jour-là: le général Lazard, Couve de Murville, les collaborateurs du Général, les membres de la fondation Anne De Gaulle!
Comme on le voit une fois de plus, Gérard ne retient de l’Histoire que ce qui va dans le sens de ses a priori…
Reconnaîtra-t-il qu’il s’est « gouré », pour reprendre un mot qu’il a déjà employé?
2) Comme Gérard ne peut nier la réalité du télégramme du Consul Général d’Allemagne à Ribbentrop faisant état des bonnes dispositions envers le Führer qu’Henri d’Orléans aurait exprimées devant lui, Gérard n’hésite pas à accuser Auer d’homosexualité comme si cela devait disqualifier définitivement ce diplomate qui, d’ailleurs, poursuivit sans encombre sa carrière sous la RFA.
Je dédie à Gérard ces quelques vers d’Aristophane que les sycophantes lui ont inspirés. Il décrit ainsi le délateur:
« vase à brasser les infamies,
mortier pour touiller les procès
poubelle à éplucher les comptes,
bassine à brouiller les affaires »
De toute façon, Henri d’Orléans était un trop mince personnage sur l’échiquier mondial pour intéresser Hitler. Cette affaire n’eut pas de suite…On l’oublia vite Quelque mois plus tard, le prétendant était sollicité par une intrigue beaucoup plus excitante, A Alger, on le vit se jeter imprudemment dans un complot gaullo-monarchiste digne des pieds nickelés mais qui aboutit cependant à l »assassinat de l’Amiral Darlan. Ce meurtre arrangea beaucoup de monde, enfin pas tout
le monde, car ceux qui en escomptaient des dividendes les attendirent toute leur vie . Il paraît que De Gaulle et d’Orléans se retrouvaient, à la tombée de la nuit,sans témoins, autour d’un verre de whisky. Je gage que les deux compères avaient bien des souvenirs à échanger…
AUDOUIN
Gérard
8 août 2014 @
09:59
Le 11 novembre 1970 après-midi il faut bien dire que le président de la République et le premier ministre se sont imposés à la Boisserie et furent fraîchement accueillis par le fils et le gendre du général tandis que Madame de Gaulle ne dit aucun mot au président et se contenta de dire à Jacques Chaban-Delmas que le général l’aimait bien. Ainsi en dehors de quelques intimes que la famille avait voulu recevoir dont le comte de Paris, toutes les autres personnalités ne furent pas reçues ou n’eurent droit qu’à quelques secondes de recueillement, les volontés de la famille (et du général) étaient claires et dans l’ensemble furent respectées.
L’assassinat ou l’exécution de l’amiral Darlan a fait l’objet de nombreux livres et de discussions sans fin depuis qu’il est survenu et la plupart des auteurs considèrent que le comte de Paris n’était pour rien dans cet attentat commis par un très jeune homme royaliste, à la demande de deux patriotes, et que certains pouvaient avoir intérêt à le charger. Il serait impossible de résumer cette affaire dans notre cadre.
Les vers d’Aristophane cités par Audouin sembleraient pouvoir s’appliquer à lui-même puisqu’il n’a de cesse d’accuser et les personnages historiques et ceux qui écrivent sur ce blog.
Toutefois ils ne seraient pas, même pour lui, en situation car ces vers sont tirés de la comédie Les Anarchiens où Aristophane s’en prend à ceux qui dénoncent des délits imaginaires à fin, en cas de succès de l’opération, de partager avec l’État l’amende qui sera payée. Bref c’est ceux qu’on appelait à Athènes les sycophantes autrement dit des délateurs professionnels.
Comme je l’ai dit, je n’ai évoqué la vie privée d’Auer que parce qu’elle pouvait avoir un rapport avec le fameux télégramme, il ne s’agit d’ailleurs pas ici de l’homosexualité de celui-ci car à cet égard les dignitaires du régime échappaient en principe aux sanctions communes, mais de ses liens avec des mineurs qui faisaient qu’il était très surveillé et qu’il devait donner des garages de conscience professionnelle et de loyauté, à tel point que l’amiral Darlan demanda à Berlin son rappel selon Jefferson Adams, Historical Dictionary of German Intelligence, Scarecrow Press, Inc., Lanham, Maryland, 2009.
Je ne cherchais donc pas à salir de la mémoire de Theodor Auer et si aujourd’hui d’ailleurs chacun a droit au respect et au secret de sa vie privée, quelles que soient notamment ses orientations sexuelles ou amoureuses, on ne peut pas considérer que l’homosexualité soit une atteinte à l’honneur.
Mais Audouin doit manifestement avoir une autre vision
(« accuser d’homosexualité »).
Quant à considérer ce qui pouvait intéresser Hitler, on imaginera aisément que nous entrons là dans le domaine de la psychiatrie ou de la démonologie.
Sigismond
8 août 2014 @
10:44
Cosmo, je vous laisse face à votre conscience en ce qui concerne vos insultes envers un fils de France et son très loyal cousin. Pour le reste, vous mélangez allègrement les règles de préséance et de protocole, qui priment bien évidemment la courtoisie, à moins que dans votre stupéfiante inversion des valeurs, vous pensiez que dans les cérémonies républicaines, quand les anciens présidents de la République sont conviés, M. Hollande devrait laisser la première place à M. Giscard d’Estaing, sous prétexte que ce dernier est plus âgé ? On imagine les gros titres dans la presse le lendemain : « Quoi, Giscard est redevenu président et on ne nous a pas prévenus ? On nous cache tout, on ne nous dit rien ! »
Revenez sur terre, Cosmo. Vous devriez savoir que le duc d’Aquitaine et le prince Axel représentaient leur neveu et cousin, le duc d’Anjou. Il s’agissait du respect des deux places auxquelles nos deux princes avaient droit, non seulement en tant que Bourbons, aînés par rapport aux Orléans, mais plus encore parce qu’ils représentaient le chef de la Maison de Bourbon, successeur des rois de France.
Mais n’ayant pas eu la gloire de pouvoir représenter Louis XX, nos deux princes ont laissé à Votredâme la gloriole de représenter Louis-Philippe.
Sigismond
8 août 2014 @
11:35
Gérard, vous voici arroseur arrosé, car en vous moquant (entre parenthèses, avec vous l’humour est de bon goût quand il taquine les Bourbons et leurs fidèles, et c’est de l’humour de cheval quand il taquine les Orléans et leurs courtisans) de la Maison de Bourbon, vous vous moquez de vos chers princes qui jusqu’à plus ample informé, en font partie.
Et vous recommencez avec la politesse singulièrement confondue par les préséances : comme on dit, quand ça veut pas, ça veut pas…
Vous avez vous-même rangé le prince Axel dans « la parentèle et la suite » du duc d’Aquitaine, ne vous étonnez pas que je range vos Orléans sous ce vocable de parentèle du duc d’Orléans.
Cosmo
8 août 2014 @
14:33
Sigismond,
Revenez sur terre et cessez de croire à toutes ces balivernes !
Ces princes ne sont rien d’autre que ce que vous en faites.
Et votre idolâtrie leur fait plus de mal que de bien.
Cosmo
Sigismond
8 août 2014 @
15:09
Pour votre gouverne, Gérard, le duc d’Aquitaine et le prince Axel sont venus représenter Louis XX à certaines cérémonies des commémorations de l’avènement d’Henri IV, mais pas à celle du 3 août à Lescar, puisque leur entourage les avait prévenus à temps des combinazioni orléanistes.
Gérard
8 août 2014 @
15:35
« Divinement avertis en songe de ne pas retourner vers Hérode, ils regagnèrent leur pays par un autre chemin. »
AUDOUIN
4 août 2014 @
08:35
Ah! cosmo, je vous trouve bien meilleur quand vous nous parlez « chiffons ». Vous êtes irrésistible en effet lorsque vous vous livrez le plus sérieusement du monde à une étude comparée des costumes portés par les princes!
Mais Régine ça devient la criée aux poissons ! Voilà-t-il pas maintenant que sous le couvert de l’anonymat certains s’en prennent à l’un de nos amis qui, lui a tout de même fait ses preuves, avec des mots très crus. Et tout ça parce qu’un correspondant n’a pas la même opinion qu’eux ! C’est pitoyable et évidemment ça ne salit que ceux qui qui emploient ces tournures ordurières, mais ça souligne aussi leur sottise.
Incroyable mais vrai, l’inénarrable Gérard ne s’offusque pas que l’un de ses amis qui a soi-disant « fait ses preuves » (rires) ait l’impudence d’insulter un fils de France et un très fidèle prince du sang royal de France, non cette infâmie n’émeut pas l’inénarrable Gérard, qui s’offusque en revanche que son ami récolte ce qu’il a semé ! Le monde à l’envers…
Plus sérieusement je trouve tout à fait indécent, inacceptable, vulgaire – doit-on dire injurieux à ce niveau-là ? – qu’on emploie pour désigner l’un de nos correspondants des termes orduriers, comme cela a été fait récemment, et sans le talent de Brassens évidemment. Mais peut être trouvez-vous cela tout à fait normal, Sigismond, arbitre des élégances et grand cérémoniaire des princes aux fleurs de lys ?
Pour moi, un prince imbécile est avant tout un imbécile. Nul n’est responsable de sa naissance mais chacun d’entre nous est responsable de ses actes.
Je n’ai aucun respect pour des princes qui n’ont rien d’autre à leur actif que le naissance.
Quant à la qualification de fils de France ou prince du sang royal de France, je la trouve pour le moins exotique s’agissant de personnages contemporains. Surtout quand un des princes en question est aujourd’hui marchand de vins, activité honorable mais sans rapport avec le sang de France, et que l’autre n’a rien fait d’autre que de promener une existence futile.
Je prends les insultes de Naucratis d’où elles viennent. Bava crapulorum…
Sigismond, pourquoi maintenant me ramenez-vous dans votre vaine querelle à la suite de vos fausses confidences sur une messe paloise dont le moins qu’on puisse dire est qu’elles étaient confuses, c’est-à-dire en somme inénarrables selon ce terme que vous semblez maintenant découvrir mais dont je ne vois pas pourquoi vous me l’appliquez car je ne suis pas si énigmatique. Oui sur le fond Cosmo a fait ses preuves et quand vous nous soumettrez les vôtres nous dirons peut-être la même chose. Cosmo a écrit plusieurs livres qui font référence et celui qui vous chagrine, et qui a été salué par la critique, est le fruit d’un long et patient travail, d’un travail intelligent, d’une grande rigueur et d’une grande honnêteté, qui ne néglige aucun argument avant d’arriver à une conclusion. C’est un travail scientifique et je ne suis pas certain que vous en soyez capable. Vous avez entraîné, bien malgré eux, semble-t-il, un prince défunt et un prince alors très jeune, dans une mauvaise querelle dont vous ne savez comment vous défaire. Alors vous prétendez que des princes ont été mal reçus, insultés. Il semblerait finalement que vous ayez brodé d’une manière approximative au sujet des sentiments que vous leur prêtez. Si je comprends bien ils ne sont pas venus à une messe parce qu’ils y auraient été mal placés. C’était le droit de ne point venir s’ils estimaient qu’ils seraient insuffisamment bien reçus et l’on ne peut leur en faire grief. Mais dans votre première version des faits vous sembliez dire qu’ils s’étaient offusqués, que cela s’était vu, ce qui aurait été particulièrement discourtois à l’égard de la comtesse de Paris, ce qui a donc étonné tout le monde, moi le premier et Cosmo ensuite, s’agissant de princes que nous ne connaissons pas mais qui ont dû être bien élevés et dont nous ne pouvons pas a priori soupçonner l’état d’esprit. Bref c’est vous-même qui avez, semble-t-il, insulté ce prince défunt et ce jeune prince qui devraient vous être chers, c’est vous qui avez semé l’ivraie. Vous avez exhumé un épisode incertain et totalement oublié qui n’a pas empêché cette belle messe de se dérouler avec le recueillement voulu en mémoire du roi Henri dans l’une de ses capitales.
Le bon roi Henri était le roi de la réconciliation. Il l’a payé de sa vie. Vous qui vous réclamez de lui tachez de suivre son exemple, dans sa vie bien sûr et non dans sa mort, et de ne pas monter en épingle les sentiments que vous prêtez aux autres.
Gérard, on ne peut certes pas réconcilier des personnes qui ne veulent pas se réconcilier, et je ne vais certainement pas m’escrimer à cela, n’ayant pas le millième du talent des Duosiciliens qui ont réussi cet exploit.
Ces événements d’août 1989 m’ont scandalisé à l’époque, car je ne supporte pas l’injustice, surtout dans cette période où nous venions de perdre le prince Alphonse, et où le prince Louis endeuillé venait de remporter le procès que lui avait votre prétendant.
Je n’ai en rien « brodé » : il y eut un communiqué officiel du duc d’Anjou, qui expliqua très clairement le comportement inadmissible des orléanistes au sujet de la cérémonie du 3 août à Lescar.
Quant à Cosmo, son livre ne m’a pas chagriné, j’ai déjà dit qu’il m’a intéressé. Je n’ai pas le millième de son talent, et quand je parlais de « faire ses preuves », il s’agissait du respect des préséances Bourbons / Orléans.
Je vous remercie une fois de plus pour ce que vous dites à mon sujet.
Ces questions de préséance et d’étiquette me semblent totalement dérisoires. Le talentueux mémorialiste qu’est St Simon est passé à la postérité, non pour son talent, mais pour son souci des peccadilles de l’étiquette, au point d’en faire un personnage ridicule. Les édits de noblesse en 1782 ont été un des déclencheurs de la Révolution française.
Je sais parfaitement que courtoisie et préséance ne vont pas toujours de pair mais il faut être singulièrement à cheval sur l’étiquette pour insister sur la préséance et en oublier la courtoisie.
Je croirais bien volontiers que le communiqué de Louis de Bourbon ait plus été le fait de ses conseillers que de lui-même car quand on a perdu son père dans de telles circonstances, après avoir perdu son frère dans des circonstances similaires, il me semble que l’on doit avoir le sens de la relativité.
Il y a de cela très longtemps, la reine Elizabeth apprenant que Lord Rothschild était présent à une réception un vendredi soir l’a autorisé à partir avant elle, car le Shabbat allait commencer. Il y avait une grave entorse à l’étiquette de la cour, mais la souveraine a considéré que le devoir religieux passait avant le respect du à des conventions purement formelles.
J’aurais été choqué si un prince d’Orléans était passé devant Emmanuella de Dampierre, car malgré le peu de cas que je fais de cette dame et de ses prétentions, un jeunot, fût-il princier, se doit de laisser la pas à une dame âgée. Et si en plus, il en avait fait une histoire.
Mais je reste persuadé que comme pour le prince Louis, ce sont les conseillers du prince Gonzalve et du prince Axel qui ont monté toute l’histoire, pour faire mousser leur prétendant, ne se rendant pas compte combien de telles attitudes sont préjudiciables.
Ces attitudes ont emmené la révolution en France par deux fois et c’est bien regrettable.
Sigismond, naturellement j’approuve les sages propos de Cosmo. Je ne cherchais pas à être désagréable avec vous mais vous me paraissiez injuste envers lui.
Je comprends votre souci de l’étiquette et votre zèle pour vos princes. Mais souvenons-nous que selon la belle formule de Portalis les lois sont faites pour les hommes et non les hommes pour les lois, formule parfois oubliée aujourd’hui dans les avalanches réglementaires. C’est vrai dans le droit positif et sans doute pour le droit dynastique, qui a pu évoluer avec les intérêts de la nation, et la jurisprudence est là pour interpréter la loi, et c’est vrai à fortiori pour l’étiquette.
Il faut en tout de la raison et du raisonnement.
Comme le notait à cet égard Jean Serres, remarquable maître en savoir-vivre, « Dans l’application de la plus haute règle morale : « Agis vis-à-vis d’autrui comme tu voudrais que l’on agît à ton égard », c’est le désir de plaire qui intervient. »
Le protocole n’est pas destiné à susciter des conflits mais à les prévenir en évitant de froisser certains et en satisfaisant les autres. Ainsi dans les pays où les princes de l’ancienne maison régnante ou les autorités religieuses n’ont pas de place définie strictement, faut-il les placer avec intelligence et en tenant compte des circonstances, comme un certain nombre de personnalités dites de la vie civile.
Le Christ a montré que les Cieux ne sont pas réservés à certaines élites terrestres et de tout temps nos rois savaient signifier à un jardinier, un comédien, un musicien, un philosophe, une favorite aussi, qu’il y a dans les cours les plus rigides des accommodements.
Ne montons pas les princes les uns contre les autres et suivons leurs exemples de bonne volonté et ne prétendons pas en effet les enfermer dans des coteries mortifères dont certains ont souffert et que les plus forts ont rejetées.
Henri IV et Louis XVIII ont montré qu’on ne peut être roi que de tous – et Louis XII n’avait-il pas dit que le roi de France ignorait les injures faites au duc d’Orléans. C’est parce qu’ils furent ducs de Vendôme que le prince Jean a été ainsi titré.
Cosmo, je ne sais ce qu’il en est des conseillers, je me fie au communiqué officiel (du Secrétariat) de Monseigneur le duc d’Anjou, en date du 3 août 1989, qui parle d’avanie outrageante, de manque de courtoisie et de mépris de la parole donnée (au sujet des organisateurs de la cérémonie). Et je me fie aussi aux articles virulents parus dans la presse légitimiste de l’époque.
La courtoisie, cela consiste aussi à ne pas faire croire à des princes que l’on invite, que les deux premières places leur seront réservées, pour ensuite au dernier moment annoncer à ces princes qu’on prétend les reléguer après tous leurs cousins cadets !
Et la courtoisie de toute façon, ne prime pas les préséances. Vous savez bien que M. Hollande ne céderait pas la première place à M. Giscard d’Estaing. Et Gérard se contredit quand il veut faire passer la courtoisie avant les préséances, puisqu’il nous dit en même temps que Charles de Gaulle et Henri d’Orléans n’auraient pas accepté de céder leur préséance, au nom du respect de la place de la France ou de « la place du roi de France ». C’est exactement au nom de ce respect de ce qu’il représentait, en tant qu’héritier présomptif du chef de la Maison de Bourbon, successeur légitime des rois de France, que le duc d’Aquitaine ne pouvait accepter de céder sa préséance à une cousine cadette, fût-elle l’épouse d’un cousin cadet prétendant avoir droit à « la place du roi de France ».
Dans un tout autre registre, je remercie beaucoup Gérard pour ses remarques sur le manque de philosophie et d’autodérision de certains commentateurs de N&R. On apprend à tout âge, et merci à Gérard (que je prie en même temps de m’excuser pour mes taquineries fruitières) car je prends conscience de commenter trop émotionnellement quand il s’agit de la branche aînée des Bourbons. Sensibilisé très tôt aux ignominies révolutionnaires (par une institutrice de l’école républicaine !), antithèse du décorum et de l’apparat de Versailles et du Louvre, ayant lu et relu « au peigne fin » le livre (orléaniste) « Ceux qui firent la France » de Louis Saurel, ayant aimé l’histoire grâce à Castelot et Decaux, et plus sérieusement avec « Les Bourbons de France en exil à Gorizia » de Luigi Bader (les bas des pages 309 et 319 évoquent le duc d’Anjou et de Ségovie, et j’aime la page 87 où le duc de Blacas dit à Louis XIX, « C’est maintenant à Votre Majesté de donner ses ordres ») , sans oublier l’incontournable Alexandre Dumas (ce passage des « Quarante-cinq » où on ouvre les portes à deux battants pour Henri III et où on referme un battant quand arrive le duc de Guise, et vous savez bien qu’il en aurait été de même si Henri III avait eu vingt ans et le duc de Guise quatre-vingts ans), chacun est le fruit des jalons de son cheminement (quelle phrase absconse, me direz-vous :-) mais il est vrai que la sagesse commande de prendre toutes choses avec philosophie.
Vous confirmez bien que tout ceci a été monté par l’entourage des princes et non par les princes. Je suis certain que les princes sont plus relax à ce sujet et ce d’autant qu’aucune de ces cérémonies n’ont un caractère officiel et que le protocole peut y subir des entorses. Maintenant, j’ignore les détails et les dessous de cette affaire, s’il y en a.
