Rarement ville a porté autant de noms. L’viv, son nom actuel, est aussi connue sous les noms de Leopolis, en latin, Lemberg en allemand, Lwów en polonais et Lvov en russe. Ci-dessus, les grandes armes de la ville. Cette diversité, apparente, reflète bien l’histoire de cette ville fort peu connue en Europe occidentale, du moins en France. Le nom, quelque soit sa forme, évoque quelque chose dans nos mémoires mais de là à la situer et à connaître son histoire, il y a un monde. Espérons que cet article comblera certaines lacunes.
Lev, ou Léon, Romanovitch eut la chance d’avoir pour père Danilo Ier Romanovitch (1201-1264), roi de Galicie-Volhynie, qui, sans doute dans la joie d’avoir un fils, fonda une ville à laquelle il donna le nom de son héritier. Le nom de la ville est écrit pour la première fois en 1256.
Il régna sur la Galicie-Volhynie (Halych-Volynia) dont il fut couronné roi en 1253 par le pape Innocent IV et brièvement sur Kiev, qu’il prit à son cousin Rostislav III Mstislavitch, et qui était la ville de ses ancêtres. Il serait trop long de s’étendre sur les règnes de Danilo et des membres de sa dynastie et sur la constitution du royaume de Galicie-Volhynie qui semble avoir émergé vers 1084. Il comptait dans ses ancêtres des Staufen, Conrad III, roi des Romains en 1138, des Riourikides et des Wessex, des Piast, rois de Pologne, des Ange et des Comnène, empereurs de Constantinople. Sa descendance directe s’éteignit en 1340. Mais par ses ancêtres, il est l’oncle de tous les souverains et princes européens actuels. Son nom, Romanovicth, n’a toutefois rien à voir avec les Romanov, qui n’apparurent sur la scène royale qu’en 1613.
Son règne fut l’apogée économique, culturelle et politique de l’état de Galicie-Volhynie. Il étendit les frontières de son royaume jusqu’aux Carpates, au Danube et sur le Dniepr, en en faisant ainsi l’un des plus grands pays d’Europe. Il n’est donc pas étonnant de constater le rayonnement dès son origine de la ville qu’il a fondée : L’viv.
Lev Ier, roi de Galicie-Volhynie (1228-1301)
En 1272, elle devient la capitale du royaume par décision de Lev Ier. Le déclin de Kiev en fit la ville la plus importante de l’Ukraine. Elle comptait alors 2 à 3000 habitants.
Le royaume de Galicie-Volhynie sur la carte d’Europe au XIIIe siècle
A l’extinction de la dynastie des Romanovitch, la ville échut à Boleslas de Mazovie qui était un Piast. Mais à la mort de ce dernier en 1340, Casimir III Piast, roi de Pologne, cousin du précédent en réclama les droits et l’occupa en 1349, avec le reste de la Galicie.
Les remparts
L’viv est reconstruite alors selon les plans européens : une place centrale entourée de quartiers d’habitations et de fortifications. Il y construit le Haut château sur la plus haute colline, détruit en 1870. Les remparts de la ville sont achevés en 1445, incluant un château inférieur, reconstruit en 1565 pour remplacer la structure en bois du précédent.
Casimir III accorde à la ville le “droit de Magdeburg”, suivant l’exemple de cette ville qui au XIIIe siècle avait acheté sa liberté de l’évêque, son suzerain.Les affaires de la ville sont désormais résolues par le conseil de la ville, élu par les riches citoyens. Comme la ville constitue un centre majeur de commerce, s’y installent alors des Allemands, Arméniens et d’autres marchands. Lviv devient une ville réellement multi-culturelle et plurireligieuse avec ses églises latine, catholique et greco-catholique ainsi qu’arménienne à côté de plusieurs synagogues.
En 1386, L’viv fut incluse par la reine Hedwige de Pologne dans les possessions de la couronne polonaise. Elle fut même à plusieurs reprises lieu du couronnement des rois de Pologne, à la place de Krakow ( Cracovie).
A cet époque la ville acquiert le caractère qu’on lui connait aujourd’hui Le centre historique de L’viv comprend différentes parties distinctes qui représentent diverses étapes de son développement.
La “Seredmistia”, cœur de la cité, s’est développée au XIVe siècle et présente encore des bâtiments urbains d’Europe de l’Est bien préservés, dont beaucoup de monastères et de résidences de style Renaissance et baroque, des parcs créés sur le site originel des fortifications médiévales, et des bâtiments plus récents des XIXe et XXe siècles.
La Place du Marché
Le long des voies de communication s’étendaient les faubourgs sans enceinte fortifiée et donc exposés aux invasions des Tatars (1438) et des Turcs (1498). Une partie de la ville fut détruite par un grand incendie en 1527. Durant cette période, plus de 50 églises orthodoxes et catholiques furent érigées à L’viv.
L’viv avait les traits d’une ville allemande. Les Allemands, installés depuis Casimir III, contrôlaient l’administration de la ville. Mais la plupart des Allemands et des Arméniens furent bientôt “polonisés”. Sous la domination polonaise, les Ukrainiens, qui vivaient en majorité dans les quartiers périphériques, furent privés du droit de Magdebourg, octroyé exclusivement aux catholiques. Pour se défendre, les Ukrainiens créèrent des confréries, dont la plus importante fut la Confrérie de la Dormition, laquelle obtint le droit de “stauropégie”, c’est à dire le droit d’indépendance par rapport aux autorités locales, en 1586. La ville acquit un caractère principalement commercial et artisanal. Ses foires devinrent célèbres. Les artisans se groupaient en corporations, jusqu’à 30 au XVIIe, comportant plus de 500 maîtres.
Grâce à l’activité des confréries, Lviv devint un grand centre culturel et religieux. En 1572 commença la construction de l´église de la Dormition; en 1574 parurent les Epîtres des Apôtres, le tout premier livre imprimé en Ukraine.
Elle faisait partie de la Pologne, puis du “Rzeczpospolita Obojga Narodów” soit la République des Deux Nations lituano-polonaise, créé en 1569 en réunissant le royaume de Pologne et le Grand-duché de Lituanie, dit “Union de Lublin”, qui instaura l’élection des monarques polonais à la disparition de la dynastie des Jagellon. Cela a consisté en fait à mettre le pouvoir entre les mains de quelques grandes familles, les “Magnats”, au nombre de 300 environ. Parmi les familles les plus importantes on comptait les princes Czartoryski, Jablonowski, Lubomirski, Poniatowski, Radziwill, Sobieski ou les Sapieha (ancêtres de la reine Mathilde de Belgique) avec les conséquences dramatiques que cela aura au XVIIIe. Cette liste est loin d’être exhaustive.
Carte de la République des Deux-Nations en 1600
Le territoire de la “Rzeczpospolita Obojga Narodów” est énorme. Il va de la mer Baltique à la mer Noire et jusqu’aux portes de Moscou, avec pour capitale Krakow. Lwów, son nom officiel polonais désormais, devint la capitale de la voïvodie ruthène, qui incluait cinq régions : Lwów, Chełm, Sanok, Halych et Przemyśl.
Dans les siècles qui suivirent les Polonais furent nombreux à s’installer et Lwów devint une ville multi-ethnique, à majorité polonaise, multiconfessionnelle et un centre de culture, de science et de commerce. Trois archevêchés y étaient installés : l’archevêché catholique latin, l’archevêché gréco-catholique (dit uniate) et l’archevêché arménien. Il y avait aussi des Allemands et à partir du XVIe siècle, des protestants.
Dans la première moitié du XVIIe siècle la ville comptait de 25 à 30 000 personnes, parmi eux de nombreux artisans.
