Madresfield Court se trouve près de Malvern dans le Worcestershire. Il appartient depuis 900 ans à la famille Lygon. Actuellement, c’est une descendante du dernier duc de Beauchamp qui y vit avec sa famille. Le lieu se visite ponctuellement de même que son parc.
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Juanaise
3 mai 2020 @ 07:03
J’aime beaucoup ce château… je le note pour un éventuel voyage au RU…
Mais j’ai lu qu’il est dans la même famille depuis 600 ans et non 900 ans… ce qui est déjà bien.
En 1196, le manoir était détenu par la famille de Bracy qui le conserva pendant trois siècles, jusqu’au mariage de Joan Bracy avec Thomas Lygon en 1419-1420. Le mariage entre Thomas et l’héritière Bracy a établi le lien entre la cour et la famille Lygon qui s’est poursuivi au 21e siècle.
Mary
3 mai 2020 @ 07:54
Il faut aimer le rouge…
La famille a su le conserver et c’est cela que j’admire !
Muscate-Valeska de Lisabé
4 mai 2020 @ 16:40
Je n’aime pas du tout la brique pour une construction,même plus modeste.
Ça me rappelle les sinistres cités ouvrières du Nord.
Nuage Pâle
5 mai 2020 @ 10:19
Avant les cités ouvrières il y avait des masures insalubres en bois et terre battue . Pour les ouvriers ces constructions ont sauvé la vie de bien des bébés, à l’abri des rats et du froid. J’ai passé mes premières années dans une cité du Bassin Lorrain, j’y étais heureuse.
Muscate-Valeska de Lisabé
5 mai 2020 @ 13:38
Ma mère dans une cité de pierres meulières en Seine et Marne.
J’aime autant la meulière que je déteste la brique.Amitiés Nuage.😘
Nuage Pâle
6 mai 2020 @ 14:44
Je vous accorde que la meulière est 3 classes au-dessus,mais ça faisait très mal si on s’y frottait .Ça a totalement disparu des constructions. Un pavillon en meulière classait une famille. !
Pascal🍄
3 mai 2020 @ 08:33
Non seulement cette famille conserve cette demeure depuis au moins 600 ans (il semble qu’elle détienne le record pour le Royaume Uni si l’on excepte la famille royale ) , mais elle n’a apparemment pas été obligée de vendre des tableaux pour subsister .
On trouve surtout mention de barons puis comtes de Beauchamp …
Jean Pierre
3 mai 2020 @ 08:40
L’histoire de la famille Lygon est très olé olé.
Pour coucher, ça couche, à droite à gauche et même en famille. On n’est pas très regardant. D’où de nombreux scandales.
On peut en avoir une idée dans le film « Brideshead Revisited » avec Emma Thompson.
Antoine
4 mai 2020 @ 13:26
L’adaptation télévisée avec Jeremy Irons et Laurence Olivier m’a semblé supérieure au film, quoique plus ancienne. Elle est tournée au majestueux Castle Howard, dans le Yorkshire et une bonne partie du film également.
plume
3 mai 2020 @ 09:15
Oui très beau et surtout très bien entretenu.
JAY
3 mai 2020 @ 09:25
Quel titre de noblesse porte cette famille et quand est il de la succession ?
Il me semble que dans certains cas les filles peuvent hériter des titres de noblesse de la famille qu’en est-il vraiment
Karabakh
4 mai 2020 @ 15:53
William Lygon (1903-1979) portait le titre de Comte Beauchamp (8th Earl Beauchamp). Il fut le dernier, puisque ses deux frères sont décédés avant lui sans postérité, et que le titre ne se transmet pas en ligne féminine.
L’héritière naturelle de William est Rosalind Lygon (1946), devenue Lady Morrison par mariage, fille de Richard (1916-1970), troisième fils du comte. Actuellement, c’est elle qui possède Madresfield Court.
L’Honorable Lady Rosalind Morrison est actuellement vice-lord lieutenant du Worcestershire. http://www.worcestershirelieutenancy.org.uk/info/11/vice_lord-lieutenant_and_deputy_lieutenants
Alinéas
3 mai 2020 @ 11:02
Magnifique ; j’apprécie particulièrement la vue aérienne du parc !
Marie DM
3 mai 2020 @ 11:23
Un grand merci à Madame Salens pour nous montrer de magnifiques châteaux dont j’avoue ne pas avoir connaissance ou de nous montrer des pièces de nos grands châteaux. J’apprécie beaucoup la tournure historique que prend votre site, je trouve cela nettement plus intéressant que de montrer les princesse » oisives » : amalia windsor ou marie olympia de grèce etc
Leonor
4 mai 2020 @ 11:18
Oui. Oui, oui, oui et encore oui.
Je viens d’écrire à peu de chose près la même chose sous un autre article.
nck
3 mai 2020 @ 12:23
Le titre n’était-il pas plutôt comte de Beauchamp ?