La position de Messieurs Hollande ou Giscard d’Estaing ne peut en aucun cas être comparée à celles des princes car présidents de la République, ils sont de l’ordre du présent et du réel, les princes ne sont plus que de l’ordre du virtuel. Je partage l’opinion de Gérard quant aux accommodements parfois nécessaires.
Vous avez parfaitement raison concernant l’aspect émotionnel de l’ensemble de nos interventions. Personnellement je n’éprouve aucune émotion concernant les Bourbons ou les Orléans. Ils sont pour moi un morceau de notre histoire. Mais je réagis souvent avec émotion à certaines attaques.
Je suis, par contre, comme vous, sensible aux horreurs de la Révolution et aux martyrs de Louis XVI, Marie-Antoinette, de Madame Elisabeth, du Dauphin et de bien d’autres.
Je suis certain que nous sommes un certain nombre d’intervenants sur ce site qui, bien qu’ayant une vision différente de la légitimité, peuvent s’entendre. Certains de vos amis ont souvent dépassé les limites de l’acceptable, non dans l’expression de leurs convictions mais dans les attaques personnelles et la mauvaise foi.
Je reste persuadé que nous pouvons dialoguer malgré des opinions divergentes sur le sort de l’hypothétique trône de France. Mon souhait est que les monarchistes défendent le passé glorieux de la France, dont l’essentiel a été du temps de la monarchie. Sans ses rois la France n’aurait pas existé. Mais il ne me semble pas possible d’éliminer ce qui a suivi car notre mémoire collective est faite d’ajouts successifs, desquels rien ne peut être retranché.
Cordialement
Cosmo
Gérard
11 août 2014 @
13:45
Réconciliation duosicilienne réjouissante et à mettre à l’actif du pape et des cardinaux de l’Ordre Constantinien, des princes et je suppose surtout du duc et de la duchesse de Castro, du duc de Noto et de la duchesse de Calabre.
Mais la succession n’est pas clairement réglée et doit encore être précisée pour ce qu’il en sera après le duc de Castro.
Philippe gain d'enquin
28 juillet 2014 @ 21:30
Il est bien dommage que le reportage montre si peu – voire pas du tout – l’extraordinaire ensemble de vitraux retraçant la fameuse bataille…
AUDOUIN
29 juillet 2014 @ 07:10
Les vitraux sont toujours en place…
http://www.nordmag.fr/patrimoine/histoire_regionale/bouvines/bouvines.htm
Gibbs
29 juillet 2014 @ 09:25
Je dirai comme Milena K, que toutes ces querelles dynastiques me laissent de marbre.
Gibbs
29 juillet 2014 @ 09:25
PGE,
Je vous rejoins totalement.
Cdt,
A.Lin
29 juillet 2014 @ 10:41
C’est vrai qu’ils sont assez extraordinaires :
http://www.lavoixdunord.fr/region/800-ans-apres-pourquoi-il-ne-faut-pas-oublier-la-ia0b0n2294341
Gérard
30 juillet 2014 @ 19:22
Ils sont magnifiques. Il me semble qu’on les voit encore mieux à l’adresse : http://www.bouvines2014.fr/commune-bouvines-php/decouvrir-bouvines/la-bataille-en-vitraux/
Il y en a 21. Ils sont dus pour la documentation et les sujets, à Henri Delpech, historien, de Montpellier, pour les cartons au peintre Pierre Fritel, de Paris (1853-1942), le tout a été mis en oeuvre par l’architecte Auguste Normand et les vitraux ont été réalisés par les maîtres Charles et Emmanuel Champigneulle de Bar-le-Duc. Notons que c’est le duc Albert de Broglie qui a organisé la souscription nationale et l’un de ces vitraux a été entièrement financé depuis l’exil bruxellois par Philippe VIII, duc d’Orléans. L’église paroissiale Saint-Pierre a été entièrement classée en 2010, cent ans après la consécration. Toute cette église a été rebâtie par Auguste Normand comme une Sainte-Chapelle autour des vitraux. Les vitraux ont été restaurés en 1994 par le maître-verrier Brouard de Ronchin.
L’ensemble des vitraux avait coûté 350 000 francs.
Gérard
30 juillet 2014 @ 19:32
Le maire qui avait été à l’origine de tout cela était Félix Dehau. Henri Delpech s’est inspiré de la chronique de Guillaume Le Breton, chapelain de Philippe Auguste.
d Eptingen
31 juillet 2014 @ 14:11
Bonjour,
Je vous invite à regarder la messe télévisée sur France 2 qui sera célébrée le 3 août 2014 en l’église St Pierre à Bouvines.
Les caméras ne manqueront certainement pas de nous montrer ces superbes vitraux.
Bien à vous
d’Eptingen
Zeugma
28 juillet 2014 @ 21:44
Et la reine mère Carmen, où est-elle ?
jul
29 juillet 2014 @ 06:41
Merci pour votre sollicitude concernant la mère du Prince lol .
Je souhaite qu’elle vous fasse prochainement la joie d’accompagner le Duc d’Anjou dans un de ses déplacements en France.
Daniel D
29 juillet 2014 @ 07:36
Certainement avec son nouveau Toréador!!!(:
Nicole Elisabeth
29 juillet 2014 @ 07:47
avec Luis-Mi……
Jean Pierre
29 juillet 2014 @ 10:12
Près des remparts de Séville chez son ami Lilas Pastia sûrement en train de danser la Séguedille et boire du manzanilla. Oui, mais toute seule elle s’ennuie car elle sait que les vrais plaisirs sont à deux, donc pour lui tenir compagnie elle a ammené son amoureux!
Hélène
29 juillet 2014 @ 12:23
Avec son nouveau compagnon de vie.
Don Coriolan Ciprian Muresan
28 juillet 2014 @ 22:52
Vive le Roi Louis XX de France!
candy
29 juillet 2014 @ 11:58
quelle horreur !
Martin
29 juillet 2014 @ 19:13
Légitimement, le roi de France serait Henri VII, comte de Paris, et non pas Louis XX.
Euthyme
30 juillet 2014 @ 11:29
Non Martin, légitimement, le roi de France serait Louis XX. Henri d’Orléans pourrait se limiter à ses aquarelles.
Zeugma
31 juillet 2014 @ 09:41
et vive la reine mère Carmen !
Caroline
28 juillet 2014 @ 23:09
Ce n’est certainement pas Charles qui a photographié Louis de Bourbon!
Jean-Marie,merci pour vos photos!
A très bientot avec plus de 150 commentaires dans cet article-zizanie!
Milena K
29 juillet 2014 @ 00:05
Coté prestance entre Luis Alfonso de Bourbon et Jean d’Orléans « y’a pas photo »,en dehors de toute considération dynastique qui ne m’intéresse pas.
Gérard
29 juillet 2014 @ 08:37
Vous êtes injuste Miléna, je trouve que le prince Louis se tient convenablement.
Milena K
29 juillet 2014 @ 12:14
???!!!!C’est de l’humour,j’espère…LOL comme disent les « d’jeun’s »
Gérard
30 juillet 2014 @ 13:50
Ben non ! Je vous garantis qu’il sait se tenir à l’église et en société, je l’ai vu.
Milena K
31 juillet 2014 @ 09:38
Je ne vous parle pas de comportement,mais d’allure générale…Luis Alfonso a une certaine prestance,Jean d’Orléans en est totalement dépourvu…
Gérard
31 juillet 2014 @ 11:22
Alors je suppose que vous ne m’avez jamais rencontré.
Daniel D
31 juillet 2014 @ 16:12
Milena K, dire que le prince Jean est totalement dépourvu d’une certaine prestance, montre que vous ne le connaissez pas et que vous ne l’avez jamais rencontré.
Il y a moins d’un an, j’ai eu l’honneur et le plaisir de lui parler et je peux dire que le prince à beaucoup de classe. Il est grand et mince se qui lui donne belle allure.
Philippe gain d'enquin
29 juillet 2014 @ 09:42
« Les grenouilles se lassant
De l’état démocratique
Par leurs clameurs firent tant
Que Jupitin les soumit au pouvoir monarchique
« Donnez-nous, dit ce peuple,
Un roi qui se remue »
Le monarque des dieux leur envoie
une grue
qui les croque et les tue
Qui les gobes à son plaisir,
Et les grenouilles de se plaindre,
« Eh quoi, à ses lois croit-il nous astreindre ?
Et Jupitin de leur dire :
Vous auriez dû premièrement
garder votre gouvernement,
Mais ne l’ayant pas fait, il vous devait suffire
Que votre premier roi fut débonnaire et doux,
De celui-ci contentez-vous,
De peur d’en rencontrer un pire.
(…)
Celui qu’elles croyaient être un géant nouveau,
était un soliveau…
(…)
Jean de La Fontaine,
Cordialement vôtre, PGE.
Francine du Canada
31 juillet 2014 @ 22:28
On ne peut vous donner tort l’ami; dépourvu d’autorité il serait à mon avis. Mais l’avenir peut toujours nous surprendre… du chêne ou du roseau, que faut-il préférer? Amitiés, FdC
Mayg
29 juillet 2014 @ 12:21
Vous pouvez le dire Miléna K. Et je rajouterai même que niveau prestance entre les deux c’est le jour et la nuit.
Gérard,
Rassurez vous, quand elle évoque le manque de prestance, ce n’est certainement pas à Louis de Bourbon qu’elle pense…
Sylvie-Laure
30 juillet 2014 @ 06:54
Surement dans les propos de Miléna, la prestance et l’allure me semblent être du côté de Luis de Bourbon, Duc d’Anjou.
Aussi, de plus celui est plus jeune que le duc de Vendome.
Milena K
30 juillet 2014 @ 12:32
Ce n’est pas une question d’age,mais uniquement d’allure d’autant qu’entre les deux,la différence d’age n’est pas énorme.Luis Alfonso a,il me semble,41 ans et Jean d’Orlé
Milena K
30 juillet 2014 @ 12:33
Ce n’est pas une question d’age,mais uniquement d’allure d’autant qu’entre les deux,la différence n’est pas énorme.Luis Alfonso a,il me semble,41 ans et Jean d’Orléans meme pas encore 50…
Mayg
31 juillet 2014 @ 12:16
Louis de Bourbon né en 1974 a 40 ans et Jean d’Orléans né en 1965 en a 49.
Gérard
30 juillet 2014 @ 13:34
Alors je me suis gouré !
bambina
29 juillet 2014 @ 14:05
D’accord avec vous, la famille d’Orléans est trop » vieille France », pas assez moderne, voire poussièreuse, pas en accord avec son temps et je dis ça en toute objctivité, je suis profondément Républicaine, donc partisane ni des uns ni des autres. Pour espérer monter sur le trône ( utopie ) il faut séduire le peuple et ce n’est pas gagné !
Gérard
30 juillet 2014 @ 13:38
Je pense que c’est Carmen, la reine mère du roi, qui a amené cette tournure très décontractée, cette Carmen on ne vantera jamais assez ses mérites.
Selon toute vraisemblance le prince de Venise régnera donc un jour sur l’Italie, il se donne du mal à cet égard. Ce n’est pas une critique de ma part car il est très sympathique.
Gérard
30 juillet 2014 @ 13:45
À lire certains commentaires on se demande pourquoi discuter encore des lois fondamentales, du traité d’Utrecht, des Parlement, des intérêts supérieurs de l’État et de la Nation, des droits de chacun. On pourrait élire le roi à l’applaudimètre et tout le monde pourrait être candidat. Après tout Dieu lui-même choisit David auquel personne n’aurait songé sauf Lui, et il était beau garçon. En somme on pourrait faire comme pour le président de la République et puis on dirait le président n’est plus élu pour cinq ans mais à vie et à titre héréditaire.
Ah vous pensez que ça c’est déjà fait ? Avec le président Louis-Napoléon Bonaparte ?
Hélène
29 juillet 2014 @ 16:42
C’est vrai que le duc de Vendôme grand et svelte a beaucoup plus de tenue que Luis de Bourbon de plus en plus épais.
Euthyme
30 juillet 2014 @ 11:27
Vous semblez avoir des problèmes de vision, Hélène.
Milena K
30 juillet 2014 @ 12:34
Trop drole!!!MDR
Mayg
29 juillet 2014 @ 00:30
Un grand merci à Jean-Marie pour ces photos.
Daniel D
29 juillet 2014 @ 02:08
Encore un qui est constamment dans les églises!!!
jul
29 juillet 2014 @ 06:52
Daniel, la royauté française a des racines chrétiennes.
Même la République tire ses fondements dans le Christianisme en ayant laïcise la liberté, l’égalité et la fraternité de même que son sens : le progrès venant de l’espérance du Salut.
Coupés de leurs racines, les hommes, les peuples, leur culture et leurs institutions meurent.
Quand le christianisme s efface, c’est le matérialisme (libéral, ou de gauche) et parfois le cynisme qui triomphent. Notre société nous le montre tous les jours.
Je préfère un Prince chrétien qu’un dirigeant matérialiste…
bianca
29 juillet 2014 @ 20:05
Catholique mais peu pratiquante j’apprécie beaucoup votre commentaire Jul, comme très souvent sur d’autres sujets, merci, Bianca.
jul
30 juillet 2014 @ 06:51
Chère Bianca, merci pour votre message.
Je vous souhaite une bonne journée.
bianca
1 août 2014 @ 13:07
A vous aussi Jul !
Sauternes
29 juillet 2014 @ 07:01
Vous préfereriez qu’il soit à la mosquée ? Je vous signale que la commemoration a eu lieu un dimanche, il n’y a donc rien de surprenant que le Prince Louis de Bourbon, duc d’Anjou et descendant des rois très chrétien soit allé entendre la messe ce jour-là.
Le Prince Louis de Bourbon comme son cousin SAR Jean d’Orléans est catholique pratiquant il n’y a là rien de scandaleux ni de répréhensible bien au contraire.
La commémoration de la bataille de Bouvines ne s’est dailleurs pas limitée à entendre simplement la messe, il y a eu ensuite à un moment de recueillement devant le monument commémoratif puis participation à la réception prévue dans le parc du château et assistance à un concert donné l’après-midi.
Gérard
29 juillet 2014 @ 12:05
J’apprécie ce que Jul et Sauternes ont écrit et j’apprécie que Jean d’Orléans et Louis de Bourbon privilégient les valeurs familiales et élèvent leurs enfants chrétiennement, les initient à l’art et à la culture. C’est nécessaire pour tout un chacun et spécialement pour des enfants qui portent de grands noms, voire des espérances. Il y a eu dans le passé de mauvais prêtres qui, même s’ils étaient minoritaires, ont fait du mal à l’Eglise, mais il y a eu beaucoup plus de prêtres et de laïcs héroïques, martyrs, saints. Cette institution se réforme sans cesse même si c’est parfois lent, et a été et demeure un formidable instrument de progrès pour l’humanité et, pour ceux qui croient, pour chaque individu. Il est malheureux que nous soyons maintenant arrivés à un asservissement au matérialisme nécessairement frustrant surtout lorsque les situations économiques et financières, et les conflits, rendent ce matérialisme illusoire et frustratoire.
Sigismond
30 juillet 2014 @ 15:09
Voilà trois messages qui se rejoignent (Jul, Sauternes, Gérard) et auxquels je souscris. Alors, à quand la réconciliation entre Louis et Henri ? ;-)
Francine du Canada
30 juillet 2014 @ 18:21
Merci Gérard, j’aime bien votre commentaire et je partage souvent cette réflexion avec mes proches et fini toujours en leur disant qu’il ne faut pas jeter le bébé avec l’eau du bain. Amitiés et respect pour vous, FdC
bianca
1 août 2014 @ 13:08
Tout comme vous Francine, j’apprécie ces commentaires pleins de sagesse ! Bon week-end, bises Bianca.
bambina
29 juillet 2014 @ 14:10
Sauternes qu’avez-vous contre les Mosquées ? … Encore un ou une à l’esprit bien fermé …
Marie de Bourgogne
30 juillet 2014 @ 09:33
@ bambina
Les Chrétiens d’orient apprécient sans aucun doute l’ouverture d’esprit de ceux qui fréquentent les mosquées.
Francine du Canada
30 juillet 2014 @ 18:22
:-))
Gérard
31 juillet 2014 @ 11:24
Surtout en Irak…
marielouise
29 juillet 2014 @ 07:13
Oui,c’est ce que je me disais,lui aussi il ne fait que ça…comme son cousin Jean!
Ils sont décevants ces héritiers de France!
Mais qu’il est beau!
Baia
29 juillet 2014 @ 07:24
Peut-être, DanielD, mais il n’y est pas avec ses enfants LUI !!!
Gérard
29 juillet 2014 @ 11:53
Vous avez sûrement raison, évitons de cultiver nos enfants, laissons la télévision le faire… Évitons particulièrement les musées et les églises.
Je ne dis pas cela contre Louis de Bourbon dont je suppose qu’il emmène ses enfants à la messe et à diverses manifestations, mais il n’habite pas à côté comme chacun sait.
Mayg
29 juillet 2014 @ 12:26
Louis de Bourbon y était parce que les commémorations des 800 ans de la bataille de Bouvines avaient dans cette église. Alors que Jean d’Orléans en dehors de toute invitation passe son temps dans les églises et autres chapelles !
Gérard
30 juillet 2014 @ 13:32
Comme le monde a changé, autrefois, quand j’étais jeune, on se plaignait des hommes qui passaient leur temps au casino, sur les champs de courses, dans les cafés ou parmi les femmes de mauvaise vie, et aujourd’hui on se plaint des hommes qui vont à l’église et y amène leurs enfants… O tempora…
Gérard
30 juillet 2014 @ 13:33
Rendez-vous compte il y a des gens qui vont à l’église sans y être
invités ! Ce n’est pas vrai d’ailleurs, Dieu nous invite toujours.
Mayg
31 juillet 2014 @ 12:23
Pourquoi Louis de Bourbon aurait été dans une église jusqu’à Bouvine alors qu’il y en à d’autres plus près de lui, mise à part qu’il était invité pour les commémorations de la bataille de Bouvine . L’invitation en question ne concerne pas l’église mais les commémorations.
bianca
1 août 2014 @ 13:15
Ne serait-ce que pour trouver la paix et prier pour ceux qui nous sont chers, point n’est besoin d’assister à la messe régulièrement !
Francine du Canada
29 juillet 2014 @ 06:06
Merci Régine et Jean-Marie pour ces belles photos du prince Louis. Bonne journée à tous, FdC
jul
29 juillet 2014 @ 06:38
Merci Jean Marie et Régine.
Cela fait plaisir de voir l’aîné des descendants du Roi Philippe Auguste rappeler l’importance de cette bataille dans l’histoire de notre pays.
Dans le discours qu’il a prononcé, le Prince a eu notamment dit : » Mon père est venu en 1988, c’était important pour moi de marcher dans ses pas. Cette journée est vraiment particulière, touted les organisations d’une nation sont présentes : l’Église, la République, la Monarchie et même un représentant de la couronne d’Angleterre, l’harmonie est quasi parfaite. »
Je me demande maintenant s’il y avait un représentant de la branche d’Orléans. La dernière phrase me fait penser que ce n’était pas le cas.
Mayg
29 juillet 2014 @ 12:30
Quel est ce représentant de la couronne d’Angleterre qui était présent ?
Sigismond
29 juillet 2014 @ 06:39
Splendide et triomphale journée pour notre Prince, et pour le prince Axel (presque vingt-cinq ans jour pour jour après l’affront d’une poignée d’orléanistes, qui avaient manœuvré – lors d’une des cérémonies du 4e centenaire de l’avènement d’Henri IV – pour faufiler une princesse cadette à la première place, alors que le prince Gonzalve et le prince Axel avaient été invités). Quel bonheur de voir le prince Louis et le prince Axel représenter si dignement la France en cette si historique journée. C’est un peu comme si le duc d’Aquitaine était toujours au côté de son neveu.