Grandes Armes de la République des Deux-Nations
Magnat Polonais
La première université fut fondée par le roi Jean Casimir en 1661 comme Académie jésuite à la suite de l’existence du Collège de cet ordre ouvert en 1608. Et Frédéric-Auguste III Wettin, roi de Pologne et Electeur de Saxe, confirme les privilèges en la transformant en Académie de Léopol en 1758 et le pape Clément XIII l’année suivante en la relevant au statut d’université.
Deux grands nom émergent de la longue liste des rois de Pologne: Jean Sobieski, roi de 1674 à 1696, qui fut le sauveur de Vienne contre les Ottomans en 1683, et Stanislas Leszczynski, roi de 1704 à 1709, plus tard duc de Lorraine.
Jean III Sobieski (1629-1696)
Palais de Jean III Sobieski à Lwów – Salon
Cour intérieure du palais
Stanislas Leszczynski (1677-1766)
Dès le milieu du XVIIème siècle toutefois, l’importance de Lwów, décrut. La bourgeoisie citadine s’appauvrit au profit de la noblesse. La ville fut assiégée par l’armée cosaque de l’hetman Bohdan Khmelnytskyi, chef des cosaques ukrainien, allié d’abord aux Tatars de Crimée et ensuite au tsar de Moscou, en octobre 1648 et à l’automne 1655. Khmelnitski échoua, et Lwów et la Galicie purent ainsi échapper à la domination russe, en payant une rançon. Les armées turco-tatares causèrent de grands dommages à la fin du XVIIe siècle, de même que les armées suédoises de Charles XII en 1704.
Comtesse Potocka, née princesse Leszczyńska, tante de la reine de France
En 1761 fut érigée la célèbre cathédrale Saint-Georges, futur siège du métropolite gréco-catholique de L’viv.
Le XVIIIe siècle vit le déclin des corporations et l’appauvrissement de la population. En 1772, le premier partage de la Pologne mit fin à la République des Deux Nations.
La mort de Frédéric-Auguste III, dit le Fort, en 1763 permit l’élection de Stanislas Poniatowski, ancien amant de Catherine de Russie, faible, ambitieux et vénal. A lui s’oppose un groupe d’aristocrates réformateurs, parmi lesquels un Radziwill et un Potocki. Un guerre civile s’ensuivit, chaque camp n’hésitant pas à faire appel aux étrangers pour l’ aider dans le conflit. C’est ainsi qu’intervinrent, les Russes, les Prussiens et les Autrichiens. Il serait trop long de décrire les circonstances du conflit, qui mériteraient un article à elles seules. L’intervention étrangère aboutit au Traité du 22 septembre 1772 par lequel Catherine II, Frédéric II et Marie-Thérèse se partagèrent la Pologne. Le pays ne retrouva son indépendance qu’un 1918, après une occupation qui fut terrible du côté russe, un peu moins du côté prussien et plutôt débonnaire du côté autrichien. Russes et Prussiens imposèrent leur culture, alors que les Autrichiens respectèrent le caractère polono-ukrianien de la Galicie.
Palais Lubomirski sur la Place du Marché bâti en 1763
Lwów, pris dans les territoires attribués à l’Autriche, devint Lemberg, nom qu’elle gardera jusqu’à la fin de l’empire d’Autriche. Après la partition de la Pologne (1772), Lemberg devint la capitale du territoire appelé « Royaume de Galicie et de Lodomérie », où arrivèrent en grand nombre des administrateurs, des militaires et des commerçants allemands. Elle connut de nouveau un essor culturel et économique. Le premier journal à paraître en Ukraine y fut publié, en français, à partir de 1776 sous le titre “La Gazette de Léopol”. Un théâtre fut également fondé
Couple de bourgeois de L’viv au XVIIIe siècle
L’administration autrichienne, plus libérale que la russe, permit la renaissance culturelle des Ukrainiens alors que jusque là la culture polonaise et allemande dominaient exclusivement la scène intellectuelle. En 1787, Joseph II créa le »Studium Ruthenum” établissement religieux préparatoire à la prêtrise où l’enseignement se faisait en Ukrainien pour les étudiants en théologie qui ignoraient le latin. Il exista jusqu’en 1809. En 1848, lors du “Printemps de Peuples” un Conseil Suprême Ruthène vit le jour; une chaire de langue et de littérature ukrainienne fut créée à l´Université de Lemberg. La ville vit progressivement tout au long du XIXe renaître la culture ukrainienne, au dépens des cultures allemandes et polonaises. En 1913 y paraissaient 65 périodique en langue ukrainienne et 299 non-périodiques.
Dame de la bourgeoisie de Lemberg au XIXe siècle
Mais tout au long du XIXème siècle, Lemberg fut aussi un grand centre politique et culturel pour les Polonais, qui bénéficiaient d’une attitude privilégiée de la part des autorités autrichiennes. En 1817 y fut fondé un institut historique polonais, l' »Ossolineum », avec une riche bibliothèque (300000 volumes), un musée et une imprimerie.
Une rue de L’viv
La population passa de 30.000 en 1776, à 70.000 en 1857 et à 160.000 en 1900, Lemberg devint une des plus grandes villes de la future Ukraine, après Odessa et Kiev. Cet essor démographique entraîna une extension de la superficie de la ville: en 1777, les fortifications furent supprimées, remplacées par des boulevards plantés d’arbres; la rivière Poltva fut convertie en canal souterrain; de nouveaux quartiers surgirent. Le développement des voies ferrées contribua à l’expansion de Lviv, qui devint le noeud ferroviaire le plus important de l’empire autrichien, reliant la ville aux grandes villes d’Europe Centrale et Orientale.
Au XIXe siècle se développa l’industrie alimentaire, textile, métallurgique ainsi que la construction. Le nombre des grandes entreprises était en augmentation constante: 9 en 1850, 16 en 1870, 25 en 1902. En 1900, on comptait plus de 10.000 ouvriers.
Comme partout dans l’Empire d’Autriche-Hongrie, les Juifs de Lembergeurent eux aussi une grande liberté de culte et intense activité culturelle et religieuse. Ils avaient plusieurs synagogues. On en compta jusqu’à près de cinquante.
La synagogue hassidique, la dernière encore debout
Les tensions nationalistes qui donnèrent naissance à la Première Guerre Mondiale n’épargnèrent pas Lemberg qui vit s’opposer communautés polonaises et ukrainiennes. En octobre 1918, le Conseil National Ukrainien y proclama l’indépendance de l’Ukraine Occidentale. En réaction, les Polonais déclenchèrent des combats armés dans la ville et, à la fin du mois de novembre 1918, le gouvernement ukrainien fut contraint de quitter Lemberg.
Lemberg redevint Lwów car rattachée à la Pologne de Piłsudski (1867-1935), plusieurs fois chef d’Etat, ministre et président du conseil polonais. L’importance de la ville, devenue capitale d’une province polonaise, déclina. Le secteur agro-alimentaire prit le dessus dans l’industrie, avec le secteur textile. Sur 6000 entreprises que comptait la ville, la moitié était dirigée par des Polonais ou des Juifs.
Une place au début du XXe siècle
En 1939, un tiers de la population, soit 100 000 personnes, était de confession juive. Une discrimination contre les Ukrainiens, qui n’existait pas du temps des Habsbourg, s’instaura dans tous les domaines, y compris culturel, qui mena à la création de l’Université Secrète Ukrainienne à Lviv, dans les années 20.Pour lutter contre la discrimination nationale dont ils étaient victimes, les Ukrainiens fondèrent l’Organisation Militaire Ukrainienne en 1920, puis l’Organisation des Nationalistes Ukrainiens en 1929, toutes deux avec leur quartier général à Lwów et revendiquant l’indépendance des territoires ukrainiens par des actes révolutionnaires.
