C’est dans cet établissement scolaire privé de Maidwell Hall dans le Northamptonshire que l’actuel comte Spencer fut mis en pension enfant. Dans ses mémoires dont la presse britannique a déjà diffusé de larges extraits, il explique y avoir été victime d’abus sexuels et moraux.
More
Actarus
12 mars 2024 @ 02:28
De nos jours, le simple fait de regarder autrui par un trou de serrure est considéré comme un abus sexuel.
Charles Spencer aurait-il perdu un concours de longueur dans les vestiaires ?
Ceux qui prétendent avoir été victime de ceci ou cela ne sont pour ainsi dire jamais explicites sur les abus allégués. Ce qui laisse supposer que des détails précis réduiraient à néant leurs allégations. Cela étant dit, je n’ai pas lu les extraits en question.
Durant mon service militaire, mes camarades de chambrée et moi-même avons eu l’occasion de nous voir mutuellement en tenue d’Adam. Aucun d’entre nous n’en est ressorti traumatisé.
Pascale
12 mars 2024 @ 11:54
Actarus, tant mieux pour vous si vous avez vécu allègrement votre service militaire et jamais subi de cas de pédophilie et autres étant plus jeune. Mais je m’y suis beaucoup intéressée dans l’Eglise catholique ces dernières années. Même 40 après, beaucoup de personnes refusent d’en parler car c’était commis sur un enfant par une personne représentant l’autorité, et même Dieu pour les prêtres. De même, je peux vous assurer que la pédophilie reste encore un tabou dans l’enseignement, qu’il soit privé ou public.
May Plas
14 mars 2024 @ 09:30
Oui Pascale la pédophilie est bien souvent la poussière que l’on balaie sous le tapis dans l’enseignement public.Le pédophile est alors doucement (pas de scandale, pas de scandale…) poussé vers la sortie par le biais du congé de longue maladie/ longue durée, voire incité (e) à demander sa mutation comme une patate chaude qu’on se refilera un petit moment d’établissement en établissement. Quant aux affreux souvenirs de Charles Spencer ils me font penser à une réplique du film « Quatre mariages et un enterrement » où l’un des personnages relate son viol par un autre garçon dans leur pensionnat et en parle comme d’une presque fatalité.
Marie-Caroline de Bretagne
12 mars 2024 @ 12:53
Votre commentaire est étonnant Actarus. Se voir mutuellement nu est une chose. Subir des abus en est une autre, évidemment beaucoup plus traumatisante.
Aristocrate
12 mars 2024 @ 13:56
On est ici bien au-delà du trou de serrure, Charles Spencer dit avoir subi des agressions sexuelles dans son propre lit de la part d’une employée de 20 ans, ainsi que des violences de la part d’autres membres du personnel :
https://www.dailymail.co.uk/news/article-13179739/Charles-Spencers-sexually-abused-prep-school-parents-children.html
Actarus
12 mars 2024 @ 15:26
C’est bien pour cela que j’ai précisé que je n’avais pas eu connaissance des extraits. Huit ans ? Effectivement…
Pour une fois, le prédateur pédophile est une femme. Comme quoi, il ne faut pas généraliser.
Nous sommes loin du déniaisage de Louis XIV par Cateau-la-Borgnesse.
Lunaforever
12 mars 2024 @ 17:40
Article effrayant ! Et drôles de parents les anglais !
Sylviane
12 mars 2024 @ 14:42
Je pense que des enfants qui ont été violés ne prennent pas plaisir a revivre comment cela c ‘est passé, ( pour exemple une femme violée parle t elle facilement de son viol? Non. pourtant cela ne veut pas dire que les stigmates qu’elle porte prouve le contraire de ce qu’elle avance) Le traumatisme est incommensurable et marque une vie a jamais
Alors un peu d’empathie Actarus
Pierre-Yves
12 mars 2024 @ 18:17
Il me semble Actarus que vous prenez les choses avec beaucoup de légèreté, voire de désinvolture.
Ceux qui se décident, et Dieu sait que ce n’est pas facile, à dire ce qu’ils ont subi alors que, en raison de leur âge et de leur vulnérabilité, il leur était très difficile de se défendre, le font longtemps après, mais le font vraiment, sans édulcorer. Ce ne sont en rien des allégations imprécises. Et ceux qui fabulent sont statistiquement très peu nombreux.
Actarus
13 mars 2024 @ 11:55
Peut-être parce que les vedettes nobles et royales contemporaines ont habitué leur public que nous sommes à beaucoup de désinvolture et de frivolité ? Mais j’ai reconnu plus haut que ma supposition (basée sur le fait que je n’avais pas eu connaissance des extraits en question) était erronée.
Cette réponse vaut aussi pour Monferrat (ci-dessous) qui va probablement rejoindre les rangs de Bambou et Bastide…
Montferrat
12 mars 2024 @ 18:59
Peut-être devriez-vous lire d’abord et faire des commentaires dégoûtants ensuite ? Être agressé physiquement sexuellement est très différent de votre ridiculous histoire.