On remarquera la sveltesse et l’élégance de Monseigneur, les cancaniers ne trouveront rien à redire :-)
Gérard
29 juillet 2014 @ 13:11
On appréciera le bon goût de ce message quand on se souviendra que « la princesse de la branche cadette » dont il est question et qui se serait « faufilée » était tout bonnement Madame, comtesse de Paris, l’épouse du chef de la maison de France, que le protocole de l’État et de l’Église, avait tout naturellement placée à la première place, ce qui aurait été trouvé désagréable par don Gonzalo de Bourbon Dampierre et par le jeune Axel de Bourbon-Parme (que le duc de Parme ne reconnaissait pas plus comme prince, ceci dit en passant) et qui avait une vingtaine d’années ! Quelle outrecuidance ! J’espère que Dieu aura pardonné à Gonzalo, non pas ce manquement aux usages du monde – Dieu est bien au-dessus de l’étiquette et même de la simple politesse – mais cette immodestie de vouloir chiper à la noble et vieille Princesse la première place au banquet eucharistique.
Sigismond
30 juillet 2014 @ 07:20
« Et qui avait une vingtaine d’années », quel argument intelligent ! Que viennent faire les âges de ces trois Capétiens dans cette histoire ? Son Altesse Royale Monseigneur le prince Gonzalve de Bourbon, duc d’Aquitaine, et son cousin S.A.R. Mgr le prince Axel de Bourbon Parme, étaient les seuls Bourbons invités. Et il aurait fallu que pour fêter l’avènement du premier de nos rois Bourbons, ils laissassent passer devant eux une ribambelle d’Orléans ? Quelle outrecuidance orléaniste (comme d’habitude) ! La politesse et la modestie commandaient à votre princesse cadette de laisser la préséance à ses cousins aînés (tout aussi nobles qu’elle), un point c’est tout. Et quelle immodestie de votre part de mêler Dieu à votre propagande, vous oubliez que le prince Gonzalve était l’oncle du fils aîné de l’Église. Le bon goût, les usages du monde et l’étiquette ne font pas passer une lointaine princesse cadette, ne vous en déplaise, devant un fils de France, héritier présomptif du successeur des rois de France.
Gérard
30 juillet 2014 @ 12:13
Perte du sens commun semble-t-il !
Sigismond
30 juillet 2014 @ 10:53
John Paul Lepers a écrit en 2006 un excellent livre : « Madâme : impossible conversation »…
Sigismond
30 juillet 2014 @ 14:59
Et Gérard, vous qui parlez du « bon goût », votre remarque sur la « non-reconnaissance du duc de Parme » n’est pas du meilleur goût envers S.A.R. la princesse Marina, qui est devenue de plein droit princesse de Parme le 9 mai 1960, en la jolie chapelle Saint-Pierre de Villefranche-sur-Mer, quoi qu’aient été les péroraisons du « conseil de famille » réuni le 30 avril 1960. Et de toute évidence, les Parmesans considéreraient son fils Axel comme un de leurs princes, se fichant pas mal de cette théorie fumeuse des mariages « desiguais » (importée des monarchies germanophones par Carlos III en 1776, dans le seul but, rappelons-le, de rétrograder son frère don Luis – qui était né sur le sol espagnol, contrairement aux cinq fils de Carlos III, ce qui agaçait le roi qui voyait là une possible rivalité dynastique).
Gérard
31 juillet 2014 @ 08:29
Sigismond, lorsqu’on précise un élément, surtout lorsque cet élément est déjà connu depuis longtemps, il ne saurait être question de bon ou de mauvais goût. Il se trouve qu’en 1960, il y a donc une éternité, les règles dynastiques étaient plus restrictives qu’aujourd’hui dans la plupart des familles royales y compris bien entendu dans la famille royale d’Espagne dont dépendait la branche de Parme et dans celle-ci.
Certes il avait été admis que le mariage du prince Xavier avec une demoiselle de Bourbon-Busset produirait des effets dynastiques, mais il s’agissait d’une Bourbon-Busset. Alors évidemment en 1960 lorsqu’un prince de Parme épouse une jeune femme pleine de qualités mais une jeune femme qui travaille de ses mains et qui ne vient pas de la noblesse, c’est une petite révolution dans le microcosme. Et, vous savez, c’aurait été peut-être une petite révolution même dans une famille bourgeoise, alors forcément dans une famille royale… Le temps s’est écoulé depuis et comme je l’ai dit la princesse a été une parfaite princesse. Mais il reste que les simples observateurs que nous sommes n’ont pas à se faire juges de règles qui ne dépendent de nous en aucune manière et qui concernent un duché disparu. Je ne sais pas quelle est actuellement l’attitude officielle, si elle existe, de la maison de Parme vis-à-vis de ce mariage ou d’autres. À l’époque en question cette maison de Parme était assez éloignée d’ailleurs du duché et elle n’y est revenue qu’avec le duc Charles-Hugues, donc je pense que la naissance des enfants du prince André n’a dû être connue que par quelques initiés parmesans mais je ne suis pas certain que même ceux-là aient eu une idée sur la titulature du prince Axel.
silvia.2
29 juillet 2014 @ 21:51
Pour ma culture générale et pour peut être des non initiés comme moi qui est le prince Axel?
Sigismond
30 juillet 2014 @ 07:27
Le prince Axel de Bourbon Parme est un des arrière-petits-fils du dernier duc régnant de Parme, Robert, descendant de Philippe V d’Espagne et de Louis XIV.
silvia.2
30 juillet 2014 @ 21:44
Oui, donc rien pour nous,français, il est Parme. Du Duché de Parme.
Sigismond
31 juillet 2014 @ 09:23
Silvia.2, le prince Axel est avant tout prince du sang royal de France, et il est de nationalité française, son grand-père paternel ayant été naturalisé français.
arlette
30 juillet 2014 @ 09:16
A Silvia
Axel de Bourbon Parme est le fils du Prince André décédé , sa mère se prénomme Marina.
Gérard
30 juillet 2014 @ 12:12
Le prince Axel de Bourbon-Parme, né en 1967, est le fils du prince André, mort en 2011, et de Marina Gacry, qui se sont mariés en 1960. Le prince André était fils du prince René et de la princesse Marguerite de Danemark, elle-même fille du prince Valdemar de Danemark et de la princesse Marie d’Orléans. Marina Gacry était roturière et avait travaillé chez Alexandre. Le mariage ne fut pas considéré comme égal en naissance par le duc de Parme et ses successeurs et elle ne fut théoriquement pas princesse et altesse royale. Néanmoins à Paris personne n’aurait osé ni souhaité lui refuser ces qualités d’autant qu’elle est une dame dotée d’infiniment de qualités et que la société parisienne s’est toujours arrachée. La princesse Marina a créé une marque de parfums, Marina de Bourbon, et tient une très élégante boutique à Paris où l’on trouve de magnifiques cadeaux à faire, boulevard de Courcelles. Précisons encore que le prince André était le frère du prince Jacques de Bourbon décédé il y a 50 ans, du prince Michel et de la princesse Anne, reine de Roumanie. Le prince et la princesse étaient de bons amis des défunts comte et comtesse de Paris, leurs cousins. Le prince Axel s’est toujours intéressé à l’histoire de France et il est l’un des trois princes qui ont accepté de participer aux analyses génétiques à propos de la tête lors supposée d’Henri IV (avec le prince Sixte de Bourbon-Parme et le prince João Henrique d’Orléans et Bragance). Il est également un caviste réputé à Paris et a créé une marque de champagne qui porte son nom. Il s’occupe de sa boutique avec sa sœur Astrid. Il a une autre sœur Tania qui est divorcée de Gaya, le fils de Gilbert Bécaud. Le prince est cousin germain du prince Charles-Emmanuel de Bourbon-Parme. Lui-même a épousé Raphaëlle Bones de Montangon et ils ont trois enfants, Côme, né en 1997, Alix, née en 2000 et Aure, née en 2004.
Gérard
31 juillet 2014 @ 11:32
Il est certain que c’est dans l’ordre de succession dit légitimiste et seulement dans celui-là que le prince Axel a quelque chance de monter sur le trône au cas où une épidémie viendrait emporter 73 de ses parents, et où pour compenser ce malheur la république se donnerait un roi (neuf décès de plus et Henri retrouverait enfin le trône de ses pères, selon toujours le même ordre bien entendu, et 135 décès imposeraient le choix d’une nouvelle dynastie).
AUDOUIN
30 juillet 2014 @ 15:00
Le prince Axel de Bourbon-Parme, par son père, est le petit-fils du prince René de Bourbon-Parme et de la princesse Marguerite de Danemark, elle-même fille du prince Valdemar de Danemark et de la princesse Marie d’Orléans, soeur du duc de Guise, prétendant orléaniste de 1926 à1940.
Bien que feu son père André fût cousin issu de germain de l’actuel comte de Paris, le Prince Axel sait très bien où se situe la Légitimité monarchique en France. Il était présent le 15 mai 2011 auprès du prince Louis, duc d’Anjou lors des cérémonies du 8ème centenaire de la Cathédrale de Reims. Il y a presque toujours un prince de Bourbon-Parme auprès du Prince. En mai, c’était la princesse Marie des Neiges de Bourbon-Parme, fille du prince Xavier et cousine germaine du prince Axel qui représentait cette branche de la maison de Bourbon, descendante notamment de la soeur du Comte de Chambord et fidèle à la Légitimité.
AUDOUIN.
AUDOUIN
30 juillet 2014 @ 15:03
Erratum:
Marie des Neiges est la cousine germaine du prince André. Avec toutes mes excuses
Michael
29 juillet 2014 @ 09:07
Communiqué de Monseigneur le Comte de Paris
Bien qu’étant officiellement invité, pour des raisons personnelles et familiales , je regrette de ne pas avoir pu me rendre à Bouvines aux festivités données à l’occasion du huitième centenaire de la Bataille de Bouvines. Je me suis exprimé sur mon compte twitter à ce sujet.
Par ailleurs je tiens à préciser en tant que Chef de la Maison Royale de France et comme descendant direct de Saint Louis que je suis le seul héritier légitime
de la couronne de France .
Milena K
29 juillet 2014 @ 12:16
J’aime beaucoup le dernier paragraphe qui mets les points sur les « i » et les barres sur les « t »!!!
Milena K
29 juillet 2014 @ 12:17
qui meT ,bien sur
AUDOUIN
29 juillet 2014 @ 12:34
Henri d’Orléans est fâché avec la syntaxe. La première phrase est construite en dépit du bon sens.
AUDOUIN
Mayg
29 juillet 2014 @ 12:44
C’est une blague ce communiqué ?
» En tant que Chef de la Maison royale de France et comme descendant direct de Saint Louis que je suis le seul héritier légitime de la couronne de France . » Il a fumé quoi avant d’écrire ça ?
Henri d’Orléans, chef de la Maison d’Orléans, branche cadette de la dynastie Capétienne a encore rater une occasion de se taire !
Se croyant seul héritier « légitime » d’une couronne qui n’existe plus, dans une République bien en place et pour longtemps encore. En oubliant le fait que si restauration il y avait un jour (ce dont je doute fort), la couronne de France risque de lui passer sous le nez, au profit de la branche ainée royale (Bourbon) ou encore impériale (Bonaparte)…
Gérard
30 juillet 2014 @ 09:26
Ce qu’écrit le comte de Paris correspond à ce que pensent la majorité des monarchistes français et à ce qu’ils ont toujours pensé depuis la mort du comte de Chambord comme l’histoire nous l’a appris. Chaque fois au demeurant qu’il y a eu des occasions de rétablir la monarchie en France, avant la mort du comte de Chambord en particulier, à la Libération ou lorsque cela fut envisagé dans le premier septennat du Général de Gaulle, personne n’a pensé naturellement à la branche espagnole.
Le battage médiatique actuel et la perte d’une grande partie de la culture historique française ou un certain snobisme traditionaliste seront très impuissants pour changer quoi que ce soit à cet égard.
Une restauration monarchique n’est pas évidemment à l’ordre du jour mais il est certain que l’idée monarchique est affaiblie par les partisans de Louis Alphonse.
Mayg
30 juillet 2014 @ 12:33
Gérard,
Ne soyez pas si sûr de ce que pense la majorité des monarchistes français…
Et si l’idée monarchique est quelque peu affaiblie, c’est plus par le comportement des Orléans que par autre chose.
Sigismond
30 juillet 2014 @ 12:39
Chacun voit midi à sa porte : l’idée monarchique est affaiblie par les partisans d’Henri.
« ce que pensent la majorité des monarchistes français et à ce qu’ils ont toujours pensé depuis la mort du comte de Chambord » : comme le dit très bien Naucratis, on croirait lire une « incantation apprise par cœur lors des séances de catéchisme orléaniste » :-)
Gérard
31 juillet 2014 @ 08:34
On croirait surtout lire quelqu’un qui connaît le milieu monarchiste et son histoire et qui ne prend pas ses désirs pour des réalités.
Euthyme
30 juillet 2014 @ 15:59
L’idée monarchique n’est guère renforcée par les prétentions des Orléans dont les aieux ont contribué à faire choir la couronne.
Gérard
31 juillet 2014 @ 08:35
Pour les monarchistes l’idée monarchiste est une idée d’aujourd’hui et ce n’est pas une idée doit rester figée à la situation créée par la Terreur en 1793.
Euthyme
1 août 2014 @ 23:13
L’idée monarchique ne reste donc pas davantage a la situation instituée par le traité d’Utrecht …
Gérard
2 août 2014 @ 15:14
Ni à la guerre de cent ans.
Kardaillac
29 juillet 2014 @ 13:23
Le Comte de Paris boude. C’est son droit.
En la circonstance, le dernier paragraphe fait petit joueur pour un descendant Egalité.
AUDOUIN
30 juillet 2014 @ 07:03
Kardaillac
L’attitude de Henri rappelle celle de son arrière-grand-père Louis-Philippe-Albert d’Orléans, comte de Paris refusant d’assister aux aux obsèques du Comte de Chambord en 1883 à Goritz. Henri a boudé car il savait qu’à Bouvines, il n’aurait pas la préséance sur le duc d’Anjou, lequel, en outre, a prononcé un discours que son cadet n’aurait sans doute pas aimé écouter. L’aîné des d’Orléans avait déjà assez mal pris d’avoir été obligé de lui céder la première place à Notre-Dame de Paris lors de le procession en hommage à Saint Louis…
AUDOUIN
bambina
29 juillet 2014 @ 14:14
Les pauvres, les Bourbons ou les Orléans se raccrochent vraiment aux branches…
Baia
29 juillet 2014 @ 14:36
Mr le Comte ne loupe pas une occasion de se taire … Quel manque de lucidité !
Gérard
30 juillet 2014 @ 12:16
Il y a beaucoup de gens qui ne manquent jamais une occasion de se taire, Chère Amie.
Baia
31 juillet 2014 @ 07:50
Certes Gérard, mais tout le,monde ne se prétend pas héritier de la couronne de France … Un peu de discrétion et d’humilité de la part de ce Monsieur seraient de mise.
Gérard
31 juillet 2014 @ 11:35
Il est vrai que son père aurait traité cela avec plus de condescendance.
Mayg
31 juillet 2014 @ 12:34
Discrétion et humilité ne font pas parties du vocabulaire d’Henri d’Orléans ma chère Baia.
Danielle2
29 juillet 2014 @ 15:34
Non Monsieur, vous n’êtes le descendant direct de Saint Louis. Et vous le savez fort bien. Mais nous sommes en République, à quoi bon servent ces querelles.
Gérard
30 juillet 2014 @ 09:27
Votre phrase est incompréhensible Danielle2. Qui n’est pas descendant de saint Louis ?
Vincent
30 juillet 2014 @ 13:40
L’ancêtre de Louis de Bourbon par les mâles est théoriquement François d’Assise de Bourbon. Mais il est connu que la Reine Isabelle II a eu de nombreux amants et son mari mari était non seulement homosexuel mais souffrait seulement les médecins de l’époque d’hypospadias. Il est donc plus vraisemblable que les enfants d’Isabelle II soit le fruit d’unions adultérines.
http://www.suttonclonard.com/NotasAutor1.htm
http://www.libertaddigital.com/chic/corazon/2014-03-23/cuando-puigmolto-inyecto-sangre-nueva-en-los-borbon-1276513796/
Gérard
31 juillet 2014 @ 12:00
Le roi consort était homosexuel vraisemblablement, la reine le disait, mais surtout il semble qu’il n’ait pas eu d’attirance spécialement pour sa femme, bien qu’au fil du temps il ait existé entre eux des sentiments d’affection durable au moins.
On a effectivement parlé d’un problème physique de surcroît qui aurait pu rendre vains ses efforts, d’autant que la reine a dû essayer d’accomplir totalement le devoir conjugal avec ce cousin qu’elle trouvait plutôt joli de visage, et parce qu’elle était torturée par une foi chrétienne solide et la faiblesse d’une chair exigeante et insatisfaite.
La paternité d’un autre, c’est en effet ce que pense, et écrit, et publie, l’immense majorité des historiens espagnols, mais ce ne sera jamais prouvé, ou révélé, officiellement.
Un historien espagnol « légitimiste », pour en quelque sorte rattraper un barreau de l’échelle, ajoute que la reine aurait eu aussi des faveurs pendant le temps de la conception d’Alphonse XII pour son beau-frère le duc de Séville, ce qui aurait pu remettre en selle les Bourbons (d’autant qu’il y a aussi le problème de la reine Marie-Louise qui était beaucoup moins sympathique que la reine Isabelle mais tout aussi ardente). Cependant pendant cette période là le duc n’est pas donné favori.
Actarus
31 juillet 2014 @ 13:40
L’ancêtre de tous les Orléans par les mâles est théoriquement Philippe de France, Monsieur, frère de Louis XIV. Mais il est connu qu’il était homosexuel tendance « grande folle » et une vraie drag-queen avant l’heure. Serait-il vraisemblable que les enfants de la première Madame, Henriette d’Angleterre, et ceux de la deuxième, la Palatine, aient été le fruit d’amours adultérines ? ;-)
Nemausus
31 juillet 2014 @ 16:19
L’homosexualité n’a jamais empêché d’être un géniteur, les Orléans en savent quelque chose puisque le fondateur de leur branche était un homosexuel notoire.
Quant à l’ascendance des enfants d’Isabelle II, il ne s’agit que des médisances colportées par les carlistes pour discréditer Alphonse XII et sa descendance, propos qui sont repris par les orléanistes, spécialistes dans les ragots de caniveaux.
Je rappelle qu’une rumeur existe également sur la filiation d’Henri d’Orléans sénior et sur la complaisance de Jean d’Orléans dit duc de Guise pour accepter ce rejeton qui évitait ainsi l’extinction complète de la branche aînée des Orléans ! rumeur fondée ou pas, peu importe, je rappelle que selon l’adage ancien, le sang des lys ne se présume pas et en tout cas les légitimistes n’utilisent pas cette rumeur constamment pour discréditer les Orléans mais si vous persistez dans ce comportement puéril alors les légitimistes se sentiront également libres de faire pareil et de rappeler systématiquement cette rumeur pour ne parler que des messieurs Berny prétendants au trône de France !
AUDOUIN
31 juillet 2014 @ 18:38
@ Vincent
C’est une obsession quasi maladive chez vous; c’est bien la troisième ou quatrième fois en quelques semaines que vous nous ressortez les mêmes insanités. Le prince des Asturies Alphonse a quitté l’Espagne avec ses parents en 1968 quand les Bourbons ont été déclarés déchus. Sept ans plus tard en 1975, les Espagnols qui en avaient soupé de la république, d’un roi importé d’Italie et de gouvernements provisoires, ont rappelé les Bourbons en la personne d’Alphonse XII en faveur de qui sa mère avait abdiqué en 1870.
A qui ferez-vous croire que les députés des Cortes qui étaient certainement mieux informés que vous auraient acclamé le fils d’Isabel II et du roi consort François d’Assise s’ils avaient été convaincus qu’Alphonse XII était un enfant adultérin?
Arrêtez, je vous prie, de colporter mécaniquement comme un perroquet des calomnies ramassées dans les poubelles de l’Histoire. Vous ne changerez rien, sauf à vous salir vous-même.