Les occupations successives allemandes et soviétiques, durant la Deuxième Guerre Mondiale, mirent fin à l’opposition entre Polonais et Ukrainiens en massacrant les deux.
S’ensuit l’extermination des Juifs : la déportation vers des camps d’extermination (principalement Belzec), la création du ghetto de Lwów, soit 120 000 Juifs dont 200 à 300 seulement survivront, et l’exécution directe et systématique, la Shoah par balles. Plus d’un million de Juifs disparurent en deux ans et la vie économique et culturelle juive fut anéantie à jamais.
Le 27 juillet 1944, les Soviétiques occupèrent de nouveau la ville et Lwów devint Lvov. Toutes les organisations nationales et religieuses existantes furent radicalement supprimées.
L’armée rouge ayant repris la Galicie recommence les déportations d’Ukrainien, de Polonais et d’autres ethnies supposés avoir collaboré. Officiellement, la frontière avait été définie à Yalta en février 1945. Cependant, dès septembre 1944, un accord secret est signé entre la République Socialiste Soviétique d’Ukraine et le gouvernement provisoire polonais de Lublin prévoyant le transfert des Polonais d’Ukraine en Pologne et des Ukrainiens de Pologne en Ukraine, selon la frontière actuelle. Approximativement un million et demi de personnes furent déplacées.
En 1946, l’Eglise Gréco-Catholique Ukrainienne fut intégrée de force à l’Eglise Orthodoxe Russe.
Le développement de l’industrie ainsi que le transfert de populations entre l’Ukraine et la Pologne amenèrent de grands changements dans la composition nationale et sociale des habitants de la ville. Alors qu’auparavant la moitié des habitants étaient Polonais, environ 30% Juifs et 20% Ukrainiens, ces proportions changèrent radicalement: il y avait désormais trois quarts d’Ukrainiens, 20% de Russes et un nombre beaucoup plus restreint -environ 2%- de Polonais et de Juifs.
Lviv, la soviétique
Le rideau de fer avait coupé “L’viv-Lwów-Lemberg” de ses racines occidentales. Mais dans les années 60, l’apparition de mouvements dissidents un peu partout dans le bloc soviétique, malgré arrestations et répressions, fut encore plus vive à Lvov. Les Ukrainiens se rebellaient contre la Russie soviétique et contre les occupants Russes.
Dans les années 60, Lviv fut un des centres où la « génération des années soixante » prépara le renouveau national, avec l’apparition du mouvement des dissidents, ce qui entraîna des répressions avec arrestations et procès en 1972-1973. C’est aussi à Lviv que l’on vit, à la fin des années 80, de nouvelles manifestations contre la politique anti-ukrainienne du régime. En 1990, l’Eglise Gréco-Catholique Ukrainienne, dite Uniate, qui, tout en respectant le rite orthodoxe, reconnait l’autorité de Rome, put récupérer ses biens et son indépendance. Ses évêques uniates tinrent leur synode à Lviv, et la cathédrale Saint-Georges lui fut enfin rendue.
Depuis l’indépendance de l’Ukraine en 1991, L’viv s’est efforcé de recouvrer le rôle de centre politique, culturel et économique de l’Ukraine Occidentale. On y trouve aujourd’hui 13 établissements d’enseignement supérieur, avec plus de 100000 étudiants. Plusieurs institutions culturelles sont de nouveau actives. Plus de 2000 monuments historiques, culturels et architecturaux témoignent d’un passé riche et diversifié.
Maison à l’abandon au coeur de la ville
L’activité économique a repris. La ville est réputée pour sa fabrication d’autobus, de camions, de convoyeurs, de téléviseurs; pour sa construction de machines agricoles comme pour son industrie chimique; dans l´industrie alimentaire, confiserie, brasserie.
Exemple type d’une ville pluri- ethnique, culturelle, religieuse, tout au long des siècles, L’viv offre aujourd’hui le visage d’une grande ville européenne. Si sa population n’a pas été épargnée par les guerres, son architecture l’a été et on la retrouve aujourd’hui telle que Balzac l’a connue lors de son voyage en 1850 pour aller épouser Evelyne Hanska. Il descendit à l’Hôtel George, qui existe toujours.
Les ajouts de la Sécession Viennoise ont encore donne plus de caractère à la ville. Et l’on oublie facilement les horreurs de la période soviétique.
Parmi les personnalités historiques de la ville, outre Jean III Sobieski, et Stanislas Leszczynski, déjà cités, on trouve Léopold von Sacher-Masoch (1836-1895), auteur prolifique dont on n’a gardé que le “masochisme”, Simon Simon Wiesenthal (1908-2005, qui inlassablement chassa les nazis, ou Joseph Roth (1894-1939) chantre de l’ancien empire d’Autriche-Hongrie avec “La Marche de Radetzky”.
Joseph Roth
Léopold von Sacher-Masoch
Un séjour à L’viv permet de voir ce qu’est une varie ville historique, qui pour l’instant, à la différence de Prague ou de Budapest a échappé à la vague touristique. On y est merveilleusement accueilli par une population jeune, fière d’avoir retrouvé toutes ses racines, et ouverte au monde, malgré la meurtrissure du conflit actuel sur l’est du pays. (Un grand merci à Patrick Germain pour cet article)
Vue panoramique de Lemberg au début du XXe siècle
DEB
17 mars 2016 @ 07:52
Voilà ce que j’aime sur N&R, les récits historiques.
Merci à Cosmo d’avoir consacré du temps à réunir de la documentation, choisir des photos et documents d’époque et surtout d’avoir rédigé avec talent cet article.
Zeugma
17 mars 2016 @ 09:38
Merci à « Noblesse & royautés » – et merci à Patrick Germain – pour ce reportage sur L’viv que je vais lire attentivement.
C’est une ville d’Ukraine, pays que je ne connais pas du tout.
De même, je ne connais pas la Pologne, pays voisin, sauf Cracovie, une ville magnifique que j’ai visitée un hiver il a quelques années. (Magnifique mais qu’est ce qu’on y mange mal !)
Ce reportage me donne envie de continuer ma découverte de la Pologne et d’aller en Ukraine.
Il me fait prendre conscience que nous connaissons très mal – et même pas du tout – l’histoire de la région centrale d’Europe.
Que de lacunes à combler !
Cosmo
17 mars 2016 @ 14:28
Zeugma,
Merci pour votre appréciation !
Allez à L’viv ! Vous en serez pas déçu(e) car elle a la beauté de Cracovie mais le charme mystérieux d’une ville sans touristes en plus .
Cordialement
Cosmo
Anastasie
17 mars 2016 @ 17:04
Depuis la chute du Mur de Berlin, j’essaie de partir à la découverte des pays de l’Est… Kiev, Lviv et Odesssa en Ukraine sont des villes à voir, la Pologne est magnifique (Pas d’accord ! J’ai très bien mangé à Cracovie… Avez-vous essayé la soupe aux champignons ?!), la Bulgarie est fascinante, l’ex-Allemagne de l’Est remplie de trésors, la Hongrie vaut le déplacement, sans oublier la Roumanie, les pays Baltes et de l’ex-Yougoslavie, et tous les autres pays pas mentionnés…
Il faut faire un choix et c’est difficile !
Zeugma
18 mars 2016 @ 11:42
J’avais fait quelques rares incursions en Europe de l’est à l’époque communiste.
