Ce tableau a été peint par Michel Marigny d’après François Gérard, représente « Louis XVIII dans son cabinet de travail aux Tuileries ». Il a été peint entre 1814 et 1824. Louis XVIII monte sur le trône de France en juillet 1815, à la chute de Napoléon Ier, au cours de la période dite de la Restauration.
Contrairement à ses aïeux, il refuse de vivre à Versailles, et refuse même de se faire sacrer roi. Il est ici représenté dans son bureau, aux Tuileries. A sa mort en 1824, son frère Charles X monte à son tour sur le trône de France. Le tableau fait partie des collections de Versailles. (© RMN-GP (Château de Versailles) / © Gérard Blot)
Baboula
5 juillet 2020 @ 07:30
La simplicité de son bureau est surprenante, presque du bois brut ,on dirait ma table à semis .
Pastelin
5 juillet 2020 @ 08:48
On est loin en effet du splendide bureau du Roi, (Louis XV) fabriqué par les ébénistes Oeben et Riesener, qui se trouve au château de Versailles….
Galetoun
5 juillet 2020 @ 14:05
C’est exactement ce que j’ai pensé, Baboula.😉
DEB
5 juillet 2020 @ 15:22
Il paraît que c’est la table en bois blanc qu’il utilisait pendant ses années d’exil.
septentrion
6 juillet 2020 @ 09:49
Baboula,
Votre remarque sur la table de travail est très drôle. C’est la seule chose qui me plaise ici en dehors du parquet.
Sébastien
6 juillet 2020 @ 10:46
Il s’agit d’un bureau qu’il avait acquis lors de son exil, plus précisement à Mittau. Le roi le conservait tel un « memento mori » de ces années difficiles. Par ailleurs, sa légéreté permettait de le déplacer et l’installer aisément devant le roi, véritable podagre cloué sur un fauteuil qui lui, ne pouvait être mu facilement !
pimont
5 juillet 2020 @ 08:15
Le simplicité de ce bureau est volontaire, il a été choisi pour rappeler les heures sombres imposées au roi montrant ainsi de quoi il avait du se contenter pendant son exil.
Baboula
6 juillet 2020 @ 12:03
Merci à vous tous ,je comprends mieux . :-))
Danielle
5 juillet 2020 @ 09:31
Un bureau très sobre, heureusement qu’il y a quelques tableaux pour l’égayer et le velours bleu des chaises.
Domino
5 juillet 2020 @ 09:32
Quel intérieur sinistre ! Pas de luminosité, rien qui ne puisse distraire le propriétaire de ce bureau.
Naucratis
5 juillet 2020 @ 09:38
Un prince intrigant qui est devenu un grand roi.
Le comte de Provence suscite le mépris, le roi Louis XVIII l’admiration.
JACQUES
6 juillet 2020 @ 12:19
Bien dit.
HRC
6 juillet 2020 @ 17:48
Bonne question !
Il aurait plus négocié avec les Noailles, Mirabeau, Lafayette et les Lameth. On peut y penser.
Raté.
Cosmo
7 juillet 2020 @ 10:25
Très juste, Naucratis !
Robespierre
7 juillet 2020 @ 17:03
C’est quelque chose qui m’avait toujours étonné. Le comte de Provence était méprisable en effet. Et 25 ans plus tard on retrouve un roi spirituel et intelligent, qui hélas a dû laisser la place à un crétin.
Catherine
26 septembre 2024 @ 02:24
Il aura fallu pas moins d’une Révolution pour faire ressortir certaines qualités.
jul
5 juillet 2020 @ 10:08
En découvrant le bureau de l’actuel président de la république lors d’une de ses allocutions, j’étais en même temps, c’est le cas de le dire, très surpris et navré.
Un infâme et démesuré bloc de noir avec trois fois rien dessus. Mais vous me direz, « qui vaut une fortune » et ça me fait bien rire.
Pour être juste, les choix effectués pour le portrait officiel sont parfaits, c’est une belle réussite.
aubert
5 juillet 2020 @ 11:51
s’il avait été l’aîné le sort de la France et de la royauté en aurait-il été changé ?
Cosmo
7 juillet 2020 @ 10:31
Certainement pas, selon moi, car le mal reposait non dans le monarque, Louis XVI n’a pas été un mauvais roi, mais dans une société qui refusait l’idée du changement et la perte de ses privilèges, avec en contrepoint des finances publiques catastrophiques et la famine qui rôdait. Un cocktail explosif qui a explosé.
ciboulette
5 juillet 2020 @ 12:25
Quelle différence entre le fringant Napoléon et ce vieillard !
mimi
5 juillet 2020 @ 12:30
et charles louis étaient dejà veufs, princesses de savoie plutot moches je crois,
François
5 juillet 2020 @ 13:32
Un homme Tres politique !!