AUDOUIN
Sigismond
1 août 2014 @ 11:51
Excellentissime réponse, Nemausus ! Nous pourrions « à notre guise » rabâcher cette méchante rumeur, mais nous sommes polis et avons du savoir-vivre ;-)
Nemausus, existe-t-il un « duc de Berny » ?
Gérard
1 août 2014 @ 14:42
Bien sûr Philippe de France, duc d’Orléans, Monsieur, était homosexuel mais il honora régulièrement ses épouses notamment la première qui était fort plaisante et aurait pu être courtisée, peut-être a-t-elle cédé à certains mais il n’aurait pas été envisageable pour Philippe d’endosser une grossesse illégitime et tout porte à croire que ses enfants furent de lui. C’est encore clairs pour la Princesse palatine qui n’avait pas les charmes de la première Madame mais avec laquelle le prince s’astreignit au devoir conjugal. Dans une cour où tout le monde épiait tout le monde, où il était quasiment impossible d’avoir une vie secrète et où tout un chacun parlait voire écrivait, personne n’a jamais mis en doute la naissance légitime de tous les enfants du duc d’Orléans et en particulier du Régent né de la second union et ancêtre des Orléans d’aujourd’hui.
Les analyses récentes confirment naturellement ceci.
Cyril-83
30 juillet 2014 @ 10:00
Pas le descendant direct de saint Louis ? Par Toutatis ! Que voulez-vous dire par là, Danielle ?
Naucratis
29 juillet 2014 @ 19:53
Ah il l’a mauvaise le pauvre Henri !
Ses rodomontades tombent à plat et le ridiculisent toujours davantage…
Il me ferait presque de la peine.
Gérard
30 juillet 2014 @ 07:18
Pas de faute de construction malgré les sempiternelles jérémiades des détracteurs alphonsistes.
Mayg
30 juillet 2014 @ 12:44
Des jérémiades, c’est plutôt du côté d’Henri d’Orléans que j’en vois.
Gérard
31 juillet 2014 @ 08:37
Oh Mayg si vous me permettez vous n’êtes pas la dernière pour les jérémiades.
Mayg
31 juillet 2014 @ 12:52
Sauf que moi, je ne prétends pas à tout bout de champ être le Chef de la Maison Royale de France, descendant direct de Saint Louis, seul héritier légitime de la couronne de France , duc de France et autres absurdités de ce genre..
Euthyme
30 juillet 2014 @ 11:23
Riton vient de se ridiculiser, une fois de plus, avec son communiqué vengeur. Il n’y a vraiment aucune élégance chez cet homme.
Gérard
30 juillet 2014 @ 12:18
Il n’y a en tous cas aucune élégance dans votre phrase vulgaire.
Euthyme
1 août 2014 @ 23:16
Aucune importance, Gérard, je ne me prétend pas seul successeur légitime a la couronne de France.
Louis Moins
30 juillet 2014 @ 22:41
Il y en a encore moins en vous.
Euthyme
1 août 2014 @ 23:17
Même réponse que précédemment.
Milena K
31 juillet 2014 @ 09:49
Bravo pour votre commentaire un brin moqueur…et au lieu de se fendre de ce communiqué geignard,le Comte de Paris ferait mieux d’etre plus « visible » s’il est si avide de reconnaissance.Il est vrai que son rejeton Vendome occupe plus de place médiatique que lui….
Roch
29 juillet 2014 @ 09:14
Passe t-il sa vie dans les églises?
MDR
Pierre-Yves
29 juillet 2014 @ 12:41
Remarque qui vaut son pesant de cacahuètes venant d’un fan de Jean d’Orléans !
Baia
29 juillet 2014 @ 14:37
Un peu moins, je pense, que votre poulain chéri Jean d’Orléans !
Milena K
30 juillet 2014 @ 11:13
Curieux ,en effet,comme l’ironie est à géométrie variable…
Gérard
30 juillet 2014 @ 13:48
Oui certains correspondants sont très soupçonneux sur cette question Roch, la Stasi veille.
A.Lin
29 juillet 2014 @ 10:37
Merci Jean Marie pour ce reportage !
«À Bouvines, unis sous la bannière de Saint-Denis, sont venus combattre ceux qui étaient fiers de leur autonomie et de leurs libertés à se gérer. La conscience politique du peuple français est née dans cette plaine. Mon père était venu en 1988, c’est important pour moi de marcher dans ses pas. Cette journée est vraiment particulière, toutes les organisations d’une nation sont présentes : l’Église, la République, la Monarchie et même un représentant de la couronne d’Angleterre. L’harmonie est quasi parfaite.»
http://www.lavoixdunord.fr/region/bouvines-pour-louis-de-bourbon-la-conscience-ia28b50422n2295428
Naucratis
29 juillet 2014 @ 19:54
Mille mercis, A.lin, pour ce lien.
Francine du Canada
29 juillet 2014 @ 20:27
Merci A.Lin, mais qui était donc le représentant de la couronne d’Angleterre à cette commémoration? L’ambassadeur du Royaume-Uni en France? FdC
Gérard
30 juillet 2014 @ 07:14
Sûrement pas, le prince ne le cite pas, un consul local peut-être ?
jay
29 juillet 2014 @ 11:30
Toujours élégant et distingué ce Prince! Vraiment il présente bien !
Jacques Xaintrailles
29 juillet 2014 @ 12:04
Pour l’information et le plaisir de tous, voici le discours prononcé à Bouvines par l’héritier légitime des 40 Rois qui ont fait la France; discours qui a battu tous les records à l’applaudimètre local ! :
Discours prononcé en présence des autorités de l’Etat, des collectivités territoriales et de la municipalité de Bouvines par Monseigneur le Prince Louis de Bourbon, duc d’Anjou, Aîné des Descendants de Philippe-Auguste, Chef de la Maison de Bourbon,
le dimanche 27 juillet 2014
pour le 800ème anniversaire de la Bataille de Bouvines
Excellence [Monseigneur l’Archevêque de Lille]
Monsieur le Préfet
Monsieur le Président du Conseil Général
Madame le Vice-Président du Conseil régional
Monsieur le maire de Bouvines
Mesdames et Messieurs les Maires
Mesdames et Messieurs
Mes chers compatriotes
1214-2014. Huit cent ans séparent ces deux dates et Bouvines demeure un repère essentiel dans l’histoire de France. Une date charnière. Croyez-bien que je ressens un grand honneur d’avoir été invité à cet anniversaire. J’y suis comme successeur, bien lointain il faut le dire, puisque tant de siècles nous séparent de Philippe-Auguste, le vainqueur de Bouvines.
De telles commémorations nous font entrer profondément au cœur de l’histoire de notre Pays. Il y a quelque chose d’exceptionnel pour notre nation que de pouvoir s’inscrire dans une si longue durée qui est aussi une occasion de réfléchir à notre destinée.
Pourquoi nous souvenons nous de Bouvines alors que les mots ont changé de sens, alors que des concepts nouveaux sont apparus, forgés par les évènements si nombreux vécus par notre pays ? Ainsi, que dire après 800 ans, d’encore audible pour nos concitoyens ?
Au-delà de la victoire elle-même, victoire un peu miraculeuse puisque les troupes royales étaient deux fois moins nombreuses que celles des coalisés du roi Plantagenet et de l’Empereur, nous pouvons retenir trois enseignements de Bouvines :
Le premier est l’affirmation de l’Etat. Cela paraît à la fois lointain et parfois aussi, très présent. Lointain, car nous avons du mal à nous imaginer ce qu’était la société féodale, divisée en de multiples souverainetés avec quelques grands féodaux essayant de conquérir toujours plus de pouvoirs. Le Roi de France qui était le plus petit des grands, les a vaincus à Bouvines. Philippe en ce jour de juillet 1214, a affirmé, pour son temps comme pour le nôtre, qu’au-dessus des intérêts particuliers il y a le bien commun dont la fonction royale est garante. Ce n’est pas un hasard si la renommée lui a donné le surnom d’ « Auguste » (Philippe-Auguste) lui reconnaissant ce vieux titre hérité de Rome qui restait encore le modèle de l’Etat, c’est-à-dire d’un pouvoir non dépendant des hommes et de leurs égoïsmes passagers. Oui, Bouvines marque la renaissance de l’Etat.
Le second vient de la nouveauté de la bataille de Bouvines où, au-delà des troupes habituelles des chevaliers et de leurs servants, ce qui fit la différence, ce furent les milices bourgeoises des communes. Pour la première fois la société française, organisée en corps constitués, autour de ses métiers et de ses chartes communales, se manifestait.
A Bouvines, unis sous la bannière de Saint-Denis, sont venus combattre ceux qui étaient fiers de leur autonomie et de leurs libertés à se gérer. Ce droit qui en avait fait, pour la première fois de vrais sujets libérés de la tutelle des seigneurs, ils le devaient aux premiers capétiens qui favorisèrent les chartes de franchise contre la toute-puissance des féodaux. La conscience politique du peuple de France est née à Bouvines.
Ainsi et c’est le troisième enseignement que je vois dans cette commémoration, se souvenir de Bouvines, huit cents ans après la victoire, permet de comprendre l’intérêt de l’histoire. Parfois la France donne l’impression d’oublier son passé, or c’est dans le temps long que notre pays s’explique. Il s’est constitué génération après génération. Les grandes dates que les écoliers apprennent (496, l’an 800, 1214, 1515 … jusqu’à 1914) sont autant de repères qui donnent du sens à nos vies. Il faut nous en souvenir pour écrire de nouvelles pages, pour entrer dans l’avenir.
Une grande nation est celle qui sait s’inscrire dans le temps. En m’invitant ici, en ce jour, à coté de toutes les autorités, héritier de la dynastie millénaire, j’imagine que c’est, Monsieur le Maire, ce que vous avez souhaité montrer. Soyez remercié de m’avoir permis de le rappeler.
Louis
Duc d’Anjou
jul
30 juillet 2014 @ 07:00
Merci beaucoup pour ce discours.
Sigismond
30 juillet 2014 @ 10:42
Magnifique discours :
– « J’y suis comme successeur […] de Philippe-Auguste »
– « Rome qui restait encore le modèle de l’Etat »
– « héritier de la dynastie millénaire »
Le grand honneur était pour nous, Monseigneur.
Puisse Madame, et puisse S.A.R. la princesse Emmanuelle votre tante, vous accompagner lors de votre prochaine venue. Le 25 avril fut un grand jour car Madame nous avait fait le grand honneur d’être présente à votre côté.
Cosmo
29 juillet 2014 @ 13:07
Etonnant que personne ne trouve à redire au costume et à la cravate sombres, portés par le prince ! Jean d’Orléans s’est tant fait critiquer sur ce site pour avoir porté un costume identique.
Pour l’un c’est élégant et distingué, pour l’autre c’était ringard.
Personnellement, je trouve ce costume parfait pour le genre de cérémonies où se rendent les deux princes.
Gérard
30 juillet 2014 @ 09:46
Mais oui bien entendu il n’y a rien à redire sur la tenue de l’un comme de l’autre, par ailleurs tout le monde sait que le comte de Paris était invité comme le président de la république et le premier ministre, le préfet… et que malheureusement pour des raisons diverses tout le monde s’est décommandé. Le discours lu par Louis de Bourbon est en effet très convenable et l’on ne pouvait guère s’attendre à autre chose. Il n’insiste pas trop sans doute pour des raisons évidentes sur le caractère français de cette victoire contre le roi d’Angleterre qui aurait volontiers remplacé Philippe. Il ne fait pas référence aussi à l’appel de l’archevêque à prier et œuvrer pour la paix aujourd’hui alors qu’en Palestine ou en Irak la situation est désastreuse et que meurent beaucoup d’innocents notamment des Chrétiens que nos rois, nos empereurs et la République ont toujours protégés.
J’espère que le discours n’a pas cependant été applaudi dans l’église ce qui serait inconvenant. Simplement ce discours qui a été préparé sans doute avec ses conseillers, s’il fait référence à l’autorité royale et à l’union du peuple français autour de la personne du roi, et au nécessaire affaiblissement des féodaux, laisse un sentiment de malaise dans la mesure où la prétention du prince actuellement, comme celle de son père il y a quelques années, menace le principe royal en lui-même par cette concurrence évidemment dommageable et contraire au principe monarchique.
Sigismond
30 juillet 2014 @ 13:22
Gérard renverse les rôles comme toujours, ça devient obsessionnel !
C’est la prétention du prince Henri d’Orléans actuellement, comme celle de son père il y a quelques années, qui menace le principe royal en lui-même par cette concurrence évidemment dommageable et contraire au principe monarchique.
Le duc d’Anjou lui, assume ses devoirs d’aîné, comme son père mais aussi comme son grand-père paternel et tous leurs prédécesseurs, suivant l’ordre immuable suivi depuis Hugues Capet.
Gérard
31 juillet 2014 @ 08:40
Si l’idéal monarchique n’avait pas été incarné depuis la mort du comte de Chambord par les Orléans, il aurait vraisemblablement définitivement sombré et les Bourbons de la branche aînée n’auraient même pas pu de loin en loin venir en récolter les miettes.
Sigismond
1 août 2014 @ 06:19
« En récolter les miettes » ! Il y a eu autrefois Gérard des moments où vous faisiez montre d’une certaine modération dans vos propos anti-bourboniens et je l’avais souligné, mais je vois que depuis quelques semaines, « la contamination de la méchanceté sans doute gagnant », vous reprenez à votre compte l’insolence outrecuidante habituelle de votre lointain prince cadet, cramponné à ses « droits » totalement irréels…
Gérard
1 août 2014 @ 12:29
Ce n’est pas du tout de la méchanceté, vous manquez totalement Sigismond et vous faites mine d’ignorer les faits, les faits sont têtus, les faits ne sont que des faits, ils ne sont pas des personnes, ils n’ont aucune méchanceté, ils sont ce qu’ils sont. On ne peut pas une fois qu’ils se sont produits les transformer, on peut essayer de les expliquer seulement. Oui ce sont les partisans des Orléans (et bien sûr au premier rang l’Action française, quoiqu’on en pense, et Charles Maurras qui valait beaucoup mieux malgré l’antisémitisme ambiant que dans ces égarements de vieillard, Charles Maurras dont le défunt comte de Paris n’ignorait pas les qualités et les défauts et dont il avait voulu et pu s’éloigner avec le soutien du duc de Guise), ce sont les partisans des Orléans donc qui ont maintenu la cause royale pendant plus d’un siècle après le décès du comte de Chambord (et même un peu avant mais pas tout seuls). Ils l’ont maintenu bien entendu sous l’autorité et avec le concours permanent des princes qui lorsqu’ils étaient exilés se sont toujours passionnément intéressés à la France et a fortiori lorsqu’ils étaient sur le sol national. De l’autre côté il y eu toute une époque où, en dehors d’une revendication de principe, les aînés de la maison de Bourbon ne se sont pratiquement pas intéressés à la France et leur biographie récente le démontre aisément. Tout le monde sait également qu’à la même période le mouvement dit légitimiste ne comptait que quelques centaines de personnes dont la plupart étaient à peu près inactives. Il en est autrement aujourd’hui, et il faut le reconnaître, tant du côté des princes d’origine espagnole (ils sont toujours espagnols aussi, mais je ne veux pas vous fâcher plus) que du côté de leurs supporters français.
Sigismond
30 juillet 2014 @ 10:27
Cosmo, pour ma part j’avais souligné (1er juillet) l’élégance de Jean d’Orléans lorsqu’il avait porté un tel costume à l’abbaye de Thiron-Gardais. Mais chut, Gérard n’aime pas que des légitimistes disent du bien de ce descendant de Charles X. Sans doute parce que cela pourrait donner l’impression que le pseudo-« duc de Vendôme » a fait allégeance au duc d’Anjou :-))
Mais c’est ainsi, la réconciliation dynastique française n’est pas pour demain, les ducs de Noto et de Castro sont bien plus intelligents que leurs cousins cadets d’Orléans.
Gérard
30 juillet 2014 @ 13:02
Il y a eu autrefois Sigismond des moments où vous aviez une certaine lucidité et je vous en ai plus d’une fois félicité, mais je vois que depuis quelques semaines, la contamination de la méchanceté sans doute gagnant, vous perdez de plus en plus le sens commun et le sens des convenances et je vois que vous vivez dans un monde totalement irréel, c’est bien votre droit, mais n’essayez pas de l’imposer à tout un chacun.
Comment quelqu’un qui a reçu une certaine éducation et qui est doté d’une conscience peut-il trouver normal qu’un prince de 20 ans attende des hommages d’une princesse qui a plus de trois fois son âge et que la majorité des royalistes français considéraient comme la reine ? Les faits tels que vous les rapportez ne se sont sans doute pas produits de cette manière, et je ne peux pas croire qu’Axel de Bourbon-Parme se soit comporté ainsi, comme un automobiliste de banlieue auquel on a refusé la priorité ! Et en plus dans une église, après ce que le Christ a dit !
Sigismond, il y a une vie indépendamment de la cause royale, en dehors de la date de naissance de Louis XIV et de son frère Philippe, où certaines règles doivent être respectées, comme la courtoisie, la politesse, la bienséance, sinon à quoi bon prôner une restauration monarchique ! Autant rester en république, comment voulez-vous qu’en vous lisant, vous et certains de vos amis, heureusement pas tous, on ait envie de restaurer des rois, alors que ces rois vous les caricaturez. Louis XIV s’effaçait devant une chambrière au passage d’une porte et un jeune prince français contemporain prendrait le fauteuil qu’on a réservé à une vieille princesse, comme un garçon des rues piquerait la dernière place assise dans le métro à une vieille dame !
Et quand vous recevez chez vous, est-ce que nonobstant l’âge, les qualités, le dévouement, le rang, le renom, d’un cousin âgé, vous placez à votre droite un jeune homme parce qu’il est mieux situé dans l’ordre généalogique ?
Tout ceci bien entendu indépendamment des droits au trône, qui pour moi sont totalement inexistants pour tous les descendants de Philippe V d’Espagne. Mais même en tenant compte de cela je n’aurais jamais relégué le vieux duc de Ségovie après tous les Orléans et les Orléans et
Bragance ! Quand il reçut pour son dernier grand anniversaire des princes venus du monde entier, le comte de Paris plaça au même rang son beau-frère qu’il ne reconnaissait pas comme chef de la maison impériale du Brésil et leur cousin plus jeune qu’il considérait comme le chef de cette maison, avec l’impératrice d’Iran, le prince héréditaire de Monaco, la grande duchesse Marie de Russie, l’archiduc Otto de Habsbourg (je ne sais plus s’il était à Amboise ce jour-là ou un autre). Cet homme savait vivre.
Sigismond
31 juillet 2014 @ 09:40
Gérard, je n’aurai pas la méchanceté d’insinuer que vous avez perdu le sens commun (vous avez dû prendre des leçons de gentillesse auprès de votre prétendant), mais je me demande si vous pensez réellement ce que vous écrivez. Vous auriez fait, semble-t-il, un parfait chef du protocole dans les monarchies orientales, où ces questions d’âge et de différence d’âge sont si prépondérantes. Vous savez bien, ou devriez savoir, que sous nos longitudes, ce ne sont pas ces critères qui déterminent les préséances. Vous ne pensez pas que dans les cérémonies républicaines, quand les anciens présidents de la République sont conviés, M. Hollande laisse la première place à M. Giscard d’Estaing, sous prétexte que ce dernier est plus âgé ? Autrement, quels gros titres dans la presse le lendemain : « Quoi, Giscard est redevenu président et on ne nous a pas prévenus ? On nous cache tout, on ne nous dit rien ! »
Et c’était la même chose sous la monarchie, comme je l’ai appris à l’école républicaine ! Je me souviens très bien de notre institutrice nous expliquant qu’à la cour de Versailles, les comtesses de 64 ans restaient debout, les duchesses de 41 ans avaient droit à un tabouret, et la reine âgée de 18 ans trônait dans un magnifique fauteuil. Et le « savoir-vivre » n’a rien à voir là-dedans, ne mélangez pas tout pour tenter de justifier les droits impossibles de votre lointaine branche cadette.