J’ai notamment le souvenir d’un voyage à Prague à l’hiver 1975 où j’étais allé en voiture depuis Munich (Le pont Charles à Prague sans un touriste et sans un vendeur à la sauvette : je ne le reverrai plus !), à Bucarest très peu de temps après la chute de Caucescu, à Saint Petersbourg ……
Vous avez raison, il y a des trésors innombrables en Europe centrale : j’ai plus ou moins récemment découvert Presbourg (Brastislava), Ljubljana, Tallin, Riga, Vilnius ou Zagreb évoqué il y a quelques jours sur « Noblesse & royautés » à l’occasion de la visite du prince Charles et de Camilla en Croatie. (La Croatie : est une merveille ! )
(PS : si je vous en crois, ils ont fait des progrès pour la nourriture à Cracovie. Un jour, j’y ai acheté un baguel : une horreur ! Les meilleurs baguels se mangent à New-York même si on commence à en trouver de très convenables à Paris.)
(Je logeais à Cracovie dans un hôtel « trois étoiles » très bien – et très bien chauffé – le « Pariser hôtel » mais j’ai l’impression qu’ il n’existe plus ou alors il a changé de nom.)
Blouin
17 mars 2016 @ 11:21
Lors du récent conflit ukrainien pour son indépendance, les pro-russes ne disaient-ils pas que c’était en Ukraine qu’était née la Russie ou me trompai-je ? Votre très intéressant documentaire n’en fait pas mention et donc on aurait voulu nous leurrer parce que nous ne connaissions pas l’histoire très ancienne de ce pays. Merci en tout cas pour nous l’avoir apprise.
Cosmo
17 mars 2016 @ 14:21
Blouin,
L’Ukraine est vaste et une petite partie de son territoire est lié à l’histoire de la Russie. Mais de quelle Russie s’agit-il ? De plus, les orthodoxes russes prétendent que leur église y a été fondée. C’est possible, mais je l’ignore personnellement.
Il y a de la part des Russes une volonté de propagande qui sert à justifier l’occupation de l’Ukraine depuis le premier partage de la Pologne au XVIIIe siècle.
L’Ukraine, unité géographique et politique, telle que nous la voyons aujourd’hui est un des pays les plus anciens d’Europe. Il n’en est pas de même de la Russie qui a mis des siècles à constituer le territoire que nous lui connaissons. Mais l’imaginaire russe est fécond et il lui arrive souvent de prendre ses désirs pour des réalités.
Quoiqu’il en soit l’occupation russe de ces pays, portée à son maximum avec le Pacte de Yalta, a été épouvantable et a laissé des traces dans la mémoire des peuples occupés.
Lviv a en grande partie échappé à ce triste sort, du moins jusqu’en 1945, car soumise à l’occupation autrichienne, plutôt débonnaire et qui a reconnu rapidement la spécificité de la Galicie et de sa capitale.
Cordialement
Patrick Germain
Anne-Cécile
18 mars 2016 @ 12:36
Il est faux de dire que la Russie a une histoire plus récente que l’Ukraine. En réalité histoire et territoire ne vont pas de paire, et plus encore pour les peuples. Le territoire ukrainien en revanche a une histoire de peuplement plus ancienne.La Ru’s de Kiev ne se limite pas à Kiev. En réalité elle englobait la plupart des territoires européens de la Russie actuelle et beaucoup de ses cités les plus prestigieuses s’y trouvent.
Simplement pour visualiser très rapidement sachez qu’en langue russe : le mot « Russie » et le mot « Russe » n’ont pas la même étymologie. Les Russes eux-mêmes différencient le nom de leur Etat « Russie » « Rossia » (sans doute mot varègue comme la dynastie première des Slaves orientaux, devenue aujourd’hui La Rosssiskaya Federatsiya), leur appartenance ethnique et culturelle , Russe ou « Rousski » » littéralement « qui vient de la Ru’s » , et la citoyenneté qui elle est tirée de la Russie »Rossiski » et applicable aux Russes, Tatars et à la centaine d’ethnies qui peuplent l’ Etat fédéral. En Russie on a une nationalité et une citoyenneté.
Il faut aussi plonger dans l’ADN des peuples.
Les Russes (voir plus haut comprendre les Slaves de Russie, d’ethnie russe donc), sont génétiquement slaves, très proches des Polonais et des Bielorusses avec ajouts baltes.
Certaines particularismes apparaissent pour les Russes du Sud, plus proches des Ukrainiens.
Ainsi il convient de dire que si l’on a une histoire commune on peut ne pas avoir d’avenir commun.
Pour les Ukrainiens comme pour les Russes, le temps du Moyen Age d’or est révolu.
Pour mieux comprendre, on peut faire un parallèle avec l’Allemagne et la France, la Géorgie et l’Abkhazie.
Anne-Cécile
17 mars 2016 @ 16:44
L’Ukraine, la Russie et la Biélorussie sont les états de peuples slaves orientaux issus de la Ru’s dite Kiévienne car siège plus ou moins stable des Grands Princes essayant de conserver leur primauté sur leurs cousins et grands féodaux.
La première dynastie fut celle des Riukhkides, seigneurs dont on ne sait l’origine vikings, slaves scandinavisés? qui régnèrent à travers leurs descendants de Lviv à Kazan. Le premier prince par rang était le Grand Prince de Kiev.
Le premier Riukhikide s’était établi à Novgorod (aujourdh’hui au nord de la Russie pas très loin de Saint Pétersbourg, terre d’élection ce qui explique en partie le choix de localisation de la ville par Pierre le Grand des siècles plus tard), ville qui garda longtemps un énorme prestige. Notre Reine Anne de Kiev bien que fille de Grand Prince de Kiev fut élevée à Novgorod. Les descendants directs fondèrent Kiev pour mieux gouverner au cœur du territoire des Slaves orientaux. On parla d’ailleurs dans un premier temps de Princes de Novgorod Kiev.
Comme la plupart des princes de leur époque ils partagèrent de génération en génération leurs possessions en apanages pour leurs fils et la Ru’ s fut rapidement morcelée en petites cités états dont l’unité était tant bien que mal maintenu à Kiev. Le trône de Kiev était convoité en outre entre Riukhikides frères, cousins, neveux, oncles…..
Quand des états se réveillèrent alentour (empire des steppes ou état centralisé proto-moderne comme la Pologne, la Ru’s allait rapidement s’effondrer sous les invasions.
La Galicie dont un des princes Riukhikides avait obtenu une succession de père en fils aîné était un des états de la Ru’s les plus autonomes et fut la première principauté à s’effondrer et la première que les Riukhikides allaient perdre. Une dynastie polonaise les Piast s’installa.
Kiev s’effondra aussi, l’évèque se réfugia à Vladimir ( ville aujourd’hui en Russie) . Un des derniers Grands Princes est très connu en France il s’agit d’Alexandre Nevski, Prince de Novogorod puis Grand Prince de Kiev. Ses descendants comme les Autres Riukhikides abandonnèrent Kiev et se recentrèrent sur la protection des cités à même de prendre le relais Vladimir, Souzdal, Tver, Tchernihiv. D’où le choix de l’épiscopat kievien chef de l’Eglise catholique orthodoxe russe de se réfugier à Vladimir. Ils ne remettront jamais les pieds à Kiev.
Quelque temps avant Iouri Dolgorouki, Grand Prince de Kiev avait transformé une vague forteresse en petite ville….. Moscou donnée au Prince de Souzdal Vladimir devenu peu après Grand Prince puisque prince de la désormais première cité.
Moscou devint une cité avec un Prince Riukhikide propre, fils généralement d’un Grand Prince de Vladimir. Puis une cité puissante puis très puissante.
Ses Princes mobilisèrent plus que les cousins de Tver, ville qui avait supplantée Vladimir.Ils obtinrent, comme princes de la ville la plus puissante, le titre de Grand Prince.