Karabakh
4 mai 2020 @ 15:54
C’est bien un titre de comte.
Leonor
3 mai 2020 @ 13:33
On voit que c’est habité : il y a des bouquins.
Une maison sans livres n’est pas une maison.
Le problème, c’est que les livres sont des envahisseurs.
Mon aide ménagère rêve tout haut de les fiche tous dehors.
Elle a ordre de ne pas toucher aux piles, fussent-elles branlantes .
Je comprends que ça la fasse braire. Mais….
ciboulette
3 mai 2020 @ 14:13
Une architecture originale qui n’est pas sans charme .Les jardins ont l’air très beaux .
Ludovina
3 mai 2020 @ 14:30
Le 8ème et dernier comte (earl) Beauchamp (1903-1979) n’a pas eu de descendance.
Son frère cadet (1904-1936) est resté célibataire.
Le benjamin (1916-1970) a eu 2 filles.
Les parents des 3 fils précités, ils avaient également 4 filles, étaient Sir William Lygon 7ème comte Beauchamp (1872-1938) et lady Lettice Grosvenor (1876-1936). Elle était la petite-fille du 1er duc de Westminster et la sœur d’Hugh Grosvenor, 2ème duc de Westminster.
L’ancêtre commun de l’actuel et 7ème duc de Westminster né en 1991 et de lady Lettice était Hugh Lupus 1er duc de Westminster (1825-1899).
Lady Lettice descend du 1er (né en 1853) des 7 fils issus du 1er mariage d’Hugh Lupus et l’actuel duc de Westminster descend de l’aîné (né en 1884) des 2 fils issus de son second mariage.
Il y avait 39 ans d’écart entre la 1ère née et le benjamin des 15 enfants du 1er duc de Westminster.
Une des sœurs de lady Lettice avait épousé (puis divorce) le grand-duc Vsevolod de Russie, fils d’Ivan (arrière-petit-fils du tsar Nicolas 1er) et de la princesse Jelena de Serbie (fille du roi Pierre 1er).
Karabakh
4 mai 2020 @ 16:09
Lady Rosalind Morrison, née Lygon descend effectivement du septième comte Beauchamp, William (1872-1938) – elle est sa petite-fille, donc la nièce du dernier et huitième comte, William (1903-1979).
Mary Lygon (1910-1982), épouse du grand-duc Vsevolod de Russie est la FILLE du septième comte Beauchamp et de Lettice Grosvenor (1876-1936) à laquelle vous faites allusion dans votre message – car le couple eut une fille également prénommée Lettice (1906-1973) qui épousa Richard, cinquième baronnet Cotterell (1907-1978). C’est donc la sœur du huitième comte, et la tante de Rosalind Lygon-Morrison, actuelle propriétaire de Madresfield Court.
Ludovina
5 mai 2020 @ 08:28
En effet, c’était une des filles, et non une des sœurs.
Cordialement.
Karabakh
5 mai 2020 @ 18:36
Aucun problème. 😉
Karabakh
3 mai 2020 @ 16:03
Le manoir est effectivement possédé par un même lignage familial depuis 900 ans mais, comme le souligne Juanaise, il fut d’abord une propriété de la famille Bracy du XIIème au XVème siècle, puis passa par mariage dans la famille Lygon en 1419 pour y rester à ce jour – cela fait 600 ans. 😉
Maryfleur
3 mai 2020 @ 22:22
Quel beau château bien soigné et entretenu. Je pense que le fait qu’il soit la propriété de la même famille depuis très longtemp a contribué à le maintenir en bon état. La pièce dans la dernière photo a son propre style, mais je n’aime pas les couleurs sombres dans les murs. Alors le noir pour moi c’est l’enfer. Heureusement qu’üne partie des murs est blanc pour compenser.
septentrion
3 mai 2020 @ 22:42
Joli château très soigné, avec de beaux extérieurs. L’intérieur semble intéressant aussi.
Un véritable bijou dans son écrin.
Mer déchaînéead
4 mai 2020 @ 00:32
Très agréable château. J’aimerais le visiter .Mais je sais que je ne le pourrais pas . Trop de distance. Je préfère les Caraïbes, la mer le soleil .🌞🍹
Barbara
4 mai 2020 @ 00:36
Evelyn Waugh set « Brideshead Revisited » in this house.
Charlanges
4 mai 2020 @ 17:07
Le 7ème et dernier comte Beauchamp est mort en 1979 et sa veuve lui a survécu jusqu’en 1989. Le couple n’avait pas eu postérité. Madresfield Court est revenu à une nièce du dernier comte, Rosalind Lygon (née en 1946), fille de son frère l’Hon. Richard Lygon. Elle a épousé en premières noces Gerald Ward, de la famille des comtes de Dudley et est aujourd’hui Lady Morrisson. Le domaine est aujourd’hui géré par sa fille, Lucy Chenevix-Trench.