Gérard
31 juillet 2014 @ 12:35
Sigismond – quelle patience il me faut, j’espère que mon purgatoire en sera abrégé – si l’on avait pu estimer que le frère de votre roi, et qui le représentait si j’ai bien compris, l’Église et la République, ayant eu la subite révélation, de Dieu le Père et de Jean Jaurès, que Celui-ci était bien Le Roi, et qu’il devait donc s’asseoir à la place qu’on avait réservée à la sublime comtesse de Paris, on a du mal à imaginer pourquoi toute sa parentèle et sa suite eussent dû s’intercaler. D’autant que je vous rappelle qu’en tout état de cause la comtesse de Paris était l’épouse puis la mère du chef de la maison du dernier roi qui avait régné sur la France, de la dernière famille royale de France, celle des Orléans, et qu’à ce compte-là elle aurait donc pu passer juste après la princesse Napoléon, qu’elle devançait un peu en âge cependant, et avant les représentants des Bourbons stricto sensu, et le cas échéant des Valois, des Capétiens directs, voire des Carolingiens et Mérovingiens (à supposer qu’un descendant de Naundorff ne soit pas arrivé sur ces entrefaites en se réclamant de cette qualité et en circonvenant, ce qui n’est pas toujours difficile, leur religion pouvant être surprise, le suisse et le curé). Alors essayer de vous rattraper comme vous pouvez, mais je dis qu’un tel incident, s’il a vraiment eu lieu ce dont je ne suis pas sûr, montrerait l’incorrection totale de ses auteurs, indépendamment de tout protocole mais au nom des règles traditionnelles de bienséance, de savoir-vivre, de politesse, ce que l’on apprenait de nos parents, de nos grands-parents et de nos aumôniers, et à défaut, pour les irréductibles, dans les cours d’instruction civique en sixième autrefois.
Je vous parle pas des comtesses et duchesses, je vous parle de Madame, dont quelques rares bouseux pouvaient penser qu’elle n’était que comtesse, même pas duchesse, mais qui, vous, Sigismond, vous le savez, était à tout le moins une princesse du sang, et aurait été sous l’Ancien Régime et la Restauration, la première princesse du sang de France. Alors rangez vos tabourets.
Tout ceci n’a pourtant aucun rapport avec les droits légitimes du comte de Paris au trône de France, encore une fois c’est une question de convenance et je vous renvoie cet égard à la baronne Staffe, ou à celle de Rothschild (qui l’est plus que la précédente ne l’était), au cher Jacques Gandouin et au duc de Brissac. Dernier conseil : ne postulez pas pour un poste au protocole du Quai ou de l’Élysée, les temps sont déjà difficiles, il ne faut pas multiplier les conflits.
Sigismond
1 août 2014 @ 13:25
Gérard, je ne sais si vous mélangez à dessein (avec plus ou moins de bonne foi, Dieu seul le sait), d’une part les règles de préséance et de protocole, d’autre part la simple courtoisie et la simple galanterie.
J’ai un grand respect pour la mémoire de dona Isabel d’Orléans et Bragance, EN TANT QUE fille d’un empereur « de jure » (capétien de surcroît) et surtout à cause de la manière injuste dont son père, dom Pedro de Alcântara a été traité par Isabelle la Rédemptrice. La « Redentora » ignora les traditions et coutumes multiséculaires de la monarchie portugaise, et fit fi de la constitution impériale brésilienne, pour prétendre instaurer une sorte de mariages « desiguais » dans la dynastie des Bragance. Je respecte aussi la mémoire de dona Isabel d’Orléans et Bragance en tant que princesse du sang royal de France. Et je n’insinue pas qu’elle ait capricieusement exigé d’avoir la première place à la cérémonie dont nous parlons, je pense que c’est la camarilla orléaniste, les courtisans, qui ont fait du zèle.
Les règles protocolaires et même le bon sens, commandaient que pour célébrer le 4e centenaire de l’avènement du premier de nos rois Bourbons, les deux premières places soient réservées aux deux seuls Bourbons invités. Les Orléans, nombreux à avoir été invités et présents, auraient très bien pu se répartir comme bon leur semblait les places n°3, 4, 5, etc, sans que personne ne trouve rien à redire.
Quant à la courtoisie, le prince Gonzalve qui était parfaitement bien élevé et très grand seigneur (comme sa mère qui était une très grande dame), eut l’obligeance (lors d’une autre cérémonie de ces commémorations) de prêter son stylo à dona Isabel pour qu’elle signe le livre d’or. Ce fils de France fit même le grand honneur à cette cousine cadette de l’appeler « ma tante ». Vous confondez les préséances et le protocole avec la galanterie, cela n’a rien à voir.
D’autre part, je ne vois pas pourquoi je devrais « essayer de me rattraper », alors que je n’ai rien écrit qui soit contraire à la vérité des faits et des préséances. Et il n’y a eu aucun « incident », puisque je vous répète que le prince Gonzalve et le prince Axel ne se sont pas donné le ridicule d’aller à cette cérémonie, leur entourage les ayant prévenus à l’avance de ce qui se tramait.
Gérard
2 août 2014 @ 15:24
Qui aurait eu l’idée en France de placer Madame au 4ème ou 5ème ? Vous devez être bien jeune Sigismond !
Sigismond
3 août 2014 @ 12:25
Gérard, que Votredame ait été placée aux 4e, 5e ou 3e places, peu m’importe, c’est de la cuisine orléaniste. L’essentiel était que les deux premières places fussent réservées aux deux seuls Bourbons invités. Cela n’a pas été le cas, les Bourbons ne sont donc pas venus, un point c’est tout. La gloriole orléaniste a été satisfaite ce jour-là.
Merci de me rajeunir, mais je ne fais pas teindre mes cheveux blancs :-))
Gérard
4 août 2014 @ 12:15
Ce qui confirme votre mauvaise foi car vous ne pouvez pas avoir oublié la place prédominante du comte et de la comtesse de Paris, surtout face à deux princes sans doute dotés de beaucoup de qualité mais qui étaient proprement inconnus et que l’État ou l’Église n’auraient pu placer à leur convenance que s’ils s’étaient réclamés du roi d’Espagne, ce qui leur aurait valu la deuxième place puisque nous sommes en France.
Sigismond
5 août 2014 @ 07:24
La place prédominante ? Ce n’est pas la notoriété pas plus que l’âge qui déterminent les préséances. Et que vient faire le roi d’Espagne (cousin cadet du duc d’Aquitaine) dans cette histoire ? Selon vous les Bourbons, aînés, auraient dû passer après les Orléans, cadets ? C’est proprement le monde à l’envers.
Gérard
6 août 2014 @ 12:10
Ah c’est vrai que pour vous en dehors de l’aînesse il n’y a point de salut quelles que soient les circonstances et le roi d’Espagne peut bien aller se rhabiller puisqu’il est un cadet et la reine Sophie fera la révérence à la duchesse d’Aquitaine, un cadet vous dis-je, un cadet !
Peut-être que dans les relations internationales actuelles ce principe pourrait être plus appliqué et l’on devrait se demander si le président des États-Unis est fils aîné ou si le président de la fédération de Russie est fils cadet. On néglige certaines voies.
Sigismond
6 août 2014 @ 18:00
Gérard, vous faites comme si vous ne saviez pas que l’aînesse salique fut la pierre angulaire de la monarchie française depuis Hugues Capet jusqu’à Charles X. Et que le cousin cadet qui se prétendit roi à leur suite ne fut qu’un usurpateur, qui s’enfuit par une courette en février 1848.
En revanche, chercher des ancêtres agnatiques communs entre des chefs d’État républicains, voilà qui n’est pas banal.
Gérard
7 août 2014 @ 12:51
Sigismond vous êtes quand même un forcené de l’aînesse alors j’extrapolai un peu. Louis-Philippe n’est pas parti par la courette mais il est parti, il est parti comme Charles X, discrètement, pour ne pas faire couler le sang des Français. Louis-Philippe était devenu roi après après beaucoup d’hésitations pour éviter la république ou l’anarchie. Louis-Philippe est mort depuis longtemps. Aujourd’hui il se trouve que ses descendants ont des droits à faire valoir pour le cas où le trône serait rétabli dans les conditions où il aurait été si vers 1873 Henri V y était monté et était mort une dizaine d’années après.
Sigismond
8 août 2014 @ 13:35
Gérard, le forcené de l’orléanisme que vous êtes devrait sortir un peu de son verger. Il y a une vie indépendamment de l’arrosage des poiriers, en dehors de la date de naissance d’une vieille comtesse et d’un jeune prince, où certains principes doivent être respectés : l’aînesse est un des principes liliacés (pour rester dans le domaine horticole) capétiens, et votre mépris pour ce principe est assez extravagant, pour quelqu’un qui prétend respecter « la place de la France ou la place du roi de France ».
Sigismond
31 juillet 2014 @ 10:14
D’autre part, vous ne semblez pas avoir bien suivi ces événements il y a vingt-cinq ans. Autrement, vous sauriez que le prince Gonzalve et le prince Axel ne se sont pas donné le ridicule d’aller à cette cérémonie où, de toute évidence, ils avaient été invités par pure forme mais où, de toute évidence, leur présence n’était absolument pas souhaitée par les orléanistes. L’entourage de nos deux princes les a prévenus de ce qui se tramait. La presse quotidienne régionale française a relaté ensuite cette nouvelle avanie des Orléans envers les Bourbons, et le prince Gonzalve a été interviewé au sujet de cette énième pantalonnade orléaniste.
C’est vous et vos amis qui essayez d’imposer à tout un chacun votre postulat de la prétendue prééminence des Orléans sur les Bourbons. Et comme à votre habitude vous extrapolez : qui donc a prétendu que le prince Axel attendait des hommages de dona Isabel ? La seule chose qui eût convenu (vous qui parlez de sens des convenances), c’est que les deux premières places ne soient pas chipées aux deux Bourbons invités, un point c’est tout. Nul ne demandait à dona Isabel de faire la révérence ni de prêter le moindre hommage, arrêtez d’extrapoler et d’IMAGINER des comportements grossiers aux personnes de haut rang, comme ici avec le prince Axel et vos histoires d’automobiliste et de métro, et comme il y a quelque temps avec Benoît XVI.
C’est vous qui ne respectez pas la courtoisie, la politesse et la bienséance, en appelant le prince Gonzalve de Bourbon, duc d’Aquitaine, « don Gonzalo de Bourbon Dampierre ». Encore n’êtes-vous pas allé aussi loin dans la méchanceté que les orléanistes qui avaient rédigé un carton d’invitation au nom de « don Gonzalo y Dampierre ». Véridique !
Gérard
31 juillet 2014 @ 13:03
Mais Sigismond vous perdez votre sang-froid, c’est vous qui nous avez raconté cette histoire, qui nous avez dit ou à tout le moins laissé entendre que vos princes étaient fâchés d’avoir été relégués. On ne peut décidément pas vous faire confiance, si vous croyez que je me souviens 25 ans après du détail des supposées bouderies de ces Messieurs… Et arrêter de me tracasser avec le pape, si le pape Benoît XVI avait été vexé par ce que j’écrivis, il me l’aurait fait savoir – je vous précise que c’est une boutade, vous en regarderez la définition car vous n’en êtes pas coutumier. Toutefois lorsque vous écrivez en substance « on a faufilé la princesse cadette » je dois vous dire que je ne trouve pas ça très classe.
Quant à son altesse royale le prince Gonzalve, duc d’Aquitaine, je suppose qu’au Paradis, où il est, je l’espère, on ne l’appelle que Gonzalo, comme on le faisait quand il était enfant et tout au long de sa vie trop courte, et pas toujours heureuse, au Paradis où l’impératrice Zita elle-même, reine apostolique de Hongrie et de Bohême, n’est que Zita, l’humble servante du Seigneur, au Paradis où l’on ne sait même pas si Jacques et Jean sont à droite ou à la gauche du Christ.
Gérard
31 juillet 2014 @ 14:03
Une dernière chose : dans mon enfance tout le monde appelait Alfonso et Gonzalo de Bourbon, les Bourbons Dampierre, pour les distinguer d’autres Bourbons, et ce n’était pas offensant, c’était leur nom à l’espagnole mais francisé, ça avait même une certaine allure, Bourbon Dampierre ! On songeait aux croisades. Je ne suis pas chez moi en ce moment et je n’ai pas sous les yeux mon exemplaire, le tome II, du Grand Larousse encyclopédique en 10 volumes qui faisait mes délices, dans son arbre généalogique Bourbon, il me semble qu’il les désignait comme Bourbon Dampierre. Tout le monde savait que leur père était l’aîné de tous les Bourbons, comme tout le monde savait que le comte de Paris était le chef de la maison de France, alors parfois on voulait bien dire que le duc de Ségovie était le chef de la maison de Bourbon, mais après on ne l’a plus trop dit parce que Hervé Pinoteau disait : la maison de Bourbon c’est la maison de France, donc si l’on disait chef de la maison de Bourbon, on risquait d’être involontairement qualifié de partisan, ce que la plupart des monarchistes et même des républicains qui avaient une certaine idée de la monarchie et de l’histoire ne voulaient pas accepter.
Sigismond
1 août 2014 @ 12:30
Gérard, je ne vous reprochais pas l’appellation « Bourbon Dampierre », cette belle association de deux noms prestigieux, dont je suis heureux de voir qu’elle vous plaît aussi et qu’elle vous évoque les croisades. Je ne vous reprochais que l’appellation « don Gonzalo », car il faut savoir que le duc d’Aquitaine tenait beaucoup à être appelé Gonzalve et à ce qu’on n’oublie pas qu’il était de nationalité française. Notre prince fit d’ailleurs mettre bon ordre sur son acte de naissance à la mairie de Rome, l’état civil romain remplaça « Gonzalo de Borbon-Segovia » (le nom fantaisiste dont la camarilla d’Alfonso XIII l’avait affublé en 1937) par « Gonzalve de Bourbon », en français dans le texte italien.
Euthyme
30 juillet 2014 @ 11:21
C’est simple, l’un est naturellement élégant et distingué alors que l’autre est franchement ringard.
Mayg
30 juillet 2014 @ 12:56
Il n’y a rien à dire sur son costume parce qu’il fait sombre et chic. Alors que Jean d’Orléans est ringard pour ne pas dire vieillot.
Cosmo
31 juillet 2014 @ 08:51
Dixit Pétronille, l’arbitre des élégances et la reine de l’objectivité !
Mayg
31 juillet 2014 @ 13:01
Dois-je vous rappelez Cosmo, que vous êtes le premier sur cet article à avoir parlé de la tenue de Louis de Bourbon et à vouloir faire un comparatif avec Jean d’Orléans ? Alors maintenant qu’on vous donne notre point de vue, ne venez pas vous plaindre parce qu’il ne correspond pas au votre !
Cosmo
1 août 2014 @ 07:57
Mayg,
Ce n’est pas votre point de vue que je critique, c’est votre façon de l’exprimer. Je ne vois pas comment un costume bleu nuit puisse être élégant sur l’un et ringard et vieillot sur l’autre.
A moins que vous ne vouliez dire que le prince Jean est ringard. Mais dans ce cas-là ne vous offusquez pas quand on fait remarquer l’accent espagnol du prince Louis et le côté « bling » de sa vie espagnole.
Cosmo
Mayg
1 août 2014 @ 14:58
Cosmo,
Il faut savoir porter un vêtement, le mettre en valeur par sa prestance et son allure, ce qui fait défaut chez Jean d’Orléans, qui fait un peu vieillot.
Cosmo
2 août 2014 @ 10:10
Mayg,
Nous n’avons pas du tout la même idée de l’élégance et de la classe.
Cosmo
Sigismond
4 août 2014 @ 11:01
« Il faut savoir porter un vêtement, le mettre en valeur par sa prestance et son allure » : bravo Mayg, c’était une nuance qu’il fallait apporter.
Gérard
6 août 2014 @ 12:03
C’est parfaitement grotesque à mon sens de considérer que parce qu’on est Orléans et non pas Bourbon de la branche aînée (même si l’on a beaucoup plus de sang Bourbon de la branche aînée que son compétiteur) on n’a aucune allure, c’est un argument de cour de récréation. Je suppose qu’avec ce genre d’argument les ancêtres de nos correspondants auraient trouvé la reine Marie-Louise et le roi Charles IV beaux comme des dieux de l’Olympe.
Nemausus
29 juillet 2014 @ 16:02
Et dire qu’il y a des vilains officiels républicains français qui osent ne pas inviter que les Orléans mais qui trouvent que le chef de la maison de Bourbon, représentant aîné de la dynastie royale de France, a toute sa place dans une cérémonie commémorant l’histoire de France ! ;-)
Manifestement ces officiels républicains français n’ont donc que faire des sentences inquisitoriales des orléanistes qui affirment toujours péremptoirement que seuls les Orléans sont reconnus en France ! Encore des vilains officiels républicains français qui font mentir ces cadets et leurs partisans ! ouh qu’ils sont vilains ces républicains de faire peu cas de la colère d’Henri d’Orléans ! ;-))
On peut seulement se poser la question de savoir quand les orléanistes et leurs princes comprendront que la France n’est pas leur propriété et que la branche aînée continuera, malgré l’opposition bien vaine des Orléans, à venir tenir leur rôle de chef de maison en France quand cela est nécessaire.
L’explication de l’absence d’Henri d’Orléans me fait sourire car on devine qu’il ne voulait pas laisser la 1ère place au duc d’Anjou qui était invité comme aîné des descendants de St-Louis. Henri d’Orléans ne pouvait se prévaloir de cette qualité, alors il a préféré bouder dans son coin en invoquant des raisons personnelles et familiales !
Nemausus
29 juillet 2014 @ 18:16
Alors qu’Henri d’Orléans se pourfend d’un communiqué assassin mais surtout pathétique et inutile (il n’a pas fini d’user ses stylos pour rien) à chaque apparition de son chef de maison en France, le duc d’Anjou, lui, ignore tout simplement les jérémiades de son cadet. Le prince poursuit son chemin de chef de la dynastie royale de France s’en tenir compte le moindre du monde des gesticulations bien vaines des Orléans ! c’est d’ailleurs peut être cela qui irrite tant Henri junior de voir que ses attaques puériles n’ont pas prises sur le duc d’Anjou !
Kardaillac
30 juillet 2014 @ 09:41
La « faute » en revient à M. le maire de Bouvines que le Protocole avait interrogé au début de l’année pour cette cérémonie, et qui, peut-être embarrassé, aurait répondu, le prince de Bourbon, aîné des capétiens devant, le reste en vrac derrière.
Ce qui ne plut ni à la maison d’Orléans concurrente, mais on se demande vraiment pourquoi puisqu’ils ont tranché le câble des lois fondamentales, ni aux représentants de l’Etat qui ne délégua qu’un sous-préfet.
Gérard
30 juillet 2014 @ 13:03
C’est en effet le plus vraisemblable.
Sigismond
4 août 2014 @ 11:03
« le reste en vrac derrière », un peu rude mais si… légitime !
Mayg
30 juillet 2014 @ 13:23
Et il a bien raison Louis de Bourbon de ne pas s’occuper des élucubrations d’Henri d’Orléans. Le chien aboie, la caravane passe…
Gérard
31 juillet 2014 @ 08:42
De mieux en mieux Mayg, vous comparez à un chien un prince de la maison royale et une cérémonie commémorative à un cirque !
Cosmo
31 juillet 2014 @ 08:53
C’est gentil de comparer Henri d’Orléans à un chien et Louis de Bourbon à un chameau !
Cosmo
Actarus
31 juillet 2014 @ 13:55
Ça me donne envie d’aller au zoo. ^^
Mayg
31 juillet 2014 @ 13:09
Gérard et Cosmo,
Vous savez très bien qu’utiliser cette expression n’est en aucun cas traité le destinataire de chien. Mais qu’elle signifie simplement qu’il faut suivre son chemin sans s’occuper de ce que disent les calomniateurs. Calomniateur, comme l’est Henri d’Orléans dans ses communiqués envers Louis de Bourbon.
Mais comme vous cherchez la moindre petite excuse pour faire passer les Orléans pour des victimes, allez-y, faites vous plaisir… !