Les Grands Princes de Moscou se mirent alors à appliquer tant bien bien que mal un principe qui avait prospéré en Europe, et bien servi Hedwige de Pologne par exemple, la primogéniture.
Comme la Galicie ( principauté puis royaume de Lviv)en son temps, la grande principauté de Moscovie devint la Moscovie. On connaît la suite. La reconquista de la défunte Ru.s se fit depuis Moscou, mais de l’eau avait coulé sous les ponts et tous ne voulurent pas volontairement obéir à nouveau à un Grand Prince ( devenu Tsar pour annoncer son niveau de rang parmi les souverains européens ) …..
L’Eglise consacra définitivement la place de Moscou en transférant le trône de l’équerre de Kiev, passé par Vladimir, à Moscou. L’évèque accéda par décision des autres églises au rang de patriarche.
Anastasie
17 mars 2016 @ 17:06
Vous avez raison.. La Russie a été fondée à Kiev… Voir https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_la_Russie….
Dominique Charenton
17 mars 2016 @ 11:41
Bonjour Cosmo
Votre Danilo Romanovitch, appartient à la très prolifique dynastie des Rurikides, dont l’ascendance et la descendance agnatique sont étudiées dans l’ouvrage de Nicolas de Baumgarten, Généalogies et mariages occidentaux des Rurikides russes du 10ème au 13ème siécle, publié en 1924 à Rome, qui sera suivi en 1934 d’un ouvrage sur les généalogies des branches régnantes des Rurikides du 13ème au 16ème siécle.
Les Rurikides comptent de très nombreuses branches.La branche régnante des Tsars de Russie s’est éteinte avec Ivan le Terrible . Mais ils subsistent encore beaucoup de branches appartenant à cette famille : les princes Wiazemsky, Schakhovskoy, Lvov, Gortchakov, Poutiatine, Repnine, Obolensky, Stcherbatov, Dolgorouky, Bariatinsky, Sviatopolk Mirsky, Sviatopolk Tchetvertinsky,Wolkonsky…
La descendance de Danilo Romanovitch est également très nombreuse. Pour ne citer qu’une dynastie dont vous semblez proche, une infime partie de cette descendance, est représentée par la descendance du petit-fils de Zimpurge de Mazovie (descendante 2 fois du prince Danilo Romanovitch) : l’empereur Maximilien I er (1459-1519) époux de Marie de Bourgogne, ancêtre de la maison d’Autriche !
Ce Danilo Romanovitch avait de nombreux souverains comme ancêtres : voir ci dessous un tableau tiré de la base « Roglo » pour aller plus vite :
Génération 1
1 – Daniel (Rurikides), prince de Halicz 1201-1264
Génération 2
2 – Roman (Rurikides), prince de Volhynie 1160/-1205
3 – une femme (Anne ?) , parente de l’empereur de Constantinople Isaac Ange
Génération 3
4 – Mstislav II Isiaslavitch (Rurikides) ca 1130-1172
5 – Agnieszka Piast 1137-1182/
Génération 4
8 – Isiaslav II (Rurikides) ca 1097-1154
9 – Ljubava von Hohenstaufen +1151
10 – Bolesław III Krzywousty Piast, książę polski 1085-1138
11 – Salome von Berg /1101-1144
Génération 5
16 – Mstislav I le Grand (Rurikides), prince de Novgorod 1076-1132
17 – Kristina Stenkilska ätten, prinsessa av Sverige ca 1080-1122
18 – Konrad von Hohenstaufen, roi d’Italie ca 1093-1152
19 – Gertrud von Komburg +1130/1131
20 – Władysław I Hermann Piast, książę polski ca 1043-1102
21 – Judith Přemyslide 1057-1085
22 – Heinrich von Berg-Schelklingen, Graf von Berg +1122
23 – Adelheid von Mochental ca 1077-ca 1125
Génération 6
32 – Vladimir II Monomaque (Rurikides), prince de Kiev 1053-1125
33 – Gytha of Wessex, princess of England 1053-1107
34 – Inge I Stenkilska ätten, konung av Sverige 1050-1112
35 – Helena Sverkerätten ca 1050-ca 1100
36 – Friedrich von Staufen von Hohenstaufen, duc de Souabe ca 1050-1105
37 – Agnès de Franconie ca 1073-1143
38 – Henry von Rothenburg, comte de Comburg-Rothenburg +1116
39 – Gepa von Mergentheim
40 – Kazimierz I Odnowiciel Piast, książę polski 1016-1058
41 – Dobronega Vladimirovna (Rurikides) 1013-1087
42 – Vratislav II Přemyslide, König von Böhmen 1032-1092
43 – Adélaïde Árpád +1062
44 – Poppo von Roggenstein-Berg
45 – Sofia Árpád
46 – Diepold II von Vohburg ca 1050-1078
47 – Luitgard Zähringen 1053-1119
Génération 7
64 – Vsevolod I Iaroslavitch (Rurikides) 1030-1093
Sa sœur Anne est l’épouse du roi de France Henri Ier et la mère de
Philippe Ier
65 – Maria Monomakos +1067
66 – Harold II of Wessex, King of England 1022-1066
67 – Ealdgyth Swannesha
68 – Stenkil Ragnvaldsson, konung av Sverige +1066
69 – Ne Ynglingaätten, prinsessa av Sverige
72 – Friedrich von Büren +ca 1055
73 – Hildegarde von Eguisheim +ca 1094
74 – Henri IV de Franconie, re dei Romani 1050-1106
75 – Berthe de Savoie, principessa di Savoia ca 1051-ca 1087
80 – Mieszko II Lambert Piast, książę polski 990-1034
81 – Richza de Bonngau 995/1000-1063
82 – Vladimir Ier le Grand (Rurikides), grand-duc de Kiev ca 958-1015
84 – Břetislav I Přemyslide 1005-1055
85 – Judith von Schweinfurt ca 990-1058
86 – András Ier Árpád, König von Ungarn ca 1013-ca 1060
90 – Salomon Árpád, König von Ungarn ca 1051-1087
91 – Judith Marie de Franconie 1047-ca 1100
92 – Diepold I von Vohburg ca 1015-ca 1060
93 – Maria von Schweinfurt +1071
94 – Berthold Zähringen, Herzog von Zähringen 1010-1078/1077
95 – Richwara von Susa ca 1015
Génération 8
128 – Iaroslav I Vladimirovitch le Sage (Rurikides), prince de Novgorod ca 980-1054
129 – Ingegerd Ynglingaätten, prinsessa av Sverige ca 1000-1050/1051
130 – Konstantinos IX Monomachos ., empereur de Constantinople +1055
131 – Pulcheria Skleros /1020-1041/1042
132 – Godwin, Earl of Wessex ca 1001-1053
133 – Gytha Sprakalaeg 1000-1069
136 – jarl Ragnvald .