Gab-Pnth
13 mars 2024 @ 19:51
Acta,
Lorsqu’il est fait référence à des abus sexuels, il est question d’actes subis, pas d’une simple occurrence vécue à l’armée ou au sport. Bien que pudique, il m’est arrivé plusieurs fois d’être nue devant mes petites camarades ; des fois, on ne peut faire autrement. Mais la nuance est nette entre une situation prévisible et gérable, et une autre, celle de l’abus, qui est subie et traumatique. Difficile de comparer les deux sur tous les plans.
Après, je vous accorde qu’il est devenu moderne de se plaindre d’abus en tous genres. Les fantaisies ne résistent pas longtemps à l’analyse des faits, et les excès d’expériences sont vite décelés. Il faut toutefois se garder de penser que « tout est mensonge jusqu’à la preuve du contraire » car il existe de véritables traumatismes limitant les expressions et troublant l’exposé des faits. Chaque situation doit être prise individuellement et progressivement.
Bien à vous.
Anne-Laure
14 mars 2024 @ 02:31
Actarus : je trouve votre message vraiment hors sujet… Allez lire par exemple l’article du Monde ci-dessous (il est réservé aux abonnés, mais j’ai eu accès au texte intégral via le site de ma bibliothèque municipale). Certains témoignages sont malheureusement explicites sur ce que les victimes ont subi. Il n’est absolument pas question du fait d’avoir vu des camarades dénudés, mais de surveillants et enseignants pervers et violeurs.
https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/03/12/a-notre-dame-de-betharram-la-parole-d-anciens-eleves-denoncant-un-regime-de-la-terreur-se-libere_6221514_3224.html
Martine R
12 mars 2024 @ 07:43
A la place d’acceptable, ils auraient dû écrire courant et condamnable…..🙄🙄🙄
Leon
14 mars 2024 @ 22:24
Ils ont dit la vérité malheureusement.
Agnese
12 mars 2024 @ 07:47
Si les victimes parlent trente ans plus tard, l’établissement n’aura aucun souci ni poursuites.
C’est facile de regretter quand le mal est fait.
Gab-Pnth
13 mars 2024 @ 19:56
En France, la prescription est de trente ans à compter de la majorité légale. Ce qui porte la limite au quarante huitième anniversaire de la personne. En droit britannique, cela peut être différent ; je ne connais pas cette partie du Common Law.
Simone2
12 mars 2024 @ 08:23
On saura tout.entre charles 3 qui dit que diana avait mauvaise haleine car elle se faisait vomir et Charles spencer abusé .rien n est caché.on attend les lettres de james Hewitt qui doivent rapporter 1 million.diana indirectement rapporte beaucoup d argent.
Marie-Caroline de Bretagne
12 mars 2024 @ 09:20
Le cadre familial peu heureux de son enfance, l’internat, les abus … Cela explique probablement en grande partie la personnalité souvent colérique et tourmentée de Charles Spencer; sa vie sentimentale longtemps chaotique et ses relations compliquées avec les aînés de ses enfants.
Ontheroadagain
12 mars 2024 @ 10:57
Et pas de psy à l’époque pour aider Charles Spencer à surmonter tous ces traumatismes…
Pascale
12 mars 2024 @ 11:46
Et pas d’établissement fournissant une bonne éducation intellectuelle à Diana. Puisque c’était une fille, on n’avait pas besoin de l’éduquer, même pas en littérature pour l’inciter a lire des choses d’un niveau plus relevé que Barbara Cartland. On n’avait pas non plus besoin de s’intéresser à ses dons, la danse en est un exemple, afin de développer ses capacités artistiques. On voit ce que cela à donné. Une éducation « sois belle et tais-toi », alors que le prince Charles avait besoin d’une interlocutrice, ayant une personnalité suffisamment développée pour le soutenir si nécessaire.
Mia
12 mars 2024 @ 15:30
Il me semble que Diana n’a pas pu continuer la danse à cause de sa grande taille.
Gab-Pnth
13 mars 2024 @ 20:11
La grande taille est un faire valoir.
Les grandes danseuses en taille comme en renommée jalonnent l’histoire de la danse sous toutes ses formes, dont classique (puisque c’est le cas ici). De mon point de vue plus cartésien de kinésithérapeute, il n’y rien sur le plan physique qui empêche d’être danseuse lorsque l’on est grande. C’est même avantageux pour faire certaines figures demandant un élan important, ou encore une certaine amplitude.
Bref.
Ce n’est pas sa taille qui a empêché Diana Spencer de poursuivre une carrière en danse, mais son statut social. La noblesse britannique de la fin des sixties se confondait très rarement avec le “bas monde” des arts, et mariait ses filles rapidement, à des nobles hommes dont elles servaient les désirs de tous poils. Les aristos britons se moquaient pas mal que leurs filles soient peu instruites, il n’y a de manuel à lire pour tenir une maison et faire des enfants. Diana Spencer en a fait les frais comme toutes les autres.