Cosmo
1 août 2014 @ 07:58
Ah bon ! Je l’ignorais…
Cosmo
Mayg
1 août 2014 @ 14:59
Je sais Cosmo, vous ignorez beaucoup de choses…
Gérard
2 août 2014 @ 15:31
Là vous tombez à plat Mayg.
Nemausus
3 août 2014 @ 08:53
Mayg,
Les orléanistes sont égaux à eux même. Lorsqu’ils ont du mal à justifier l’attitude ou les propos de leur chef, ils se réfugient dans la démagogie et les insultes et comme à leur habitude se posent en victime quand les légitimistes leur répondent sur le même ton. Cosmo est le grand maître de la pratique depuis le début !
Les orléanistes, comme leur chef, ne supportent pas que leurs affirmations péremptoires et leurs injonctions farfelues tombent tout autant à plat pour les légitimistes que les injonctions ridicules d’Henri junior pour le duc d’Anjou. Et ça manifestement cela les énerve au plus haut point, pour notre plus grand plaisir de les voir s’agiter et s’époumoner pour rien !
Gérard
5 août 2014 @ 19:13
Je ne voudrais pas généraliser car je connais des « légitimistes » charmants mais dans ces colonnes le plus surprenant en ce qui les concerne (pas tous heureusement) ce n’est peut-être pas l’entêtement, c’est le manque de recul par rapport à eux-mêmes et le manque complet d’humour. Je pense qu’ils imaginent en avoir, mais leur humour ce sont des rosseries, c’est-à-dire l’humour d’un cheval.
Naucratis
1 août 2014 @ 09:29
Mayg, seuls les ânes ne comprennent pas cette expression…
Cosmo
1 août 2014 @ 12:43
Et seuls les imbéciles pensent que les ânes ne comprennent pas cette expression…
Mayg
1 août 2014 @ 15:01
Et surtout les personnes de mauvaise foi…
Cosmo
2 août 2014 @ 10:10
Et vous savez ce dont vous parlez !
Cosmo
Gérard
2 août 2014 @ 15:32
On cauchemarde !
Naucratis
2 août 2014 @ 16:23
Toujours égal à lui-même ce brave Cosmo.
Assez vite à court d’argument, il se réfugie dans l’insulte…
Cosmo
2 août 2014 @ 21:58
Naucratis,
Ane ou imbécile ? Du pareil au même dans le langage populaire…
En matière d’insulte, je peux prendre des leçons chez vous.
Cosmo
bianca
29 juillet 2014 @ 20:10
Très beau et digne, comme vous le dites Jay !
Daniel D
30 juillet 2014 @ 03:05
Mais de quoi vit-il? Avec quoi fait-il vivre ses enfants et sa femme?
Kardaillac
30 juillet 2014 @ 11:22
Luis-Alfonso de Borbón est administrateur suppléant du Banco Occidental de Descuento de Maracaïbo et vice-président international chargé de l’Espagne. Il réside à Madrid avec sa famille, voyage beaucoup et donne des conférences. Il gagne sa vie.
Cosmo
30 juillet 2014 @ 12:43
Le prince Louis de Bourbon ayant pratiqué une politique matrimoniale intelligente travaille dans la banque de son beau-père. Comme au bon vieux temps quand un Gramont épousait une Rothschild ou un Marlborough une Vanderbilt !
Il n’y a rien à redire car on a un grand nom et pas d’argent épouser quelqu’un d’obscure naissance mais très riche est de bonne pratique.
Cosmo
Gérard
31 juillet 2014 @ 08:44
Oui tout à fait Cosmo et on ne saurait l’en blâmer. La pratique est courante depuis la nuit des temps et dans tous les milieux. En l’espèce au surplus la mariée était charmante et l’amour n’est pas incompatible avec l’argent.
jul
30 juillet 2014 @ 07:04
Nemausus, vous avez tout dit, c’est exactement ce que je pense !
Patou
30 juillet 2014 @ 09:23
Bravo Jean Marie!!!!!!! Et merci pour ces photos …….. A bientôt
Actarus
30 juillet 2014 @ 12:44
Communiqué officiel d’Actarus, prince d’Euphor et de l’Espace :
Bien qu’étant originaire d’un patelin situé à 12,5 kilomètres de Bouvines, je n’ai pu, à mon regret, me déplacer pour cet événement extraordinaire, étant retenu pour raisons professionnelles et non familiales à plusieurs milliers de kilomètres sur un autre continent.
Je remercie Noblesse & Royautés de m’avoir tenu informé de cette commémoration qui s’est déroulée sur ma terre natale.
Moi aussi, je visite les églises, et la dernière fois que j’ai visité l’église de Bouvines, c’était en décembre 2011.
Cependant, je ne portais de pas de costume-cravate.
Goldorak, go !
Gérard
30 juillet 2014 @ 13:22
Dans la dernière livraison (numéro 36) de la Nouvelle Revue Universelle le prince Jean de France, duc de Vendôme, évoque sous le titre : De Poissy à Bouvines : 1214 an de grâces, deux grands anniversaires de cette année et notamment cette bataille de Bouvines en insistant sur la volonté de Philippe Auguste d’assurer la paix et l’unité à la France vis-à-vis de l’extérieur et de l’intérieur, comme Saint Louis avait voulu apporter la paix du Christ à l’autre bout de la Méditerranée, et donc sur ce caractère capital de la Nation française et spécialement pendant toute la période de la monarchie et sous la République, la volonté de maintenir l’État dans des frontières sûres pour assurer la paix et la sécurité, la paix qui est de toute façon l’objectif final, et il fut atteint déjà à Bouvines – Bouvines où le prince s’était rendu il y a 10 ans – grâce à une stratégie et une tactique militaire d’une grande lucidité. Le prince insiste sur le rôle de la mémoire collective comme celle des commémorations du débarquement de Normandie où il s’était rendu pour le 60e anniversaire à l’invitation du général de Boissieu, alors chancelier de l’Ordre de la Libération. La même livraison propose un article de Pierre de Meuse, diplômé de Sciences-po et docteur en droit international, professeur dans une école supérieure de management et essayiste, sous le titre Bouvines, 27 juillet 1214, qui est un long et très intéressant article de cette revue toujours de grande qualité (7 rue Constance 75018 Paris).
Catherine
31 juillet 2014 @ 22:00
Tous ces precedents sont tres interessant – mais quelle salade!!! A ce que je comprends M. Henri d’Orleans, Comte de Paris, est le chef de la famille d’Orleans – branche cadette des Bourbon, et M. Louis-Alphonse de Bourbon, Duc d’Anjou, est legitemement et legalement chef de toute la famille royale de France? Vraiment difficile a se retrouver dans tous ces princes et princesses. Louis-Alphonse doit avoir fort a faire dans la banque de beau-papa, le Venezuela est dans le 4eme dessous et l’Espagne ne va pas bien mieux.
Gérard
1 août 2014 @ 09:50
Non Catherine, vous prenez le train en route alors évidemment c’est un peu compliqué. Henri d’Orléans, comte de Paris, chef de la maison d’Orléans, se dit aussi, et est dit généralement chef de la maison de France, parce que ses ancêtres ont hérité des droits dynastiques du comte de Chambord, petit-fils de Charles X, mort sans enfant, au moment du décès et de celui-ci selon une sorte de consensus quasi général. Cependant un petit groupe de partisans du comte de Chambord n’a pas rejoint Philippe VII, comte de Paris d’alors, et a donné ses suffrages à la branche aînée issue de Philippe V, premier roi d’Espagne de cette dynastie et petit-fils de Louis XIV. Celui-ci avait renoncé à ses droits français, ce qui avait été entériné en droit français et international. Cependant les partisans de cette branche tiennent pour nulles ces renonciations en vertu d’une loi fondamentale de la couronne de France, non écrite, selon laquelle on ne peut renoncer à la couronne ou plus exactement la couronne est indisponible. La querelle dure depuis mais elle a été ravivée par un renouveau des prétentions de la branche espagnole, qui jusque-là avait été discrète, depuis la vieillesse du duc de Ségovie et sous son fils, le duc de Cadix et son petit-fils Louis-Alphonse de Bourbon. Je crois avoir répondu objectivement.
Mayg
1 août 2014 @ 15:04
Objectivement ? Vous plaisantez Gérard ?
Cosmo
2 août 2014 @ 10:17
Mayg,
L’exposé de Gérard est parfaitement objectif car il ne fait que dire ce qui s’est passé. Il n’exprime aucune opinion.
Cosmo
Audouin
3 août 2014 @ 07:40
L’opinion de Gérard, comme la vôtre, Cosmo on la connaît! Les orléanistes sont passés maîtres dans l’art de feindre l’objectivité (dont Raymond Aron disait qu’elle n’existait pas) pour mieux camoufler leurs partis-pris. Affirmer que les d’Orléans ont « hérité » des droits dynastiques du comte de Chambord comme s’il s’agissait d’un bien immobilier est une ineptie.crasse sous la plume de Gérard qui nous avoua ici même qu’il avait « choisi » les d’Orléans comme il choisit son conseiller général.
AUDOUIN
Gérard
3 août 2014 @ 19:11
J’ai choisi les Orléans comme j’ai choisi Dieu, la France, ma famille et mes amis. Tout cela nous est donné mais nous devons y souscrire.
Audouin est trivial comme d’habitude.
AUDOUIN
4 août 2014 @ 08:45
Et comme d’habitude, Gérard, lui, donne dans l’enflure. Mettre les d’Orléans sur le même pied que Dieu et la France…, Vous blasphémez, mon cher!
AUDOUIN
Gérard
4 août 2014 @ 12:07
Il se confirme qu’Audouin ne sait pas lire, ce qui est inquiétant lorsqu’on vise la place de grand inquisiteur…
Francine du Canada
4 août 2014 @ 17:02
Là Audouin, vous passez les bornes et devriez présenter vos excuses à Gérard.
Gérard est un « G » :
– Un Gentil;
– Un Gentleman;
– Un Gardien de l’histoire, de la foi et des lois;
– Un Grand défenseur des valeurs de notre monde.
Vous êtes un « G » également mais… d’un tout autre genre hahaha!
– Un Goujat;
– Un Gorille frustré;
– Un Grand prétentieux qui n’hésite jamais à trafiquer l’histoire lorsque ça sert ses intérêts.
Régine s.v.p. publiez mon commentaire si, comme moi, vous jugez qu’il est des limites à ne pas dépasser. FdC
AUDOUIN
4 août 2014 @ 22:21
Que Gérard veuille bien me pardonner mais si je ne sais pas lire sa prose, c’est probablement qu’il écrit comme un pied…
AUDOUIN
AUDOUIN
4 août 2014 @ 22:33
Tout compte fait, Mme Salens a bien fait de publier le torchon de la dame du Canada. Il permet à chacun de mesurer jusqu’à quelle extrémité peuvent conduire la vulgarité et la sottise.
AUDOUIN
Sigismond
5 août 2014 @ 07:17
Francine, c’est vous qui venez de dépasser les limites. Et votre manichéisme est stupéfiant de mauvaise foi. Gérard sollicite l’État et l’Église pour nous servir l’histoire à sa sauce. Oubliant les très nombreuses cérémonies où les représentants de l’État et de l’Église ont réservé le meilleur accueil aux ducs d’Anjou et ne se sont pas offusqués que nos Princes aient la première place.
Naucratis
5 août 2014 @ 07:43
Le message de Francine du Canada est puéril, sot et de la plus parfaite mauvaise foi.
Régine, svp publiez mon message si, comme moi, vous jugez que la paix sur Terre est préférable à la guerre mondiale.
Francine du Canada
5 août 2014 @ 17:07
Audouin, je vois que le chapeau vous faisait et vous l’avez bien coiffé. La « sotte » que je suis a tout de même rédigé et défendu sa thèse. Les seuls torchons que je connaisse sont ceux que vous publiez dans votre petit journal de commune.
Sigismond, même commentaire et j’ajouterai que la « sauce » de Gérard vaut bien les « coulis d’inepties », mille fois répétés dans vos commentaires.
Naucratis, même commentaire et j’ajouterai que la « puérilité » de mes commentaires vaut bien la « futilité » des vôtres, sans compter que vous frôlez souvent l’illégalité dans vos propos accusateurs et diffamatoires.
Inutile de me répondre… « I made my case ». Cordialement, FdC
Gérard
5 août 2014 @ 19:01
Francine, notre chère amie Francine, doit se faire une certaine idée des Français et de la courtoisie française en nous lisant, Francine a fait de moi un éloge trop flatteur qui évidemment aujourd’hui lui vaut des tombereaux d’injures que j’ai l’honneur de partager avec elle. Elle n’en sera pas autrement atteinte dans la somptueuse immensité du Nouveau Monde qui efface et balaye toutes les aspérités. Mais je retiendrai de l’échange qui suit une phrase d’un de ses protagonistes : « Il permet à chacun de mesurer jusqu’à quelle extrémité peuvent conduire la vulgarité et la sottise ». C’est la première fois, je crois, que l’on trouve un aveu aussi désarmant, ce qui pourrait nous réconcilier, si nous étions devenus, au fil des lectures, quelque peu misanthropes, avec le genre humain.
Un mot maintenant pour Sigismond qui à mon sens se trompe, mais qui est de bonne foi et qui aime la précision, vous savez, Sigismond, la déférence profonde et sincère que je manifeste toujours envers notre Sainte Mère l’Église, institution créée par le Christ, mais je ne ferai aucune confiance à 99 % de nos bons curés pour placer correctement des princes dans une église ; les études au séminaire sont longues et difficiles, il faut évidemment une foi chevillée au corps, un dévouement inlassable et toute la vertu d’espérance, pour se pénétrer de toutes les sciences qui permettront à nos futurs prêtres d’aller évangéliser ou réévangéliser le monde, on comprend que les notions de protocole civil ne soient pas au programme, mais comment en serait-il autrement ? Avec cela il est rassurant que le prêtre, bien qu’il soit confesseur, conserve toujours devant celui qui se présente avec un beau titre ou une belle décoration, une certaine naïveté enfantine.
Cosmo
5 août 2014 @ 21:30
Audouin,
Si Gérard écrit comme un pied, vous écrivez comme un pigiste.
Et vous lire a autant d’intérêt que lire la rubrique des chats écrasés confiée à votre talent littéraire.
Cosmo
AUDOUIN
6 août 2014 @ 11:05
ô gentil Gérard
ô gardien de la foi et des lois
ô grand défenseur de valeurs de notre monde
ô toi qui féconds la terre
ô toi qui rajeunis les siècles
ô toi la fleur de mon printemps, etc…
Et vous vous déclarez flatté par cette envolée, digne des odes à Staline, lancée sans rire par une flagorneuse quasiment hystérique qui se paie votre tête. Vous rougissez de plaisir alors que vous devriez rougir de colère…C’est vous qui ne savez pas lire, mon pauvre.
AUDOUIN
Gérard
6 août 2014 @ 11:45
Je n’ai pas pour habitude de chercher les éloges, mais je sais que malgré l’humour dont elle fait preuve Francine est sincère et je n’ai certes pas lieu d’être courroucé par ce qu’elle écrit ; il faut avouer que vous ne faites pas grand-chose pour être aimable envers vos contemporains, alors vous ne pourrez récolter que ce que vous semez et forcément vous risquez d’en ressentir, malgré vous, une certaine amertume qui transparaît dans beaucoup de vos écrits.
Francine n’est pas une flagorneuse et dit son fait à tout le monde, bien sûr dans mon cas elle a bien exagéré mes mérites, mais je suis sûr qu’elle ne s’est pas payé ma tête. Francine loin d’être une hystérique (vous êtes vraiment d’une incorrection et d’une goujaterie peu commune), réagit à certaines situations avec beaucoup de bon sens et certainement depuis sa lointaine et chère terre doit-elle considérer avec surprise et déplaisir nos querelles ridicules et surtout la manière dont elles sont exprimées qui tient plus de la foire d’empoigne, et pas celle d’Anouilh, que des salons de Versailles. Pour moi je ne rougis ni de plaisir devant les éloges ni de rage devant les quolibets et si je devais rougir ce serait seulement de mes faiblesses, mais de cela vous n’êtes pas juge.
Louis Moins
6 août 2014 @ 12:23
Quand Cosmo parle de son talent littéraire, Audouin n’hésite pas à en fournir la preuve dans la foulée. Comme quoi, toute honte n’est pas encore bue par le poète champenois.
Gérard
2 août 2014 @ 15:36
Non je crois avoir été objectif.
Kardaillac
1 août 2014 @ 15:42
Gérard,
Les princes d’Orléans, présents à Frohsdorf, n’assistèrent pas aux funérailles du comte de Chambord à Göritz en 1883.
Les maisons d’Espagne et de Parme étaient déjà arrivées pour organiser les cérémonies, et les représentations incessantes d’Orléans auprès du mourant pour en obtenir l’héritage politique avaient fortement déplu à l’entourage et surtout à la veuve. Ils n’en retirèrent rien d’incontestable, et ce harcèlement comme les démarches funéraires qu’ils entreprirent ensuite à compte de chef (?!) de la maison de France achevèrent de les ridiculiser, ces démarches ayant été déjà faites par les proches (Parme).
Chambord à peine au tombeau, ils exigèrent des « Espagnols » la réitération formelle de la renonciation d’Utrecht, ce qui en creux laissait comprendre que ces messieurs de Paris n’étaient pas aussi sûr de leurs prétentions qu’ils ne l’affirmaient dans les salons politiques de la capitale. La fusion finira par se faire malgré tout, au principe de réalité.
Un article de l’époque :
http://journauxdecette.thau-agglo.fr/1/OCR_PDF/FRB343016201_PC_1883/FRB343016201_PC_1883_0176.pdf
Cosmo
2 août 2014 @ 10:13
Kardaillac,
Vous faites bien sûr allusion à l’incident Bellomayre. Je vous conseille de vous informer avant d’affirmer de telles choses.
Cosmo
Kardaillac
3 août 2014 @ 08:30
Je n’ai pas lu votre livre-alternative obligée et me fie à la relation des faits que donnèrent à l’histoire les gens de l’entourage de Chambord, branche franche de l’arbre capétien. Le reste sollicite trop les faits pour ne pas les tordre.
Cosmo
3 août 2014 @ 15:38
Je vous conseille donc de lire la relation faire par Joseph du Bourg, qui sans être tout à fait exacte, est loin de ce que vous affirmez.
Gérard
2 août 2014 @ 15:40
L’article du Cettois montre au contraire l’unité des royalistes autour du comte de Paris.
Sigismond
3 août 2014 @ 13:05
Cet article a été écrit par un orléaniste patenté, qui n’hésite pas à inventer des âneries comme :
– « le dernier descendant d’Henri IV et de Louis XIV » :-)))
– « celui que le comte de Chambord a choisi pour son héritier politique » : ah bon, choisi comment, quand, où ?
– « présider jusqu’au bout » : le duc d’Orléans ne les a pas présidées du tout, car le 1er septembre à Frohsdorf, c’est le duc de Parme qui avait chipé la première place au prince Alphonse, le duc d’Orléans n’eut que la 2e place !
– « sa place au premier rang n’est discutée par aucun des partisans du prince défunt » : archi-faux !
– « compter sur des méprises » : pas de méprise possible, puisque ce ne fut pas le prince Charles mais bien son père qui présida les funérailles à Gorizia !
Et cela continue avec la même langue de bois, « l’union est une chose faite », « un seul chef et un seul drapeau » : archi-faux toujours !
Mais pourtant, certains journaux républicains se réjouissent des divisions du parti monarchique : enfin de l’objectivité !
Gérard
6 août 2014 @ 11:55
L’article du journal languedocien que vous évoquez montre l’état d’esprit des Français royalistes au moment de la mort du comte de Chambord. C’est un article qui est cité par l’un des vôtres au demeurant et que je ne connaissais pas. Quant à l’union elle était effectivement faite dans l’esprit de tous et notamment des princes et des royalistes, à quelques exceptions près, vous ne pouvez pas revenir sur des faits même si vous n’êtes pas d’accord avec l’état d’esprit des royalistes de ce temps. Le drapeau blanc avait été abandonné dans le cœur de presque tout le monde, y compris du pape qui trouvait cet attachement touchant dérisoire et dommageable, et l’on s’était battu ardemment sous le tricolore et des hommes et des garçons de toutes les classes sociales, de toutes les opinions, s’y étaient fait tuer pour la défense de la patrie.