137 – Astrid Nialsdotter
138 – Emund gamle Ynglingaätten, konung av Sverige ca 995-ca 1060
146 – Gérard, comte de Dagsbourg +1038
148 – Henri VI le Noir, Herzog von Bayern 1017-1056
149 – Agnès d’Aquitaine, impératrice de Germanie 1025-1077
150 – Oddone di Savoia, conte d’Aosta ca 1023-1057
151 – Adelaide di Susa, condessa di Torino 1016-1091
160 – Bolesław I Chrobry Piast, król Polski 966/967-1025
161 – Emmilda des Wendes +1017
162 – Herenfried-Ezon de Bonngau 955-1034
163 – Mathilde von Sachsen 979-1025
164 – Sviatoslav Ier (Rurikides), grand-duc de Kiev ca 941-972
168 – Oldrich Přemyslide 975-1042
170 – Heinrich, Graf von Schweinfurt ca 950-1017
171 – Gerberga Konradiner ca 968-1017/
172 – Basile Árpád /978-1037
173 – Anastazya de Bulgarie 978-1014
180 => 86
181 => 87
182 => 148
183 => 149
186 => 170
187 => 171
189 – Luitgard van Nellenburg
Génération 9
256 => 82
257 – Rogneda de Polotsk +1002
258 – Olof Skötkonung Ynglingaätten, konung av Sverige /980-ca 1022
259 – Estrid N
262 – Basileos Skleros
264 – Wulfnoth of Wessex 983-1015
266 – Thorgils Styrbjornsson 936-1020
274 – Njal the Squinter Finnson
276 => 258
292 – Hugues IV, comte de Nordgau ca 970-1046
293 – Hedwige de Dagsbourg, comtesse de Dagsburg 980-1046
296 – Conrad II le Salien de Franconie, roi de Germanie ca 990-1039
297 – Gisela Konradiner 990-1043
298 – Guillaume V le Grand, duc d’Aquitaine 969-1030
299 – Agnès de Bourgogne 990-1068
300 – Umberto I Biancamano, conte di Savoia 970/980-1047/1048
301 – Ancilla di Aosta
302 – Olderico II di Torino, marchese di Susa 992-1034
303 – Berta d’Este ca 980-1037
320 – Mieszko I Piast, książę polski 922/935-992
321 – Dobrava Přemyslide ca 925-ca 977
322 – Dobromir des Wendes, prince de Lusace
324 – Hermann Pusillus de Bonngau, comte de Lorraine ca 935-996
325 – Heilwige von Dillingen ca 940-ca 974
326 – Otton II le Roux von Sachsen, empereur Romain-Germanique 955-983
327 – Theophanu Skleros ca 956-991
328 – Igor I (Rurikides), grand-duc de Kiev 875-945
329 – Olga Prekrasa +969
336 – Boleslav II Přemyslide +999
340 – Berthold von Bayern, Markgraf in Bayern ca 926-980
341 – Elliswintha von Walbeck +1015
342 – Herbert I Konradiner, Graf von Kinzisgau 940/945-992
343 – Irmentrude von Maingau
344 – Mihály Árpád +976/978
345 – Adelaide N ca 957-997/
346 – Samuele Cometopulo +1014
347 – Agata Chryselia
378 – Eberhard van Nellenburg
Génération 10
516 – Erik VI Segersäll Ynglingaätten, konung av Sverige /950-ca 995
517 – Sigrid Storråde Piast 967/972-ca 1014
524 – Romanos Skleros
532 – Styrbiorn the Strong of Sweden 903
533 – Thyra de Danemark 920-1000
548 – Rognvald the Old
584 – Hugues III Raucus, comte de Nordgau 951-986
585 – Berlinda von Ortenburg
586 – Louis de Dagsbourg, comte de Dagsburg 950
592 – Henri de Franconie, comte de Spire ca 970-ca 995
593 – Adélaïde de Metz ca 970-1046
594 – Hermann II Konradiner, Herzog von Schwaben 968-1003
595 – Gerberge des Deux-Bourgognes 967-1018
596 – Guillaume IV Fier-à-Bras, duc d’Aquitaine 935-995
597 – Emma de Blois 950-1004
598 – Otte-Guillaume, comte de Mâcon ca 962-1026
599 – Irmentrude de Roucy ca 960-1003
604 – Manfredi I o Magnifredo di Torino, signore della marca di Torino +1000
605 – Prangarda di Canossa
606 – Oberto d’Este, marchese di Liguria ca 940-1014/1021
640 – Ziemomysł Piast, książę polski +/963
642 – Boleslav Přemyslide +967
648 – Erenfried II, comte de Bonngau ca 910-ca 969
649 – Richwara de Boulogne
650 – Manegold I von Dillingen /909-945/
652 – Otton Ier le Grand von Linselstein, roi de Germanie 912-973
653 – Adélaïde de Bourgogne, Kaiserin des Heiligen Römischen Reiches 931-999
654 – Konstantinos Skleros /930-991
655 – Sophia Phocas
656 – Rurik (Rurikides), prince de Novgorod +879
672 => 642
673 => 643
680 – Arnulf le Mauvais, Herzog von Bayern 898-937
681 – Judith de Frioul
682 – Lothar II von Walbeck +986
683 – Mathilde von Arneburg +991
684 – Konrad Konradiner, Herzog von Elsass ca 920-982
685 – Judith von Öhningen
686 – Meingaud von Maingau ca 900
687 – Gerberge de Metz
688 – Taksony Árpád, duc des Magyars +ca 970
692 – Nikola Kumet, seigneur de Bulgarie occidentale
693 – Ripsimija Bagratid
756 – Eberhard van Nellenburg 890-958
Génération 11
1 034 => 320
1 035 => 321
1 048 – Bardas Skleros +987/
1 056 – Aethelwerd Ealdoman of Wessex ca 935
1 064 – Olaf Bjornsson 885-964
1 065 – Ingeberg Thrandsdotter 886-932
1 066 – Harald Ier Blåtand de Danemark, konge af Danmark ca 900-986
1 067 – Gyrithe Olafsdotter 905-986
1 168 – Eberhard IV, comte de Nordgau 925-973
1 169 – Luitgarde de Trèves 915-960
1 172 – Henri de Dagsbourg
1 173 – Ne de Mâcon
1 184 – Otton de Franconie, duc de Carinthie ca 949-1004/1006
1 185 – Judith in Bayern +991
1 186 – Richard, comte de Metz +986
1 188 – Konrad I Konradiner, Herzog von Schwaben 940/945-997
1 189 – Regilint Ottonen -1035
1 190 – Conrad Ier le Pacifique, roi des Deux-Bourgognes ca 930-993
1 191 – Mathilde (Carolingiens) ca 943-992
1 192 – Guillaume III Tête d’Étoupe, duc d’Aquitaine ca 910-963
1 193 – Gerloc de Normandie +963
1 194 – Thibaut, comte de Blois ca 908-975
1 195 – Leutgarde, comtesse de Meulan ca 915-990/991
1 196 – Adalberto II di Ivrea, re di Italia ca 932-971
1 197 – Gerberge de Mâcon 944-986/991
1 198 – Renaud, comte de Roucy 920/931-967
1 199 – Albérade de Lorraine ca 930-993/
1 208 – Arduino il Glabro di Torino, signore della Marca di Torino ca 930-976
1 210 – Adalberto Atto, signore di Canossa +988
1 211 – Ildegarda . +982
1 212 – Oberto d’Este, marchese di Liguria +/975
1 214 – Count Riprand .