Marie-Caroline de Bretagne
13 mars 2024 @ 20:13
Pascale a raison : Diana n’a reçu aucune éducation intellectuelle. L’aristocratie britannique n’a jamais encouragé ses filles à faire des études.
Robespierre
13 mars 2024 @ 10:18
lors d’une visite à un pensionnat de jeunes filles, elle se vanta de ne pas avoir eu son bac (le A level) mais d’avoir quand même « réussi sa vie ». C’est presqu’à pleurer… Elle alla comme ses soeurs dans un pensionnat où elle aurait pu avoir son A level comme tout le monde. Sauf qu’elle n’en était pas capable intellectuellement. Faut pas mettre tout sur le dos des parents. Son père a fait ce qu’il fallait pour son éducation. Elle en a fait ce qu’elle a pu.
Baboula.
13 mars 2024 @ 13:32
Et pourtant on est peu crus, c’est si facile de dire que l’on raconte des histoires pour faire l’intéressant. La famille refuse la parole des enfants . Alors autant se taire .
Baboula.
13 mars 2024 @ 13:36
Elle n’avait pas la curiosité de se cultiver. Les bibliothèques et les musées n’ont sortie de la médiocrité familiale.
Lunaforever
12 mars 2024 @ 09:31
Horrible enfance !
Nini Plume
12 mars 2024 @ 09:32
J’avoue être atterrée par toutes ces révélations qui vont marquer des vies toutes entières. Que les personnes qui ne partagent pas ma sensibilité soient patientes mais je ne peux m’empêcher de dire que je serais au désespoir si je ne savais pas regarder cette réalité en face et faire ma part de boulot dans la méditation et la prière.
J’espère qu’on ne m’accusera pas de prosélytisme que je n’aime pas du tout.
Quand à Lord Spencer, on le comprend mieux.
Jay
12 mars 2024 @ 09:39
Ces établissements étaient terribles, surtout à cette époque où les enfants n’avaient aucun droit et les adultes ont profité ouvertement sans risquer aucune poursuite judiciaire. C’est assez terrible.
Anne-Laure
14 mars 2024 @ 02:29
Jay: en France aussi, il y avait des établissements où des abus étaient commis.
Je pense par exemple à l’affaire du lycée Notre-Dame de Betharram, où récemment plus de 30 anciens élèves ont porté plainte pour des faits de viol, agresssions sexuelles et violences dans les années 1970-1990.
C’est terrible de lire certains témoignages d’hommes aujourd’hui âgés de 50 et 60 ans, et dont la vie a été brisée par ce qu’ils ont subi.
https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/03/12/a-notre-dame-de-betharram-la-parole-d-anciens-eleves-denoncant-un-regime-de-la-terreur-se-libere_6221514_3224.html
https://france3-regions.francetvinfo.fr/nouvelle-aquitaine/pyrenees-atlantiques/pau/violences-et-abus-sexuels-j-ai-pense-a-me-suicider-anciens-eleves-du-lycee-notre-dame-de-betharram-ils-veulent-briser-le-silence-2872943.html
Jean Pierre
12 mars 2024 @ 10:16
Le décor pourrait être de Barbara Cartland mais pas l’histoire.
Actarus
12 mars 2024 @ 11:20
L’histoire est plutôt dans la veine de celle de son neveu américain qui raconte sa « petite vite » à la sortie d’une boîte de nuit. 😉
IRis
12 mars 2024 @ 12:18
« Acceptable »??? Par qui? Par une direction qui n’a pas fait son travail, qui n’a pas surveillé? Des attouchements sur des gosses, c’est acceptable? Ils savaient donc, ils n’ont rien dit, rien fait, accepté? Ce propos du pensionnat est inacceptable!
Zut alors!
12 mars 2024 @ 20:38
@Iris, je suppose que ce qui était considéré acceptable à l’époque est les « abus moraux » dont se plains le comte Spencer.. je rejoins Actarus sur l’interrogation quant aux sévices dénoncés… est-ce vraiment des abus ou est-ce une relecture de faits désagréables sans doute mais pas forcément répréhensibles… j’espère pour le comte Spencer qu’il ne pas subi l’horreur et l’irréparable mais il semble étonnant qu’il se soit tu jusque là…
Sylviane
12 mars 2024 @ 14:33
Pour moi l’abus sexuel quelque soit la période, ou il est commis, l’age et le lieu celui ci reste Un Crime qui doit être puni sans période de prescription
Pascal Hervé
12 mars 2024 @ 18:26
Disons qu’à force d’être en quelque sorte ”à la mode” le sujet verra s’avancer tout et n’importe quoi ,les plaintes les plus légitimes et les plus douloureuses comme les plaintes les plus ridicules.