Juillet 1830, le roi Charles X abdique et prend la route de l’exil. Le 31 juillet, son cousin, Louis-Philippe se fait proclamer lieutenant général du royaume à l’Hôtel de Ville de Paris, avant de devenir roi des Français.
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Bambou
2 avril 2021 @ 05:51
Quel travail extraordinaire !
BEQUE
2 avril 2021 @ 08:46
Chataubriand ironise sur cet événement : « le duc d’Orléans, ayant pris le parti d’aller faire confirmer son titre par les tribuns de l’Hôtel de Ville, descendit dans la cour du Palais-Royal, entouré de quatre-vingt dix-neuf députés en casquettes, en chapeaux ronds, en habits et redingotes (…) Le candidat royal est monté sur un cheval blanc ; il est suivi de Benjamin Constant dans une chaise à porteurs. MM. Méchin et Viennet, couverts de sueur et de poussière, marchent entre le cheval blanc du monarque futur et le député goutteux (…) Un tambour à moitié ivre battant la caisse ; à la tête du cortège, quatre suisses servaient de licteurs. Des députés meuglaient : « Vive le duc d’Orléans ! » Le cortège progresse en direction de l’Hôtel de Ville. Plus il avance, plus les cris de la foule se font hostiles : « A bas les Bourbons ! Plus de Bourbons ! A mort les Bourbons ! » Mais aussi « A bas le duc d’Orléans ! »
Pour retourner la foule qui continue à pousser des cris hostiles, La Fayette et le duc d’Orléans s’avancent sur le balcon, enveloppés dans les plis d’un grand drapeau tricolore et se donnent une accolade théâtrale, qui déclenche enfin une ovation de la foule versatile. Ce que Chateaubriand appellera « le baiser républicain ».
aubert
2 avril 2021 @ 12:13
Il y a quelques temps que Messieurs Bourbon et Orléans, en tous cas leurs thuriféraires, ne nous ont pas donné l’occasion de nous étriper.
C’est préjudiciable au juste renom du blog.
Philppe Gain d'Enquin
2 avril 2021 @ 19:57
Effort de Carême et charité chrétienne !
aubert
3 avril 2021 @ 16:38
et Joyeuses Pâques Cher Philippe
Philppe Gain d'Enquin
5 avril 2021 @ 09:04
Très délicate Intention merci ami Aubert, bien à vous,Philippe.
Gérard
2 avril 2021 @ 10:35
Cette maquette me fait penser au plan Lavastre. Le plan-relief que le commerçant marseillais Fortuné Lavastre (1815-1869) fit du centre de la ville de Marseille représenté en bois et en plomb avant les grands travaux de Napoléon III a été patiemment construit au 1/200e entre 1848 et 1850. C’est une représentation des journées de l’insurrection ouvrière des 22 et 23 juin 1848 à Marseille qui précéda de peu la grande insurrection parisienne en ce début de la Seconde République. C’était alors le gouvernement provisoire et il avait été décidé d’allonger la durée de travail et de fermer les ateliers nationaux. Un groupe de jeunes meneurs lança une série d’attaques avec des barricades en plusieurs lieux du centre de la ville. Il y eut des affrontements et plusieurs officiers et soldats furent blessé ou tués mais le peuple ne suivit pas et ceci fit plus ou moins le succès de la candidature de Louis-Napoléon Bonaparte.
Ce plan est au Musée d’histoire de Marseille mais il n’est jamais présenté dans sa version complète qui tient beaucoup de place et demande beaucoup de soins compte tenu de sa fragilité.
Martine C
2 avril 2021 @ 10:55
Waouh, ca a dû lui prendre des années pour réaliser ce magnifique travail !
Guy Coquille
2 avril 2021 @ 11:13
Bien qu’il fût un usurpateur, Louis-Philippe d’Orléans savait comment traiter les gens comme La Fayette. Une semaine après avoir été intronisé par ce dernier, il le renvoya dans son château avec ordre de n’en plus sortir. Et il fut obéi sans plaisir mais jusqu’au bout.
Caroline
2 avril 2021 @ 12:03
Ma- gni- fique !!!
Je suis toujours admirative devant le travail des maquettistes. Ils ont leur patience illimitée avec énormement de temps !
Ghislaine LPB
2 avril 2021 @ 12:34
Pour ceux qui apprécient La Fayette ou Lafayette (comme il s’est lui-même appelé à un moment de sa vie) il y a un endroit intéressant , c’est le château de Chavaniac en Haute-Loire . Tout d’abord , le parc fait partie des Jardins Remarquables de France , l’intérieur est émouvant , la présence de La Fayette est notoire dans le lieu .
De plus , on apprend , que sa femme Adrienne (de Noailles) était loin d’être une potiche , elle a compris très tôt que les femmes de cette région étaient dans la soumission et le besoin par manque d’entrées d’argent et elle a fondé des ateliers de couture à leur intention.
COLETTE C.
2 avril 2021 @ 14:06
Intéressant !