1 284 – Vratislav Přemyslide 888-921
1 285 – Drahomira N
1 296 – Ebberhardt de Bonngau, comte de Bonn en Keldachgau ca 891-938/
1 300 – Hucbald I von Dillingen ca 875-909
1 301 – Theutberge von Thurgau ca 880-923
1 304 – Henri Ier l’Oiseleur von Sachsen, roi de Germanie ca 875-936
1 305 – Mathilde de Ringelheim, reine de Germanie ca 890-968
1 306 – Rodolphe II, roi de Bourgogne 888/-937
1 307 – Bertha von Schwaben 907-966/
1 308 – Niketas Skleros
1 309 – Gregoria Mamikonid
1 310 – Léon Phocas
1 360 – Liutpold von Babenberg +907
1 361 – Kunigunde von Schwaben ca 879-915
1 364 – Lothar Ier von Walbeck +929
1 366 – Bruno von Arneburg
1 368 – Gebhard Konradiner, Graf im Ufgau ca 895-947/948
1 369 – Adèle de Vermandois
1 370 – Adalbert, Graf von Marchtal +954
1 371 – Ne im Zürichgau
1 374 – Gottfried de Metz, comte de Julichgau
1 375 – Ermentrude (Carolingiens)
1 376 – Zolta Árpád, duc des Magyars +ca 947
1 377 – Ne, princesse de Bihar
1 386 – Ashot II the Iron Bagratid, King of Armenia
1 387 – Datter av Sahak Sewaday
1 512 – Adalbert III van Zurichgau 859-899
1 513 – Gisèle N
Génération 12
2 096 => 1 308
2 097 => 1 309
2 128 – Bjorn Eriksson 867-950
2 130 – Thrand Jarl Sula 860
2 132 – Gorm den Gamle de Danemark, konge af Danmark 860-ca 931
2 133 – Tyre N 885-935
2 134 => 1 064
2 135 => 1 065
2 336 – Hugues II, comte de Nordgau 895-940
2 337 – Hildegarde de Ferrette ca 900-940
2 338 – Wigeric ., comte en Bidgau +ca 919
2 339 – Cunegonde de Gand 890/895-923/
2 346 – Liétaud de Mâcon, comte de Besançon ca 900-/965
2 347 – Ermengarde de Chalon ca 910-/944
2 368 – Conrad le Roux de Franconie, duc de Lotharingie ca 922-955
2 369 – Liutgarde von Sachsen 931-953
2 372 – Matfried, comte de Metz +960
2 376 => 684
2 377 => 685
2 378 – Liudolf von Sachsen, duc de Souabe 930-957
2 379 – Ida Konradiner 930/932-986
2 380 => 1 306
2 381 => 1 307
2 382 – Louis IV d’Outremer (Carolingiens), roi des Francs 921-954
2 383 – Gerberge von Sachsen, reine de France ca 914-984
2 384 – Ebles Manzer, duc d’Aquitaine ca 872-934
2 385 – Émilienne of England
2 386 – Rollon, duc de Normandie ca 846-928/932
2 387 – Popa de Bayeux
2 388 – Thibauld l’Ancien, comte de Blois +ca 942
2 389 – Richilde de Bourges 892
2 390 – Herbert, comte de Vermandois 880/884-943
2 391 – Adèle (Robertien) ca 892-943/
2 392 – Berengario II di Ivrea, re di Italia ca 900-966
2 393 – Willa III d’Arles ca 915-966/
2 394 – Gérard de Metz
2 395 – Adelaïs de Mâcon 930-988
2 396 – Renaud ., comte de Soissons +/941
2 398 – Gislebert de Lorraine 890-939
2 399 => 2 383
2 424 – Adalberto d’Este, marchese di Liguria
2 568 – Bořivoj Přemyslide ca 852-894
2 569 – Ludmilla de Pšov ca 860-921
2 592 – Erenfried de Maasgau, comte de Charmois en Bliesgau ca 868-904
2 593 – Adalgunde de Bourgogne
2 608 – Otton l’Illustre, Herzog von Sachsen ca 845-912
2 609 – Hedwige von der Mark ca 856-903
2 610 – Dietrich von Ringelheim, comte de Westphalie 860-914
2 611 – Reginlind von Nivelles
2 612 – Rodolphe Ier, roi de Bourgogne +912
2 613 – Willa I de Provence 873-/929
2 614 – Burchard II, Herzog von Schwaben 883-926
2 615 – Reghilinde von Nellenburg 890-958
2 618 – Basileos Mamikonid
2 620 – Bardas Phocas 879-969
2 722 – Erchanger von Schwaben +879
2 723 – Gisèle (Carolingiens)
2 736 – Eberhard Konradiner, Graf im Nieder-Lahngau ca 858-902
2 738 – Herbert, comte de Vermandois 840/850-900/907
2 748 – Gérard, comte de Metz 865-910
2 749 – Oda von Sachsen 875-953
2 750 – Charles III le Simple (Carolingiens), roi des Francs 879-929
2 751 – Frédérune von Sachsen, reine des Francs 885-917
2 752 – Árpád Árpád, duc des Magyars ca 840-ca 907
2 754 – Mén Marót de Bihar
2 772 – Sembat I the Martyr Bagratid, King of Armenia
3 024 – Adalbert II van Zurichgau 837-905
3 025 – Judith van Friuli 840-905
Bien cordialement
Dominique Charenton
Cosmo
17 mars 2016 @ 14:25
Merci beaucoup, Dominique de Charenton, pour ces renseignements généalogiques. En effet, la dynastie des Romanovitch, si elle n’existe plus en nom, continue à être présente dans le sang des familles royales et princières d’Europe.
Bien cordialement
Patrick Germain
Dominique Charenton
17 mars 2016 @ 12:00
Bonjour ,
Joseph Roth était un écrivain , un journaliste, fidèle parmi les fidèles de la Maison d’Autriche. Il évoque de nombreuses fois dans son oeuvre la figure de l’empereur
François Joseph, pour lequel il avait une vraie dévotion, par exemple dans un texte dédié à Stefan Zweig, et publié le 6 mars 1928 dans le Frankfurter Zeitung intitulé : Sa Majesté Impériale et Royale .
Cette fidélité s’est reportée sur l’archiduc Otto. Voir cette lettre de Joseph Roth à Stefan Zweig ci-dessous:
le 2 10 1933
…Vous auriez pu faire beaucoup pour l’Autriche. Mais peut-être pourrez tout de même faire quelque chose en coulisse à Paris. Il y a quelques jours, j’ai rencontré Monsieur von Wiesner qui revenait directement de chez l’empereur. L’impératrice est en Italie . Elle perd son temps à tenter d’empêcher un mariage avec une princesse italienne que les Italiens semblent vouloir faire aboutir à toute force. J’ai tenté de démontrer l’absurdité de toute cette entreprise. Mais en Autriche les choses semblent en être arrivées au point que Monsieur Dollfuss est intérieuremnt disposé à reconnaître la monarchie. Dès que les circonstances le permettront, il donnera son accord. Notre plan est de transporter l’empereur défunt de Lequeto jusqu’en Autriche et de faire entrer en même temps l’empereur vivant sur le sol autrichien. Nous avons besoin pour cela de 30000 schillings, somme dont nous ne disposons pas pour le moment. En Autriche la situation est absolument sûre. On n’a aucunement à redouter l’expansion du national-socialisme.
Cher, très cher ami, il faut absolument que vous mettiez tout le poids de votre personnalité au service de l’Autriche … »
***
autre lettre de Joseph Roth
» à Monsieur le comte Heinrich Degenfeld
le 06 novembre 1938
Monsieur le comte
mon ami Klaus Dohrn m’informe que Sa Majesté, notre empereur, souhaiterait me savoir en meilleur santé que je ne le suis pour le moment, et me voir me plier docilement
aux prescriptions des médecins.
Je vous prie, Monsieur le comte, de bien vouloir transmettre à Sa Majesté mes remerciements les plus dévoués pour sa sollicitude, et de l’assurer de ma part que je me conformerai bien évidemment à tous les ordres de Sa Majesté.
Je me réjouis tout particulièrement de l’invitation de Sa Majesté, qui m’autorise à lui rendre visite la semaine prochaine. Je suis profondément touché de la grâce de Sa Majesté, qui daigne ainsi me témoigner de l’intérêt.
Je vous remercie cordialement de la peine que vous prenez et vous assure, Monsieur le comte, de ma haute considération, votre
Joseph Roth »
Klaus Dohrn était le codirecteur de la revue légitimiste autrichienne Der Christliche Ständesrat, à laquelle Joseph Roth a collaboré
Le comte Heinrich Degenfeld avait été le précepteur puis le secrétaire particulier d’ Otto de Habsbourg
***
Armelle
17 mars 2016 @ 12:05
C’est le genre d’articles que j’apprécie tout particulièrement sur Noblesse et Royautés.
cisca1
17 mars 2016 @ 12:19
Article passionnant, merci à Patrick germain. Je demande encore d’autres articles comme celui-là.