Et ce Tout au long de sa vie
Il avait tres bien compris que la Monarchie devait
faire montre de simplicité si elle voulait s’ancrer à nouveau .
aubepine
5 juillet 2020 @ 13:51
Le roi était impotent ,il lui fallait une table légère ( bois blanc ) pour s’extraire de son siège et de son bureau .
stiger
5 juillet 2020 @ 14:42
« refuse même de se faire sacrer roi. Il est ici représenté dans son bureau, » Louis XVIII n’a pas refusé se faire sacrer, il avait même fait des démarches pour préparer son sacre mais il a renoncé car physiquement il aurait été incapable de supporter tous les gestes du sacre !
Gérard
5 juillet 2020 @ 16:37
Louis XVIII en effet à partir de 1801 à Varsovie se servit de ce petit bureau de bois blanc qui lui convenait parfaitement et qui le suivit d’abord à Mittau en Courlande.
Après les Tuileries le petit bureau devait se retrouver aux Archives nationales.
Teresa2424
5 juillet 2020 @ 20:38
Todo es sobrio,pero que excelente biblioteca!!!
Quentin
5 juillet 2020 @ 21:35
Le même est au château de Maisons-laffitte
Ode
6 juillet 2020 @ 08:22
Tableau très réaliste, nous avons les moindres détails du cabinet de travail de Louis xvlll
Comme Baboula, j’ai été surprise par la simplicité de sa table de travail.
Nous sommes dans le palais des tuileries ?
Louis xvlll est confiné dans un petit recoin, empli de livres et un peu de fouillis.
Point de dorure et de mise en scène tapageuse.
C’était sans doute calculé.
Sébastien
6 juillet 2020 @ 10:51
Il est faux de dire que Louis XVIII refusa de vivre à Versailles. L’une de ses priorités en 1814 fut de faire remettre le château « en état d’habitation » afin d’y séjourner 6 mois dans l’année.
Las, les Cent-Jours et son exil à Gand lui firent comprendre définitivement que ce genre d’initiative, mal comprise, lui coûterait définitivement sa couronne, et il y renonça.
Quant au sacre, aussi voltairien d’esprit qu’il fut, il représentait surtout une épreuve physique d’au moins 4h00 passées à se lever puis à s’agenouiller encore et encore… Ce que sa condition physique rendait impossible ;)
Hervé J. VOLTO
6 juillet 2020 @ 17:32
Louis XVII a devant lui un grand bureau sur lequel se trouve peut-être des journaux, des livres et des documents : il se tient prêt à sortir de l’anonymat pour servir la France qui l’a appellé à remonter sur le Trône de ces ancêtres.
Sa Majesté Très Chrétienne, assise avec calme, maîtresse de ses pensées et toujours au-dessus de son sort, s’occuppe de l’avenir d’un peuple qui ne repousse plus le bonheur et la tranquilité qu’elle veut lui rendre.
Toujours maître de lui et désormais préparé au grand rôle qu’il va bientôt jouer avec la Grâce de Dieu, le Roi de France, en ne désespérant pas des Français et en se livrant pleinement à la Divine Providence, se rend digne du haut rang dont il n’est jamais descendu depuis son exil en 1789, ce malgrès les adversités.
aubert
7 juillet 2020 @ 13:51
Monsieur Volto, vous n’en ratez pas une !!
Ici nous avons Louis XVIII et non XVII aux Tuileries donc sorti de l’anonymat. Je ne crois pas que les émigrés, les révolutionnaires, les souverains étrangers, le général Bonaparte, l’empereur Napoléon l’aient considéré anonyme.
Vous êtes si convaincu que Louis XVIII s’occupe du bonheur de son peuple qu’il vous faut deux « p » pour nous en convaincre.
Le bureau n’est pas grand mais plutôt une simple table de bois, d’où plusieurs commentaires.
Le style ampoulé de votre communication est bien éloigné de celui réservé aux fesses de la princesse Hermine de Clermont-Tonnerre.
Lionel
7 juillet 2020 @ 14:32
Je pense tout de même qu’il faudrait songer à consulter. Ou alors envisager un mariage avec Lady de Seine puis adopter Charles. Ce serait amusant.
Baboula
8 juillet 2020 @ 18:59
Je l’avais proposé mais n’ai obtenu aucune réponse des deux éventuels futurs .
PS,il y a une signora Volto qui a l’air appréciée.
Robespierre
7 juillet 2020 @ 17:27
Comme dirait Catherine A, ça ne s’arrange pas…
Cosmo
7 juillet 2020 @ 21:55
Merci, mon Prince-comte etc….des Volto de Haute-Voltige et …
Anonymat, bonheur, tranquillité, Divine Providence., Sa Majesté Très Chrétienne….Oh que c’est beau !
Oubliés, la jalousie envers son ainé, la haine de sa belle-sœur, la mesquinerie, le maquignonnage, l’orgueil incommensurable, la lâcheté, le mépris, les fourgons de l’étranger pour rentrer en France, l’ingratitude.
Ah Volto des Voûtes Célestes, des Cimes et des Crêtes, vous êtes impayable. Merci de nous divertir par vos divagations.