Sigismond
6 août 2014 @ 17:36
« à quelques exceptions près »…
« abandonné dans le cœur de presque tout le monde »…
Ouf, un peu d’objectivité, vous ne pouvez pas revenir sur des faits. S’il y avait des exceptions, comme vous dites, c’est parce que certains royalistes restèrent légitimistes après 1883. L’union n’était donc pas faite dans l’esprit de tous. CQFD
Et comme d’habitude avec vos amis, on met en avant ceux qui combattirent sous le drapeau BBR, et on ne parle pas de tous ceux qui combattirent sous le drapeau blanc, notamment pour l’indépendance des États-Unis, nos libérateurs de 1944 !
Gérard
7 août 2014 @ 12:42
Mais Sigismond c’est une question de chronologie, nos ancêtres qui se sont battus sous le drapeau blanc, drapeau qui au demeurant vous le savez n’était pas blanc, mais était généralement le drapeau de la compagnie portant une grande croix, bref nos ancêtres qui se sont battus sous ce drapeau (au moins dans la marine) nous ne les avons pas connus ou nous les avons oubliés un peu. Ceux qui se sont battus sous le tricolore, c’étaient nos pères, le le mien et le vôtre je suppose, nos grands-pères pendant la première guerre mondiale, nos arrière-grands-pères en 1870, pour certains ce sont leurs frères ou leurs fils ou eux-mêmes, et le drapeau était et demeure tricolore.
Je ne transforme pas les faits et vous les reconnaissez vous-même, la majorité des royalistes avait rejoint le comte de Paris, la majorité ne signifie pas l’unanimité et quelques membres de l’entourage du comte de Chambord s’y refusèrent. Tout le monde le sait depuis toujours.
AUDOUiN
1 août 2014 @ 12:19
Catherine
Vous avez eu droit à un morceau choisi de la doxa orléaniste répété à l’envi depuis 130 ans par les partisans de la branche cadette héritière des droits que lui a laissés Louis-Philippe, l’usurpateur, et qui n’ont strictement rien à voir avec la succession ouverte à la mort du Comte de Chambord. Les d’Orléans ont mis, avec les complicité de l’oligarchie de l’époque, la main sur un héritage auquel ils n’avaient aucun droit et qu »ils ont tenté de confondre avec le leur, pour mieux tromper les Français.
AUDOUIN
Cosmo
2 août 2014 @ 10:15
Tromper les Français ? Elle est bien bonne.
Merci de me faire rire en ce samedi matin.
Cosmo
AUDOUIN
2 août 2014 @ 11:31
Le rire jaune bien connu de Cosmo pour dissimuler son dépit!
AUDOUIN
Cosmo
2 août 2014 @ 22:01
Pas aussi jaune que le votre, Audouin, car le dépit a bien plus souvent été votre pitance que la mienne.
Cosmo
Naucratis
2 août 2014 @ 16:24
Cosmo rit souvent de ce qu’il ne sait pas ou de ce qu’il ne comprend pas.
Cosmo
2 août 2014 @ 22:05
Bof !
Gérard
3 août 2014 @ 19:15
Comment pourrait-on après toutes ces insultes croire non à la bonne volonté du prince Louis mais à celle d’un quarteron de ses prétendus amis dont la morgue est sans égale et leur sert d’argument.
AUDOUIN
4 août 2014 @ 19:19
Gérard
Pardonnez-moi, Gérard, mais votre syntaxe est aussi hésitante que celle du candidat à la Couronne que vous avez élu.
AUDOUIN
Gérard
5 août 2014 @ 18:37
Je vois qu’Audouin a toujours quelques difficultés à la lecture. Peut-être mettra-t-il à profit ses vacances pour s’y exercer.
AUDOUIN
6 août 2014 @ 08:25
….et vous, Gérard, profitez de l’été pour suivre quelques cours afin d’améliorer, si c’est possible, votre style un peu empâté et votre syntaxe claudicante…
AUDOUIN
Gérard
6 août 2014 @ 13:30
Peut-être devrais-je pour être compris du plus grand nombre, me contenter d’un sujet, d’un verbe et d’un complément.
Charles
2 août 2014 @ 13:19
Merci Audouin de me faire autant rire.
Continuez ainsi à discréditer la fausse tradition royale défendue par le faux duc d’Anjou !
Que devient la fausse tête d’Henri IV?
Don Luis Alfonso de Borbon y Martinez-Bordiu, faux duc d’Anjou, reste muet depuis qu’il a été demontré que cette tête n’avait rien avoir avec le vert galant.
Audouin
3 août 2014 @ 06:51
En tout cas, mon pauvre Charles, votre rire sonne aussi faux que celui de cosmo. Et on comprend pourquoi: vous n’avez toujours pas digéré, et cela vous donne visiblement des aigreurs, la magnifique commémoration de Bouvines présidée en tant qu’aîné et chef de la Dynastie capétienne par Mgr Louis de Bourbon, duc d’Anjou (le vrai pas le faux, déguisé en grand maître d’un faux ordre de Saint Lazare condamné par son oncle Henri d’Orléans le 31 janvier dernier). Moi cela, ça me fait doucement sourire…
AUDOUIN
Cosmo
3 août 2014 @ 15:42
Le jour où vous aurez compris que je me moque éperdument que ce soit Louis de Bourbon ou Henri d’Orléans qui préside une manifestation, nous aurons un bel été.
Louis de Bourbon est aussi vrai/faux duc d’Anjou que Charles-Philippe d’Orléans.
Gérard
4 août 2014 @ 08:31
Oui Cosmo, la plus grande victoire de Bouvines ne s’est pas déroulée en 1214 mais en 2014, elle ne s’est pas déroulée sur le champ de bataille, elle s’est déroulée dans l’église où Louis, fils aîné et successeur de Philippe Auguste, a assisté à la messe au premier rang des troupes. Deo gratias.
AUDOUIN
4 août 2014 @ 13:05
Et quelle pitié que le prétendant que vous avez « choisi » ait déserté le champ de bataille parce qu’il n’avait pas la première place.
Vanitas vanitatum et omnia vanitas.! Amen!
AUDOUIN
Gérard
5 août 2014 @ 18:30
Ne lit-on pas un peu plus haut sous une autre plume, que le prince Gonzalve de Bourbon et le jeune prince Axel de Bourbon-Parme refusèrent d’entendre la messe, en France, à Pau, parce qu’ils auraient été placés seulement après la comtesse de
Paris ? Et aucun d’entre eux ne se prétendait chef de sa maison…
La vanité joue un rôle dans la vie quotidienne et nous en avons amplement la marque ici en lisant certaines communications, mais il s’agit peut-être là d’autre chose que de vanité, mais bien du respect d’une place à laquelle on a droit ou à laquelle on pense qu’on a droit, non pas pour soi mais pour ce qu’on représente, cette place c’est par exemple la place de la France ou la place du roi de France, et c’est ce qui fit qu’effectivement des êtres comme le général de Gaulle ou le feu comte de Paris s’abstenaient de participer à des manifestations où ils n’auraient pas été placés au rang que devait avoir leur pays.
AUDOUIN
6 août 2014 @ 12:45
Gérard avait déjà osé mettre sur un pied d’égalité (sans jeu de mot!) Dieu et les d’Orléans, voilà qu’il récidive en comparant le Général De Gaulle et feu Henri d’Orléans!
Faut-il lui rappeler que le Général fut chef de la France Libre et chef de l’Etat alors que Henri d’Orléans ne fut toute sa vie qu’un prétendant à un trône hypothétique? D’ailleurs, le fondateur de la Vème République cessa de prendre au sérieux l’aîné des d’Orléans dès que fut porté à sa connaissance un télégramme découvert tardivement dans les archives du IIIème Reich, document émanant du Consul généra d’Allemagne à Casablanca et daté du 19 février 1942, dans lequel ce dernier rendait compte à son ministre von Ribbentrop que le comte de Paris se disait prêt à offrir ses services au..Führer. (1) .
AUDOUIN
(1) Revue Commentaire dirigée par Raymond Aron, 4ème trimestre 1987, page 774
Sigismond
6 août 2014 @ 13:33
Gérard, vous savez bien que le duc d’Aquitaine et le prince Axel représentaient leur neveu et cousin, le duc d’Anjou. Il s’agissait du respect des deux places auxquelles nos deux princes (français de surcroît, vous qui parlez du roi d’Espagne…) avaient droit, non seulement en tant que Bourbons, aînés par rapport aux Orléans, mais plus encore parce qu’ils représentaient le chef de la Maison de Bourbon, successeur des rois de France. Du reste, l’aîné des Orléans n’était même pas présent, seulement sa parentèle et sa suite.
Cosmo
6 août 2014 @ 16:18
Sigismond,
Si ce que vous dites est vrai, savoir que les deux princes en question avaient l’intention de primer la comtesse de Paris, cela prouve au moins deux choses. D’une part que ce sont des goujats et d’autre part que ce sont des imbéciles.
Mais j’ai bien du mal à le croire car la comtesse de Paris était unanimement respectée et les princes ne s’abaissent pas à de telles attitudes, que seuls leurs tenants sur N&R semblent trouver normales.
La préséance, s’il le problème s’est posé, est une chose, la courtoisie en est une autre.
Et je veux croire les princes plus courtois qu’attachés à des manifestations de vaine gloriole.
C’est du moins ce que j’ai appris à leur contact.
Cosmo
Naucratis
7 août 2014 @ 12:11
Quelle détestable manie a Cosmo de traiter d’imbéciles tous ceux qui ne pensent pas comme lui !
Son orgueil est d’autant plus péremptoire que ses connaissances sont fragiles.
Par ailleurs, il confirme l’adage disant que se faire traiter d’imbécile par un c… est une volupté de fin gourmet.
Gérard
7 août 2014 @ 12:35
Le ton solennel et méprisant qu’Audouin affectionne est toujours un peu ridicule, et cet homme qui n’a que le blasphème à la bouche passe son temps lui-même à injurier tout le monde.
Beaucoup de livres ont été écrits sur les relations entre le général de Gaulle et le comte de Paris et sur l’estime réciproque qui les liait, sur le sens de ce que chacun représentait pour la France.
Le télégramme auquel il est fait référence n’a pas vraisemblablement été connu par le général de Gaulle car il n’a été révélé qu’au moment de sa publication discrète en 1969/1970 en Allemagne et en allemand au milieu de multiples documents officiels. Mais l’on peut supposer que certains membres de l’entourage du général avaient depuis longtemps dit à celui-ci beaucoup d’horreurs sur le prince, et le général manifestement n’en tint jamais compte. Jusqu’à la fin de la vie de Charles de Gaulle celui-ci et le comte de Paris furent donc liés par ce qui était devenue une affectueuse amitié. À l’Élysée leurs réunions étaient toujours secrètes et nocturnes et l’on désignait la bouteille de whisky du comte de Paris que le général lui faisait porter à son arrivée.
À la mort du général Madame de Gaulle ne voulut recevoir personne en dehors des membres de la famille et des autorités de Colombey, personne à l’exception du comte de Paris. Le président lui-même, on s’en souvient, ne put être reçu.
Il est par ailleurs connu que pendant la guerre de multiples faux télégrammes ou plus exactement de vrais faux télégrammes ont été envoyés dont les auteurs souhaitaient seulement faire croire au chancelier allemand qu’ils le servaient bien et certains de ces télégrammes sont bien connus.
Cet épisode que Jean Foyer ne s’est pas honoré à évoquer dans sa plaidoirie, alors qu’au surplus il n’avait aucun rapport avec le sujet, et en profitant de l’immunité de la défense, a été en effet contesté par le comte de Paris et l’on en verra un assez long développement dans l’ouvrage d’Henri Walter, Un roi pour la France, Henri comte de Paris 1908-1999, préface d’Emmanuel Le Roy Ladurie, aux éditions François-Xavier de Guibert, Paris 2002, ouvrage qui est une somme de 989 pages.
L’affaire se déroule au Maroc au début de 1942 à un moment où tout le protectorat est agité par les multiples conversations entre les représentants des belligérants, de Vichy et peut-être de la Résistance, et où le prince souffre de ne pouvoir rien faire d’utile à son pays et à l’unité du pays qui doit être refaite.
Le comte de Paris évoque un détournement par le consul général allemand à Casablanca, le docteur Theodor Auer (1889-1972), d’une conversation qui eut lieu début 1942 à Asilah, petit port du Maroc espagnol, à une trentaine de kilomètres au nord de Larache, chez un ami espagnol, alors que le consul n’était pas dans la pièce, dans un moment où l’on pouvait encore craindre, malgré l’entrée en guerre des États-Unis, une victoire allemande. La duchesse de Guise était très inquiète, et le prince également, de la situation de la France.
Le comte de Paris n’a pas démenti lorsque le texte a été publié dans la revue Commentaire parce que dit-il : « Ces gens voulaient nuire. Je n’entre jamais dans ces jeux-là. »
Le prince évoque les motifs qui ont pu être ceux d’Auer. Xavier Walter se demande qui il faut croire du prince ou du consul.
Auer héritier des usines Auer de Cologne, n’était pas nazi, il était très anglophile et les Allemands se méfiaient de lui. Il était selon certains témoignages un peu snob et point désagréable et souhaitait surtout qu’on ne le confondît pas avec un horrible nazi.
J’ajoute qu’on le soupçonnait de séduire sur les plages de jeunes marocains. Il fut connu pour une aventure avec le fils d’un seigneur local ce qui était ennuyeux, et, selon un rédacteur homophobe du SOE britannique (Special Operation Executive) pour d’autres avec de jeunes garçons arabes, français et juifs. On s’est même demandé dans ce service si le fait de placer dans des postes diplomatiques certains agents allemands que l’on pourrait qualifier de pédérastes au sens strict du terme, ne fut pas une arme de guerre du Reich, les agents diplomatiques étant également alors des espions. C’est seulement pourquoi je me permets de citer cet élément qui tient à la vie privée du consul. Parallèlement bien entendu le troisième Reich pourchassait les homosexuels. C’est, par parenthèse, ce témoignage que retient donc Jean Foyer, lui qui tenait que l’homosexualité est un délit. Auer était donc connu et surveillé et l’on peut penser qu’il avait intérêt à donner certains gages de fidélité au régime. Auer fut après la guerre et après un internement en Union soviétique ambassadeur de la République fédérale à Ceylan où il rendit de grands services à la population locale.
Le comte de Paris rappelle qu’Auer était auparavant conseiller d’ambassade à Paris et qu’il était certainement aussi espion mais en même temps qu’il souhaitait sans doute attirer l’attention d’Hitler sur la situation au Maroc et en Afrique du Nord dont semble-t-il le pouvoir hitlérien ne se souciait pas beaucoup avant le débarquement d’Afrique, et, de fait, le représentant de Roosevelt en Afrique du Nord française, Robert Murphy, écrit qu’Auer « désespère alors de voir « l’âne bâté de Berlin » s’intéresser à la Méditerranée et regarder jamais vers le sud ».
Dans un autre registre je ne peux qu’approuver ce qu’a écrit Cosmo sur la politesse supposée des princes de la maison de Bourbon et nous considérerons cette politesse acquise jusqu’à trois du contraire. D’ailleurs dans cette histoire de Sigismond on n’y comprend plus rien, on ne sait pas si ces princes sont venus ou ne sont pas venus et l’on serait tenté de dire beaucoup de bruit pour rien.
Cependant Sigismond croit bon de qualifier la comtesse de Paris de parentèle de son mari, voilà qui est élégant pour désigner une épouse et je pense que toutes nos dames apprécieront. Selon la tradition, en tout cas dans nos pays, les femmes occupent le même rang que leur mari (quand ce n’est pas forcément le cas en sens inverse), l’épouse est donc placée à côté de son mari et si celui-ci n’est pas là à la place qu’il devrait occuper si toutefois la place d’honneur revenait au mari. Madame en aurait été amusée.
Libre enfin bien entendu à Sigismond de continuer de penser que la maison de Bourbon est successeur des rois de France comme le coiffeur du coin est successeur de son père. Mais qu’il ne m’en veuille pas pour autant de cette petite plaisanterie et qu’on n’aille pas encore dire que je blasphème.
Cosmo
7 août 2014 @ 16:54
Naucratis,
Bof !
Cosmo
Gérard
7 août 2014 @ 20:31
Lire : jusqu’à preuve du contraire.
AUDOUIN
7 août 2014 @ 21:33
1) Gérard écrit ceci:
« À la mort du général, Madame de Gaulle ne voulut recevoir personne en dehors des membres de la famille et des autorités de Colombey, personne à l’exception du comte de Paris. Le président lui-même, on s’en souvient, ne put être reçu. »
C’est évidemment inexact. Tout le monde se rappelle que le Président Pompidou et le Premier Ministre Chaban-Delmas furent reçus à La Boisserie le mercredi 11 novembre à 16 heures et s’inclinèrent devant un cercueil fermé le matin après la veillée funèbre. Arrivé, seul, en fin de matinée au volant de sa voiture, le Comte de Paris ne vit pas davantage le Général mort. D’ autres personnes furent reçues ce jour-là: le général Lazard, Couve de Murville, les collaborateurs du Général, les membres de la fondation Anne De Gaulle!
Comme on le voit une fois de plus, Gérard ne retient de l’Histoire que ce qui va dans le sens de ses a priori…
Reconnaîtra-t-il qu’il s’est « gouré », pour reprendre un mot qu’il a déjà employé?
2) Comme Gérard ne peut nier la réalité du télégramme du Consul Général d’Allemagne à Ribbentrop faisant état des bonnes dispositions envers le Führer qu’Henri d’Orléans aurait exprimées devant lui, Gérard n’hésite pas à accuser Auer d’homosexualité comme si cela devait disqualifier définitivement ce diplomate qui, d’ailleurs, poursuivit sans encombre sa carrière sous la RFA.
Je dédie à Gérard ces quelques vers d’Aristophane que les sycophantes lui ont inspirés. Il décrit ainsi le délateur:
« vase à brasser les infamies,
mortier pour touiller les procès
poubelle à éplucher les comptes,
bassine à brouiller les affaires »
De toute façon, Henri d’Orléans était un trop mince personnage sur l’échiquier mondial pour intéresser Hitler. Cette affaire n’eut pas de suite…On l’oublia vite Quelque mois plus tard, le prétendant était sollicité par une intrigue beaucoup plus excitante, A Alger, on le vit se jeter imprudemment dans un complot gaullo-monarchiste digne des pieds nickelés mais qui aboutit cependant à l »assassinat de l’Amiral Darlan. Ce meurtre arrangea beaucoup de monde, enfin pas tout
le monde, car ceux qui en escomptaient des dividendes les attendirent toute leur vie . Il paraît que De Gaulle et d’Orléans se retrouvaient, à la tombée de la nuit,sans témoins, autour d’un verre de whisky. Je gage que les deux compères avaient bien des souvenirs à échanger…
AUDOUIN
Gérard
8 août 2014 @ 09:59
Le 11 novembre 1970 après-midi il faut bien dire que le président de la République et le premier ministre se sont imposés à la Boisserie et furent fraîchement accueillis par le fils et le gendre du général tandis que Madame de Gaulle ne dit aucun mot au président et se contenta de dire à Jacques Chaban-Delmas que le général l’aimait bien. Ainsi en dehors de quelques intimes que la famille avait voulu recevoir dont le comte de Paris, toutes les autres personnalités ne furent pas reçues ou n’eurent droit qu’à quelques secondes de recueillement, les volontés de la famille (et du général) étaient claires et dans l’ensemble furent respectées.
L’assassinat ou l’exécution de l’amiral Darlan a fait l’objet de nombreux livres et de discussions sans fin depuis qu’il est survenu et la plupart des auteurs considèrent que le comte de Paris n’était pour rien dans cet attentat commis par un très jeune homme royaliste, à la demande de deux patriotes, et que certains pouvaient avoir intérêt à le charger. Il serait impossible de résumer cette affaire dans notre cadre.