Anastasie
17 mars 2016 @ 12:46
Mille mercis de ce magnifique reportage.
Il y a plusieurs années, lors d’un déplacement professionnel, j’ai eu le grand plaisir de découvrir cette très belle ville à la très riche histoire. A l’époque peu de rénovations avaient encore été faites, mais on pouvait facilement deviner la richesse de l’architecture.
Je me souviens d’avoir assisté pour une somme dérisoire au ballet « Roméo et Juliette » de Prokoviev, superbement interprété, dans un opéra glacial (nous étions en février) dont l’architecture est similaire à celle de l’opéra de Vienne (et d’Odessa).
Je rêve d’y retourner dès que la situation politique en Ukraine se sera apaisée… espérons bientôt !
Cosmo
17 mars 2016 @ 14:31
Anastasie,
Vous pouvez aller en Ukraine demain car la situation politique y est très calme, et le conflit sur la frontière est du pays ne se ressent pas physiquement. Moralement le pays fait face. Les morts sur le front sont honorés dignement. Je n’avais voulu m’étendre sur cet aspect des choses afin de ne pas soulever une polémique.
Bien cordialement
Patrick Germain
Jean Pierre
17 mars 2016 @ 14:54
Anastasie, j’ai aussi découvert Lvov par hasard il y a XX années. Au contraire de vous, je n’ai aucune envie d’y retourner tellement c’était tristouille.
Merci à Cosmo pour avoir évoqué Joseph Roth, dont la lecture enflammait mon adolescence.
*Gustave de Montréal
17 mars 2016 @ 13:29
Captivante et bienvenue Histoire , ça nous change des discussions sur les chapeaux et les robes de ces dames.
lviv
17 mars 2016 @ 14:16
superbe ville
lviv
17 mars 2016 @ 14:37
cette superbe ville n’a pas été bombardée lors du dernier conflit mondial;il faut savoir que le centre historique est classé par l’UNESCO et que de nombreuses restaurations ont étés réalisées ces dernières années;visiter LVIV se mérite probablement mais reste
une expérience inoubliable (comparable au centre de Prague ou de Cracovie);le récit qui nous est décrit ci-dessus ne représente qu’une infime partie de ce que l’on peut voir dans cette vile merveilleuse aux multiples facettes:voila de nombreuses années que je m’y rends !
Caroline
17 mars 2016 @ 16:04
Patrick-Germain, un sincère merci pour la rédaction de votre article géo-historique très intéressant!
Je le relirai ce week-end avec mon gendre, vu son ascendance ‘galicienne’ et d’ origine germano-alsacienne. Il m’a expliqué qu’il ne sait pas toujours si la Galicie était en Pologne ou en Ukraine.
Alain Golliot
17 mars 2016 @ 17:35
Je suis d’accord, ca nous change de la chirurgie plastique qui n’est en rien un art. Ces pays font rever, noms, paysages, nous sommes ds le monde des contes. Merci
Claude-Patricia
17 mars 2016 @ 17:53
Bonjour à tous,
Un joli voyage, merci Patrick!!
Francine du Canada
17 mars 2016 @ 18:30
Un reportage comme je les aime; merci Régine et Cosmo (ou Patrick Germain). Comme Zeugma, je connais très peu de l’Ukraine et de la Pologne… un peu plus de l’Ukraine mais sur un plan pas très glorieux : L’industrie du sexe (la pornographie et la prostitution des jeunes filles) c’était mon boulot mais mes intérêts sont bien plus sur l’histoire, l’architecture, la politique et l’économie. Les photos sont superbes et j’ai beaucoup appris; merci Patrick! FdC
Carole 007
17 mars 2016 @ 19:02
Merci Cosmo pour ce beau reportage sur une ville et une histoire que je ne connais pas.
Sedna
17 mars 2016 @ 20:02
Très intéressant ! Un grand merci !
Agnieszka
17 mars 2016 @ 20:47
Juste une remarque – aucun couronnement d’un roi de Pologne n’a pas eu lieu a Lwów! Les premiers couronnements ont eu lieu a Gniezno. A partir de 1320 a Kraków (Cracovie) et 2 a Varsovie au XVIIIe siecle.
Laure-Marie Sabre
17 mars 2016 @ 20:52
Daniel Mendelsohn a consacré à cette région un livre poignant sur la communauté juive et les massacres dont elle a été victime sous le nazisme : Les disparus.
Pierre-Yves
19 mars 2016 @ 15:11
Un livre absolument vertigineux, en effet, un vrai choc de lecture.
Ma perception de cette région d’Ukraine et de Lvov en particulier reste très entachée par cette histoire tragique du XX ème siècle.
Le grand mérite du long et riche article de Cosmo est de rappeler que l’Histoire de la ville n’a pas commencé, ni ne s’est pas arrêtée, là.
De là à avoir épouver une grande envie de me rendre là-bas, c’est quand même peut-être beaucoup !!!
Merci en tout cas à Cosmo de ce passionnant reportage.
kalistéa
17 mars 2016 @ 21:00
Comme toujours Cosmo nous offre ici un remarquable échantillon de son grand talent de chercheur sérieux et abondamment documenté.c Cette découverte d’une ville d’Europe centrale dont l’importance m’avait jusqu’ici échappé , m’a ravie.Merci cher Cosmo !
Gérard
18 mars 2016 @ 04:35
Il n’y a que Patrick pour de tels passionnants reportages ! Merci et bravo !
Philippe Gain d'Enquin
18 mars 2016 @ 11:01
Merci à l’auteur de ce passionnant article qui m’a permis de revoir certains lieux découverts avec ma nièce ukrainienne. PGE
Blouin
18 mars 2016 @ 11:02
Cosmo, merci de m’avoir répondu ainsi que ceux qui ont donné des détails complémentaires. Cette histoire est passionnante.
ciboulette
18 mars 2016 @ 22:08
Merci , Cosmo , pour cet article remarquable qui, de plus , me rappelle que je suis passée à Lvov en 1967 , en route pour Kiev , par une route inoubliable , entièrement pavée .
Anne-Cécile
18 mars 2016 @ 13:16
Lviv est une ville très belle, très middleuropa.
Elle a une tradition de cafés où l’on peut boire de délicieux chocolats.
Les tensions étant de l’autre côté, vous pouvez y aller sans souci.
Ghislaine
18 mars 2016 @ 14:56
Ne pas oublier puisque nous en sommes à l’histoire , les bataillons dits de russes blancs (ukrainiens) venus grossir les rangs de la wermacht lors de la guerre 39-45 en Bretagne et qui ont laissé à ceux qui ont eu à les affronter du côté de Lézardrieux , un souvenir mitigé .
Corsica
19 mars 2016 @ 07:48
Mon cher Cosmo,
Comme d’habitude, votre article fouillé et intéressant est très bien documenté et illustré. Non seulement, j’ai eu beaucoup de plaisir à le lire mais j’ai appris des choses. Soyez-en remercié.
Amitiés
Corsica
Maciej à Lviv
18 janvier 2017 @ 14:46
Un bel article et une belle ville. Lviv mérite d’être mieux connu et plus largement l’Ukraine et l’Europe centrale et orientale. C’est pourquoi j’ai aussi écris un mini-guide très illustré sur Lviv : http://www.vanupied.com/mini-guide/visiter-lviv-en-ukraine-mini-guide-tres-illustre.html Bonne continuation !