Les vers d’Aristophane cités par Audouin sembleraient pouvoir s’appliquer à lui-même puisqu’il n’a de cesse d’accuser et les personnages historiques et ceux qui écrivent sur ce blog.
Toutefois ils ne seraient pas, même pour lui, en situation car ces vers sont tirés de la comédie Les Anarchiens où Aristophane s’en prend à ceux qui dénoncent des délits imaginaires à fin, en cas de succès de l’opération, de partager avec l’État l’amende qui sera payée. Bref c’est ceux qu’on appelait à Athènes les sycophantes autrement dit des délateurs professionnels.
Comme je l’ai dit, je n’ai évoqué la vie privée d’Auer que parce qu’elle pouvait avoir un rapport avec le fameux télégramme, il ne s’agit d’ailleurs pas ici de l’homosexualité de celui-ci car à cet égard les dignitaires du régime échappaient en principe aux sanctions communes, mais de ses liens avec des mineurs qui faisaient qu’il était très surveillé et qu’il devait donner des garages de conscience professionnelle et de loyauté, à tel point que l’amiral Darlan demanda à Berlin son rappel selon Jefferson Adams, Historical Dictionary of German Intelligence, Scarecrow Press, Inc., Lanham, Maryland, 2009.
Je ne cherchais donc pas à salir de la mémoire de Theodor Auer et si aujourd’hui d’ailleurs chacun a droit au respect et au secret de sa vie privée, quelles que soient notamment ses orientations sexuelles ou amoureuses, on ne peut pas considérer que l’homosexualité soit une atteinte à l’honneur.
Mais Audouin doit manifestement avoir une autre vision
(« accuser d’homosexualité »).
Quant à considérer ce qui pouvait intéresser Hitler, on imaginera aisément que nous entrons là dans le domaine de la psychiatrie ou de la démonologie.
Sigismond
8 août 2014 @ 10:44
Cosmo, je vous laisse face à votre conscience en ce qui concerne vos insultes envers un fils de France et son très loyal cousin. Pour le reste, vous mélangez allègrement les règles de préséance et de protocole, qui priment bien évidemment la courtoisie, à moins que dans votre stupéfiante inversion des valeurs, vous pensiez que dans les cérémonies républicaines, quand les anciens présidents de la République sont conviés, M. Hollande devrait laisser la première place à M. Giscard d’Estaing, sous prétexte que ce dernier est plus âgé ? On imagine les gros titres dans la presse le lendemain : « Quoi, Giscard est redevenu président et on ne nous a pas prévenus ? On nous cache tout, on ne nous dit rien ! »
Revenez sur terre, Cosmo. Vous devriez savoir que le duc d’Aquitaine et le prince Axel représentaient leur neveu et cousin, le duc d’Anjou. Il s’agissait du respect des deux places auxquelles nos deux princes avaient droit, non seulement en tant que Bourbons, aînés par rapport aux Orléans, mais plus encore parce qu’ils représentaient le chef de la Maison de Bourbon, successeur des rois de France.
Mais n’ayant pas eu la gloire de pouvoir représenter Louis XX, nos deux princes ont laissé à Votredâme la gloriole de représenter Louis-Philippe.
Sigismond
8 août 2014 @ 11:35
Gérard, vous voici arroseur arrosé, car en vous moquant (entre parenthèses, avec vous l’humour est de bon goût quand il taquine les Bourbons et leurs fidèles, et c’est de l’humour de cheval quand il taquine les Orléans et leurs courtisans) de la Maison de Bourbon, vous vous moquez de vos chers princes qui jusqu’à plus ample informé, en font partie.
Et vous recommencez avec la politesse singulièrement confondue par les préséances : comme on dit, quand ça veut pas, ça veut pas…
Vous avez vous-même rangé le prince Axel dans « la parentèle et la suite » du duc d’Aquitaine, ne vous étonnez pas que je range vos Orléans sous ce vocable de parentèle du duc d’Orléans.
Cosmo
8 août 2014 @ 14:33
Sigismond,
Revenez sur terre et cessez de croire à toutes ces balivernes !
Ces princes ne sont rien d’autre que ce que vous en faites.
Et votre idolâtrie leur fait plus de mal que de bien.
Cosmo
Sigismond
8 août 2014 @ 15:09
Pour votre gouverne, Gérard, le duc d’Aquitaine et le prince Axel sont venus représenter Louis XX à certaines cérémonies des commémorations de l’avènement d’Henri IV, mais pas à celle du 3 août à Lescar, puisque leur entourage les avait prévenus à temps des combinazioni orléanistes.
Gérard
8 août 2014 @ 15:35
« Divinement avertis en songe de ne pas retourner vers Hérode, ils regagnèrent leur pays par un autre chemin. »
AUDOUIN
4 août 2014 @ 08:35
Ah! cosmo, je vous trouve bien meilleur quand vous nous parlez « chiffons ». Vous êtes irrésistible en effet lorsque vous vous livrez le plus sérieusement du monde à une étude comparée des costumes portés par les princes!
AUDOUIN
Gérard
7 août 2014 @ 17:48
Mais Régine ça devient la criée aux poissons ! Voilà-t-il pas maintenant que sous le couvert de l’anonymat certains s’en prennent à l’un de nos amis qui, lui a tout de même fait ses preuves, avec des mots très crus. Et tout ça parce qu’un correspondant n’a pas la même opinion qu’eux ! C’est pitoyable et évidemment ça ne salit que ceux qui qui emploient ces tournures ordurières, mais ça souligne aussi leur sottise.
Sigismond
8 août 2014 @ 10:25
Incroyable mais vrai, l’inénarrable Gérard ne s’offusque pas que l’un de ses amis qui a soi-disant « fait ses preuves » (rires) ait l’impudence d’insulter un fils de France et un très fidèle prince du sang royal de France, non cette infâmie n’émeut pas l’inénarrable Gérard, qui s’offusque en revanche que son ami récolte ce qu’il a semé ! Le monde à l’envers…
Gérard
8 août 2014 @ 11:49
Plus sérieusement je trouve tout à fait indécent, inacceptable, vulgaire – doit-on dire injurieux à ce niveau-là ? – qu’on emploie pour désigner l’un de nos correspondants des termes orduriers, comme cela a été fait récemment, et sans le talent de Brassens évidemment. Mais peut être trouvez-vous cela tout à fait normal, Sigismond, arbitre des élégances et grand cérémoniaire des princes aux fleurs de lys ?
Cosmo
8 août 2014 @ 14:29
Sigismond,
Pour moi, un prince imbécile est avant tout un imbécile. Nul n’est responsable de sa naissance mais chacun d’entre nous est responsable de ses actes.
Je n’ai aucun respect pour des princes qui n’ont rien d’autre à leur actif que le naissance.
Quant à la qualification de fils de France ou prince du sang royal de France, je la trouve pour le moins exotique s’agissant de personnages contemporains. Surtout quand un des princes en question est aujourd’hui marchand de vins, activité honorable mais sans rapport avec le sang de France, et que l’autre n’a rien fait d’autre que de promener une existence futile.
Je prends les insultes de Naucratis d’où elles viennent. Bava crapulorum…
Cosmo
Gérard
8 août 2014 @ 11:41
Sigismond, pourquoi maintenant me ramenez-vous dans votre vaine querelle à la suite de vos fausses confidences sur une messe paloise dont le moins qu’on puisse dire est qu’elles étaient confuses, c’est-à-dire en somme inénarrables selon ce terme que vous semblez maintenant découvrir mais dont je ne vois pas pourquoi vous me l’appliquez car je ne suis pas si énigmatique. Oui sur le fond Cosmo a fait ses preuves et quand vous nous soumettrez les vôtres nous dirons peut-être la même chose. Cosmo a écrit plusieurs livres qui font référence et celui qui vous chagrine, et qui a été salué par la critique, est le fruit d’un long et patient travail, d’un travail intelligent, d’une grande rigueur et d’une grande honnêteté, qui ne néglige aucun argument avant d’arriver à une conclusion. C’est un travail scientifique et je ne suis pas certain que vous en soyez capable. Vous avez entraîné, bien malgré eux, semble-t-il, un prince défunt et un prince alors très jeune, dans une mauvaise querelle dont vous ne savez comment vous défaire. Alors vous prétendez que des princes ont été mal reçus, insultés. Il semblerait finalement que vous ayez brodé d’une manière approximative au sujet des sentiments que vous leur prêtez. Si je comprends bien ils ne sont pas venus à une messe parce qu’ils y auraient été mal placés. C’était le droit de ne point venir s’ils estimaient qu’ils seraient insuffisamment bien reçus et l’on ne peut leur en faire grief. Mais dans votre première version des faits vous sembliez dire qu’ils s’étaient offusqués, que cela s’était vu, ce qui aurait été particulièrement discourtois à l’égard de la comtesse de Paris, ce qui a donc étonné tout le monde, moi le premier et Cosmo ensuite, s’agissant de princes que nous ne connaissons pas mais qui ont dû être bien élevés et dont nous ne pouvons pas a priori soupçonner l’état d’esprit. Bref c’est vous-même qui avez, semble-t-il, insulté ce prince défunt et ce jeune prince qui devraient vous être chers, c’est vous qui avez semé l’ivraie. Vous avez exhumé un épisode incertain et totalement oublié qui n’a pas empêché cette belle messe de se dérouler avec le recueillement voulu en mémoire du roi Henri dans l’une de ses capitales.
Le bon roi Henri était le roi de la réconciliation. Il l’a payé de sa vie. Vous qui vous réclamez de lui tachez de suivre son exemple, dans sa vie bien sûr et non dans sa mort, et de ne pas monter en épingle les sentiments que vous prêtez aux autres.
Sigismond
8 août 2014 @ 19:50
Gérard, on ne peut certes pas réconcilier des personnes qui ne veulent pas se réconcilier, et je ne vais certainement pas m’escrimer à cela, n’ayant pas le millième du talent des Duosiciliens qui ont réussi cet exploit.
Ces événements d’août 1989 m’ont scandalisé à l’époque, car je ne supporte pas l’injustice, surtout dans cette période où nous venions de perdre le prince Alphonse, et où le prince Louis endeuillé venait de remporter le procès que lui avait votre prétendant.
Je n’ai en rien « brodé » : il y eut un communiqué officiel du duc d’Anjou, qui expliqua très clairement le comportement inadmissible des orléanistes au sujet de la cérémonie du 3 août à Lescar.
Quant à Cosmo, son livre ne m’a pas chagriné, j’ai déjà dit qu’il m’a intéressé. Je n’ai pas le millième de son talent, et quand je parlais de « faire ses preuves », il s’agissait du respect des préséances Bourbons / Orléans.
Cosmo
9 août 2014 @ 13:28
Sigismond,
Je vous remercie une fois de plus pour ce que vous dites à mon sujet.
Ces questions de préséance et d’étiquette me semblent totalement dérisoires. Le talentueux mémorialiste qu’est St Simon est passé à la postérité, non pour son talent, mais pour son souci des peccadilles de l’étiquette, au point d’en faire un personnage ridicule. Les édits de noblesse en 1782 ont été un des déclencheurs de la Révolution française.
Je sais parfaitement que courtoisie et préséance ne vont pas toujours de pair mais il faut être singulièrement à cheval sur l’étiquette pour insister sur la préséance et en oublier la courtoisie.
Je croirais bien volontiers que le communiqué de Louis de Bourbon ait plus été le fait de ses conseillers que de lui-même car quand on a perdu son père dans de telles circonstances, après avoir perdu son frère dans des circonstances similaires, il me semble que l’on doit avoir le sens de la relativité.
Il y a de cela très longtemps, la reine Elizabeth apprenant que Lord Rothschild était présent à une réception un vendredi soir l’a autorisé à partir avant elle, car le Shabbat allait commencer. Il y avait une grave entorse à l’étiquette de la cour, mais la souveraine a considéré que le devoir religieux passait avant le respect du à des conventions purement formelles.
J’aurais été choqué si un prince d’Orléans était passé devant Emmanuella de Dampierre, car malgré le peu de cas que je fais de cette dame et de ses prétentions, un jeunot, fût-il princier, se doit de laisser la pas à une dame âgée. Et si en plus, il en avait fait une histoire.
Mais je reste persuadé que comme pour le prince Louis, ce sont les conseillers du prince Gonzalve et du prince Axel qui ont monté toute l’histoire, pour faire mousser leur prétendant, ne se rendant pas compte combien de telles attitudes sont préjudiciables.
Ces attitudes ont emmené la révolution en France par deux fois et c’est bien regrettable.
Cosmo
Gérard
10 août 2014 @ 16:12
Sigismond, naturellement j’approuve les sages propos de Cosmo. Je ne cherchais pas à être désagréable avec vous mais vous me paraissiez injuste envers lui.
Je comprends votre souci de l’étiquette et votre zèle pour vos princes. Mais souvenons-nous que selon la belle formule de Portalis les lois sont faites pour les hommes et non les hommes pour les lois, formule parfois oubliée aujourd’hui dans les avalanches réglementaires. C’est vrai dans le droit positif et sans doute pour le droit dynastique, qui a pu évoluer avec les intérêts de la nation, et la jurisprudence est là pour interpréter la loi, et c’est vrai à fortiori pour l’étiquette.
Il faut en tout de la raison et du raisonnement.
Comme le notait à cet égard Jean Serres, remarquable maître en savoir-vivre, « Dans l’application de la plus haute règle morale : « Agis vis-à-vis d’autrui comme tu voudrais que l’on agît à ton égard », c’est le désir de plaire qui intervient. »
Le protocole n’est pas destiné à susciter des conflits mais à les prévenir en évitant de froisser certains et en satisfaisant les autres. Ainsi dans les pays où les princes de l’ancienne maison régnante ou les autorités religieuses n’ont pas de place définie strictement, faut-il les placer avec intelligence et en tenant compte des circonstances, comme un certain nombre de personnalités dites de la vie civile.
Le Christ a montré que les Cieux ne sont pas réservés à certaines élites terrestres et de tout temps nos rois savaient signifier à un jardinier, un comédien, un musicien, un philosophe, une favorite aussi, qu’il y a dans les cours les plus rigides des accommodements.
Ne montons pas les princes les uns contre les autres et suivons leurs exemples de bonne volonté et ne prétendons pas en effet les enfermer dans des coteries mortifères dont certains ont souffert et que les plus forts ont rejetées.
Henri IV et Louis XVIII ont montré qu’on ne peut être roi que de tous – et Louis XII n’avait-il pas dit que le roi de France ignorait les injures faites au duc d’Orléans. C’est parce qu’ils furent ducs de Vendôme que le prince Jean a été ainsi titré.
Sigismond
11 août 2014 @ 07:04
Cosmo, je ne sais ce qu’il en est des conseillers, je me fie au communiqué officiel (du Secrétariat) de Monseigneur le duc d’Anjou, en date du 3 août 1989, qui parle d’avanie outrageante, de manque de courtoisie et de mépris de la parole donnée (au sujet des organisateurs de la cérémonie). Et je me fie aussi aux articles virulents parus dans la presse légitimiste de l’époque.
La courtoisie, cela consiste aussi à ne pas faire croire à des princes que l’on invite, que les deux premières places leur seront réservées, pour ensuite au dernier moment annoncer à ces princes qu’on prétend les reléguer après tous leurs cousins cadets !
Et la courtoisie de toute façon, ne prime pas les préséances. Vous savez bien que M. Hollande ne céderait pas la première place à M. Giscard d’Estaing. Et Gérard se contredit quand il veut faire passer la courtoisie avant les préséances, puisqu’il nous dit en même temps que Charles de Gaulle et Henri d’Orléans n’auraient pas accepté de céder leur préséance, au nom du respect de la place de la France ou de « la place du roi de France ». C’est exactement au nom de ce respect de ce qu’il représentait, en tant qu’héritier présomptif du chef de la Maison de Bourbon, successeur légitime des rois de France, que le duc d’Aquitaine ne pouvait accepter de céder sa préséance à une cousine cadette, fût-elle l’épouse d’un cousin cadet prétendant avoir droit à « la place du roi de France ».
Dans un tout autre registre, je remercie beaucoup Gérard pour ses remarques sur le manque de philosophie et d’autodérision de certains commentateurs de N&R. On apprend à tout âge, et merci à Gérard (que je prie en même temps de m’excuser pour mes taquineries fruitières) car je prends conscience de commenter trop émotionnellement quand il s’agit de la branche aînée des Bourbons. Sensibilisé très tôt aux ignominies révolutionnaires (par une institutrice de l’école républicaine !), antithèse du décorum et de l’apparat de Versailles et du Louvre, ayant lu et relu « au peigne fin » le livre (orléaniste) « Ceux qui firent la France » de Louis Saurel, ayant aimé l’histoire grâce à Castelot et Decaux, et plus sérieusement avec « Les Bourbons de France en exil à Gorizia » de Luigi Bader (les bas des pages 309 et 319 évoquent le duc d’Anjou et de Ségovie, et j’aime la page 87 où le duc de Blacas dit à Louis XIX, « C’est maintenant à Votre Majesté de donner ses ordres ») , sans oublier l’incontournable Alexandre Dumas (ce passage des « Quarante-cinq » où on ouvre les portes à deux battants pour Henri III et où on referme un battant quand arrive le duc de Guise, et vous savez bien qu’il en aurait été de même si Henri III avait eu vingt ans et le duc de Guise quatre-vingts ans), chacun est le fruit des jalons de son cheminement (quelle phrase absconse, me direz-vous :-) mais il est vrai que la sagesse commande de prendre toutes choses avec philosophie.
Cosmo
11 août 2014 @ 10:47
Sigismond,
Je vous remercie pour votre post.
Vous confirmez bien que tout ceci a été monté par l’entourage des princes et non par les princes. Je suis certain que les princes sont plus relax à ce sujet et ce d’autant qu’aucune de ces cérémonies n’ont un caractère officiel et que le protocole peut y subir des entorses. Maintenant, j’ignore les détails et les dessous de cette affaire, s’il y en a.
La position de Messieurs Hollande ou Giscard d’Estaing ne peut en aucun cas être comparée à celles des princes car présidents de la République, ils sont de l’ordre du présent et du réel, les princes ne sont plus que de l’ordre du virtuel. Je partage l’opinion de Gérard quant aux accommodements parfois nécessaires.
Vous avez parfaitement raison concernant l’aspect émotionnel de l’ensemble de nos interventions. Personnellement je n’éprouve aucune émotion concernant les Bourbons ou les Orléans. Ils sont pour moi un morceau de notre histoire. Mais je réagis souvent avec émotion à certaines attaques.
Je suis, par contre, comme vous, sensible aux horreurs de la Révolution et aux martyrs de Louis XVI, Marie-Antoinette, de Madame Elisabeth, du Dauphin et de bien d’autres.
Je suis certain que nous sommes un certain nombre d’intervenants sur ce site qui, bien qu’ayant une vision différente de la légitimité, peuvent s’entendre. Certains de vos amis ont souvent dépassé les limites de l’acceptable, non dans l’expression de leurs convictions mais dans les attaques personnelles et la mauvaise foi.
Je reste persuadé que nous pouvons dialoguer malgré des opinions divergentes sur le sort de l’hypothétique trône de France. Mon souhait est que les monarchistes défendent le passé glorieux de la France, dont l’essentiel a été du temps de la monarchie. Sans ses rois la France n’aurait pas existé. Mais il ne me semble pas possible d’éliminer ce qui a suivi car notre mémoire collective est faite d’ajouts successifs, desquels rien ne peut être retranché.
Cordialement
Cosmo
Gérard
11 août 2014 @ 13:45
Réconciliation duosicilienne réjouissante et à mettre à l’actif du pape et des cardinaux de l’Ordre Constantinien, des princes et je suppose surtout du duc et de la duchesse de Castro, du duc de Noto et de la duchesse de Calabre.
Mais la succession n’est pas clairement réglée et doit encore être précisée pour ce qu’il en sera après le duc de Castro.
HRC
9 août 2014 @ 01:28
toute mon estime à Gérard et Cosmo pour leur calme !
Gérard
9 août 2014 @ 20:24
C’est de la pédagogie… Merci.